Il n'y a que 18 mois que je bosse (après avoir fait 18 mois de déménagements + training). Je n'ai pas encore atteint le niveau de revenu que j'avais après 3 ans de boulot comme ingénieur. Mais j'apprécie le chemin à parcourir vers une meilleure qualité de vie.
Je n'ai pas assez d'info pour les salaires au bout de 10-15 ans. Demande à airtractor, il doit être dans ces eaux-là.
Il y a au Canada quelques cas de personnes qui font les deux avec succès (ingénieur + pilote), tel un des gars qui participe pas mal aux discussions sur AvCanada, Hedley (Andrew Boyd - http://www.pittspecials.com)
Vers le Canada?
Modérateur : aircom
Je serai sans doute dans le même cas dans peu de temps, à savoir un poste d'ingénieur (en informatique) au Canada, pour financer ma formation.Tu dégageras plus d'argent comme ingénieur au Canada qu'en France. Fais-le à fond le temps qu'il faut en économisant/plaçant ton argent pour pouvoir financer tout ton training d'un coup. Une fois que c'est le cas, si tu n'as pas changé d'avis (à cause de la perte de revenus par rapport à la situation d'ingénieur), lance-toi à fond dans la formation de pilote et ta nouvelle carrière.
Vaut-il mieux économiser un max jusqu'à ce je réunisse les fonds nécessaire pour passer toute la formation d'un coup ? Ou bien est-ce possible avec un jour de libre par semaine variable (en plus des week-ends) de faire la formation en même temps que le boulot d'ingé (en 3 ans par exemple) et d'arrêter une fois la formation terminée pour un vrai job de pilote ?
La formation est plus efficace si les vols sont rapprochés.
Dans cette optique, le mieux est de bosser à fond et d'économiser, sans voler mais en bossant bien toute la théorie.
Une fois suffisamment d'argent économisé, se lancer à temps plein dans la formation. La théorie étant déjà absorbée, les vols n'en seront que plus bénéfiques.
Le seul point positif d'une formation à temps partiel, c'est la sécurité financière.
Ceci dit :
- si tu fais ta formation à temps plein et te trouves alors sans boulot de pilote, il ne sera pas trop difficile de retrouver un job d'ingénieur à ce moment, l'interruption aura été de courte durée
- avoir un travail à temps plein risque de rendre plus difficile la recherche d'emploi de pilote une fois la formation terminée
Dans cette optique, le mieux est de bosser à fond et d'économiser, sans voler mais en bossant bien toute la théorie.
Une fois suffisamment d'argent économisé, se lancer à temps plein dans la formation. La théorie étant déjà absorbée, les vols n'en seront que plus bénéfiques.
Le seul point positif d'une formation à temps partiel, c'est la sécurité financière.
Ceci dit :
- si tu fais ta formation à temps plein et te trouves alors sans boulot de pilote, il ne sera pas trop difficile de retrouver un job d'ingénieur à ce moment, l'interruption aura été de courte durée
- avoir un travail à temps plein risque de rendre plus difficile la recherche d'emploi de pilote une fois la formation terminée
JB
Oui c'est ce que je me disais, juste que je voulais pas "attendre" 3 ou 4 ans pour économiser 50-65 k$ sans voler...
Mais bon il faudra bien passer par là un temps (et sans doute que j'aurai certainement passé au moins le PPL d'ici là
, je résisterai pas ! ).
Sinon on doit pouvoir économiser une partie (la moitié ?) et emprunter le reste pour commencer la formation plus tôt
Mais bon il faudra bien passer par là un temps (et sans doute que j'aurai certainement passé au moins le PPL d'ici là
, je résisterai pas ! ).Sinon on doit pouvoir économiser une partie (la moitié ?) et emprunter le reste pour commencer la formation plus tôt
Ce que je compte faire c'est bosser à temps plein en temps qu'ingénieur et faire pilote après.
Cela dit c'est clair que je vais voler déjà avant de démarrer la formation en soi, d'une part parce qu'en temps qu'ingénieur on devrait en avoir normalement les moyens, d'autre part parce que c'est à mon avis bénéfique. En effet, c'est des heures déjà faites et donc de l'expérience ce qui peut compter pour la formation en elle même, et ça peut permettre de commencer déjà à se bâtir un réseau dans l'aéronautique ce qui peut faire la différence qu'on ai un siège ou pas ou du moins plus facilement une fois pilote.
Cela dit c'est clair que je vais voler déjà avant de démarrer la formation en soi, d'une part parce qu'en temps qu'ingénieur on devrait en avoir normalement les moyens, d'autre part parce que c'est à mon avis bénéfique. En effet, c'est des heures déjà faites et donc de l'expérience ce qui peut compter pour la formation en elle même, et ça peut permettre de commencer déjà à se bâtir un réseau dans l'aéronautique ce qui peut faire la différence qu'on ai un siège ou pas ou du moins plus facilement une fois pilote.
Sinon pour ton info le salaire moyen de l'ingénieur qui émigre au Québec c'est entre 45 et 50k au départ, même avec 5 ans d'expériences. Par contre au bout d'un ou deux ans là ça explose. On m'a proposé 75k d'entrée de jeu mais le job ne m'intéressait pas :/
Donc oui y'a moyen de mettre de l'argent de côté et même de faire sa formation en même temps au moins pour PPL, murissement, IR.
Donc oui y'a moyen de mettre de l'argent de côté et même de faire sa formation en même temps au moins pour PPL, murissement, IR.
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MisterAwesome - Elève-pilote posteur
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- Enregistré le : 23 avr. 2011, 12:20
Bonjour Fouga, j'ai entendu parler du crepug, peux-tu me dire comme tu as fais pour t'inscrire à ce programmes d'échanges d'étudiants, faut-il contacter un organisme particulier ou ton école polytechnique s'en occupe ? j'aimerais beaucoup étudier au canada l'année prochaine aussi. Il y a plus de débouchés et on perfectionne son anglais plus facilement.fouga a écrit :Salut,
merci pour vos réponses.
J'ai affiné mon plan, et donc je pars pour une longue virée:
L'été prochain: départ pour le Canada dans le cadre du Crepuq soit 1 an à Polytechnique Montréal en temps qu'étudiant échangé, je verrai comment faire pour travailler. Si je me fais rapidement au pays, je fais directement les démarches pour obtenir le visa RP.
A l'été 2012 soit un an plus tard je finis mon année d'échange Crepuq et je suis ingénieur avec un diplôme français...
Selon la conjoncture, dans le milieu où je suis diplômé mais surtout dans l'aviation, soit je trouve directement un travail comme ingé sur place et j'injecte tout ce que je peux dans la formation pilote. Soit si la conjoncture est moyenne, je rempile un an à Polytechnique de façon à obtenir le diplôme Canadien, l'avantage c'est que vu l'orientation que je donne à mon cursus, en partant d'un diplôme dans l'automatique qui est assez général, je peux finir ingénieur aérospatial et être 2 fois diplômé... inconvénient, un peu cher (mais pas tant que ça au final) et surtout retard d'un an sur la formation pilote.
Et ensuite on revient à l'étape précédente, à savoir m'autofinancer la formation en étant déjà sur place..
Je vais donc déjà partir sur un an au Québec et ensuite je verrai pour aller découvrir les autres provinces et voir où me former.
Qu'est-ce que vous pensez du plan?
Merci!
Un pilote sur compagnie régionale, c'est en gros 40k, et si tu as de la chance faut compter 7 années.Cisbour a écrit :A ce niveau de salaire proposé Fred je comprend qu'on y réfléchisse à 3 fois avant de s'engager dans l'aviation...
Je ne pense pas faire plus de 18-20 k en première année de FI au Canada
Là je change de job je passe à 60k + heures sup à 1.5.
Je reste sous payé par rapport à un ingénieur qui signe des plans.
Être pilote/instructeur et ingénieur est une option, acheter un condo et avoir des enfants en est une autre.
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