Je me présente Arthur, 22 ans, jeune lyonnais qui se cherche un peu! L'aviation et surtout les cockpits m’ont toujours attiré, mais les "on-dit" m'ont tenu jusqu’à aujourd’hui trop à l'écart par peur peut-être de rêver de l'impossible.
Voici tout d'abord mon parcours scolaire, ayant obtenu un BAC STI Electronique en 2007, j'ai pu intégrer l'IUT GEII de Toulouse dont j'ai été diplômé en juin 2009. Mon classement d'IUT n'était ni mauvais, ni excellent (30ème sur 120). Mais mes résultats en Maths et Physique ont poussé toutes les écoles d'ingénieur auquel j'avais postulé à me refuser. Déçu mais pas abattu, j'ai postulé en classe préparatoire ATS (classe préparatoire en 1 an pour les titulaire d’un Bac+2) qui m'a permit d'intégrer en septembre 2010 l'école d'ingénieur CPE Lyon et sa filière Electronique, Informatique et Télécommunication (ETI).
En parallèle mon attirance pour les cockpits et le pilotage est devenu de plus en plus forte malgré cette peur récurrente d'une chose impossible. Revenons un peu en arrière, septembre 2004 l'impossible se rapproche de la réalité par l'intermédiaire de mon Lycée qui propose de suivre gratuitement des cours pour préparer le BIA en partenariat avec le centre de vol à voile tout proche. En juin 2005 me voici donc titulaire du BIA et c'est pour nous récompenser que nous sommes invités mes camarades et moi à participer à un vol d'initiation en planeur, une révélation! Après quelques semaines de négociation avec mes parents ils acceptent de m'aider à financer un brevet, "ce n'est donc pas si impossible que cela!" mais hélas ce n'était sans compter sur improbable instructeur qu'allait me proposer le club. Mon premier versement permettais de couvrir 5 Vol d'une heure, je n'en aurais réalisé finalement que 4. Pourquoi me diriez-vous? Parce que du haut de mes 16 ans je n'avais pas le recul nécessaire pour dire stop! Stop à des méthodes humiliantes qui vous font regretter de vous être passionné pour quelque chose qui finalement ne vous rend pas heureux. Cet épisode de l'été 2005 me résigna donc à oublier l'aviation et finalement à me concentrer sur d’autres choses.
Octobre 2008, un coup de fil d'une amie de longue date : "Hey Arthur, Un aller/retour en Corse en DR400 avec mon père ça te branche?", 1/2 seconde de réflexion, "Oh! Que oui
Janvier 2010, mes parents et tous mes amis m'offre un Vol d'initiation en DR400
Novembre 2010, école d'ingénieur CPE Lyon intégré, bien installé, c'est le moment! Direction Lyon Bron (LFLY), je repère les aéroclubs, me renseigne auprès de contacts sur le forum jeunes ailes et me voilà inscrit à l'aéroclub AATCL (un des moins chère de Bron). Février 2011 après 7h de double commande me voici lâché solo pour la première fois
Certain me dirons qu’il ne voit pas d’ombre au tableau ! Eh, bien si car si 2011 est une année de réussite aéronautique, ce n’est pas une réussite scolaire : 4 matière non validé au premier semestre même après 2ème session, 4 matière non validé au second semestre avec 2ème session dans 2 semaines.
CPE m’oblige quoi qu’il arrive à redoubler mon premier semestre, je n’aurais que les cours des 4 matières manquante et bien sûr se sont celle que je déteste (Maths, Mécanique Quantique, Semi-conducteur et Automatisme). Il est aussi possible que je sois obligé de redoubler mon second semestre car malgré un travail assidu depuis 2 semaines, cela a beaucoup de mal à rentrer.
« Bien, bien mais ou veux-tu en venir ? » il y a maintenant plusieurs années que les cockpits attire mes pensées mais par peur de l’échec, j’ai préféré les enterrer bien profonde. Les places à l’intérieur des cockpits sont chères aujourd’hui au sens propre comme au sens figuré, mais une école d’ingénieur privé n’est pas sans frais (scolarité pour 3 ans 15000€) alors voilà aujourd’hui je me question que faire ?
1) Continuer mon école d’ingénieur car « c’est beaucoup plus réalisable » et « les débouché sont beaucoup plus large ».
2) Continuer cette année, profiter du volume horaire faible pour faire un choix sur mon avenir professionnel et travailler afin de rembourser mon année raté et mon redoublement à mes parents.
3) Tout arrêter, partir 6 mois ou 1 an au UK, parfaire mon anglais et étudier toutes les possibilités pour finir dans un cockpit car le temps tourne et ce n’est pas après avoir investie plus de 15000€ dans une école et mes 25 ans qu’il sera plus facile de devenir pilote.
Certain penserons peut-être que je suis fou ou que je me pose trop de question mais aujourd’hui je suis complètement perdu et n’arrive plus à savoir si je suis réaliste. Je ne mesure peut-être pas tous les risques ? Ou tout simplement ne commence pas par me poser les bonnes questions ?
Pour ceux qui auraient tout arrêté pour devenir pilote aviez-vous passé votre classe 1 avant de faire votre choix ?
Formation intégré ou modulaire chaque formule a son avantage mais qu’en disent ceux qui les ont emprunté ? Comment les avez-vous financés ? 22 ans sont apport on peut y arriver ?
Merci d’avance à ceux qui auront le courage de tout lire et de me répondre