RAM320 a écrit :slt
C'est quand même dingue d'avoir un accident pour s'intéresser à cette saleté de sonde, apparemment le problème était connu chez airbus et AF
Petit question, les ingénieurs quand ils construisent un avion, ils ne pensent pas à un décrochage haut? Et la façon de récupérer l'avion?
Lors des essais en vol, on ne tente pas un décrochage pour la mise en conformité?
je nuancerai tout de même.
Le probléme est connu de tous les constructeurs et fournisseurs de pitot...
Les pitots sont qualifiés suivant des critéres précis... ces critéres sont basés sur des mesures, des retours d'expériences, etc... ainsi rien n'empeche que ces critéres soient dépassés de temps en temps par un evenement naturel (on fait de la même sorte pour les centrales nucléaires et les risques sismiques.. on part de ce que l'on sait, et on rajoute un coefficient en plus).
Le suivi de navigation entre alors en jeux, pour verifier que les qualifications sont adéquates, etc...
Si par exemple, la perte d'une sonde pitot est classé d'un certains niveau (mineur, majeur, .. catastrophique), on calcule la probabilité des événements en se basant sur les retours des compagnies aeriennes et le nombre d'heures de vol de la flotte... Tant que tu restes inférieurs à une certaines valeurs, tu conscidéres que tu n'as pas de soucis particulier, que c'est de l'exploitation normale et tu ne t'alarmes pas plus que cela...
Si la proba est en forte hausse d'un coup, le constructeur essaye d'affiner avec ce que les cies lui donne (et souvent c'est pas grand chose d'exploitable...)
Aprés, il peut arriver qu'un cas classé à certains niveau par les analyses initiales soit classé d'un niveau supérieur, soit par une mauvaise réaction humaine, soit par une autre panne... là, c'est pas bon, du coup, il y a rediscussion avec les autorités, le constructeur voit comment améliorer le tout, relance des études, ressort les plans, discutent avec les autorités, etc.. ca ne se régle pas en un tour de main, ni en une réunion autour de la machine à café...
Pour le décrochage, il est fait... a different centrage, etc... ca fait partit de l'ouverture de domaine de vol.
Il faut toutefois nuancer.
En essai, le pilote sait qu'il va décrocher, il est mentalement pret.
Dans un cas d'exploitation normale, tu ne l'es pas, surtout en croisiére, d'où un temps de réaction plus long et des gestes pas forcément adaptés.
Pour les pilotes privés, plein de chose peuvent changer sur un décrochage fait avec un instructeur, et un vrai décrochage alors que l'appareil est avec un centrage fortement différent, lourd.... Le décrochage n'aura pas lieu à la même vitesse, à la même référence capot, et le rattrapage sera peut être plus physique (ou moins...)