Habilitation Vol de Nuit
Modérateur : Big Brother
Yo,
Ah ben il était temps :p
Pour ma part : PPL depuis 7 mois environ. Réalisé en 5h30 environ, dont une nav sur Mérignac. Rien de bien compliqué au vol de nuit, si ce n'est l'environnement totalement différent (mais que je trouve tellement féérique !)
Bye !
PS : Attention, je crois qu'il manque quelques lampiotes sur le J3 !
Ah ben il était temps :p
Pour ma part : PPL depuis 7 mois environ. Réalisé en 5h30 environ, dont une nav sur Mérignac. Rien de bien compliqué au vol de nuit, si ce n'est l'environnement totalement différent (mais que je trouve tellement féérique !)
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PS : Attention, je crois qu'il manque quelques lampiotes sur le J3 !
TAJP 06 - 2013
PPL 07/07/12. VDN-TW
DR400 - HR200 - D113 - Skyranger
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JAimeLesAvions
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Comme il n'y a pas de test, la formation se fait en 5 heures et pas une de plus. Suffisant pour avoir l'habilitation, mais pour voler de nuit en sachant ce qu'on fait, à mon avis il faut plus. (Ca a peut=être changé avec l'EASA)
La difficulté principale est de trouver 5 heures où il fait nuit, où il fait beau, pendant les heures d'ouvertures de l'aérodrome. En hiver il fait mauvais, en été l'aérodrome ferme avant la nuit...
La difficulté principale est de trouver 5 heures où il fait nuit, où il fait beau, pendant les heures d'ouvertures de l'aérodrome. En hiver il fait mauvais, en été l'aérodrome ferme avant la nuit...
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JAimeLesAvions
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Il n'y a (en tout cas avant l'EASA, ça a peut-être changé) aucun programme de formation prévu par les textes, aucun niveau défini à atteindre. Il faut juste une navigation en double, et que l'instructeur se sente à l'aise pour te faire faire 5 tour de piste solo.AleXx a écrit :Merci à vous.
La plateforme de Pontoise ferme à 22h30. Comme tu le dis, le plus dur est de trouver les soirées où la météo est présente, surtout en période hivernale (quoique, on peut avoir de belles soirées d'hiver..)
Je ne comprends pas très bien...JAimeLesAvions a écrit :Comme il n'y a pas de test, la formation se fait en 5 heures et pas une de plus
Qu'on soit d'accord, le FI aura toujours le dernier mot. C'est-à-dire que si l'on est à 5h de vol de nuit, lui seul peut décider de nous laisser partir (ce qui me parait logique).
Je vais me renseigner et je vous tiens au jus
Thanks,
Alex
PS : Aucun phare sur le Cub...
Aucune raison pour ne pas te signer ta qualifcation au bout de 5 heures, sauf si l'instructeur a des doutes sur ta capacité à faire les tours de pistes.
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LJ35
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JAimeLesAvions, tu dis souvent des choses censées mais, excuse moi, parfois tu écris de grosses conneries. Et Alex ne s'y est pas trompé.JAimeLesAvions a écrit :Comme il n'y a pas de test, la formation se fait en 5 heures et pas une de plus
Absolument. Plus précisément, il ne te laissera pas faire de solo si tu n'es pas prêt. Donc si, la formation peut durer plus de 5 heures en fonction du niveau de l'élève.AleXx a écrit :Je ne comprends pas très bien...
Qu'on soit d'accord, le FI aura toujours le dernier mot. C'est-à-dire que si l'on est à 5h de vol de nuit, lui seul peut décider de nous laisser partir (ce qui me parait logique).
Qu'un élève n'ait pas le niveau est une excellente raison de ne pas lui signer son habilitation VDN (et pas qualification, qui ne concerne que les TT, espèce en voie de disparition).JAimeLesAvions a écrit :Aucune raison pour ne pas te signer ta qualification au bout de 5 heures, sauf si l'instructeur a des doutes sur ta capacité à faire les tours de pistes.
Le programme prévoit 5 tours de piste en solo, et comme tu le dis ci-dessus d'ailleurs, si l'instructeur a le moindre doute sur la capacité de l'élève à le faire, il lui fera faire davantage de tours de piste en double avant, ce qui peut amener largement au-delà des 5 heures de vol.
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JAimeLesAvions
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Si tu as laissé ton élève faire 5 tours de piste solo, et qu'il a fait la navigation avec toi, et 5 heures en tout, pas une de plus en incluant le solo, tu n'as aucune base légale pour refuser de signer son habilitation.
Donc je maintiens, pas une heure de plus que 5 heures n'est imposée.
C'est comme l'heure de vol tous les 2 ans avec instructeur. Aucun niveau n'est imposé. Tous ce que tu peux faire c'est dire à ton élève (et garder la preuve que tu lui as dit pour protéger ta responsabilité) qu'il n'a à ton avis pas le niveau pour voler en sécurité, et l'interdire de vol dans ton aéroclub.
Le seul niveau à atteindre c'est la capacité à faire 5 tours de piste solo, ce qui n'est quand même pas très compliqué pour un pilote connaissant le terrain et l'avion. La réglementation n'impose (n'imposait avant l'EASA) rien de plus que 5 heures de formation.
Je ne connais personne qui sur un avion et terrain connu et bien balisé avec PAPI et une piste non limitative a eu besoin de plus de 4 heures pour que l'instructeur laisse faire les 5 tours de piste.
Tu n'as pas à tester le candidat sur autre chose, notamment pas de formation VSV obligatoire, pas de test, c'est à dire pas de vérification de la capacité à préparer le vol, pas de vérification que le candidat sait se sortir et sait repérer une position inusuelle, pas de déroutement ce qui de nuit est plus délicat avec les SIV fermés, pas de vérification que le candidat a compris la réglementation applicable, pas de vérification que le candidat a conscience des phénomènes météo qu'il pourrait rencontrer, pas à enseigner de technique pour contrôler son approche en l'absence de PAPI, et j'en oublie tant les pièges du vol de nuit sont nombreux. Tu dois avertir le candidat de tous les dangers, mais s'il ne le souhaites pas, tu n'as pas à lui imposer une formation en vol pour les éviter, car la règlementation ne l'impose pas (en tous cas avant l'EASA)
Si on veut apprendre à voler de nuit, il faut bien plus de 5 heures, il faut surtout un instructeur expérimenté en navigation de nuit à vue qui soit prêt à passer du temps, mais pour faire 5 tours de pistes, je ne vois pas pourquoi il faudrait plus, sauf bien sur pour quelqu'un qui ne sait pas les faire de jour, mais la c'est une autre histoire
Avec l'EASA, il faudra faire approuver un programme, et ça va donc probablement changer et être plus exigeant sur le niveau à atteindre.
Et avec l'EASA, ça s'appelle de nouveau qualification.
Donc je maintiens, pas une heure de plus que 5 heures n'est imposée.
Dire qu'il n'a pas le niveau ne voudrait dire quelque chose que si un niveau était imposé par la règlementation.LJ35 a écrit : Qu'un élève n'ait pas le niveau est une excellente raison de ne pas lui signer son habilitation VDN
C'est comme l'heure de vol tous les 2 ans avec instructeur. Aucun niveau n'est imposé. Tous ce que tu peux faire c'est dire à ton élève (et garder la preuve que tu lui as dit pour protéger ta responsabilité) qu'il n'a à ton avis pas le niveau pour voler en sécurité, et l'interdire de vol dans ton aéroclub.
Le seul niveau à atteindre c'est la capacité à faire 5 tours de piste solo, ce qui n'est quand même pas très compliqué pour un pilote connaissant le terrain et l'avion. La réglementation n'impose (n'imposait avant l'EASA) rien de plus que 5 heures de formation.
Je ne connais personne qui sur un avion et terrain connu et bien balisé avec PAPI et une piste non limitative a eu besoin de plus de 4 heures pour que l'instructeur laisse faire les 5 tours de piste.
Tu n'as pas à tester le candidat sur autre chose, notamment pas de formation VSV obligatoire, pas de test, c'est à dire pas de vérification de la capacité à préparer le vol, pas de vérification que le candidat sait se sortir et sait repérer une position inusuelle, pas de déroutement ce qui de nuit est plus délicat avec les SIV fermés, pas de vérification que le candidat a compris la réglementation applicable, pas de vérification que le candidat a conscience des phénomènes météo qu'il pourrait rencontrer, pas à enseigner de technique pour contrôler son approche en l'absence de PAPI, et j'en oublie tant les pièges du vol de nuit sont nombreux. Tu dois avertir le candidat de tous les dangers, mais s'il ne le souhaites pas, tu n'as pas à lui imposer une formation en vol pour les éviter, car la règlementation ne l'impose pas (en tous cas avant l'EASA)
Si on veut apprendre à voler de nuit, il faut bien plus de 5 heures, il faut surtout un instructeur expérimenté en navigation de nuit à vue qui soit prêt à passer du temps, mais pour faire 5 tours de pistes, je ne vois pas pourquoi il faudrait plus, sauf bien sur pour quelqu'un qui ne sait pas les faire de jour, mais la c'est une autre histoire
Avec l'EASA, il faudra faire approuver un programme, et ça va donc probablement changer et être plus exigeant sur le niveau à atteindre.
Et avec l'EASA, ça s'appelle de nouveau qualification.
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Tailwheel
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Salut,
C'est le coup du sketch de Jean Yann sur le permis de conduire ? J'aime pas les routes départementales
Ben voyons, depuis quand c'est l'élève qui décide pour l'instructeur ?
D'ailleurs, combien de PPL présentés à 45HdV ?
Ne transformons pas un minimum en maximum !
Et si l'élève trouve que cela ne va pas assez vite, libre à lui d'aller voir ailleurs !
Ce qui te sembles facile semblera peut être difficile pour un autre, et vice-versa.
Bons Vols,
C'est le coup du sketch de Jean Yann sur le permis de conduire ? J'aime pas les routes départementales
Ben voyons, depuis quand c'est l'élève qui décide pour l'instructeur ?
En tant que FI, je ne signe rien (y compris un solo) si j'ai un doute sur l'élève ! Et les FE et FIE que je connais sont sur la même longueur d'onde !JAimeLesAvions a écrit : ... tu n'as aucune base légale pour refuser de signer son habilitation...
... Donc je maintiens, pas une heure de plus que 5 heures n'est imposée....
... Tu n'as pas à tester le candidat sur autre chose...
... Tu dois avertir le candidat de tous les dangers, mais s'il ne le souhaites pas, tu n'as pas à lui imposer une formation en vol pour les éviter, car la réglementation ne l'impose pas (en tous cas avant l'EASA)...
D'ailleurs, combien de PPL présentés à 45HdV ?
Ne transformons pas un minimum en maximum !
Et si l'élève trouve que cela ne va pas assez vite, libre à lui d'aller voir ailleurs !
Si le niveau de l'élève ne me convient pas, le vol ne fera pas une heureJAimeLesAvions a écrit : ... C'est comme l'heure de vol tous les 2 ans avec instructeur. Aucun niveau n'est imposé. Tous ce que tu peux faire c'est dire à ton élève (et garder la preuve que tu lui as dit pour protéger ta responsabilité) qu'il n'a à ton avis pas le niveau pour voler en sécurité, et l'interdire de vol dans ton aéroclub...
JaimeLesAvions, passes ta qualification FI, enchaines les TdP avec des élèves différents et tu te rendras compte de la diversité des profils des pilotes (en PPL tout du moins).JAimeLesAvions a écrit : ... Le seul niveau à atteindre c'est la capacité à faire 5 tours de piste solo, ce qui n'est quand même pas très compliqué pour un pilote connaissant le terrain et l'avion. La réglementation n'impose (n'imposait avant l'EASA) rien de plus que 5 heures de formation....
... Je ne connais personne qui sur un avion et terrain connu et bien balisé avec PAPI et une piste non limitative a eu besoin de plus de 4 heures pour que l'instructeur laisse faire les 5 tours de piste.
Ce qui te sembles facile semblera peut être difficile pour un autre, et vice-versa.
Bons Vols,
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Mouetterieuse
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LJ35
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+ 1 également.
On parle de ce qu'on connait. Quand on n'est pas instructeur, on évite de dire à un FI ce qu'il devrait faire ou ne pas faire en instruction.
Connaître la réglementation, c'est bien, JAimeLesAvions, mais ça ne suffit pas.
On parle de ce qu'on connait. Quand on n'est pas instructeur, on évite de dire à un FI ce qu'il devrait faire ou ne pas faire en instruction.
Connaître la réglementation, c'est bien, JAimeLesAvions, mais ça ne suffit pas.
Modifié en dernier par LJ35 le 08 déc. 2013, 22:20, modifié 1 fois.
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JAimeLesAvions
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Bien entendu s'il vous faut plus de 5 heures pour lâcher votre élève en tour de piste, il faut prendre le temps qu'il faut, vous avez tout à fait raison. Votre décision pour un laâher solo est dicrétionnaire, c'est votre jugement qui prévaut.LJ35 a écrit :+ 1 également.
On parle de se qu'on connait. Quand on n'est pas instructeur, on évite de dire à un FI ce qu'il devrait faire ou ne pas faire en instruction.
Connaître la réglementation, c'est bien, JAimeLesAvions, mais ça ne suffit pas.
Mais je maintiens que c'est le seul niveau à atteindre pour avoir la qualification( ça s'appelle comme ça maintenant) vol de nuit.
Si vous exigez plus, vous allez au delà de la règlementation, vous vous accordez des pouvoir que la règlementation ne vous donne pas.
Si vous pensez que le niveau demandé par la réglementation est insuffisant pour voler en sécurité, vous avez raison, je suis d'accord avec vous, mais ce n'est pas à vous de définir le niveau qu'il faut.
C'est comme pour le vol de maintien des compétence une fois tous les 2 ans pour la SEP, des petits malins interrompront le vol avant une heure pour que ça ne compte pas s'ils estiment le niveau insuffisant, en faisant ça, vous vous accordez des pouvoirs que la règlementation ne vous donne pas.
Ce n'est pas à vous de fixer le niveau à atteindre si la réglementation n'en n'a pas fixé.
Ne confondez pas
'niveau suffisant prévu par la réglementation' et 'niveau suffisant pour voler en sécurité selon votre jugement'
En tant que FI, vous devez respecter la règlementation et ne pas exiger plus que la réglementation pour les missions que vous effectuez dans le cadre de vos privilèges.
Mais en tant que responsable de la sécurité des vols dans votre club, vous devez exiger plus si vous estimez que le niveau demandé par la réglementation n'est pas suffisant. C'est dans ce cadre là que vous exigerez, en tous cas je l'espère, un niveau supérieur à celui requis par la règlementation avant le laisser quelqu'un partir en navigation de nuit. C'est aussi dans ce cadre là que vous exigerez de celui qui vient de faire son heure de prorog SEP avec vous sans vous convaincre sur son niveau un entrainement supplémentaire avec de l'autoriser voler en CDB dans votre club.
Je trouve tout à fait normal qu'a l'issue d'une formation vol de nuit réussie, vous interdisiez à votre élève de voler en navigation sur un avion du club si vous estimez que ses compétences sont limitées dans ce domaine.
Ce sera d'autant plus pédagogique que ça rappellera à vos membres qu'avoir une licence ne signifie pas qu'on est capable de voler en sécurité.
Modifié en dernier par JAimeLesAvions le 08 déc. 2013, 20:29, modifié 1 fois.
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FalconAircraft
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Si tu as des licences FAA, tu utilises les privilèges de cette licence..Donc à toi les grands espaces de nuit.. En revanche je te conseille quelques heures avec quelqu'un habitué de la région ou tu te trouves.. La France n'est pas les USA...Et même si les TFR sortent moins vite du sol, il n'y a pas de FSS pour de sortir des ennuis, bien au contraire..nicnic a écrit :
Salut,
Question, qu'en est il de cette habilitation quand on a des licences FAA avec une validation JAA ?
sachant que pour la licence FAA il faut mini 3 heures de nuit.
Puis-je voler de nuit ou bien je dois quand même refaire 5 hdv ?
a++
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Mouetterieuse
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JAimeLesAvions, quand on met notre numéro de FI sur le carnet de vol d'un pilote, on s'engage quand même un petit peu. Si ce pilote a ensuite un souci (infraction, accident, ...) pour lequel son niveau de pilotage est en cause, les autorités ne tarderont pas à venir voir le dernier FI à avoir volé avec cette personne, et en particulier celui dont le numéro apparait dans la base de données des licences pour la prorogation de la licence (c'est à dire celui qui a fait l'heure d'instruction).JAimeLesAvions a écrit : C'est comme pour le vol de maintien des compétence une fois tous les 2 ans pour la SEP, des petits malins interrompront le vol avant une heure pour que ça ne compte pas s'ils estiment le niveau insuffisant, en faisant ça, vous vous accordez des pouvoirs que la règlementation ne vous donne pas.
Ce n'est pas à vous de fixer le niveau à atteindre si la réglementation n'en n'a pas fixé.
Ne confondez pas
'niveau suffisant prévu par la réglementation' et 'niveau suffisant pour voler en sécurité selon votre jugement'
En tant que FI, vous devez respecter la règlementation et ne pas exiger plus que la réglementation pour les missions que vous effectuez dans le cadre de vos privilèges.
Et donc, je n'ai jamais hésité (et n'hésiterai jamais) à interrompre un vol avant 1h si j'estime que le niveau est insuffisant.
Alors je vais citer LJ35:
LJ35 a écrit :On parle de ce qu'on connait. Quand on n'est pas instructeur, on évite de dire à un FI ce qu'il devrait faire ou ne pas faire en instruction.
Modifié en dernier par Mouetterieuse le 09 déc. 2013, 07:18, modifié 1 fois.
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LJ35
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Merci pour la citation, qui contient une horrible faute de frappe ("se" au lieu de "ce" que j'ai corrigé) et que je veux bien que tu corriges dans ton post, tellement elle me fait mal aux yeux !Mouetterieuse a écrit :Alors je vais citer LJ35:LJ35 a écrit :On parle de ce qu'on connait. Quand on n'est pas instructeur, on évite de dire à un FI ce qu'il devrait faire ou ne pas faire en instruction.
JAimeLesAvions, comme je te l'ai déjà dit plusieurs fois, tu ne sais pas voir au-delà de la réglementation. Elle donne des minimas, mais le bon sens et la sécurité doivent prévaloir et imposent souvent d'aller au-delà des exigences réglementaires.
Par exemple, ce n'est pas parce que la réglementation te permet de voler en VFR avec 1500 mètres de visi que c'est une bonne idée de le faire. Comme le rappelle Mouetterieuse, un instructeur engage sa responsabilité, et de plus en plus d'ailleurs.
Si un élève fait son vol de prorog avec moi et que j'estime qu'il est dangereux, je pourrais en effet faire un vol d'une heure et l'interdire de vol dans mon club tant qu'il n'aura pas refait suffisamment de double. Mais ce serait refiler la patate chaude aux autres clubs en lui permettant de voler ailleurs. Il est nettement plus responsable d'arrêter le vol avant qu'il atteigne une heure.
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JAimeLesAvions
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Si tu fais ton travail conformément à la règlementation (par exemple vol d'une heure de prorogation, compte rendu écrit signé par toi et l'élève avec mention des insuffisances et de l'interdiction de vol dans le club tant qu'un réentrainement satisfaisant n'aura pas été fait), on ne te reprochera jamais rien, et je mange mon chapeau si tu me trouves un cas contraire. Si au contraire, tu interromps le vol de prorog sans autre forme de procès avant une heure, et que le lendemain, ton élève, qui a toujours sa SEP qui n'est pas encore échue, part en vol et se tue, et que tu n'as pas de document signé par lui attestant que tu l'as interdit de vol et mentionnant les insuffisances, c'est là que les ennuis commenceront pour toi.Mouetterieuse a écrit : Si ce pilote a ensuite un souci (infraction, accident, ...) pour lequel son niveau de pilotage est en cause, les autorités ne tarderont pas à venir voir le dernier FI à avoir volé avec cette personne, et en particulier celui dont le numéro apparait dans la base de données des licences pour la prorogation de la licence (c'est à dire celui qui a fait l'heure d'instruction).
En interrompant le vol avant la fin, tu contournes la réglementation, je maintiens que ce n'est pas ce que doit faire un FI. Je constate que nos avis divergent sur ce point.
Je pense que ton intérêt vis à vis du risque que ta responsabilité soit engagée, et celui de l'élève qui n'a pour seul exemple que le tien, commande que tu fasses une claire séparation entre tes attentes et celles de la règlementation. Comme dit plus haut, autorises tu tes membres à voler avec 1500 de visi en VFR? Oui? Non? As tu un règle dans ton club la dessus?
Quand tu interromps un vol avant une heure, ton élève a toujours le droit de voler jusqu'à l'échéance de la SEP. Que fais tu? L'interdis-tu de vol?
Avec l'EASA, ton club devra formaliser tout ça, et on verra ce qu'il choisi de faire, on en reparlera à ce moment.
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