Je parlais du système permettant de mettre en frais la formation, ce qui permet de limiter (voire annuler) les charges sociales et les impôts pendant qques années puisqu'il n'y a quasiment plus de rémunération (juste ce qu'il faut pour ne payer que très peu de charges sociales et impôts) mais que des remboursements de frais. Or si ce système fonctionne très bien en tant que travailleur indépendant, je ne sais pas si ça fonctionne pareil pour un salarié, vu que le salaire est versé et les cotisations sociales (allemandes dans ce cas précis) seront payées quoi qu'il arrive (il est fort probable que les cotisations sociales allemandes sont plus élevées que les irlandaises...). Il ne sera donc plus possible de faire l'économie de ces charges sociales.5 Rings a écrit :Désolé pour l’imprécision, c’est vrai que les impôts relèvent des individus tandis que les cotisations sociales, elles, relèvent des employeurs.bfr a écrit :De mémoire, ce n'est pas le fisc allemand qui a attaqué, mais la sécurité sociale allemande...5 Rings a écrit :
Il faut certainement y voir le résultat de la pression exercée par le fisc Allemand.
Si c'est une bonne nouvelle pour la tranquillité d'esprit des basés là bas, qu'en est-il des déductions de frais de formation ? Il y aura peut être bientôt de jolies voitures pas chères sur le marché de l'occasion...
Je n’ai jamais eu à payer d’impôts en Allemagne, mais le fisc Français permet d’imputer en frais pro de dépenses de formation, sur des montants importants, peut-être que nos chers voisins Germains permettent de faire de même.
Il sera peut être possible de faire une déduction sur les impôts ensuite (le pays où l'impôt est dû dépend des conventions fiscales entre pays, l'Irlande et l'Allemagne pour le cas présent) selon les règles de chaque pays où l'impôt est à payer. Dans le cas du transport aérien, la plupart des pays (mais pas tous, notamment au nord de l'Europe de mémoire) prévoient une clause pour le transport aérien ou maritime INTERNATIONAL qui prévoit le paiement de l'impôt dans le pays du siège social de la compagnie.
Ainsi, en Italie (pour un cas que j'ai eu à étudier de manière approfondie), sur une journée de 4 étapes BGY-SUF-BGY-BCN-BGY, il est nécessaire de déterminer le revenu généré par l'A/R BGY-SUF qui est domestique dont l'impôt sera payé en Italie et celui généré par l'A/R BGY-BCN qui est international dont l'impôt sera payé en Irlande.
Prévoir une bonne dose de doliprane, les règles n'étant pas les même bien évidemment !
Si ensuite on est résident fiscal dans un 3ème pays, cela est un autre problème à résoudre dans ce 3ème pays, mais n'influence pas la taxation subie dans le pays où on est basé ni en Irlande. Il s'agit dans ce cas de revenus générés à l'étranger, qui sont le plus souvent pris en compte pour définir une taxation des revenus éventuels (loyers, seconde activité, ...) perçus dans ce 3ème pays avec des systèmes complexes de prise en compte de ces revenus étrangers. Etre résident fiscal ne signifie absolument pas qu'on doive payer des impôts, mais à minima qu'on effectue une déclaration des revenus globaux que l'on perçoit.