waroc a écrit :Bonjour,
quelles sont selon vous les astuces, compétences particulières pour obtenir un niveau 5 OACI ?
Je m'explique :
Je pense que la personne qui a le niveau suffisant pour décrocher un niveau 5 n'aura qu'un niveau 4 si elle présente mal la 2ème épreuve (vol fictif) et en particulier la fameuse phrase d'urgence, qui n'est plus trop une phrase d'urgence, mais plutôt un roman de situation...
Pour résumer, de quelle manière faut-il aborder le vol fictif ? Parler vite/doucement accent texan/français etc...
quelle importance est portée sur le fait de questionner son binôme pour ensuite rapporter au contrôleur (phrase d'urgence) ?
Merci
Bonsoir,
Ayant passé hier l'examen du FCL 1.028, je témoigne avec un ressenti "frais" sur le sujet.
Je suis en ligne depuis quelques mois et pratique l'anglais aéro tous les jours.
La première épreuve d'écoute de bandes est vraiment abordable avec un peu de concentration, l'expérience des situations peut aussi aider à comprendre.
Je m'en sort avec 16.
Dans la seconde partie de l'exam, le voyage fictif est vraiment axé opérationnel. Dans mon cas,le nuage de cendres volcanique en était le sujet principal, avec demande de déroutement, prise d'ATIS avec collationnement en entier des clairances et autres infos données par les contrôleurs. Rien de piégeant avec un minimum de vocabulaire et là encore, un peu d'expérience dans en trafic réel en anglais.
En revanche la phrase d'urgence où plutôt "situation inusuelle" comme s'appelle l'exercice, est l'exercice qui demande le plus d'aisance en anglais, tant sur le plan du vocabulaire que grammaticalement.
Plus haut dans ce thread, certains débattent de la façon de traduire telle ou telle phrase. En situation d'examen, sachez qu'il faut traduire le mieux possible un paragraphe de 5 ou 6 lignes, en ayant 30 secondes de réflexion. Autant dire le temps de le lire une fois. pas du tout le temps de réfléchir, et c'est bien là le but : détecter les candidats ayant une fluidité "accrue" par rapport à quelqu'un qui traduirait mot à mot. Pour ma part, au debriefing, il m'a été reproché l'emploi de structures grammaticales trop simplistes pour pouvoir accéder au niveau 5 ( à 1 point près...

). Avec du recul, je sais que cette phrase n'était pas si compliquée, mais encore une fois, les examinateurs cherchent à savoir si le candidat est capable de transmettre le message sans le passer en français mentalement.
Le seul bon conseil à mon avis, pour cette partie de l'exam et donc obtenir le niveau 5, c'est d'habituer son oreille à l'anglais (pas seulement aéro), et d'associer vocabulaire plus conversations courantes en anglais.
Bon courage