Et il commence par un km vers le sud ?Dubble a écrit :Ou suddonalir a écrit :le pole nord?
Le drôles d'histoires en tout genre, cinquième!
Modérateur : Big Brother
Excellent! Et oui, c'est bien le Pôle Nord. Pas le Pôle Sud, car il ne pourrait pas aller au Sud...donalir a écrit :le pole nord?
Bravo à toi!
Seulement voilà, il y avait deux questions...
On reprend la question...
Un petit bonhomme sort de chez lui. Il fait un kilomètre au Sud, un kilomètre à l'Ouest, et un kilomètre au Nord. Et il se retrouve à son point de départ.
(Niveau de la première question: 2/10. Niveau de la seconde question: 9/10. )
Question (n°1): où habite-t-il? Excellente réponse de donalir: Au Pôle Nord!
Question n°2: Mais encore? Exixte-t-il un autre endroit, sur Terre, où il pourrait habiter? Ou deux? Ou cent? Ou des milliers d'endroits? Ou aucun?
C'est là que ça commence vraiment ... Avant, c'était les amuse gueules.. Je sais, je suis retors...
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La 1ere question etait évidente.aeroscuba a écrit :Excellent! Et oui, c'est bien le Pôle Nord. Pas le Pôle Sud, car il ne pourrait pas aller au Sud...donalir a écrit :le pole nord?
Bravo à toi!
Seulement voilà, il y avait deux questions...
On reprend la question...
Un petit bonhomme sort de chez lui. Il fait un kilomètre au Sud, un kilomètre à l'Ouest, et un kilomètre au Nord. Et il se retrouve à son point de départ.
(Niveau de la première question: 2/10. Niveau de la seconde question: 9/10. )
Question (n°1): où habite-t-il? Excellente réponse de donalir: Au Pôle Nord!
Question n°2: Mais encore? Exixte-t-il un autre endroit, sur Terre, où il pourrait habiter? Ou deux? Ou cent? Ou des milliers d'endroits? Ou aucun?
C'est là que ça commence vraiment ... Avant, c'était les amuse gueules.. Je sais, je suis retors...
La seconde est toute aussi simple.
Puisqu'il n'est pas evoqué ni le referentiel, ni l'echelle du temps, le petit bonhomme peut se ballader comme enoncé, voire faire une petite galipette par-co, par-lá, et laisser la tectonique des plaques le ramener á sa position initiale au bout de quelques millions d'années.
Il y a donc une infinité de positions verifiant la question numéro 2.
Voilá.
Et le bouquin alors?
Non, mauvaise réponse... La tectonique des plaques, c'est franchement aléatoire... On ne peut pas, sur une vie humaine, parier là -dessus...
Surtout que mon petit gars, en marchant normalement, il va parcourir les 3 Km en 45 minutes environ, sans se presser... Si c'est possible, c'est à dire s'il y a un endroit sur Terre où il peut faire cela... Ou deux. Ou dix mille...
Pour le bouquin, je préfère garder l'anonymat... A partir de là, je ne sais pas si tu peux exploiter les histoires...
***************************************************************************************
Et hop, une nouvelle!
Nous sommes à l'arrivée sur un terrain africain, en provenance de Roissy...
J'ai essayé de vous transcrire les dialogues radios, en français entre parenthèses... J'espère que le tout sera compréhensible... Allez, on y va... Nous sommes à cinq minutes de l'atterrissage, en train de nous aligner sur l'axe de la piste, à environ 30 Km de l'aéroport... Vitesse, environ 450 Km/h, en réduction vers 280...
J'ai caché la ville et le numéro de vol...
Il y a environ un an, longue finale à XXXXX... (le contrôle veut parler anglais, qu'ils maitrisent à peine...) Nous sommes avec le contrôle d'approche qui nous demande de passer avec la tour de contrôle... L'approche gère les arrivées et départs, et la tour de contrôle, les mouvements sur la piste (décollages et atterrissages)... Donc, deux contrôleurs différents. Pas forcément dans la même pièce...
- AF 8XX, contact tower, 118.1 (Air France, contactez la tour, fréquence 118.1)
- OK, with tower 118.1, AF 8XX (OK, avec la tour, 118.1)
- XXXXX tower, this AF 8XX, long final... (XXXX tour, ici AF 8XX, longue finale)
- ........... (silence, la tour de contrôle ne répond pas...)
- XXXXX tower, this AF 8XX, long final... (XXXX tour, ici AF 8XX, longue finale)
- ............. (silence, la tour de contrôle ne répond toujours pas...)
- XXXXX tower, this AF 8XX, on final, do you read? ... (XXXX Tour, ici AF 8XX, me recevez-vous ?)
- .............. (silence, la tour de contrôle ne répond toujours pas...)
- XXXXXXX tower from AF 8XX, no contact, switch back with approach (XXXX tour de AF 8XX, pas de contact, nous revenons avec le contrôle d’approche!)
- Approach, this is AF888 short final no contact with tower! (l’approche, ici AF 8XX, courte finale, pas de contact avec la tour !)
- Euh... AF 8XX, vous êtes autorisés à atterrir, présentement... (en français !)
En pleine période de freinage, appel provenant de la tour de contrôle, sur l'autre radio de bord, fréquence de détresse 121.50, toujours en veille...
- Ah mais AF 8XX vous avez atterri sans autorisation, lâââ dis donc... (en français !)
- AF 8XX, on vous a appelé trois fois, pas de réponse, autorisation accordée par l'approche. Où étiez vous pour ne pas répondre aux appels radio?
- Ah mais là, pâtron, moi, je faisais câcâ...
Pas facile de coucher cela sur un rapport Air Safety Report... (rapport de sécurité)
Le lendemain au décollage de nuit, après le demi-tour sur la piste, juste au moment de la mise en puissance, j'ai dû interrompre le décollage: un matelas, porté par quatre pattes qui le tenait sur leur têtes, traversait la piste trente mètres devant nous... Après le décollage, en début de croisière, j'ai fait une annonce aux passagers, pour leur expliquer le faux départ... Intervention furibarde en première du ministre des transports local, qui a commencé à expliquer qu'il allait en référer à l'ambassade... Je suis alors sorti du cockpit pour lui faire lire le rapport "caca" de la veille, après lui avoir donné oralement quelques précisions...... Fin de sa colère. Sourire des passagers en première.
A part ça, la vie est un long fleuve tranquille...
Surtout que mon petit gars, en marchant normalement, il va parcourir les 3 Km en 45 minutes environ, sans se presser... Si c'est possible, c'est à dire s'il y a un endroit sur Terre où il peut faire cela... Ou deux. Ou dix mille...
Pour le bouquin, je préfère garder l'anonymat... A partir de là, je ne sais pas si tu peux exploiter les histoires...
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Et hop, une nouvelle!
Nous sommes à l'arrivée sur un terrain africain, en provenance de Roissy...
J'ai essayé de vous transcrire les dialogues radios, en français entre parenthèses... J'espère que le tout sera compréhensible... Allez, on y va... Nous sommes à cinq minutes de l'atterrissage, en train de nous aligner sur l'axe de la piste, à environ 30 Km de l'aéroport... Vitesse, environ 450 Km/h, en réduction vers 280...
J'ai caché la ville et le numéro de vol...
Il y a environ un an, longue finale à XXXXX... (le contrôle veut parler anglais, qu'ils maitrisent à peine...) Nous sommes avec le contrôle d'approche qui nous demande de passer avec la tour de contrôle... L'approche gère les arrivées et départs, et la tour de contrôle, les mouvements sur la piste (décollages et atterrissages)... Donc, deux contrôleurs différents. Pas forcément dans la même pièce...
- AF 8XX, contact tower, 118.1 (Air France, contactez la tour, fréquence 118.1)
- OK, with tower 118.1, AF 8XX (OK, avec la tour, 118.1)
- XXXXX tower, this AF 8XX, long final... (XXXX tour, ici AF 8XX, longue finale)
- ........... (silence, la tour de contrôle ne répond pas...)
- XXXXX tower, this AF 8XX, long final... (XXXX tour, ici AF 8XX, longue finale)
- ............. (silence, la tour de contrôle ne répond toujours pas...)
- XXXXX tower, this AF 8XX, on final, do you read? ... (XXXX Tour, ici AF 8XX, me recevez-vous ?)
- .............. (silence, la tour de contrôle ne répond toujours pas...)
- XXXXXXX tower from AF 8XX, no contact, switch back with approach (XXXX tour de AF 8XX, pas de contact, nous revenons avec le contrôle d’approche!)
- Approach, this is AF888 short final no contact with tower! (l’approche, ici AF 8XX, courte finale, pas de contact avec la tour !)
- Euh... AF 8XX, vous êtes autorisés à atterrir, présentement... (en français !)
En pleine période de freinage, appel provenant de la tour de contrôle, sur l'autre radio de bord, fréquence de détresse 121.50, toujours en veille...
- Ah mais AF 8XX vous avez atterri sans autorisation, lâââ dis donc... (en français !)
- AF 8XX, on vous a appelé trois fois, pas de réponse, autorisation accordée par l'approche. Où étiez vous pour ne pas répondre aux appels radio?
- Ah mais là, pâtron, moi, je faisais câcâ...
Pas facile de coucher cela sur un rapport Air Safety Report... (rapport de sécurité)
Le lendemain au décollage de nuit, après le demi-tour sur la piste, juste au moment de la mise en puissance, j'ai dû interrompre le décollage: un matelas, porté par quatre pattes qui le tenait sur leur têtes, traversait la piste trente mètres devant nous... Après le décollage, en début de croisière, j'ai fait une annonce aux passagers, pour leur expliquer le faux départ... Intervention furibarde en première du ministre des transports local, qui a commencé à expliquer qu'il allait en référer à l'ambassade... Je suis alors sorti du cockpit pour lui faire lire le rapport "caca" de la veille, après lui avoir donné oralement quelques précisions...... Fin de sa colère. Sourire des passagers en première.
A part ça, la vie est un long fleuve tranquille...
Je vous ai dit que le niveau de la question était de 8/10... Au moins...aeroscuba a écrit :Ah non, il y fait bien trop chaud... Non, à priori, c'est parfaitement réalisable. A moins que le(s) point(s) n'existe(nt) pas.Echo-Delta a écrit :Mode Dubble ON : Dans le noyau terrestre ?
Mais comme je suis sympa, je vais vous aider. Ne me remerciez pas...
Un tel point existe. En fait, il y en a plusieurs. Une infinité, quand j'y pense. Et à une infinité de latitudes et de longitudes. Mais pas partout.
On a donc bien la confirmation qu'une infinité n'est en aucun cas une totalité... Ca devient philosophique là...
Vous avez vus? Je vous ai bien aidé, là...
Une petite précision: dans toutes mes histoitres, pour qu'elles soient comprises par le "grand public", je parle toujours de Km/h... Mais vous aurez tous fait la conversion....
Pendant que vous cherchez désepérément où habite le petit bonhomme, en voici une autre...
Et pour vous détendre, ensuite, des photos de ma dernière approche sur l'ancien terrain de Hong-Kong... Il y avait sur place un photographe, on lui téléphonait en donnnat notre heure d'arrivée, et treize heures plus tard, posté sur un toit, il prenait ça...
**************************************************************************************
Il fut une époque où souvenez-vous, d’un coup, tout le monde s’est mis à avoir des téléphones portables… A l’époque, c’était souvent des Motorola ou des Nokia, c’était gros comme un quart de boite à chaussures, ça avait une petite journée d’autonomie et ça faisait… téléphone ! Et aussi réveil sur les modèles luxe…
Nous sommes à Roissy, début des années 90… Un Boeing 747-300, d’une compagnie française, chargé raz la gueule, avec 498 passagers à bord, 120 tonnes de carburant, masse 375 tonnes s’aligne sur la piste…
Départ pour Maurice, onze heures de vol…
La vitesse de décision (à partir de laquelle on poursuit le décollage, même en cas de panne d’un moteur) calculée est de 290 Km/h, la vitesse de décollage est de 330 Km/h…
A bord du cockpit, quatre « PNT» : un commandant de bord, deux co-pilotes (un de renfort à cause de la longueur du vol) et un mécanicien navigant.
Aligné sur la piste, autorisation de décollage reçue, les quatre réacteurs sont poussés au maximum…
- « poussée disponible » annonce le mécanicien navigant… L’avion prend de la vitesse…
- « 180 Km/h » annonce le commandant de bord…
- « 180 Km/h » répond le copilote, pour la vérification des indicateurs de vitesse…
L’avion roule à grande vitesse… 200 Km/h, 230 Km/h, 250 Km/h, 280 Km/h….
Tout à coup…. DRIIIIING strident, sonnerie feu moteur !
- « Arrêt décollage » ordonne le commandant…
Moteur passés plein réduit, reverse réacteurs (pour détourner le flux et la poussée réacteur) , moteur poussés à fond pleine reverse, freins appuyés à fond…
La vitesse décroît, décroît… Et le bout de la piste s’approche vite…. 200 Km/h, 150 Km/h, 100 Km/h… L’avion s’arrête 400 mètres avant la fin de piste.
Frein de parc appliqué et appel de détresse envoyé, car les freins ont chauffé très très fort… Donc, présence des pompiers indispensables…
Et là… Rien.
Les quatre moteurs ronronnent gentiment, au ralenti… Tout le monde se lance dans des vérifications techniques… Prêts à actionner les extincteurs moteurs… En cabine, l’ambiance n’est pas à la fête… Le commandant a fait part à l’interphone d’une possible évacuation par toboggans à l’ensemble des stewards et hôtesses…
Mais non. Rien…
Et tout d’un coup, du coté du copilote, un "BIP – BIP" bien audible, dans le silence de mort qui règne dans le poste… Signal d’un message sur le répondeur…
A l’époque, la sonnerie des Motorola, quand elle était poussée à fond, ressemblait à s’y méprendre à l’alarme feu réacteur…. Et donc trois paires de yeux ont foudroyé notre pilote, qui a vécu le plus grand moment de solitude de sa vie…
L’avion a dû revenir au parking pour faire refroidir les freins, puis prendre 4 tonnes de Kéro… Avant de repartir… Je n’étais pas dans le coup. J’ignore donc l’annonce qui fut faite par mon collègue commandant aux passagers…
Et maintenant, avant la mise en route réacteur, la check-list inclut l’item : GSM… OFF !
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[/img]
Pendant que vous cherchez désepérément où habite le petit bonhomme, en voici une autre...
Et pour vous détendre, ensuite, des photos de ma dernière approche sur l'ancien terrain de Hong-Kong... Il y avait sur place un photographe, on lui téléphonait en donnnat notre heure d'arrivée, et treize heures plus tard, posté sur un toit, il prenait ça...
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Il fut une époque où souvenez-vous, d’un coup, tout le monde s’est mis à avoir des téléphones portables… A l’époque, c’était souvent des Motorola ou des Nokia, c’était gros comme un quart de boite à chaussures, ça avait une petite journée d’autonomie et ça faisait… téléphone ! Et aussi réveil sur les modèles luxe…
Nous sommes à Roissy, début des années 90… Un Boeing 747-300, d’une compagnie française, chargé raz la gueule, avec 498 passagers à bord, 120 tonnes de carburant, masse 375 tonnes s’aligne sur la piste…
Départ pour Maurice, onze heures de vol…
La vitesse de décision (à partir de laquelle on poursuit le décollage, même en cas de panne d’un moteur) calculée est de 290 Km/h, la vitesse de décollage est de 330 Km/h…
A bord du cockpit, quatre « PNT» : un commandant de bord, deux co-pilotes (un de renfort à cause de la longueur du vol) et un mécanicien navigant.
Aligné sur la piste, autorisation de décollage reçue, les quatre réacteurs sont poussés au maximum…
- « poussée disponible » annonce le mécanicien navigant… L’avion prend de la vitesse…
- « 180 Km/h » annonce le commandant de bord…
- « 180 Km/h » répond le copilote, pour la vérification des indicateurs de vitesse…
L’avion roule à grande vitesse… 200 Km/h, 230 Km/h, 250 Km/h, 280 Km/h….
Tout à coup…. DRIIIIING strident, sonnerie feu moteur !
- « Arrêt décollage » ordonne le commandant…
Moteur passés plein réduit, reverse réacteurs (pour détourner le flux et la poussée réacteur) , moteur poussés à fond pleine reverse, freins appuyés à fond…
La vitesse décroît, décroît… Et le bout de la piste s’approche vite…. 200 Km/h, 150 Km/h, 100 Km/h… L’avion s’arrête 400 mètres avant la fin de piste.
Frein de parc appliqué et appel de détresse envoyé, car les freins ont chauffé très très fort… Donc, présence des pompiers indispensables…
Et là… Rien.
Les quatre moteurs ronronnent gentiment, au ralenti… Tout le monde se lance dans des vérifications techniques… Prêts à actionner les extincteurs moteurs… En cabine, l’ambiance n’est pas à la fête… Le commandant a fait part à l’interphone d’une possible évacuation par toboggans à l’ensemble des stewards et hôtesses…
Mais non. Rien…
Et tout d’un coup, du coté du copilote, un "BIP – BIP" bien audible, dans le silence de mort qui règne dans le poste… Signal d’un message sur le répondeur…
A l’époque, la sonnerie des Motorola, quand elle était poussée à fond, ressemblait à s’y méprendre à l’alarme feu réacteur…. Et donc trois paires de yeux ont foudroyé notre pilote, qui a vécu le plus grand moment de solitude de sa vie…
L’avion a dû revenir au parking pour faire refroidir les freins, puis prendre 4 tonnes de Kéro… Avant de repartir… Je n’étais pas dans le coup. J’ignore donc l’annonce qui fut faite par mon collègue commandant aux passagers…
Et maintenant, avant la mise en route réacteur, la check-list inclut l’item : GSM… OFF !
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N'importe quel point situé à 1159 m du pôle sudaeroscuba a écrit :Je vous ai dit que le niveau de la question était de 8/10... Au moins...aeroscuba a écrit :Ah non, il y fait bien trop chaud... Non, à priori, c'est parfaitement réalisable. A moins que le(s) point(s) n'existe(nt) pas.Echo-Delta a écrit :Mode Dubble ON : Dans le noyau terrestre ?
Mais comme je suis sympa, je vais vous aider. Ne me remerciez pas...
Un tel point existe. En fait, il y en a plusieurs. Une infinité, quand j'y pense. Et à une infinité de latitudes et de longitudes. Mais pas partout.
On a donc bien la confirmation qu'une infinité n'est en aucun cas une totalité... Ca devient philosophique là...
Vous avez vus? Je vous ai bien aidé, là...
Plus moyen d'uploader des photos ce soir... :non: Pour HKG, il faudra attendre....
En attendant, une petite réflexion...
Un avion, ce n'est qu'un assemblage de matière, composée d'atomes. Et ceux-ci sont, comme vous le savez, essentiellement du vide...
Finalement, lorsque vous volez à dix mille mètres d'altitude, les fesses posées sur vos sièges, vous ne ne reposez sur rien... Simplement, vous vous créez une image qui vous rassure. Mais c'est tout.
Lorsque je dis ça à mes hôtesses, quand elles viennent me servir un petit café, la nuit, sur l'Atlantique, elle repartent toutes bizarres... Heureusement, je les rappelle ensuite à l'interphone, et je leur dis: "mais non, c'est une blague"... Le copilote, aussi, il me regarde d'un drôle d'air... Bah...
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En attendant, une petite réflexion...
Un avion, ce n'est qu'un assemblage de matière, composée d'atomes. Et ceux-ci sont, comme vous le savez, essentiellement du vide...
Finalement, lorsque vous volez à dix mille mètres d'altitude, les fesses posées sur vos sièges, vous ne ne reposez sur rien... Simplement, vous vous créez une image qui vous rassure. Mais c'est tout.
Lorsque je dis ça à mes hôtesses, quand elles viennent me servir un petit café, la nuit, sur l'Atlantique, elle repartent toutes bizarres... Heureusement, je les rappelle ensuite à l'interphone, et je leur dis: "mais non, c'est une blague"... Le copilote, aussi, il me regarde d'un drôle d'air... Bah...
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N'importe quel point situé à 1159 m du pôle sud
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Bravo!!! Effectivement, près du Pôle Sud, il y a un parallèle qui a pour proprité d'avoir un kilomètre ce crconférence... A un kilomètre au Nord de ce parallèle, il y a un autre parallèle....Si vous partez depuis n’importe quel point de ce second parallèle, et que vous faites un kilomètre au Sud : vous allez tomber sur le premier parallèle évoqué plus haut (circonférence = 1 Km). Ensuite, vous faites un kilomètre à l’Ouest. Donc, vous faites un tour de la Terre. Puis, vous faites un kilomètre au Nord. Et vous voilà revenu au point de départ !
- Troisième réponse : Vous êtes bien d’accord que, très proche du Pôle Sud, il y a un parallèle qui a pour propriété de faire 500 mètres de circonférence… Au Nord de ce parallèle, à un kilomètre exactement, se trouve un autre parallèle… Si vous partez depuis n’importe quel point de ce second parallèle, et que vous faites un kilomètre au Sud : vous allez tomber sur le premier parallèle évoqué plus haut (circonférence = 500 mètres). Ensuite, vous faites un kilomètre à l’Ouest. Donc, vous faites deux tours de la Terre. Puis, vous faites un kilomètre au Nord. Et vous voilà revenu au point de départ !
- Quatrième réponse : Vous êtes bien d’accord que, très proche du Pôle Sud, il y a un parallèle qui a pour propriété de faire 250 mètres de circonférence… Au Nord de ce parallèle, à un kilomètre exactement, se trouve un autre parallèle… Si vous partez depuis n’importe quel point de ce second parallèle, et que vous faites un kilomètre au Sud : vous allez tomber sur le premier parallèle évoqué plus haut (circonférence = 250 mètres). Ensuite, vous faites un kilomètre à l’Ouest. Donc, vous faites quatre tours de la Terre. Puis, vous faites un kilomètre au Nord. Et vous voilà revenu au point de départ !
- Etc…
Finalement, en plus du Pôle Nord, notre petit gars peut habiter à une infinité de latitudes et de longitudes différentes. A condition de ne pas craindre le froid…
Bravo!!! Effectivement, près du Pôle Sud, il y a un parallèle qui a pour proprité d'avoir un kilomètre ce crconférence... A un kilomètre au Nord de ce parallèle, il y a un autre parallèle....Si vous partez depuis n’importe quel point de ce second parallèle, et que vous faites un kilomètre au Sud : vous allez tomber sur le premier parallèle évoqué plus haut (circonférence = 1 Km). Ensuite, vous faites un kilomètre à l’Ouest. Donc, vous faites un tour de la Terre. Puis, vous faites un kilomètre au Nord. Et vous voilà revenu au point de départ !
- Troisième réponse : Vous êtes bien d’accord que, très proche du Pôle Sud, il y a un parallèle qui a pour propriété de faire 500 mètres de circonférence… Au Nord de ce parallèle, à un kilomètre exactement, se trouve un autre parallèle… Si vous partez depuis n’importe quel point de ce second parallèle, et que vous faites un kilomètre au Sud : vous allez tomber sur le premier parallèle évoqué plus haut (circonférence = 500 mètres). Ensuite, vous faites un kilomètre à l’Ouest. Donc, vous faites deux tours de la Terre. Puis, vous faites un kilomètre au Nord. Et vous voilà revenu au point de départ !
- Quatrième réponse : Vous êtes bien d’accord que, très proche du Pôle Sud, il y a un parallèle qui a pour propriété de faire 250 mètres de circonférence… Au Nord de ce parallèle, à un kilomètre exactement, se trouve un autre parallèle… Si vous partez depuis n’importe quel point de ce second parallèle, et que vous faites un kilomètre au Sud : vous allez tomber sur le premier parallèle évoqué plus haut (circonférence = 250 mètres). Ensuite, vous faites un kilomètre à l’Ouest. Donc, vous faites quatre tours de la Terre. Puis, vous faites un kilomètre au Nord. Et vous voilà revenu au point de départ !
- Etc…
Finalement, en plus du Pôle Nord, notre petit gars peut habiter à une infinité de latitudes et de longitudes différentes. A condition de ne pas craindre le froid…
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Salut,
A l'epoque du Jetstream 4100, on avait l'habitude de dire aux hotesses que l'avion etait un vieil avion d'entrainement Anglais de la 2eme guerre mondiale, et qu'ils etaient, a l'epoque, equipes de mitraillettes. Bien sur, pour les utiliser en compagnie aerienne, les sorties de cannon ont ete enlevees, mais la gachette dans le cockpit etait toujours la.
Pour leur prouver, on engageait le stick shaker et le bruit ainsi que la vibration donnait l'effet reel!!
A l'epoque du Jetstream 4100, on avait l'habitude de dire aux hotesses que l'avion etait un vieil avion d'entrainement Anglais de la 2eme guerre mondiale, et qu'ils etaient, a l'epoque, equipes de mitraillettes. Bien sur, pour les utiliser en compagnie aerienne, les sorties de cannon ont ete enlevees, mais la gachette dans le cockpit etait toujours la.
Pour leur prouver, on engageait le stick shaker et le bruit ainsi que la vibration donnait l'effet reel!!
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Salut,
Pour les hotesses nouvelles, encore une fois, mais qui se termine avec une bonne revanche.
On disait aux nouvelles hotesses que la compagnie, sur certains vols, voulait analyser la qualite de l'air conditionne. L'hotesse devait donc, pendant le vol, prendre 3 echantillons d'air de la cabine dans un sac plastic poubelle. Les serrer, et aller les delivrer dans la salle commune d'equipage a l'arrivee.
Bien sur, a l'arrivee, dans la salle d'equipage, c'etait toujours drole de voir venir une hotesse avec ses sacs d'air... Ce jour la, l'hotesse ne trouvant pas le capt, decide d'amener les echantillons au chef pilote, qui selon elle, serait le plus a meme de lui dire quoi en faire... Bien sur, apres avoir rigole, le chef pilote lui explique la blague, et lui dit de dire au capt qu'elle avait amene les echantillons au chef pilote, et que le capt etait convoque dans son bureau, des leur retour de vol... Ca a laisse quelques heures au capt pour mijoter!!
Pour les hotesses nouvelles, encore une fois, mais qui se termine avec une bonne revanche.
On disait aux nouvelles hotesses que la compagnie, sur certains vols, voulait analyser la qualite de l'air conditionne. L'hotesse devait donc, pendant le vol, prendre 3 echantillons d'air de la cabine dans un sac plastic poubelle. Les serrer, et aller les delivrer dans la salle commune d'equipage a l'arrivee.
Bien sur, a l'arrivee, dans la salle d'equipage, c'etait toujours drole de voir venir une hotesse avec ses sacs d'air... Ce jour la, l'hotesse ne trouvant pas le capt, decide d'amener les echantillons au chef pilote, qui selon elle, serait le plus a meme de lui dire quoi en faire... Bien sur, apres avoir rigole, le chef pilote lui explique la blague, et lui dit de dire au capt qu'elle avait amene les echantillons au chef pilote, et que le capt etait convoque dans son bureau, des leur retour de vol... Ca a laisse quelques heures au capt pour mijoter!!
Excellent! Sera mise en oeuvre prochainement, avec demande de dépot au CHSCT d'Air France.... Service impossible à trouver au Siège Social... (surnommé "le temple de la sueur"...)excelaviation a écrit :Salut,
Pour les hotesses nouvelles, encore une fois, mais qui se termine avec une bonne revanche.
On disait aux nouvelles hotesses que la compagnie, sur certains vols, voulait analyser la qualite de l'air conditionne. L'hotesse devait donc, pendant le vol, prendre 3 echantillons d'air de la cabine dans un sac plastic poubelle. Les serrer, et aller les delivrer dans la salle commune d'equipage a l'arrivee.
Bien sur, a l'arrivee, dans la salle d'equipage, c'etait toujours drole de voir venir une hotesse avec ses sacs d'air... Ce jour la, l'hotesse ne trouvant pas le capt, decide d'amener les echantillons au chef pilote, qui selon elle, serait le plus a meme de lui dire quoi en faire... Bien sur, apres avoir rigole, le chef pilote lui explique la blague, et lui dit de dire au capt qu'elle avait amene les echantillons au chef pilote, et que le capt etait convoque dans son bureau, des leur retour de vol... Ca a laisse quelques heures au capt pour mijoter!!