Nous sommes dans un B747 d’une compagnie aujourd’hui disparue, fin des années 90, vol Paris-Los Angeles. Je n’étais pas à bord, mais un des meilleurs amis, si. Il était copilote sur le vol… Hélas pour lui, il était aux commandes en fin de vol.
Sur B747, pour les vols longs, il y a trois pilotes à bord, qui se relaient par roulement… Il y en a un qui se repose dans la petite chambre, attenante au cockpit…
C’est la fin du vol… Demande de visite de cockpit (autorisée à cette époque). Et voilà deux superbes passagères qui arrivent… Demain, c’est les « hot d’or » (festival du film érotique) à Las Vegas, les passagers sont… particuliers..
Et nos deux actrices, une d’environ 25 ans, et l’autre de 20, se font expliquer les cadrans… La petite jeune déclare : « quand même, 10h30 à travailler ce doit être difficile…»
Les pilotes leur signalent qu’ils sont en fait trois et qu’il y en a un qui dort, juste derrière la porte située derrière eux, sur une couchette… Et qu’ils vont le réveiller dans trente minutes…
La petite jeune, absolument magnifique, lève alors le doigt et demande : « si vous voulez, je peux peut-être aller le réveiller, moi ? »…
45 minutes après, le collègue sortait avec un grand sourire de la couchette. Il a gardé ce même sourire pendant trois jours… Etonnant.
Le drôles d'histoires en tout genre, cinquième!
Modérateur : Big Brother
Un petit accident aéronautique qui a bien finit…
Nous sommes à Lille, fin des années 80, je crois… Ce matin là, comme souvent là-bas, brouillard « à couper au couteau »… En plus, nous sommes en hiver, il fait nuit. Sur la piste principale, pourtant très éclairée, avec des feux d’axes encastrés dans le goudron, on ne voit pas à plus de 150 mètres…
Un petit monomoteur roule pour aller décoller. A son bord, le pilote n’est pas vraiment ordinaire, il s’agit d’un hollandais, ancien astronaute américain, qui a l'habitude de voler au Texas… Forcément, fort accent, et pas évident de se comprendre parfaitement avec les contrôleurs de Lille qui sont plutôt « british » dans leur façon de parler… Le monomoteur arrive au bout du taxiway, et s’arrête avant les feux d’entrée de piste qu’il distingue à peine…
Pendant ce temps, un Airbus A320 d’air Inter a débuté son approche, procédure d’atterrissage automatique, à cause de la très faible visibilité. N’allez surtout pas croire que ce genre d’exercice est facile… Il nécessite une parfaite répartition des tâches entre les deux pilotes, avec une surveillance très pointue des différents systèmes…
Au cours des dialogues échangés, notre astronaute croit comprendre qu’il est autorisé à s’aligner et à maintenir (différence de phraséologie entre les américains et les anglais, identifiée depuis*…). Et il rentre sur la piste et parcourt quelques dizaines de mètres, pour bien aligner son avion… Je rappelle que l’avion d’Air Inter « cause » en français avec la tour… Donc, notre américain d’astronaute ne peut pas comprendre qu’un avion arrive…
L’airbus arrive en courte finale, le commandant de bord recherche des balisages lumineux pour « identifier » la piste… Et il aperçoit, juste avant l’atterrissage un feu rouge clignotant… Au moment où le train d’atterrissage principal touche le sol, il y a une forte secousse, puis le train avant se pose, et de multiples alarmes retentissent… L’avion de ligne s’arrête environ 1800 mètres plus loin, sur la piste…
En fait, il s’est littéralement posé sur l'avion léger ! Qui a littéralement « explosé » en mille morceaux… Et notre brave astronaute, qui était assis dans son avion, s’est retrouvé un dixième de seconde plus tard, assis, mais sur la piste ! Avec son manche dans la main… Et sans comprendre ce qui s’était passé… Car à 300 Km/h, c'est-à-dire 75 mètres par seconde, l’airbus n’a fait qu’une apparition fugace… Et maintenant, bien qu’immobilisé sur la piste, il est totalement invisible pour notre américain, toujours noyé dans le brouillard…
A bord de l’airbus immobilisé, l’ambiance n’est pas à la fête... Devant les multiples alarmes, un message de détresse est envoyé… Bien sûr, la tour de contrôle, située à environ 1500 mètres des deux avions, n’a rien vu, rien entendu… Le temps que les pompiers arrivent, l’équipage a déployé les toboggans d’évacuation…Et les passagers, peu nombreux ce jour là, évacuent très vite…
En plein brouillard, ceux-ci se dirigent à pied vers la zone éclairée, qu’ils distinguent à peine… Et se retrouvent dans l’aérogare… Là, tout le monde commence à se regrouper… Les services de secours sont monopolisés autour de l’avion de ligne. Tout le monde a oublié notre astronaute….
Alors celui-ci se relève et parcourt en trente minutes les deux kilomètres qui le séparent de l’aéroport, son manche à la main… Il finit par croiser une voiture de pompiers, qui le ramène à l’aérogare… Bien sûr aucun de nos soldats du feu, qui ne comprennent l’accent texan de ce mec hirsute, ne va comprendre la situation…
Et là où la situation va encore plus se compliquer, c’est que lorsque l’on fait l’appel des passagers dans l’aérogare, malgré la présence supplémentaire de l’astronaute, il manque du monde !
Explication : certains ont regagné leurs voitures et sont tout simplement rentré chez eux… Il a fallut un appel à témoins et des appels dans tous les quotidiens et radios régionaux pour retrouver tout le monde… Et lorsque le brouillard s’est levé, on a découvert les restes du monomoteur "Mooney" sur la piste… La seule chose qui était intacte, c’était le siège du pilote !
• *Aux USA, pour autoriser un avion à s’aligner sur la piste, (et donc rentrer sur celle-ci) on dit : « taxi to position and hold »…
• En Europe, pour demander à un avion de ne pas rentrer sur une piste, on dit : « maintain hold position »…
• Notre astronaute a donc interprété une demande de maintien de position comme une autorisation de s’aligner… Et a bien répété : « I’m at hold position now » (je suis en position de décollage maintenant) quelques secondes avant l’impact… Ce que le contrôleur et les pilotes de l’Airbus d’Air Inter, jamais allés aux US, ont eux interprété comme je suis à la « hold position », c'est-à-dire au point d’attente, avant la piste…
Ballot, non ?
Nous sommes à Lille, fin des années 80, je crois… Ce matin là, comme souvent là-bas, brouillard « à couper au couteau »… En plus, nous sommes en hiver, il fait nuit. Sur la piste principale, pourtant très éclairée, avec des feux d’axes encastrés dans le goudron, on ne voit pas à plus de 150 mètres…
Un petit monomoteur roule pour aller décoller. A son bord, le pilote n’est pas vraiment ordinaire, il s’agit d’un hollandais, ancien astronaute américain, qui a l'habitude de voler au Texas… Forcément, fort accent, et pas évident de se comprendre parfaitement avec les contrôleurs de Lille qui sont plutôt « british » dans leur façon de parler… Le monomoteur arrive au bout du taxiway, et s’arrête avant les feux d’entrée de piste qu’il distingue à peine…
Pendant ce temps, un Airbus A320 d’air Inter a débuté son approche, procédure d’atterrissage automatique, à cause de la très faible visibilité. N’allez surtout pas croire que ce genre d’exercice est facile… Il nécessite une parfaite répartition des tâches entre les deux pilotes, avec une surveillance très pointue des différents systèmes…
Au cours des dialogues échangés, notre astronaute croit comprendre qu’il est autorisé à s’aligner et à maintenir (différence de phraséologie entre les américains et les anglais, identifiée depuis*…). Et il rentre sur la piste et parcourt quelques dizaines de mètres, pour bien aligner son avion… Je rappelle que l’avion d’Air Inter « cause » en français avec la tour… Donc, notre américain d’astronaute ne peut pas comprendre qu’un avion arrive…
L’airbus arrive en courte finale, le commandant de bord recherche des balisages lumineux pour « identifier » la piste… Et il aperçoit, juste avant l’atterrissage un feu rouge clignotant… Au moment où le train d’atterrissage principal touche le sol, il y a une forte secousse, puis le train avant se pose, et de multiples alarmes retentissent… L’avion de ligne s’arrête environ 1800 mètres plus loin, sur la piste…
En fait, il s’est littéralement posé sur l'avion léger ! Qui a littéralement « explosé » en mille morceaux… Et notre brave astronaute, qui était assis dans son avion, s’est retrouvé un dixième de seconde plus tard, assis, mais sur la piste ! Avec son manche dans la main… Et sans comprendre ce qui s’était passé… Car à 300 Km/h, c'est-à-dire 75 mètres par seconde, l’airbus n’a fait qu’une apparition fugace… Et maintenant, bien qu’immobilisé sur la piste, il est totalement invisible pour notre américain, toujours noyé dans le brouillard…
A bord de l’airbus immobilisé, l’ambiance n’est pas à la fête... Devant les multiples alarmes, un message de détresse est envoyé… Bien sûr, la tour de contrôle, située à environ 1500 mètres des deux avions, n’a rien vu, rien entendu… Le temps que les pompiers arrivent, l’équipage a déployé les toboggans d’évacuation…Et les passagers, peu nombreux ce jour là, évacuent très vite…
En plein brouillard, ceux-ci se dirigent à pied vers la zone éclairée, qu’ils distinguent à peine… Et se retrouvent dans l’aérogare… Là, tout le monde commence à se regrouper… Les services de secours sont monopolisés autour de l’avion de ligne. Tout le monde a oublié notre astronaute….
Alors celui-ci se relève et parcourt en trente minutes les deux kilomètres qui le séparent de l’aéroport, son manche à la main… Il finit par croiser une voiture de pompiers, qui le ramène à l’aérogare… Bien sûr aucun de nos soldats du feu, qui ne comprennent l’accent texan de ce mec hirsute, ne va comprendre la situation…
Et là où la situation va encore plus se compliquer, c’est que lorsque l’on fait l’appel des passagers dans l’aérogare, malgré la présence supplémentaire de l’astronaute, il manque du monde !
Explication : certains ont regagné leurs voitures et sont tout simplement rentré chez eux… Il a fallut un appel à témoins et des appels dans tous les quotidiens et radios régionaux pour retrouver tout le monde… Et lorsque le brouillard s’est levé, on a découvert les restes du monomoteur "Mooney" sur la piste… La seule chose qui était intacte, c’était le siège du pilote !
• *Aux USA, pour autoriser un avion à s’aligner sur la piste, (et donc rentrer sur celle-ci) on dit : « taxi to position and hold »…
• En Europe, pour demander à un avion de ne pas rentrer sur une piste, on dit : « maintain hold position »…
• Notre astronaute a donc interprété une demande de maintien de position comme une autorisation de s’aligner… Et a bien répété : « I’m at hold position now » (je suis en position de décollage maintenant) quelques secondes avant l’impact… Ce que le contrôleur et les pilotes de l’Airbus d’Air Inter, jamais allés aux US, ont eux interprété comme je suis à la « hold position », c'est-à-dire au point d’attente, avant la piste…
Ballot, non ?
Encore Natacha et son premier vol… Du harcèlement, je vous dis…
Sur les Boeing 737, il y avait des fours pour réchauffer les plateaux repas, dotés d’un système de minuterie assez rudimentaire… L’ensemble surmontait le four, et était constitué d’un bouton rotatif, que l’on tournait d’abord à fond vers 60 minutes, pour « remonter » la minuterie, puis que l’on amenait vers le temps de cuisson désiré… Cette minuterie, assez lourde, et qui faisait un tic tac d’enfer, se désolidarisait du four par deux simples vis « papillon »…
Alors donc, vous dévissez la minuterie, vous la remontez à fond, puis vous la réglez sur trois minutes, et enfin, lors d’une escale sol, vous la planquez dans un coussin, que vous laissez traîner par terre, entre deux sièges…
Puis, en prenant votre air de commandant de bord pas commode, vous envoyez Natacha faire une inspection cabine, avant l’embarquement… Pour contrôle de ses capacités…
La pauvre hôtesse va repérer le coussin entre les sièges, par terre… Elle le ramasse, et sent quelque chose de dur et lourd à l’intérieur… Elle blêmit d’autant plus qu’elle entend maintenant un tic-tac sinistre… Et si vous avez bien calculé votre coup, et que la sonnerie de fin de cuisson (à réveiller un mort) se met justement à sonner, alors là, la Natacha, elle hurle…
Sauf qu’une fois, il y en a une, de Natacha, qui a expédié le tout à l’autre bout de l’avion, et que j’ai eu toutes les peines du monde à réparer le tout… Je veux parler de la minuterie. Bien sûr.
Sur les Boeing 737, il y avait des fours pour réchauffer les plateaux repas, dotés d’un système de minuterie assez rudimentaire… L’ensemble surmontait le four, et était constitué d’un bouton rotatif, que l’on tournait d’abord à fond vers 60 minutes, pour « remonter » la minuterie, puis que l’on amenait vers le temps de cuisson désiré… Cette minuterie, assez lourde, et qui faisait un tic tac d’enfer, se désolidarisait du four par deux simples vis « papillon »…
Alors donc, vous dévissez la minuterie, vous la remontez à fond, puis vous la réglez sur trois minutes, et enfin, lors d’une escale sol, vous la planquez dans un coussin, que vous laissez traîner par terre, entre deux sièges…
Puis, en prenant votre air de commandant de bord pas commode, vous envoyez Natacha faire une inspection cabine, avant l’embarquement… Pour contrôle de ses capacités…
La pauvre hôtesse va repérer le coussin entre les sièges, par terre… Elle le ramasse, et sent quelque chose de dur et lourd à l’intérieur… Elle blêmit d’autant plus qu’elle entend maintenant un tic-tac sinistre… Et si vous avez bien calculé votre coup, et que la sonnerie de fin de cuisson (à réveiller un mort) se met justement à sonner, alors là, la Natacha, elle hurle…
Sauf qu’une fois, il y en a une, de Natacha, qui a expédié le tout à l’autre bout de l’avion, et que j’ai eu toutes les peines du monde à réparer le tout… Je veux parler de la minuterie. Bien sûr.
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Balt Hazard - Chef de secteur posteur
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DonJah - Chef de secteur posteur
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Pour le mooney, c'était le 5 décembre 89
http://aviation-safety.net/database/rec ... -0&lang=fr
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Balt Hazard
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Les avions et les voitures... Cocktail dangereux!
Nous sommes dans les années 1980… Un Boeing 747 cargo décolle de Roissy pour faire le « laitier »… Expression pour désigner une rotation avion avec de multiples étapes pour déposer du fret et en reprendre… Equipage : un commandant de bord, un copilote, un mécanicien navigant.
Première escale : Dubai…
A l’intérieur de l’avion, il y a entre deux hélicoptères et trois têtes de forage de puits de pétrole, deux TRES belles Lamborghini, les trucs avec des portes papillons, vous voyez ?
Alors, le copilote, il a assisté au chargement… Et il est comme un dingue… Au bout de trois heures de vol (il en reste trois, en gros)… : « Commandant, je peux aller faire un tour en soute, pour prendre une photo des voitures ? Je reviens dans cinq minutes… »
Et hop, voilà notre petit gars qui descend en soute, par l’échelle… Elles sont ma-gni-fi-ques, ces tutures… Le tableau de bord, c’est comment ? Super, elle n’est pas fermée !
(Normal, pour des problèmes de sécurité incendie, elles ne sont jamais fermées…)
Le copilote ouvre la portière, en faisant bien attention de ne rien heurter… L’intérieur est sublime… Allez, je m’assois… Quel confort….
Avec la porte fermée, ça fait comment ? Et hop, on ferme la porte… Click ! Et là, plus moyen de la rouvrir ! Tout est électrique, mais la batterie est débranchée...
Et notre pauvre gus, il a beau gueuler, personne ne l’entend…
Et le temps s’écoule… Au bout d’une heure, le commandant est « fumasse »… Qu’est ce qu’il fout, ce petit con ? Tu peux pas aller voir, dit-il en s’adressant au mécano… Il va falloir préparer notre arrivée…
Je ne vous dis pas la surprise de ce dernier, trouvant le copilote enfermé dans la voiture….Et il n’y a plus moyen d’ouvrir ce truc… Ils vont tout essayer pendant une heure…
Je n’étais pas dans le coup, juré… Et donc, je ne peux pas vous dire ce qui s’est passé quand il a fallut expliquer au chef pourquoi une voiture neuve était arrivée à destination avec le pare-brise fracturé à coup de hache de bord…
En tout cas, la voiture n’a pas été débarquée, car sinon, le gus, il aurait été découpé en plusieurs morceaux… Elle est repartie avec l’avion. Notre pilote a payé la réparation, le transport, etc… Il parait que ça lui a coûté largement plusieurs mois de salaire…
En haut lieu, ça a toussé, aussi. Un peu.
Nous sommes dans les années 1980… Un Boeing 747 cargo décolle de Roissy pour faire le « laitier »… Expression pour désigner une rotation avion avec de multiples étapes pour déposer du fret et en reprendre… Equipage : un commandant de bord, un copilote, un mécanicien navigant.
Première escale : Dubai…
A l’intérieur de l’avion, il y a entre deux hélicoptères et trois têtes de forage de puits de pétrole, deux TRES belles Lamborghini, les trucs avec des portes papillons, vous voyez ?
Alors, le copilote, il a assisté au chargement… Et il est comme un dingue… Au bout de trois heures de vol (il en reste trois, en gros)… : « Commandant, je peux aller faire un tour en soute, pour prendre une photo des voitures ? Je reviens dans cinq minutes… »
Et hop, voilà notre petit gars qui descend en soute, par l’échelle… Elles sont ma-gni-fi-ques, ces tutures… Le tableau de bord, c’est comment ? Super, elle n’est pas fermée !
(Normal, pour des problèmes de sécurité incendie, elles ne sont jamais fermées…)
Le copilote ouvre la portière, en faisant bien attention de ne rien heurter… L’intérieur est sublime… Allez, je m’assois… Quel confort….
Avec la porte fermée, ça fait comment ? Et hop, on ferme la porte… Click ! Et là, plus moyen de la rouvrir ! Tout est électrique, mais la batterie est débranchée...
Et notre pauvre gus, il a beau gueuler, personne ne l’entend…
Et le temps s’écoule… Au bout d’une heure, le commandant est « fumasse »… Qu’est ce qu’il fout, ce petit con ? Tu peux pas aller voir, dit-il en s’adressant au mécano… Il va falloir préparer notre arrivée…
Je ne vous dis pas la surprise de ce dernier, trouvant le copilote enfermé dans la voiture….Et il n’y a plus moyen d’ouvrir ce truc… Ils vont tout essayer pendant une heure…
Je n’étais pas dans le coup, juré… Et donc, je ne peux pas vous dire ce qui s’est passé quand il a fallut expliquer au chef pourquoi une voiture neuve était arrivée à destination avec le pare-brise fracturé à coup de hache de bord…
En tout cas, la voiture n’a pas été débarquée, car sinon, le gus, il aurait été découpé en plusieurs morceaux… Elle est repartie avec l’avion. Notre pilote a payé la réparation, le transport, etc… Il parait que ça lui a coûté largement plusieurs mois de salaire…
En haut lieu, ça a toussé, aussi. Un peu.
Tu veux dire pour la minuterie ou pour le soutien psychologique de Natacha?...AleXx a écrit :Des histoires vraiment sympathiques.
Un bouquin ! Un bouquin !
Pour la dernière anecdote avec Nat', fait faire gaffe. Ça peut vite dégénérer !!
Honni soit qui mal y pense...
Je ne vole plus sur B737. Problème résolu.
Et j'ai enfin réussi à "uploader" les suite de ma dernière approche sur l'ancien terrain de HKG...
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LJ35 - Chef de secteur posteur
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Exact.donalir a écrit :Pour le mooney, c'était le 5 décembre 89
http://aviation-safety.net/database/rec ... -0&lang=fr
Le cosmonaute s'appelle Wubbo Ockels, il a passé 168 heures dans l'espace au cours d'une seule mission, en 1985 avec la navette Challenger (la dernière mission avant le lancement tragique, d'ailleurs).
Le truc hallucinant, c'est qu'il s'est sorti vivant de l'accident alors que le train avant de l'A320 a littéralement découpé son Mooney, il semblerait qu'il ait rejoint à pieds l'aérogare...
Oui, je confirme bien, il a rejoint à pied l'aérogare.... Ramassé par les pompiers à son approche, le manche de son avion à la main... Et là, il été intégré aux autres passagers... On a mis plus d'une heure pour arriver à identifier ce gus, qui comprenait rien, et qui n'arrêtait pas de dire: I'm a pilot!LJ35 a écrit :Exact.donalir a écrit :Pour le mooney, c'était le 5 décembre 89
http://aviation-safety.net/database/rec ... -0&lang=fr
Le cosmonaute s'appelle Wubbo Ockels, il a passé 168 heures dans l'espace au cours d'une seule mission, en 1985 avec la navette Challenger (la dernière mission avant le lancement tragique, d'ailleurs).
Le truc hallucinant, c'est qu'il s'est sorti vivant de l'accident alors que le train avant de l'A320 a littéralement découpé son Mooney, il semblerait qu'il ait rejoint à pieds l'aérogare...
Ce n'est que lorsqu'on a retrouvé les morceaux de l'appareil que l'on s'est demandé où était passé le gugus qui était dedans... C'est tout ce quiproquo qui est sympa...
Rotation Papeete, il y a quinze ans. Des rotations comme cela n’existe plus, sur neuf jours… Avec trois jours à Los Angeles, trois jours à Papeete, deux jours à Los Angeles et retour…
Je suis à l’époque un (presque) jeune copilote, sur B747/400. Et je pars avec un vieux copain, que l’on va appeler Jacques… On se connaît vraiment bien tous les deux… Et il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Nous sommes accompagnés pour les trajets CDG-Los Angeles, d’un deuxième copilote, qui décroche à LAX… Nous, nous continuons ensuite à deux vers PPT…
A Papeete, au restaurant devant les vahinés, et en présence des hôtesses, Jacques, pour me chambrer, me déclare : « de toutes façons, il n’y a pas un seul copilote qui sache poser un B747 »… Et il part se servir au buffet… Rapidement, je cogite puis, à son retour, lui réponds : « ah bon, et bien il n’y a qu’à faire le coup des chiottes, et on saura »…
Explication : dans le poste du 747, il y a trois portes. Une donne vers la cabine, une autre vers le poste de repos, deux petits lits, et la dernière vers des toilettes placées perpendiculairement à l’axe de l’avion. Lorsque la lunette et le couvercle des toilettes sont relevés, si l’atterrissage n’est pas doux, ceux-ci se rabattent avec un bruit de chute bien caractéristique…
« Alors voilà, moi je vais poser l’avion à LAX et toi à CDG… On relèvera à chaque fois lunette et couvercle et celui qui fait tomber le tout, ou seulement l'un, est un branque ! Simple non ? »
Là, notre Jacques ne dit plus rien, mais se marre…
Trois jours après, arrivée à LAX, temps de curé, je pose… Le 747, c’est comme un Cessna 172, quand on le connaît, on en fait ce qu’on veut… Et rien ne tombe… Ouf!
Les deux jours à LAX sont un poil plus tendus, notre Jacques, il flippe un peu… Pression ?
Deux jours plus tard, arrivée à CDG, au petit matin. Je suis sur le poste observateur, Jacques est aux commandes, secondé par un copilote que nous avons récupéré à LAX, et qui est assis sur le siège de droite… A 5000 ft, le commandant débraye le pilote automatique. Il est parfaitement stabilisé sur l’ILS de la 08R de Roissy, badin verrouillé à 145 Kts, du grand art… Volets FULL, stabilisé à 1000 ft, 10 kts de face pour rire…
Et atterrissage superbe… Les seize roues des trains principaux touchent comme dans un rêve, suivies des deux roues de la roulette de nez qui embrassent la piste… Reverses actionnées, freinage progressif, 80 kts, reverses rentrées, vitesse contrôlée… Le Jumbo roule doucement sur la piste, vers le prochain taxiway... Jacques, notre captain, est heureux, petit sourire aux lèvres, tout n'est que calme et félicité... Et là, bang ! La lunette des WC tombe !
Jacques fait franchement la gueule, et dégage la piste… Alors qu’il roule lentement, je lui pose la main sur l’épaule et je lui dis « tu sais, ça arrive aux meilleurs… » Et le B747 s’arrête pour laisser un avion décoller de l’autre piste…
Alors que rien ne bouge, bang ! le couvercle des toilettes tombe à son tour avec fracas, dans le poste silencieux…
Jacques reçoit cette nouvelle chute comme un coup de poignard… Et il se retourne vers moi, furibard… « Ah mais ce n’est pas possible, ça ! Je suis arrêté et rien ne bouge !»
Et il me découvre, grand sourire, sur mon siège observateur, avec deux ficelles dans la main, qui partent vers les toilettes… Bien sûr, chacune était scotchée sur une partie de la lunette et du couvercle des WC…
Je lui ai payé une bonne bouffe pour me faire pardonner…
Bien sûr, lors de son pot de départ à la retraite, quelques années plus tard, cette histoire fut largement évoquée devant les chefs… Le problème, c'est qu'à ce pot, il y avait le chef qui m'avait demandé, un mois avant, si c'était moi qui klaxonnait les avions sur l'Atlantique... Et là, LE chef pilote s'est écrié: "Il y a quelqu'un qui a fait encore plus fort, et qui a fait croire à tout son équipage que les martiens avaient débarqué en Egypte... Attendez, je vais vous raconter..." Et Jacque de lui répondre en me regardant: "tu ne vois pas qui ça peut être, un coup pareil?" Re-pé-ré, je vous dis... Heureusement, la plupart des présents ce jour là sont partis à la retraite...
P.S.: non, à LAX, je n'avais pas scotché les couvercles contre la cloison... Bande de médisants!
Je suis à l’époque un (presque) jeune copilote, sur B747/400. Et je pars avec un vieux copain, que l’on va appeler Jacques… On se connaît vraiment bien tous les deux… Et il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Nous sommes accompagnés pour les trajets CDG-Los Angeles, d’un deuxième copilote, qui décroche à LAX… Nous, nous continuons ensuite à deux vers PPT…
A Papeete, au restaurant devant les vahinés, et en présence des hôtesses, Jacques, pour me chambrer, me déclare : « de toutes façons, il n’y a pas un seul copilote qui sache poser un B747 »… Et il part se servir au buffet… Rapidement, je cogite puis, à son retour, lui réponds : « ah bon, et bien il n’y a qu’à faire le coup des chiottes, et on saura »…
Explication : dans le poste du 747, il y a trois portes. Une donne vers la cabine, une autre vers le poste de repos, deux petits lits, et la dernière vers des toilettes placées perpendiculairement à l’axe de l’avion. Lorsque la lunette et le couvercle des toilettes sont relevés, si l’atterrissage n’est pas doux, ceux-ci se rabattent avec un bruit de chute bien caractéristique…
« Alors voilà, moi je vais poser l’avion à LAX et toi à CDG… On relèvera à chaque fois lunette et couvercle et celui qui fait tomber le tout, ou seulement l'un, est un branque ! Simple non ? »
Là, notre Jacques ne dit plus rien, mais se marre…
Trois jours après, arrivée à LAX, temps de curé, je pose… Le 747, c’est comme un Cessna 172, quand on le connaît, on en fait ce qu’on veut… Et rien ne tombe… Ouf!
Les deux jours à LAX sont un poil plus tendus, notre Jacques, il flippe un peu… Pression ?
Deux jours plus tard, arrivée à CDG, au petit matin. Je suis sur le poste observateur, Jacques est aux commandes, secondé par un copilote que nous avons récupéré à LAX, et qui est assis sur le siège de droite… A 5000 ft, le commandant débraye le pilote automatique. Il est parfaitement stabilisé sur l’ILS de la 08R de Roissy, badin verrouillé à 145 Kts, du grand art… Volets FULL, stabilisé à 1000 ft, 10 kts de face pour rire…
Et atterrissage superbe… Les seize roues des trains principaux touchent comme dans un rêve, suivies des deux roues de la roulette de nez qui embrassent la piste… Reverses actionnées, freinage progressif, 80 kts, reverses rentrées, vitesse contrôlée… Le Jumbo roule doucement sur la piste, vers le prochain taxiway... Jacques, notre captain, est heureux, petit sourire aux lèvres, tout n'est que calme et félicité... Et là, bang ! La lunette des WC tombe !
Jacques fait franchement la gueule, et dégage la piste… Alors qu’il roule lentement, je lui pose la main sur l’épaule et je lui dis « tu sais, ça arrive aux meilleurs… » Et le B747 s’arrête pour laisser un avion décoller de l’autre piste…
Alors que rien ne bouge, bang ! le couvercle des toilettes tombe à son tour avec fracas, dans le poste silencieux…
Jacques reçoit cette nouvelle chute comme un coup de poignard… Et il se retourne vers moi, furibard… « Ah mais ce n’est pas possible, ça ! Je suis arrêté et rien ne bouge !»
Et il me découvre, grand sourire, sur mon siège observateur, avec deux ficelles dans la main, qui partent vers les toilettes… Bien sûr, chacune était scotchée sur une partie de la lunette et du couvercle des WC…
Je lui ai payé une bonne bouffe pour me faire pardonner…
Bien sûr, lors de son pot de départ à la retraite, quelques années plus tard, cette histoire fut largement évoquée devant les chefs… Le problème, c'est qu'à ce pot, il y avait le chef qui m'avait demandé, un mois avant, si c'était moi qui klaxonnait les avions sur l'Atlantique... Et là, LE chef pilote s'est écrié: "Il y a quelqu'un qui a fait encore plus fort, et qui a fait croire à tout son équipage que les martiens avaient débarqué en Egypte... Attendez, je vais vous raconter..." Et Jacque de lui répondre en me regardant: "tu ne vois pas qui ça peut être, un coup pareil?" Re-pé-ré, je vous dis... Heureusement, la plupart des présents ce jour là sont partis à la retraite...
P.S.: non, à LAX, je n'avais pas scotché les couvercles contre la cloison... Bande de médisants!
Donc, voici la devinette de la semaine...aeroscuba a écrit :Bah non. Il faut dire qu'il était quand même un peu occupé...f6exb a écrit :Voir à Mer 03 Avr 2013 22:10
Il n'avait pas compris la première fois Jacques ?
Ce soir, fini de plaisanter. Nouvelle devinette à venir.
Niveau: 8,5/10...
Vous aurez la semaine....
Deux commandants de bord Air France se rencontrent dans la rue. Ils se connaissent bien, ce sont de vieux potes... Après les banalités d'usage, l'un demande à l'autre:
- Au fait, tu as bien trois filles, toi?
- Oui, tout à fait...
- Et comment vont-elles?
- Super, pas de souci...
- Quels âges ont-elles?
- Ah c'est simple: le produit des trois âges fait 36 (par exemple, 1, 2, 18... 1 x 2 x 18 = 36), et la somme des trois âges, et bien justement, c'est le numéro de l'immeuble devant lequel on se trouve!
L'autre pilote regarde le numéro d'immeuble et déclare:
- C'est idiot, ton truc... Je ne peux pas trouver!
- Ah oui, réponds son copain... J'ai oublié de te dire: l'aînée est blonde!
Quelques précisions:
- les commandants de bord, c'est pour "énerver", mais aucune importance...
- le numéro de l'immeuble est bien visible, à deux chiffres. Ce pourrait être un département français...
- Il n'y a qu'une seule réponse possible.
- pas de jeu de mot ni de truc tordu. C'est mathématique. Toutes les indications sont indispensables (produit
= 36, somme = numéro de l'immeuble, etc...)
Bon dimanche!
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Dubble - Chef de secteur posteur
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"L'ainée est blonde" c'est quasiment fallacieux comme phrase, en anglais on appelerait ça du "loaded langage"f6exb a écrit :C'est quand même le but de cette dernière phraseDubble a écrit :Edit : j'ai trouvé grâce à "L'ainée est blonde"
D'ailleurs j'aimerais voir la réponse car j'ai du escroquer pour résoudre le problème