Doit on toujours travailler par passion ?
Modérateur : Big Brother
Doit on toujours travailler par passion ?
Hello les pilotes,
Je reçois souvent des mails de personnes qui demandent si ils doivent s’orienter vers le métier de pilote de ligne (qui passionne) ou ..vers des emplois qui plus sur qui peuvent rapporter.
C’est le dilemme de nombreux forumiste qui soit viennent de finir leurs études ou soit s’emmerdent au bureau (ou ailleurs bien sur) et qui ont une passion qu’il aimeraient exploiter économiquement.
Mais est ce que cela est raisonnable ? Je répondrais que tout dépend !
Opposer l’argent à la passion est une grossière erreur.
Tout d’abord il faut se départir de l'image du métier « passion ». L'uniforme, les hôtesses, les gros avions, tout cela à bien changés depuis des années..
Si piloter est votre passion ce n’est pas pour autant qu’être pilote professionnelle d'avion cargo en Asie pendant 10 ans vous permettra de vous épanouir.
Peu de passions résistent à l’épreuve du temps et a la routine professionnelle.
Aujourd’hui vous aimez piloter, mais demain, peut être que vous vous passionnerez d'autres choses...mais sans économie !
En restant salarié vous pouvez changer de passion comme bon vous semble facilement.
A l’inverse, une passion ne vous condamne pas a être forcément endetté.
La vraie question que vous devez vous posez c’est : Que voulez vous ?
La sécurité de l'emploi ?
L’aventure ?
Le confort au quotidien ?
Quelles sont vos priorités dans la vie ?
C’est la base, ensuite mais seulement ensuite, demandez vous quel métier vous permet d’obtenir ce que vous souhaitez, et si vous êtes prêt à investir beaucoup de d'argent.
Je ne conseillerais pas faire de faire de métier que vous n’aimez pas> Les gens qui disent « Fais ce que tu aime » ou bien « la passion c’est le plus important » sont souvent des gens qui donne des conseils trop simplistes à mon gout. Mais il faut savoir être réaliste et dépenser des milliers d'euros, ben ça profite à des ATO, TRTO passionnés.... de votre porte feuille !
Et vous, vous travaillez pour l’argent ou pour le plaisir ?
Je reçois souvent des mails de personnes qui demandent si ils doivent s’orienter vers le métier de pilote de ligne (qui passionne) ou ..vers des emplois qui plus sur qui peuvent rapporter.
C’est le dilemme de nombreux forumiste qui soit viennent de finir leurs études ou soit s’emmerdent au bureau (ou ailleurs bien sur) et qui ont une passion qu’il aimeraient exploiter économiquement.
Mais est ce que cela est raisonnable ? Je répondrais que tout dépend !
Opposer l’argent à la passion est une grossière erreur.
Tout d’abord il faut se départir de l'image du métier « passion ». L'uniforme, les hôtesses, les gros avions, tout cela à bien changés depuis des années..
Si piloter est votre passion ce n’est pas pour autant qu’être pilote professionnelle d'avion cargo en Asie pendant 10 ans vous permettra de vous épanouir.
Peu de passions résistent à l’épreuve du temps et a la routine professionnelle.
Aujourd’hui vous aimez piloter, mais demain, peut être que vous vous passionnerez d'autres choses...mais sans économie !
En restant salarié vous pouvez changer de passion comme bon vous semble facilement.
A l’inverse, une passion ne vous condamne pas a être forcément endetté.
La vraie question que vous devez vous posez c’est : Que voulez vous ?
La sécurité de l'emploi ?
L’aventure ?
Le confort au quotidien ?
Quelles sont vos priorités dans la vie ?
C’est la base, ensuite mais seulement ensuite, demandez vous quel métier vous permet d’obtenir ce que vous souhaitez, et si vous êtes prêt à investir beaucoup de d'argent.
Je ne conseillerais pas faire de faire de métier que vous n’aimez pas> Les gens qui disent « Fais ce que tu aime » ou bien « la passion c’est le plus important » sont souvent des gens qui donne des conseils trop simplistes à mon gout. Mais il faut savoir être réaliste et dépenser des milliers d'euros, ben ça profite à des ATO, TRTO passionnés.... de votre porte feuille !
Et vous, vous travaillez pour l’argent ou pour le plaisir ?
Je pense que vivre de SA passion est un choix à double tranchant dans la mesure où effectivement la réalité économique, les contraintes du métier et les différences qui peuvent exister entre ce que l'on projette et comment on le vit réellement peuvent décevoir voire faire perdre en partie cette passion... C'est d'ailleurs ceux là qui créent le pessimisme qu'on nous rabâche sur ce forum d'après moi.
En revanche, vivre d'UNE de ses passion, ou bien plus largement d'un métier qui nous attire, est indispensable pour s'épanouir, si ce choix est réfléchi aussi avec la tête, que les contraintes sont acceptées, qu'on n'idéalise pas trop tout gardant l'excitation nécessaire pour avoir envie ! C'est un balancement subtile auquel on doit penser surtout dans le métier de pilote j'ai l'impression... et se garder d'autres centres d'intérêts, c'est pouvoir compenser ces mauvais côtés, les relativiser et pouvoir profiter des bons qui restent malgré tout nombreux dans ce métier !..
En revanche, vivre d'UNE de ses passion, ou bien plus largement d'un métier qui nous attire, est indispensable pour s'épanouir, si ce choix est réfléchi aussi avec la tête, que les contraintes sont acceptées, qu'on n'idéalise pas trop tout gardant l'excitation nécessaire pour avoir envie ! C'est un balancement subtile auquel on doit penser surtout dans le métier de pilote j'ai l'impression... et se garder d'autres centres d'intérêts, c'est pouvoir compenser ces mauvais côtés, les relativiser et pouvoir profiter des bons qui restent malgré tout nombreux dans ce métier !..
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- Elève-pilote posteur
- Messages : 18
- Enregistré le : 30 janv. 2014, 13:50
Bonsoir à toutes et à tous.
En effet, chacun "voit midi à son horloge", et je pense qu' il y a autant de pilotes que de motivations différentes.
Personnellement, concernant les métiers que j' ai pratiqué, j' ai toujours placé les priorités suivantes:
1-Le plaisir de le pratiquer, aimer l' activité, bref le choix du métier proprement dit en totale connaissance de cause:bien se renseigner avant afin d' éviter l' image d' épinal,
2-Les conditions de travail par rapport à ce métier: changer de boîte si les conditions de travail sont meilleures,
3-Le salaire en dernier, car, je préfère être moins bien payé mais mieux vivre professionnellement.
En effet, chacun "voit midi à son horloge", et je pense qu' il y a autant de pilotes que de motivations différentes.
Personnellement, concernant les métiers que j' ai pratiqué, j' ai toujours placé les priorités suivantes:
1-Le plaisir de le pratiquer, aimer l' activité, bref le choix du métier proprement dit en totale connaissance de cause:bien se renseigner avant afin d' éviter l' image d' épinal,
2-Les conditions de travail par rapport à ce métier: changer de boîte si les conditions de travail sont meilleures,
3-Le salaire en dernier, car, je préfère être moins bien payé mais mieux vivre professionnellement.
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- Chef de secteur posteur
- Messages : 1336
- Enregistré le : 16 sept. 2004, 02:00
- Localisation : Mulhouse
Re: Doit on toujours travailler par passion ?
Cette question est très intéressante car il n'y a pas de réponse toute faite. Le choix de ce métier est fait de façon bien différente selon les personnes... mais le dénominateur commun reste un intérêt très fort pour l'aéronautique en général. Je ne parle pas à ce niveau de "Passion" car la passion se traduit par des comportements différents selon les gens.Katime a écrit :
Et vous, vous travaillez pour l’argent ou pour le plaisir ?
A l'heure du choix, l'intérêt pour le milieu aéro sera déterminant sur la façon d'aborder les différents jalons et obstacles qui parcours le chemin vers un cockpit. Au vu des sommes investies pour un emploi hypothétique, les personnes motivées uniquement par l'argent passeront leur chemin pour des professions plus "bankables" . Pour ceux qui s'accrochent, l'intérêt est plus profond et peut etre encore un peu flou sur la voie qu'ils voudraient suivre . Les contacts créés, les expériences , les rencontres et les opportunités modèleront le choix du pilote à s'orienter vers des voies différentes : instruction, travail aérien, aviation d'affaire , ligne .
Le premier poste est souvent trouvé sans que l'aspect "argent" ne rentre en compte
Une fois en poste et passé l'émotion des premiers instants, l'intérêt évolue encore différemment selon les personnes... Certains vont s'ennuyer et rêver à plus grosse machine, d'autres vont penser à leur stabilité familiale, d'autres voient une opportunité de faire carrière, et enfin d'autres s'épanouissent . Ensuite le coté "Argent" va commencer à en gratter certains, d'autres non.
Si on prend ce métier de manière passionnelle, il y a plusieurs risques :
-Pour faire des heures de vols : prendre le risque de voler à tout prix quitte à accepter de voler dans des conditions merdiques sur des poubelles
-Pour construire son expérience : prendre le risque de voler à tout prix quitte à s'endetter pour voler
-Pour soi-même : s'enfermer dans sa passion c'est de se condamner à réussir quel qu'en soit le prix à payer et quels qu'en soient les risques (famille, conjoint, amis etc)
-Pour les autres : sauf s'ils ont connu le même parcours, c'est très difficile d'imaginer pour le public ce que cela peut impliquer de devenir pilote aujourd'hui (TOUT le monde a encore l'image d'Epinal du pilote: Le Pilote AF, le "Seigneur de l'Atlantique".)
Si la passion de l'argent l'emporte sur l'intérêt aéro , le risque est très grand de prendre de mauvaises décisions .
La passion nous fait accepter beaucoup de choses , pourvu que l'on atteigne son but. La passion se construit également au fil des situations et des expériences, elle sera le moteur de beaucoup d'actions.
Au fil de mon expérience, je peux qualifier de "passionné" beaucoup de mes collègues sur des angles très différents:
-un pote en pleine AEL fait sa qualif hydravion en parallèle
-un pote fait de l'instruction à coté de son job de Cdb
-un pote construit son propre avion
-un pote s'est payé une QT CS25
-moi-même : quand je pars voler , je n'ai pas l'impression de m'être levé pour aller travailler.
etc... etc...
On peut vivre de sa passion , mais à condition de prendre un minimum de recul afin d'éviter les décisions hâtives et subjectives .
Donc : Je vole par plaisir (même après + de 3200hdv, je ne me souviens pas de m’être levé en disant: fait chier d'aller voler aujourd'hui)
Travailler pour le plaisir, non.Le jour où je gagnerai à l'euromillions là je travaillerai pour le plaisir. Par contre j'aime ce que je faisEt vous, vous travaillez pour l’argent ou pour le plaisir ?
Après il ne faut pas se leurrer, pilote c'est avant tout un métier (il y a l'aeroclub pour se faire plaisir), même si on aime ce qu'on fait, vivre d'amour et d'eau fraîche c'est bon pour ceux qui "rêvent" d'une place en poste ou qui ont beaucoup d'argent, le salaire est une donnée non négligeable.
Comme le résume très bien Flyingtom, le mot passion est à mon sens un problème en aviation professionnelle car si on fait un comparatif avec l'amour passion>>>l'amour qui détruit, certains par "passion" son prêt à se détruire (économiquement, familialement, moralement, etc) pour espérer être un jour aux commandes d'un avion et ils détruisent également le métier en lui même en acceptant, par contrainte ou par choix, tout et n'importe quoi pour atteindre ce but.
C'est un métier que beaucoup idéalise avec l'image du pilote en uniforme avec plein d'hotesse autour, le sourire hollywood chewing-gum, sans vraiment connaître les "contraintes" réelles: contrôle réguliers, entraînement, cours au sol, horaire décalé voir très décalé, week-end/jours férié "hum connais pas ça reste des jours comme les autres" , visite médicale que tu peux perdre du jour au lendemain, sans parler des aléas des vols météo, pannes, pax et autres.
Pour résumer, je travaille pour vivre et non l'inverse et j'ai la chance de faire ce que j'ai toujours voulu faire
j'ajouterais en plus que tout dépend de la compagnie, du pays etc.
Pilote c'est très très vague.
Faire ce boulot en afrique, ou en chine, dans une LCC avec une culture de la peur, n'a rien à voir avec le fait de l'exercer en europe, dans une major ou chez global jet.
C'est un corps de métiers je dirais.
Pilote c'est très très vague.
Faire ce boulot en afrique, ou en chine, dans une LCC avec une culture de la peur, n'a rien à voir avec le fait de l'exercer en europe, dans une major ou chez global jet.
C'est un corps de métiers je dirais.
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