To be pilote Alat or not to be....
Modérateur : ludosky350
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tomatoketchup - Elève-pilote posteur
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je redeviens sérieux une minute, il faut arreter avec les spé du tigre ce qu'il peux faire ou ne pas faire le sujet risque de devenir trop sensible et j'invite les personnels militaire a ne pas trop en dire et a recenter le débat sur entrer dans l'ALAT ou pas (mea culpa j ai participé a la déviance sur l afghanistan)
parfaitement d'accord, je recentre mes reponses sur le sujet.tomatoketchup a écrit :je redeviens sérieux une minute, il faut arreter avec les spé du tigre ce qu'il peux faire ou ne pas faire le sujet risque de devenir trop sensible et j'invite les personnels militaire a ne pas trop en dire et a recenter le débat sur entrer dans l'ALAT ou pas (mea culpa j ai participé a la déviance sur l afghanistan)
Je ne suis pas d'accord, la VIVIANE reste avant tout un Système d' Arme. Un viseur fait pour tirer des missiles. Il le fait très bien.
Le problème, c'est qu'on emploie ce viseur en mode dégradé, càd uniquement en mode caméra thermique.
L'autre problème c'est que la GAZL VIVIANE n'est pas, en configuration HOT (missile), apte à voler facilement au delà de 2000 m (voire même au delà de 1000). Problème s'il en est en ASTAN.
Déplacer des appareils qui coûtent presque 6 millions d'€ avec des pilotes (dont la vie n'a pas de prix - mais là n'est pas le souci ...-), qui coûtent cher au contribuable en solde OPEX (là semble être le soucis actuel de nos financiers), pour faire le même travail qu'un drone, j'ai du mal à comprendre.
Certe l'apport semble être appréciable -je dis bien semble-, mais, quand on sera confronté à la dure réalité de la guerre, je vois mal les responsables dire honnêtement la réalité des choses: une gazelle VIVIANE utilisée comme caméra aurait pu facilement être remplacée par un drône mais on a pensé que mettre l'ALAT et ses gazelles obsolètes en avant pourrait servir l'intérêt de la survie de cette arme.
Ceci est un peu dur mais il faut reconnaître que je ne dois pas être loin de la vérité, au même titre que d'autres avaient des doutes quand à la possibilité qu'un HOT puisse détruire une antenne tubulaire...
++ all.
Le problème, c'est qu'on emploie ce viseur en mode dégradé, càd uniquement en mode caméra thermique.
L'autre problème c'est que la GAZL VIVIANE n'est pas, en configuration HOT (missile), apte à voler facilement au delà de 2000 m (voire même au delà de 1000). Problème s'il en est en ASTAN.
Déplacer des appareils qui coûtent presque 6 millions d'€ avec des pilotes (dont la vie n'a pas de prix - mais là n'est pas le souci ...-), qui coûtent cher au contribuable en solde OPEX (là semble être le soucis actuel de nos financiers), pour faire le même travail qu'un drone, j'ai du mal à comprendre.
Certe l'apport semble être appréciable -je dis bien semble-, mais, quand on sera confronté à la dure réalité de la guerre, je vois mal les responsables dire honnêtement la réalité des choses: une gazelle VIVIANE utilisée comme caméra aurait pu facilement être remplacée par un drône mais on a pensé que mettre l'ALAT et ses gazelles obsolètes en avant pourrait servir l'intérêt de la survie de cette arme.
Ceci est un peu dur mais il faut reconnaître que je ne dois pas être loin de la vérité, au même titre que d'autres avaient des doutes quand à la possibilité qu'un HOT puisse détruire une antenne tubulaire...
++ all.
Je comprends ces interrogations... Mais je me demande dans quelle mesure est ce qu'on peut avancer qu'une Gazelle peut être remplacée par un drone... Le drone ne rempli malheureusement pas toutes les missions que réalisent les VIVIANE, il ne s'agit pas seulement de filmer la planète...
Je ne suis pas certain que la VIVIANE n'est là bas que pour assurer la survie de l'LALAT, les Cougar s'en sortaient très bien sans elle.
Quoiqu'il en soit, elles conditionnent une fois de plus la survie de troupes au sol qui ont un réel besoin de ses capacités dans des domaines qui dépassent celui des drones. A partir du moment où il est question de sauver des vies... L'avenir nous dira ce qu'il en est de tout ça, je crois qu'il ne faut pour le moment jurer de rien..
Je ne suis pas certain que la VIVIANE n'est là bas que pour assurer la survie de l'LALAT, les Cougar s'en sortaient très bien sans elle.
Quoiqu'il en soit, elles conditionnent une fois de plus la survie de troupes au sol qui ont un réel besoin de ses capacités dans des domaines qui dépassent celui des drones. A partir du moment où il est question de sauver des vies... L'avenir nous dira ce qu'il en est de tout ça, je crois qu'il ne faut pour le moment jurer de rien..
"La grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes ; il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines." Saint-Ex
Dans ce cas, s'il s'agit de désignation d'objectifs... La partie support feu... est dévolue aux américains ?
Dans ce cas -pas de tir missile-, il suffirait, en crash programme, de monter une caméra thermique autrement plus performante que celle de la VIVIANE, avec un écran digne de ce nom (pas celui d'EURONAZ), un enregistreur numérique et un bon système de géolocalisation....
Dans ce cas -pas de tir missile-, il suffirait, en crash programme, de monter une caméra thermique autrement plus performante que celle de la VIVIANE, avec un écran digne de ce nom (pas celui d'EURONAZ), un enregistreur numérique et un bon système de géolocalisation....
Vous êtes pas loin de la réalité. Oui la partie AFH est dévolue aux US pour le moment, et concernant la VIVIANE, c'est un peu plus vaste que de la simple désignation d'objectif mais l'enregistreur ainsi que la géolocalisation intégrée sont là, et c'est pas une euronaze heureusement... Mais pour sûr ça reste une bonne vieille Josiane et tout ce que ça implique!
"La grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes ; il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines." Saint-Ex
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lagouardette
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POUR jicé
j'ai eu beaucoup de chance dans l'alat ,j'ai commencé comme mécano hélico en 67 au galdiv 7 de Mulhouse puis au galdiv 4 d'Etain en 68 /69 ,je suis devenu pilote hélico en 73 3 PH 72 muté a Montpellier,puis muté en Corse en juillet 78 pour commander le détachement jusqu'en 83,une BELLE carrière,mais pas de médailles ,peu importe,l'ALAT a bien changé en mal ou en bien ,ça c'est une autre question,mais content d'avoir lu ton opinion
christian lagourdette
Ajaccio
j'ai eu beaucoup de chance dans l'alat ,j'ai commencé comme mécano hélico en 67 au galdiv 7 de Mulhouse puis au galdiv 4 d'Etain en 68 /69 ,je suis devenu pilote hélico en 73 3 PH 72 muté a Montpellier,puis muté en Corse en juillet 78 pour commander le détachement jusqu'en 83,une BELLE carrière,mais pas de médailles ,peu importe,l'ALAT a bien changé en mal ou en bien ,ça c'est une autre question,mais content d'avoir lu ton opinion
christian lagourdette
Ajaccio
J'ai terminé ma carrière en Corse au détachement qui a commencé en 98 ,fermeture en juin 2008
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Aerobatix
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Je vais tenter un « recentrage » du débat en saluant le génie et l’esprit de synthèse du dénommé Barracuda.
Je cite:
« Quand a répondre à la question (puisque c'est tout de même le sujet du post) faut-il rentrer dans l'ALAT ou pas?
Si vous aimez l'aéro: non ».
De mon point de vue, de très loin le meilleur et le plus complet des résumés de la situation.
Je cite:
« Quand a répondre à la question (puisque c'est tout de même le sujet du post) faut-il rentrer dans l'ALAT ou pas?
Si vous aimez l'aéro: non ».
De mon point de vue, de très loin le meilleur et le plus complet des résumés de la situation.
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lagouardette
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Bonjours;
Voilà je vient de survoler un peu les messages de ce sujet et plusieurs questions se posent...
Ce qui ce passe c'est que je suis un passionné d'aéronautique militaire, donc le milieu militaire m'attire autant que le milieu aéronautique.
J'ai eu mon bac S trop tard pour postuler à l'armée de l'air, qui aurai été mon premier choix. J'ai tanté EOPAN une première fois en août dernier, mais pas assez bon en anglais, donc recalé direct aux nfi. J'ai donc bossé pour retanter EOPAN (à 2 semaines de mes 23ans), tout allais bien jusqu'à ce qu'ils envoient mon dossier en comission à Paris, et là pour une raison inconnue, recalé. J'ai envoyé une lettre (in english) histoire de forcer un peu l'truc mais j'préfère ne pas m'faire d'illusions.. Bref j'vais pas vous raconter ma vie, c'est pas l'sujet.
Toujours est-il que j'me tâte sérieusement en ce qui concerne l'alat, et les questions que j'me pose sont les suivantes:
-Est-ce que le fait d'être à présent recruté en tant qu'osc améliore un peu les conditions de travail des pilotes alat?
-J'envisage des études d'ingénieur en aérodynamique, est-ce compatible avec une carrière dans l'alat?
-Sachant qu'il est possible de passer pilote avion, donc d'obtenir un cpl, est-ce possible d'obtenir à terme un atpl, et donc après 10 ou 20ans, de se reconvertir dans le civil en tant que pilote avion?
C'est pour l'instant les seules questions que j'me pose, merci d'avance pour vos réponses...
Voilà je vient de survoler un peu les messages de ce sujet et plusieurs questions se posent...
Ce qui ce passe c'est que je suis un passionné d'aéronautique militaire, donc le milieu militaire m'attire autant que le milieu aéronautique.
J'ai eu mon bac S trop tard pour postuler à l'armée de l'air, qui aurai été mon premier choix. J'ai tanté EOPAN une première fois en août dernier, mais pas assez bon en anglais, donc recalé direct aux nfi. J'ai donc bossé pour retanter EOPAN (à 2 semaines de mes 23ans), tout allais bien jusqu'à ce qu'ils envoient mon dossier en comission à Paris, et là pour une raison inconnue, recalé. J'ai envoyé une lettre (in english) histoire de forcer un peu l'truc mais j'préfère ne pas m'faire d'illusions.. Bref j'vais pas vous raconter ma vie, c'est pas l'sujet.
Toujours est-il que j'me tâte sérieusement en ce qui concerne l'alat, et les questions que j'me pose sont les suivantes:
-Est-ce que le fait d'être à présent recruté en tant qu'osc améliore un peu les conditions de travail des pilotes alat?
-J'envisage des études d'ingénieur en aérodynamique, est-ce compatible avec une carrière dans l'alat?
-Sachant qu'il est possible de passer pilote avion, donc d'obtenir un cpl, est-ce possible d'obtenir à terme un atpl, et donc après 10 ou 20ans, de se reconvertir dans le civil en tant que pilote avion?
C'est pour l'instant les seules questions que j'me pose, merci d'avance pour vos réponses...
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Aerobatix
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- Enregistré le : 30 août 2008, 18:04
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Pour répondre à certains, en faisant court… Je dirai que l’ALAT actuelle, ce sont de gros avantages sociaux, et quelques inconvénients de principe.
Avantages sociaux:
- Très bons salaires pour les PN OSCP (salaire médian autour de 3000€/mois, moins au départ, plus à la fin).
- Un nombre de jour non-travaillés par an très important les années sans OPEX (perms, majorité des week-ends, PCP, jours fériés…: 205 jours de boulot seulement, soit 45% de l’année à ne même pas y être). Attention cependant, quand on y est, les journées peuvent être très très longues, et la moindre OPEX, c’est au boulot H24 pendant 4 mois.
- Stabilité de l’emploi pendant la durée du contrat (laisse le temps de voir venir sans avoir de question à se poser).
- Peu ou pas de pression rentable.
- Ambiance jeune et sympa en général.
Inconvénients de principe:
- Participation à des conflits parfois douteux sans avoir son mot à dire (je développerai le fond de ma pensée dans un prochain post dont je cherche à réduire le volume car il est limite hors sujet!).
- Le gars vraiment milouf sera très déçu par le côté hautement administratif et masturbatoire de l’armée de terre. Les choses simples devenant bien souvent de la philosophie pure, oubliant l’opérationnel et le rendement.
- Le fana aéro se sentira souvent très seul.
- Le vol est assez irrégulier (phases avec très peu de vols, phases de reprise...).
- L’épanouissement personnel et professionnel peut être bien limité pour ceux qui n’ont pas la chance d’échapper aux nombreuses tâches de bonne-à-tout-faire à longueur d’année, et pour qui aime le travail bien fait et un minimum cohérent et rentable.
- L’armée de terre est le paradis des « cassos ». Elle est pleine de gens très bien, attention, mais nulle part ailleurs au monde les tires-au-flanc, brouteurs de slip, prestidigitateurs de l’agitation stérile, nigauds et autres malades imaginaires n’auront un avenir plus glorieux.
Conclusion1 : vouloir devenir PILOTE MILITAIRE dans l’armée de terre est un pari risqué… Limite un antagonisme total.
Conclusion2: vu la loose grandissante du secteur privé et les actuelles évolutions de l’ALAT (pour les pilotes), sans s’attendre à des miracles, ceux qui rentrent maintenant seront normalement bien plus heureux que moi dans cette boutique. Ils ne seront jamais « Margis » et franchement ils ne ratent rien!
Il paraît même que chez nos amis HM, les tâches annexes se réduisent relativement avec des secrétaires et opérateurs OPS non PN. C’est une excellente chose. Restent les redoutables magasins, tâche bien ingrate mais moins contraignantes temporellement.
Avantages sociaux:
- Très bons salaires pour les PN OSCP (salaire médian autour de 3000€/mois, moins au départ, plus à la fin).
- Un nombre de jour non-travaillés par an très important les années sans OPEX (perms, majorité des week-ends, PCP, jours fériés…: 205 jours de boulot seulement, soit 45% de l’année à ne même pas y être). Attention cependant, quand on y est, les journées peuvent être très très longues, et la moindre OPEX, c’est au boulot H24 pendant 4 mois.
- Stabilité de l’emploi pendant la durée du contrat (laisse le temps de voir venir sans avoir de question à se poser).
- Peu ou pas de pression rentable.
- Ambiance jeune et sympa en général.
Inconvénients de principe:
- Participation à des conflits parfois douteux sans avoir son mot à dire (je développerai le fond de ma pensée dans un prochain post dont je cherche à réduire le volume car il est limite hors sujet!).
- Le gars vraiment milouf sera très déçu par le côté hautement administratif et masturbatoire de l’armée de terre. Les choses simples devenant bien souvent de la philosophie pure, oubliant l’opérationnel et le rendement.
- Le fana aéro se sentira souvent très seul.
- Le vol est assez irrégulier (phases avec très peu de vols, phases de reprise...).
- L’épanouissement personnel et professionnel peut être bien limité pour ceux qui n’ont pas la chance d’échapper aux nombreuses tâches de bonne-à-tout-faire à longueur d’année, et pour qui aime le travail bien fait et un minimum cohérent et rentable.
- L’armée de terre est le paradis des « cassos ». Elle est pleine de gens très bien, attention, mais nulle part ailleurs au monde les tires-au-flanc, brouteurs de slip, prestidigitateurs de l’agitation stérile, nigauds et autres malades imaginaires n’auront un avenir plus glorieux.
Conclusion1 : vouloir devenir PILOTE MILITAIRE dans l’armée de terre est un pari risqué… Limite un antagonisme total.
Conclusion2: vu la loose grandissante du secteur privé et les actuelles évolutions de l’ALAT (pour les pilotes), sans s’attendre à des miracles, ceux qui rentrent maintenant seront normalement bien plus heureux que moi dans cette boutique. Ils ne seront jamais « Margis » et franchement ils ne ratent rien!
Il paraît même que chez nos amis HM, les tâches annexes se réduisent relativement avec des secrétaires et opérateurs OPS non PN. C’est une excellente chose. Restent les redoutables magasins, tâche bien ingrate mais moins contraignantes temporellement.
donc au final, que conseil tu aux "newbies"? depuis qu'ils sont passé a osc.
faut-il se lancer dans l'aventure?
pour moi c'est ma derniere cartouche, aeronavale et armée de l'air fini, je suis un peu deboussoler de voir toutes ces mauvaises critiques et donc je suis un peu perdu...
bon vent
faut-il se lancer dans l'aventure?
pour moi c'est ma derniere cartouche, aeronavale et armée de l'air fini, je suis un peu deboussoler de voir toutes ces mauvaises critiques et donc je suis un peu perdu...
bon vent
HONNEUR , PATRIE , VALEUR , DISCIPLINE
« avant d'être aviateurs, on est d'abord marin. Et ce n'est pas la même chose ».
"La haut vous n'avez pas le temps de pensez. Si vous pensez, vous êtes mort."
Joke_R
« avant d'être aviateurs, on est d'abord marin. Et ce n'est pas la même chose ».
"La haut vous n'avez pas le temps de pensez. Si vous pensez, vous êtes mort."
Joke_R
J'suis dans l'même cas qu'toi joke_R, j'ai même essayé l'enac pour dire, même si sa m'interressais moin...
Vu qu'les "voies royales" c'est mort là j'suis carrément à l'ouest.. Ce qui m'inquiet avec l'alat c'est surtous l'après, car on aurra beau critiquer ceux qui pensent à la reconversion avant même d'être à l'armée moi j'préfère y penser maintenant que j'ai l'choix que d'me retrouver comme un con dans 10, 20ans...
S'que j'retient d'toutes ces critiques c'est que même si on est pas au beurre, au moin on vol, maintenant même si pendant 10 ou 20ans on peut être bien, du moin pour les gens comme moi qui sont passionné d'aéro mais aussi du milieu militaire, la vie continue après..
Ce qui serais interressant d'savoir c'est si une fois dans l'armée on peut continuer à passer des diplômes, évoluer en quelque sorte pour prévoir sa vie civile une fois sortis d'là, ou si on à juste le droit d'faire son temps et d'fermer sa bouche en attendant d'dégager...
J'irai bien demander tout sa dans un cirat mais j'leur fait pas confiance là dessus, à les écouter en sortant d'la on serai apte à piloter des navettes spatiales (j'exagère mais la forme y est...).
Bref si j'dois m'lancer là dedans j'tient à savoir ou j'vais, et j'pense pas être seul dans cette situation.
En tout cas merci pour toutes ces infos qu'on ne pourrais trouver dans aucun CIRFA
à plus.
Vu qu'les "voies royales" c'est mort là j'suis carrément à l'ouest.. Ce qui m'inquiet avec l'alat c'est surtous l'après, car on aurra beau critiquer ceux qui pensent à la reconversion avant même d'être à l'armée moi j'préfère y penser maintenant que j'ai l'choix que d'me retrouver comme un con dans 10, 20ans...
S'que j'retient d'toutes ces critiques c'est que même si on est pas au beurre, au moin on vol, maintenant même si pendant 10 ou 20ans on peut être bien, du moin pour les gens comme moi qui sont passionné d'aéro mais aussi du milieu militaire, la vie continue après..
Ce qui serais interressant d'savoir c'est si une fois dans l'armée on peut continuer à passer des diplômes, évoluer en quelque sorte pour prévoir sa vie civile une fois sortis d'là, ou si on à juste le droit d'faire son temps et d'fermer sa bouche en attendant d'dégager...
J'irai bien demander tout sa dans un cirat mais j'leur fait pas confiance là dessus, à les écouter en sortant d'la on serai apte à piloter des navettes spatiales (j'exagère mais la forme y est...).
Bref si j'dois m'lancer là dedans j'tient à savoir ou j'vais, et j'pense pas être seul dans cette situation.
En tout cas merci pour toutes ces infos qu'on ne pourrais trouver dans aucun CIRFA
à plus.
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Aerobatix
- Elève-pilote posteur
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- Enregistré le : 30 août 2008, 18:04
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Je répète en plus clair:
Il est bon de lire les posts de ce forum pour se préparer psychologiquement à un milieu très particulier qui n'a pas que des qualités, loin de là.
Mais je dirai que pour un nouveau qui déboule maintenant dans l’ALAT, la conjoncture globale me paraît relativement « positive ».
Encore une fois, je fais partie des gens qui sont arrivés dans l'ALAT au pire moment, et de très très loin. Je n’aurai connu que la phase finale de la chute.
Pour un jeune qui rentre maintenant, sans que ce soit un monde idéal bien entendu, je pense que les chances de s'épanouir, au moins pendant la durée d'un contrat initial, peut-être plus, sont très grandes.
Vous ne serez jamais « Margis ». Même si les tâches ingrates vont bien sûr rester en majorité, je trouve qu’il est préférable de les exécuter avec un galon supérieur, plus en cohérence avec les fonctions exercées ensuite en vol. On vit dans un système où malheureusement il faut en passer par là pour être respecté et écouté un minimum. L’effet du galon sur la poitrine est purement mécanique dans l’armée. Vous avez beau avoir le même cerveau en tant que Sous-lieutenant que Maréchal-des-logis la veille de la signature du contrat, on ne vous considérera pas du tout de la même façon. Et un crétin intégral, porteur du grade de Capitaine, aura toujours un poids infiniment et incomparablement plus important qu’un moteur notoire du grade de Maréchal-des-logis. C’est comme ça.
Ensuite, vous aurez pour beaucoup j’espère la chance de voler sur de vrais hélicoptères de notre époque (Cougar, Tigre, NH90).
Et puis, au pire, si ça ne se passe pas bien, vous vous barrerez au bout de 8 ans avec quelques souvenirs, un peu d’expérience aéro acquise gratuitement, et un CV d’ancien officier de l’ALAT qui présentera forcément mieux que « Margis nettoyeur d’ANP-VP, option secrétariat compteur de pelles US ».
Si j’étais vous, donc, je tenterai d’abord l’armée de l’air pour y faire avion (attention, leurs missions hélico ne sont pas toujours très wizz, et eux aussi commencent à découvrir les joies des tâches annexes, certes de façon moins extrême que chez nous), ensuite l’ALAT (évolutions relativement positives dont j’ai parlé plus haut; vol tactique, apanage unique de la maison et une bien belle chose), et enfin la Marine (ce sont de tels psychopathes que le plaisir de voler chez eux peut s’en voir nettement amoindri, même s’ils sont plus aéros).
Voilà, le ratio qualités-défauts me semble revenir un peu plus dans les normes par les temps qui courent, au moins pour les plus jeunes, même s’il faut rester méfiant et ne pas s’attendre non plus à des miracles intégraux.
Il serait intéressant de lire les avis de jeunes pilotes à 1 ou 2 ans de régiment! Si d’aucun voulait bien se manifester??
Il est bon de lire les posts de ce forum pour se préparer psychologiquement à un milieu très particulier qui n'a pas que des qualités, loin de là.
Mais je dirai que pour un nouveau qui déboule maintenant dans l’ALAT, la conjoncture globale me paraît relativement « positive ».
Encore une fois, je fais partie des gens qui sont arrivés dans l'ALAT au pire moment, et de très très loin. Je n’aurai connu que la phase finale de la chute.
Pour un jeune qui rentre maintenant, sans que ce soit un monde idéal bien entendu, je pense que les chances de s'épanouir, au moins pendant la durée d'un contrat initial, peut-être plus, sont très grandes.
Vous ne serez jamais « Margis ». Même si les tâches ingrates vont bien sûr rester en majorité, je trouve qu’il est préférable de les exécuter avec un galon supérieur, plus en cohérence avec les fonctions exercées ensuite en vol. On vit dans un système où malheureusement il faut en passer par là pour être respecté et écouté un minimum. L’effet du galon sur la poitrine est purement mécanique dans l’armée. Vous avez beau avoir le même cerveau en tant que Sous-lieutenant que Maréchal-des-logis la veille de la signature du contrat, on ne vous considérera pas du tout de la même façon. Et un crétin intégral, porteur du grade de Capitaine, aura toujours un poids infiniment et incomparablement plus important qu’un moteur notoire du grade de Maréchal-des-logis. C’est comme ça.
Ensuite, vous aurez pour beaucoup j’espère la chance de voler sur de vrais hélicoptères de notre époque (Cougar, Tigre, NH90).
Et puis, au pire, si ça ne se passe pas bien, vous vous barrerez au bout de 8 ans avec quelques souvenirs, un peu d’expérience aéro acquise gratuitement, et un CV d’ancien officier de l’ALAT qui présentera forcément mieux que « Margis nettoyeur d’ANP-VP, option secrétariat compteur de pelles US ».
Si j’étais vous, donc, je tenterai d’abord l’armée de l’air pour y faire avion (attention, leurs missions hélico ne sont pas toujours très wizz, et eux aussi commencent à découvrir les joies des tâches annexes, certes de façon moins extrême que chez nous), ensuite l’ALAT (évolutions relativement positives dont j’ai parlé plus haut; vol tactique, apanage unique de la maison et une bien belle chose), et enfin la Marine (ce sont de tels psychopathes que le plaisir de voler chez eux peut s’en voir nettement amoindri, même s’ils sont plus aéros).
Voilà, le ratio qualités-défauts me semble revenir un peu plus dans les normes par les temps qui courent, au moins pour les plus jeunes, même s’il faut rester méfiant et ne pas s’attendre non plus à des miracles intégraux.
Il serait intéressant de lire les avis de jeunes pilotes à 1 ou 2 ans de régiment! Si d’aucun voulait bien se manifester??
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Aerobatix
- Elève-pilote posteur
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- Enregistré le : 30 août 2008, 18:04
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J'oubliais: vous aurez bien sûr l'occasion de passer des diplômes et autres qualifs pour préparer "l'après", dans les domaines que vous souhaiterez. Mais vous ne pourrez globalement compter que sur vous-même pour s'en occuper, et pas sur l'Institution pour vous y aider, ce qui est relativement compréhensible. Si vous avez encore assez d'énergie pour bosser des trucs perso le soir après le boulot, et que ce sont des filons bossables à distance, rien ne vous en empêchera, si ce n'est le rythme de vie très particulier et irrégulier des militaires!
Pour ce qui concerne la possibilité d'optimiser son temps en bossant dans la journée en loose-dé, ce n'est pas fait pour, mais certains y parviennent, et vous aurez plus de temps pour le faire à l'armée que dans une boîte civile, c'est sûr!
Pour ce qui concerne la possibilité d'optimiser son temps en bossant dans la journée en loose-dé, ce n'est pas fait pour, mais certains y parviennent, et vous aurez plus de temps pour le faire à l'armée que dans une boîte civile, c'est sûr!
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UBRANE - Chef pilote posteur
- Messages : 329
- Enregistré le : 19 mars 2005, 01:00
- Localisation : CANADA (Toronto)
- Contact :
Déjà, Aérobatix a plus que très bien résumé la situation: pas la peine de revenir là-dessus.
Bref, tout ça pour dire qu'il est toujours possible de faire ce que l'on veut à côté. Je vais prendre mon exemple: je m'étais inscrit au centre de télé-enseignement (=correspondance) de l'université de Nancy et ce n'est pas le temps qui manquait en escadrille pour étudier. Du coup, je ne bossais jamais chez moi après les heures de travail.
On appelle ça le "travail personnel". Et le GROS avantage de l'ALAT, c'est que du temps libre il y en a à foison! Et ce ne sont pas les bureaux qui manquent pour aller se planquer pépère.reni57 a écrit :J'suis dans l'même cas qu'toi joke_R, j'ai même essayé l'enac pour dire, même si sa m'interressais moin...
Ce qui serais interressant d'savoir c'est si une fois dans l'armée on peut continuer à passer des diplômes, évoluer en quelque sorte pour prévoir sa vie civile une fois sortis d'là, ou si on à juste le droit d'faire son temps et d'fermer sa bouche en attendant d'dégager...
J'irai bien demander tout sa dans un cirat mais j'leur fait pas confiance là dessus, à les écouter en sortant d'la on serai apte à piloter des navettes spatiales (j'exagère mais la forme y est...).
Bref, tout ça pour dire qu'il est toujours possible de faire ce que l'on veut à côté. Je vais prendre mon exemple: je m'étais inscrit au centre de télé-enseignement (=correspondance) de l'université de Nancy et ce n'est pas le temps qui manquait en escadrille pour étudier. Du coup, je ne bossais jamais chez moi après les heures de travail.
«C'est pendant l'orage qu'on connaît le pilote.»
— Sénèque
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