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Auteur du sujetHighFlyer
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Bonjour à tous,
Pour mon 1er post ici je me présente: Alain, pilote de ligne pour une major en Asie.
Mon fils va bientôt commencer sa formation CPL/IR/ME et nous sommes a la recherche d'infos récentes sur les écoles de pilotage à Montreal et alentours.
Nous alons nous rendre prochainement a Montreal pour visiter les écoles de pilotage sur place.
Nous avons décidé le Canada car il semble possible d'éventuellement rester après le CPL pour faire des heures comme instructeur, alors qu'aux USA ce n'est plus possible sauf a passer par un "aviation college" qui est très cher, ou avoir une green card.
Nous avons déja lu tout ce que qu'on a pu trouver sur le travail comme instructeur au Canada et ce n'est pas le sujet de mon post.
J'ai parcouru ce forum et je n'ai pas trouvé d'infos récentes sur les écoles de Montreal, d'ou ce post.
Quelqu'un aurait-il un avis ou expérience récente sur les écoles à Montreal (Air Richelieu, Cargair, CPAQ, etc) ?
Quelles sont selon vous la ou les écoles qui fournissent un apprentissage de qualité, avec de bons instructeurs qui ont de l'expérience, et des avions bien entretenus.
Nous ne cherchons pas forcément l'école la moins chere, mais le meilleur rapport qualité/prix.
Toute autre info serait bienvenue.
Merci d'avance.
Alain.
Pour mon 1er post ici je me présente: Alain, pilote de ligne pour une major en Asie.
Mon fils va bientôt commencer sa formation CPL/IR/ME et nous sommes a la recherche d'infos récentes sur les écoles de pilotage à Montreal et alentours.
Nous alons nous rendre prochainement a Montreal pour visiter les écoles de pilotage sur place.
Nous avons décidé le Canada car il semble possible d'éventuellement rester après le CPL pour faire des heures comme instructeur, alors qu'aux USA ce n'est plus possible sauf a passer par un "aviation college" qui est très cher, ou avoir une green card.
Nous avons déja lu tout ce que qu'on a pu trouver sur le travail comme instructeur au Canada et ce n'est pas le sujet de mon post.
J'ai parcouru ce forum et je n'ai pas trouvé d'infos récentes sur les écoles de Montreal, d'ou ce post.
Quelqu'un aurait-il un avis ou expérience récente sur les écoles à Montreal (Air Richelieu, Cargair, CPAQ, etc) ?
Quelles sont selon vous la ou les écoles qui fournissent un apprentissage de qualité, avec de bons instructeurs qui ont de l'expérience, et des avions bien entretenus.
Nous ne cherchons pas forcément l'école la moins chere, mais le meilleur rapport qualité/prix.
Toute autre info serait bienvenue.
Merci d'avance.
Alain.
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Salut Alain,
Fais une liste des ecoles et passes des coup de fils, demandes a parler a des eleves. Demandes aussi l'experience des instructeurs, rare sont ceux qui auront eu un autre job comme pilote avant instructeur.
Et pourquoi pas une ecole en langue anglaise? Le francais n'ouvre aucune porte.
Il y a encore 9 provinces au Canada en dehors du Quebec.
Thibault
Saches que pour travailler au Canada il faut avoir le droit d’y travailler, droit ouvert aux citoyens ou aux residents. Si ton fils n’est ni l’un ni l’autre ses chances d’avoir un job comme instructeur sont tres faibles (inexistantes).Nous avons décidé le Canada car il semble possible d'éventuellement rester après le CPL pour faire des heures comme instructeur
Essayes ALM par avion a Mascouche, je connais un instructeur la-bas. Ils sont sympas. C'est au nord de MontrealQuelqu'un aurait-il un avis ou expérience récente sur les écoles à Montreal
Fais une liste des ecoles et passes des coup de fils, demandes a parler a des eleves. Demandes aussi l'experience des instructeurs, rare sont ceux qui auront eu un autre job comme pilote avant instructeur.
Une ecole qui a des avions mal entretenus ne vit pas tres longtemps...des avions bien entretenus.
Et pourquoi pas une ecole en langue anglaise? Le francais n'ouvre aucune porte.
Il y a encore 9 provinces au Canada en dehors du Quebec.
Thibault
Bonjour Alain,
Quel est l'objectif à moyen/long terme de ton fils?
S'il compte commencer sa carrière au Canada, comme le dit Thibault :
- qu'il s'assure d'avoir un plan robuste pour avoir le droit de travailler ici pour la durée souhaitée; sujet traité maintes fois; du plus simple au plus lourd : PVT, post-graduate, permanent resident, sont des options à considérer selon les objectifs
- pourquoi se restreindre à cette région? la plupart des opportunités sont plus loin à l'ouest
J'ajouterais les points suivants :
- rajoute au moins 12000 CAD et 3 mois aux budgets argent et temps pour l'instructor rating
- une école qui fait miroiter une place d'instructeur pour attirer des clients me ferait fuir; soit ils mentent (personne ne peut avoir du travail pour tous les gens formés), soit ils recrutent même les mauvais, auquel cas l'instruction laissera à désirer et chaque instructeur fera peu d'heures de vol
- encore plus ici qu'en europe, une mentalité de self-starter aide; même si je comprends la motivation paternelle de vouloir construire la meilleure route pour ton fils, une chose qui pourrait grandement l'aider à ce stade est de le faire construire son projet lui-même, puis qu'il te le présente pour validation et financement; j'ai vu trop d'élèves progressant faiblement tout simplement parce qu'ils avaient la sécurité d'un financement externe, là où la majorité de ceux qui dépensaient leur propre argent (ou celui de leur propre emprunt) avançaient à un rythme beaucoup plus soutenu
Voilà, juste mon avis. Je suis conscient de ne pas répondre à la question (école près de YUL), mais je n'en connais aucune à recommander. Tout au plus saurais-je en éviter quelques-unes.
Quel est l'objectif à moyen/long terme de ton fils?
S'il compte commencer sa carrière au Canada, comme le dit Thibault :
- qu'il s'assure d'avoir un plan robuste pour avoir le droit de travailler ici pour la durée souhaitée; sujet traité maintes fois; du plus simple au plus lourd : PVT, post-graduate, permanent resident, sont des options à considérer selon les objectifs
- pourquoi se restreindre à cette région? la plupart des opportunités sont plus loin à l'ouest
J'ajouterais les points suivants :
- rajoute au moins 12000 CAD et 3 mois aux budgets argent et temps pour l'instructor rating
- une école qui fait miroiter une place d'instructeur pour attirer des clients me ferait fuir; soit ils mentent (personne ne peut avoir du travail pour tous les gens formés), soit ils recrutent même les mauvais, auquel cas l'instruction laissera à désirer et chaque instructeur fera peu d'heures de vol
- encore plus ici qu'en europe, une mentalité de self-starter aide; même si je comprends la motivation paternelle de vouloir construire la meilleure route pour ton fils, une chose qui pourrait grandement l'aider à ce stade est de le faire construire son projet lui-même, puis qu'il te le présente pour validation et financement; j'ai vu trop d'élèves progressant faiblement tout simplement parce qu'ils avaient la sécurité d'un financement externe, là où la majorité de ceux qui dépensaient leur propre argent (ou celui de leur propre emprunt) avançaient à un rythme beaucoup plus soutenu
Voilà, juste mon avis. Je suis conscient de ne pas répondre à la question (école près de YUL), mais je n'en connais aucune à recommander. Tout au plus saurais-je en éviter quelques-unes.
JB
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Merci.
Merci pour les réponses.
Alors plus ou moins dans l'ordre :
J'ai aussi eu des infos d'autre source qui me confirment la même chose. De plus il semble que les prix sont inférieurs par la bas (moins de taxes, avgas moins cher, etc)
Pour les écoles/instructeurs comme dit plus haut nous allons a Montreal fin de semaine visiter les écoles pour se rendre compte de ce qu'ils veulent nous vendre et essayer de discuter avec des élèves et instructeurs si on nous laisse faire.
Je vous remercie pour vos réponses.
Alain.
Alors plus ou moins dans l'ordre :
on a déja regardé les démarches a faire pour avoir le droit de rester au Canada par la suite pour un temps limité. Par contre mon fils, Loic, est bien conscient que ce ne n'est pas du tout gagné de trouver un job sur place par la suite. J'ai aussi eu des infos par une autre source qui confirme ce que vous me dites ici: les chances de trouver un job sont plus grandes a l'Ouest qu'au Quebec, et on regarde aussi de ce côté la.Saches que pour travailler au Canada il faut avoir le droit d’y travailler, droit ouvert aux citoyens ou aux residents. Si ton fils n’est ni l’un ni l’autre ses chances d’avoir un job comme instructeur sont tres faibles (inexistantes).
Déja fait, on a téléphoné a plusieurs écoles et reçu plusieurs documentations. On va Montreal fin de semaine pour visiter...Fais une liste des ecoles et passes des coup de fils, demandes a parler a des eleves. Demandes aussi l'experience des instructeurs, rare sont ceux qui auront eu un autre job comme pilote avant instructeur.
Clairement une carrière comme pilote de ligne. Au début faut bien commencer par pilote Commercial avant d'avoir l'ATP. Mais comme le budget pour une licence EASA est trop élevé il commence par une licence Canadienne et FAA (mais besoin de green card pour bosser aux USA), et ensuite voler si possible au Canada, sinon Afrique ou Asie. De toute manière le marché de l'emploi est complètement bouché en Europe, et il est tout a fait prêt a s'expartier pour voler.Quel est l'objectif à moyen/long terme de ton fils?
pourquoi se restreindre à cette région? la plupart des opportunités sont plus loin à l'ouest
Voir ci dessus, on regarde aussi par la bas...Et pourquoi pas une ecole en langue anglaise? Le francais n'ouvre aucune porte.
Il y a encore 9 provinces au Canada en dehors du Quebec.
J'ai aussi eu des infos d'autre source qui me confirment la même chose. De plus il semble que les prix sont inférieurs par la bas (moins de taxes, avgas moins cher, etc)
Oui, déja planifié.- rajoute au moins 12000 CAD et 3 mois aux budgets argent et temps pour l'instructor rating
Il sait exactement ce qu'il veut faire. Ayant moi même suivi plus ou moins le même chemin a la fin des années 80, licences FAA, Afrique, Europe et maintenant Asie, je pense que je peux lui etre de bon conseil et nous regardons tout ca ensemble.- une école qui fait miroiter une place d'instructeur pour attirer des clients me ferait fuir; soit ils mentent (personne ne peut avoir du travail pour tous les gens formés), soit ils recrutent même les mauvais, auquel cas l'instruction laissera à désirer et chaque instructeur fera peu d'heures de vol
- encore plus ici qu'en europe, une mentalité de self-starter aide; même si je comprends la motivation paternelle de vouloir construire la meilleure route pour ton fils, une chose qui pourrait grandement l'aider à ce stade est de le faire construire son projet lui-même, puis qu'il te le présente pour validation et financement; j'ai vu trop d'élèves progressant faiblement tout simplement parce qu'ils avaient la sécurité d'un financement externe, là où la majorité de ceux qui dépensaient leur propre argent (ou celui de leur propre emprunt) avançaient à un rythme beaucoup plus soutenu
Pour les écoles/instructeurs comme dit plus haut nous allons a Montreal fin de semaine visiter les écoles pour se rendre compte de ce qu'ils veulent nous vendre et essayer de discuter avec des élèves et instructeurs si on nous laisse faire.
Je vous remercie pour vos réponses.
Alain.
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Re: Infos
Bonjour Alain,
Par curiosité, toi qui a l'expérience des licences étrangères et de l'expatriation, es-tu content que ton fils choisisse ce métier ?
Par curiosité, toi qui a l'expérience des licences étrangères et de l'expatriation, es-tu content que ton fils choisisse ce métier ?
PPL/IR/FI EASA - CPL/IR FAA
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Auteur du sujetHighFlyer
- Elève-pilote posteur
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THE question...Par curiosité, toi qui a l'expérience des licences étrangères et de l'expatriation, es-tu content que ton fils choisisse ce métier ?
En un mot: oui.
Mais c'est un vaste sujet et une question qu'on ma déjà souvent posée, surtout les autres pilotes, collègues ou autres. Beaucoup de mes collègues me disent que je devrais déconseiller a mon fils de faire ce métier car "ce n'est plus ce que c'était avant". C'est vrai que le métier a beaucoup changé, même depuis que moi j'ai commencé à la fin des années 80.
Il y a une chose qu'il faut comprendre a mon humble avis: c'était déjà ainsi il y à 10 ans, 20 ans, 30 ans... C'est un métier en constante évolution de par la nature même de la technologie qui évolue rapidement, mais aussi du fait des changements dans le management des compagnies, et ce n'est pas nouveau. Quand j'ai commencé a voler il y a plus de 25 ans les "anciens" me disaient déjà que c'était mieux avant, et j'entend exactement la même chose aujourd'hui.
Un jeune qui débute dans ce métier n'aura pas connu "le bon vieux temps", tout au plus aura-il entendu des histoires, généralement bien améliorées, de cette époque révolue.
Un jeune qui débute commence avec les paramètres actuels, et lui aussi connaîtra une évolution au fil de sa carrière. Et lui aussi dans 20 ou 30 ans trouvera que "c'était mieux avant".
Par contre il y a une constante: c'est un métier qu'on fait par passion. Il ne faut pas se lancer dans cette carrière pour le prestige, l'argent, les voyages ou les jolies hôtesses. Le jeune qui décide de faire ce métier doit être certain que c'est vraiment ce qu'il veut faire, que le chemin est long et le début très compliqué. Il faut bien se renseigner avant de se lancer, rencontrer un maximum de personnes, avoir le maximum de renseignements pour se faire une idée précise. Je connais beaucoup de jeunes qui ont laissé tomber car ils ne trouvaient pas de boulot correct ou qu'il fallait aller travailler loin des siens, comme en Afrique ou en Asie.
Ça reste un métier magnifique. 95% du temps ce n'est que de la routine mais il y a toujours un vol qui rattrape tout ça: un magnifique lever de lune à 35000 pieds, des paysages a couper le souffle, des couchers de soleils flamboyants dans des endroits exotiques, ou encore terminer un vol par une approche aux minimas pour voir apparaître la piste juste devant soi et poser sa machine tout en douceur...
Personnellement j'en ai bavé pour arriver ou je suis aujourd’hui, mais je ne regrette aucun moment. J'ai été pilote de brousse en Afrique sur des machines mythiques (DC-3, Noratlas, Viscount, et autres), en Europe sur des avions au top de la technologie (Falcon 900), et aujourd'hui CDB en Asie sur le plus mythique des avions de ligne, le 747. Au début je ne gagnais que juste de quoi vivre mais j'avais la plus belle vie qu'un jeune puisse rêver: faire le plus beau métier du monde.
Et je souhaite exactement la même chose a mon fils ou a tout jeune qui veut vraiment se lancer dans le métier.
Et je ne déconseillerai jamais à un jeune de vouloir rêver sa vie, et de vivre son rêve...
Alain.
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C'est un magnifique témoignage … Merci de nous le faire partager.HighFlyer a écrit : THE question...
En un mot: oui.
Mais c'est un vaste sujet et une question qu'on ma déjà souvent posée, surtout les autres pilotes, collègues ou autres. Beaucoup de mes collègues me disent que je devrais déconseiller a mon fils de faire ce métier car "ce n'est plus ce que c'était avant". C'est vrai que le métier a beaucoup changé, même depuis que moi j'ai commencé à la fin des années 80.
Il y a une chose qu'il faut comprendre a mon humble avis: c'était déjà ainsi il y à 10 ans, 20 ans, 30 ans... C'est un métier en constante évolution de par la nature même de la technologie qui évolue rapidement, mais aussi du fait des changements dans le management des compagnies, et ce n'est pas nouveau. Quand j'ai commencé a voler il y a plus de 25 ans les "anciens" me disaient déjà que c'était mieux avant, et j'entend exactement la même chose aujourd'hui.
Un jeune qui débute dans ce métier n'aura pas connu "le bon vieux temps", tout au plus aura-il entendu des histoires, généralement bien améliorées, de cette époque révolue.
Un jeune qui débute commence avec les paramètres actuels, et lui aussi connaîtra une évolution au fil de sa carrière. Et lui aussi dans 20 ou 30 ans trouvera que "c'était mieux avant".
Par contre il y a une constante: c'est un métier qu'on fait par passion. Il ne faut pas se lancer dans cette carrière pour le prestige, l'argent, les voyages ou les jolies hôtesses. Le jeune qui décide de faire ce métier doit être certain que c'est vraiment ce qu'il veut faire, que le chemin est long et le début très compliqué. Il faut bien se renseigner avant de se lancer, rencontrer un maximum de personnes, avoir le maximum de renseignements pour se faire une idée précise. Je connais beaucoup de jeunes qui ont laissé tomber car ils ne trouvaient pas de boulot correct ou qu'il fallait aller travailler loin des siens, comme en Afrique ou en Asie.
Ça reste un métier magnifique. 95% du temps ce n'est que de la routine mais il y a toujours un vol qui rattrape tout ça: un magnifique lever de lune à 35000 pieds, des paysages a couper le souffle, des couchers de soleils flamboyants dans des endroits exotiques, ou encore terminer un vol par une approche aux minimas pour voir apparaître la piste juste devant soi et poser sa machine tout en douceur...
Personnellement j'en ai bavé pour arriver ou je suis aujourd’hui, mais je ne regrette aucun moment. J'ai été pilote de brousse en Afrique sur des machines mythiques (DC-3, Noratlas, Viscount, et autres), en Europe sur des avions au top de la technologie (Falcon 900), et aujourd'hui CDB en Asie sur le plus mythique des avions de ligne, le 747. Au début je ne gagnais que juste de quoi vivre mais j'avais la plus belle vie qu'un jeune puisse rêver: faire le plus beau métier du monde.
Et je souhaite exactement la même chose a mon fils ou a tout jeune qui veut vraiment se lancer dans le métier.
Et je ne déconseillerai jamais à un jeune de vouloir rêver sa vie, et de vivre son rêve...
Alain.
J'ai beaucoup d'amis pilotes qui ont des fils qui commencent tout juste leur formation … et ils sont inquiets.
J'ai moi-même un fils complètement dingue des avions (mais il est encore très jeune) et la question se posera un jour.
PPL/IR/FI EASA - CPL/IR FAA
Sur ce dernier point, entièrement d'accord. J'ai quitté une carrière lucrative pour m'expatrier et vivre de ma passion, aucun regret.
Juste pour être sûr que c'est clair : la difficulté à obtenir un job en fin de formation est une chose, ça dépend de l'offre et de la demande, mais ce point est secondaire. Il y a du travail pour qui en cherche. Le choix d'un bon instructeur (il y a peu de bonnes écoles avec une qualité de formation équivalente entre les instructeurs) est lui aussi secondaire.
Le point principal est d'être légal pour travailler ici. C'est là-dessus que doit se concentrer la planification. Le choix d'une école ne doit venir qu'après avoir un plan en béton pour avoir le droit de travailler ici.
Juste pour être sûr que c'est clair : la difficulté à obtenir un job en fin de formation est une chose, ça dépend de l'offre et de la demande, mais ce point est secondaire. Il y a du travail pour qui en cherche. Le choix d'un bon instructeur (il y a peu de bonnes écoles avec une qualité de formation équivalente entre les instructeurs) est lui aussi secondaire.
Le point principal est d'être légal pour travailler ici. C'est là-dessus que doit se concentrer la planification. Le choix d'une école ne doit venir qu'après avoir un plan en béton pour avoir le droit de travailler ici.
JB
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L'autre point est très personnel … et un peu délicat à aborder … mais c'est important.
Cela concerne la vie de famille. J'imagine que s'expatrier avec conjoint et enfants, c'est compliqué.
Il faut trouver un conjoint qui accepte de suivre, un peu comme les militaires qui sont amenés à souvent déménager.
Un jour une hôtesse m'a fait une réflexion que je trouve assez juste : "l'aérien, c'est pas un métier … c'est un mode de vie … un peu comme les saltimbanques …."
Cela concerne la vie de famille. J'imagine que s'expatrier avec conjoint et enfants, c'est compliqué.
Il faut trouver un conjoint qui accepte de suivre, un peu comme les militaires qui sont amenés à souvent déménager.
Un jour une hôtesse m'a fait une réflexion que je trouve assez juste : "l'aérien, c'est pas un métier … c'est un mode de vie … un peu comme les saltimbanques …."
PPL/IR/FI EASA - CPL/IR FAA
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En effet, pour le Québec le problème pourrait être l'anglais mais si la personne est déjà bilingue, il y a là aussi quand même quelques possibilités et quelques écoles qui embauchent parfois. Je ne peux le préciser plus car je suis pas mal plus au nord par rapport à Montréal mais il est vrais que certaines autres provinces peuvent offrir des ouvertures plus rapide surtout pour ceux qui ne veulent pas passer par la case instructeur. D'ailleurs dans le cas de l'instructeur, s'assurer que le jeune est vraiment intéressé par faire de l'instruction car il n'y a rien de plus malheureux que quelqu'un qui fait cela juste pour monter ces heures. Pour le reste je crois que mes collègues ont couvert la majorité des autres conseils que j'avais en tête.
Bonne chance dans votre projet
Shore
Bonne chance dans votre projet
Shore
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- Chef pilote posteur
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Je pense qu'Alain a déjà répondu, la définition de jeune pouvant être assez large selon l'individu...nikko75 a écrit :Une question à Alain suite à ton témoignage qui rassure par rapport à tous les sceptiques...
Aurais tu la même vision et les mêmes conseils pour un beaucoup moi jeune de 37 ans qui voudrait se lancer "enfin" vers ce rêve de devenir pilote ?...
Merci et bon vol à toi et ton fils
Beau parcours Alain et belle analyse! On sent très bien que tu n'as pas foulé trop longtemps les tarmacs français!HighFlyer a écrit :Et je ne déconseillerai jamais à un jeune de vouloir rêver sa vie, et de vivre son rêve...
Mon petit conseil si le budget n'est pas trop un obstacle, le coin de Vancouver pourrait être une belle place où se former. C'est aussi un peu moins loin que le Québec si tu es basé en Asie. Il y a de très bons choix d'écoles. Tous les styles sont représentés. Mon expertise de l'instruction/formation s'arrête là.
T.
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Auteur du sujetHighFlyer
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Absolument.Aurais tu la même vision et les mêmes conseils pour un beaucoup moi jeune de 37 ans qui voudrait se lancer "enfin" vers ce rêve de devenir pilote ?...
Je connais d'ailleurs plusieurs personnes qui l'ont fait, certains d'entre eux après 40 ans...
La seule chose que je conseillerais, et c'est je pense très important, pour commencer une deuxième vie en tant que pilote sur le tard est d'avoir les reins solides au niveau financier. A cet âge on a souvent déjà une vie bien organisée, et assez souvent une famille.
Perso je ne le ferais qu'à condition de pouvoir me payer la formation sans devoir faire d'emprunt, et de pouvoir tenir 1 a 2 ans sans revenus par la suite. A moins d’être très chanceux ou d'avoir déjà une promesse d'embauche avant de commencer, c'est le temps qu'il faut compter en général pour trouver un 1er job qui paye assez pour vivre correctement.
Et aussi et surtout être prêt a s’expatrier car le marché Européen ou Nord Américain est complètement bouché, surtout pour ceux qui n'ont pas d'expérience.
Juste mon humble avis...
Alain.
Le marché n'est pas forcemment bouché en amerique du nord pour les jeunes, si? Si on a les papiers pour y travailler (je parle pour le canada notamment) y a de quoi percer et faire ses premières heures de monopiston jusqu'au jet de manière "mecanique", c'est surement les meilleures opportunités pour quelqu'un qui veut mettre le pied à l'etrier sans avoir trop de qt à payer ou de blocs d'heures quelconques... me fais-je des idées?
Pilote de Litres - 1500L - 1ère cuité sur Guinness
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- Localisation : under 06R APP CYUL
Merci pour ton témoignage !
Pour les écoles dans les environs de YUL je dirais aussi ALM, Cargair a Mascouche (aéroport non contrôlé) .
Par contre j'ai une question pour toi : pourquoi ce n'est pas ton fils qui nous écrit ici ?
Je demande car tu poses d'excellentes questions et que tu "ouvres" la voie pour lui mais peut être aurait il des questions lui aussi ??
On sait que le métier de pilote est très exigent mais peut etre que s'il faisait sa propre recherche ca l'aiderai, tu ne penses pas ?
STP tiens nous informé de quelles ecoles tu vas visiter ce week end, si je suis dispo ca me fera plaisir de me joindre a vous !
Bons vols !
Pour les écoles dans les environs de YUL je dirais aussi ALM, Cargair a Mascouche (aéroport non contrôlé) .
Par contre j'ai une question pour toi : pourquoi ce n'est pas ton fils qui nous écrit ici ?
Je demande car tu poses d'excellentes questions et que tu "ouvres" la voie pour lui mais peut être aurait il des questions lui aussi ??
On sait que le métier de pilote est très exigent mais peut etre que s'il faisait sa propre recherche ca l'aiderai, tu ne penses pas ?
STP tiens nous informé de quelles ecoles tu vas visiter ce week end, si je suis dispo ca me fera plaisir de me joindre a vous !
Bons vols !
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Auteur du sujetHighFlyer
- Elève-pilote posteur
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En fait il bosse pour se payer son PPL en France (il passe son théorique aujourd'hui) et donc il est assez busy, et on regarde tout ca ensemble... Comme j'ai suivi le même chemin il y a quelques temps (USA au lieu de Canada) on s'est dit qu'on gagnerait du temps si je posais les questions sur le Canada.Merci pour ton témoignage !
Pour les écoles dans les environs de YUL je dirais aussi ALM, Cargair a Mascouche (aéroport non contrôlé) .
Par contre j'ai une question pour toi : pourquoi ce n'est pas ton fils qui nous écrit ici ?
Je demande car tu poses d'excellentes questions et que tu "ouvres" la voie pour lui mais peut être aurait il des questions lui aussi ??
On sait que le métier de pilote est très exigent mais peut etre que s'il faisait sa propre recherche ca l'aiderai, tu ne penses pas ?
STP tiens nous informé de quelles ecoles tu vas visiter ce week end, si je suis dispo ca me fera plaisir de me joindre a vous !
Bons vols !
Pour la visite a Montreal on a du annuler le voyage demain car je suis coincé en Inde avec un avion en panne, et donc je ne serai pas a temps pour attraper le vol Air France CDG-YUL... Partie remise pour Novembre.
Je vous remercie tous pour les réponses que j'avais sur la formation au Canada.
Alain.