Pilot shortage in Europe: Fact or fiction ?
Modérateur : Big Brother
Pour faire face au pilote shortage, les ingénieurs Thalès ont trouvé la solution !
Un seul pilote dans les Airbus et les Boeing, c'est pour bientôt selon Thales
La réduction du nombre de pilotes dans les cockpits est-elle pour bientôt ? Oui, pour Patrice Caine, le PDG de Thales, qui a évoqué les travaux sur la « révolution du Single Pilot Operation (SPO) », le passage de deux pilotes dans le cockpit à un seul.
"Les grands avionneurs parlent d'un horizon 2020-2023"
Le passage à un pilote pourrait se faire à un horizon relativement proche pour Patrice Caine, qui précise que "les technologies sont matures" et que Thales -qui conçoit de nombreux équipements de l'avionique des cockpits- serait en mesure de répondre à des appels d'offres d'ici à la fin de l'année si un avionneur le décidait.
« Cela prendra quelques années, mais pas 10 ans. Quand vous écoutez les grands avionneurs, ils parlent d'un horizon 2020, 2021, 2022, 2023. Cela dépend de ce qu'ils mettent derrière cette réalité. Pour le niveau de SPO qu'ils visent à cet horizon-là, je n'ai pas de doute qu'on va y arriver. Mais passer à de l'intelligence artificielle certifiable, c'est probablement à plus long terme », a-t-il déclaré ce vendredi devant l'association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE).
Interrogé, Airbus confirme "travailler sur un projet visant à réduire le nombre de pilotes sur les vols long-courriers A350 avec une éventuelle mise en service autour de 2023". "Nous cherchons à réduire l'équipage de 3-4 pilotes aujourd'hui à seulement 2 pilotes demain. Il en restera un dans le cockpit tandis que le second se reposera", indique-t-on chez l'avionneur.
Pour rappel, le pilotage à deux constitue depuis des décennies la norme sur tous les appareils court et moyen-courriers. Ce qui n'est pas le cas sur les avions long-courriers qui se pilotent à deux, trois, voire quatre, en fonction de la durée du vol, mais aussi des pratiques de certaines compagnies aériennes (sur l'Atlantique Nord, Air France a deux pilotes quand les compagnies américaines en ont trois).
Turbulences sociales à prévoir
Un tel scenario, s'il se réalisait, créerait de fortes turbulences chez les pilotes. Le bras de fer qui avait eu lieu au début des années 1980 à Air France quand le PDG de l'époque, Pierre Giraudet, avait voulu passer de 3 à 2 pilotes sur les B737 en supprimant le poste de mécanicien, est encore dans tous les esprits. Le débat sur la sécurité des vols avait fortement animé les négociations sur le sujet, qui avaient duré plus d'un an.
Avec le passage à un pilote, la question va forcément se poser à nouveau. Et susciter de vifs débats. "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité. Nous pouvons nous poser la question technique ou philosophique de savoir si une machine fait moins d'erreurs que l'être humain ou si la combinaison d'un cerveau humain et d'un cerveau artificiel n'est pas plus sûre, plus performante que deux cerveaux humains", a expliqué Patrice Caine, en précisant que le pilote dans l'avion sera probablement assisté d'un pilote au sol.
Pour autant, au-delà du volet sécurité, il y a aussi un volet social lié à la réduction de la taille de l'équipage. Le "Single Pilot Operation" sera en effet la dernière étape avant l'arrivée un jour de l'avion commercial sans pilote.
Un seul pilote dans les Airbus et les Boeing, c'est pour bientôt selon Thales
La réduction du nombre de pilotes dans les cockpits est-elle pour bientôt ? Oui, pour Patrice Caine, le PDG de Thales, qui a évoqué les travaux sur la « révolution du Single Pilot Operation (SPO) », le passage de deux pilotes dans le cockpit à un seul.
"Les grands avionneurs parlent d'un horizon 2020-2023"
Le passage à un pilote pourrait se faire à un horizon relativement proche pour Patrice Caine, qui précise que "les technologies sont matures" et que Thales -qui conçoit de nombreux équipements de l'avionique des cockpits- serait en mesure de répondre à des appels d'offres d'ici à la fin de l'année si un avionneur le décidait.
« Cela prendra quelques années, mais pas 10 ans. Quand vous écoutez les grands avionneurs, ils parlent d'un horizon 2020, 2021, 2022, 2023. Cela dépend de ce qu'ils mettent derrière cette réalité. Pour le niveau de SPO qu'ils visent à cet horizon-là, je n'ai pas de doute qu'on va y arriver. Mais passer à de l'intelligence artificielle certifiable, c'est probablement à plus long terme », a-t-il déclaré ce vendredi devant l'association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE).
Interrogé, Airbus confirme "travailler sur un projet visant à réduire le nombre de pilotes sur les vols long-courriers A350 avec une éventuelle mise en service autour de 2023". "Nous cherchons à réduire l'équipage de 3-4 pilotes aujourd'hui à seulement 2 pilotes demain. Il en restera un dans le cockpit tandis que le second se reposera", indique-t-on chez l'avionneur.
Pour rappel, le pilotage à deux constitue depuis des décennies la norme sur tous les appareils court et moyen-courriers. Ce qui n'est pas le cas sur les avions long-courriers qui se pilotent à deux, trois, voire quatre, en fonction de la durée du vol, mais aussi des pratiques de certaines compagnies aériennes (sur l'Atlantique Nord, Air France a deux pilotes quand les compagnies américaines en ont trois).
Turbulences sociales à prévoir
Un tel scenario, s'il se réalisait, créerait de fortes turbulences chez les pilotes. Le bras de fer qui avait eu lieu au début des années 1980 à Air France quand le PDG de l'époque, Pierre Giraudet, avait voulu passer de 3 à 2 pilotes sur les B737 en supprimant le poste de mécanicien, est encore dans tous les esprits. Le débat sur la sécurité des vols avait fortement animé les négociations sur le sujet, qui avaient duré plus d'un an.
Avec le passage à un pilote, la question va forcément se poser à nouveau. Et susciter de vifs débats. "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité. Nous pouvons nous poser la question technique ou philosophique de savoir si une machine fait moins d'erreurs que l'être humain ou si la combinaison d'un cerveau humain et d'un cerveau artificiel n'est pas plus sûre, plus performante que deux cerveaux humains", a expliqué Patrice Caine, en précisant que le pilote dans l'avion sera probablement assisté d'un pilote au sol.
Pour autant, au-delà du volet sécurité, il y a aussi un volet social lié à la réduction de la taille de l'équipage. Le "Single Pilot Operation" sera en effet la dernière étape avant l'arrivée un jour de l'avion commercial sans pilote.
"Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité"
Argument imparable
Dès que tu as un problème, tu rajoutes "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité".
Faire voler des avions à la betterave ? "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité".
Mettre 8 pilotes dans un cockpit ? "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité".
Peindre les lignes des taxiways en rose ? "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité".
Augmenter les taxes aéroportuaires de 50€ ? "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité".
Argument imparable
Dès que tu as un problème, tu rajoutes "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité".
Faire voler des avions à la betterave ? "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité".
Mettre 8 pilotes dans un cockpit ? "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité".
Peindre les lignes des taxiways en rose ? "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité".
Augmenter les taxes aéroportuaires de 50€ ? "Il faut prendre ce sujet sous l'angle de l'efficacité et de la sécurité".
Un article écrit avec les pieds qui mélange tout et son contraire. Aucun avion ne se pilote à 3 ou 4, l'auteur confond les problématiques de CRM et de repos en vol. Quant à laisser un pilote au lieu de deux dans le cockpit durant la croisière, on est loin d'une philosophie monopilote.
Bref encore un article qui va faire plaisir à madame Michu, mais qui est loin de décrire une réalité technique ou philosophique.
Bref encore un article qui va faire plaisir à madame Michu, mais qui est loin de décrire une réalité technique ou philosophique.
Tout à fait Dan.
Et combien d’airliners « classiques » au sens NON SPO capable ni NON SPO retrofitable?
Déjà que nombre d’opérateurs ne se font pas transpirer avec les CAT2/3 parce que ça n’a aucun sens économique, pourtant la technologie est là et elle s’y certifiée en plus.
Tout ceci n’est pas de nature à régler la pénurie actuelle et l’impact profond sur l’emploi est encore à quelques dizaines d’années étant donnée la durée de vie des flottes actuelles.
De plus quand le baril aura rejoint des prix astronomiques, économiser le pétrole sera bien plus stratégique que la question « alors un salaire ou deux à l’avant? ».
Et combien d’airliners « classiques » au sens NON SPO capable ni NON SPO retrofitable?
Déjà que nombre d’opérateurs ne se font pas transpirer avec les CAT2/3 parce que ça n’a aucun sens économique, pourtant la technologie est là et elle s’y certifiée en plus.
Tout ceci n’est pas de nature à régler la pénurie actuelle et l’impact profond sur l’emploi est encore à quelques dizaines d’années étant donnée la durée de vie des flottes actuelles.
De plus quand le baril aura rejoint des prix astronomiques, économiser le pétrole sera bien plus stratégique que la question « alors un salaire ou deux à l’avant? ».
Je n'ai rien à voir avec le Fiverings de paroledegaulois.com ou Rcocobis.
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Et ça ne résout en rien la réduction du nombre de pilotes, car le PDG confirme qu'il faudrait que le pilote en l'air soit assisté d'un pilote au sol...
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 79707.html
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 79707.html
Who dares wins
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L'idée est à mon avis d'avoir un pilote au sol pour n pilotes en l'air.SE3130 a écrit :Et ça ne résout en rien la réduction du nombre de pilotes, car le PDG confirme qu'il faudrait que le pilote en l'air soit assisté d'un pilote au sol...
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 79707.html
Une difficulté qui n'a pas l'air d'être évaluée est que lorsqu'on manque de pilotes, ce sont les commandant de bord qui manquent. Les copilotes inexpérimentés sont bien plus faciles à trouver que les commandants de bord expérimentés.
L'idée du pilote seul aux commandes ne marchera économiquement que si c'est un pilote inexpérimenté, et qu'on met les pilotes expérimentés au sol.
Je dois dire que je ne suis pas très enthousiaste à cette idée.
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Tu penses vraiment qu'il y a une pénurie ?5 Rings a écrit :Tout à fait Dan.
Et combien d’airliners « classiques » au sens NON SPO capable ni NON SPO retrofitable?
Déjà que nombre d’opérateurs ne se font pas transpirer avec les CAT2/3 parce que ça n’a aucun sens économique, pourtant la technologie est là et elle s’y certifiée en plus.
Tout ceci n’est pas de nature à régler la pénurie actuelle et l’impact profond sur l’emploi est encore à quelques dizaines d’années étant donnée la durée de vie des flottes actuelles.
De plus quand le baril aura rejoint des prix astronomiques, économiser le pétrole sera bien plus stratégique que la question « alors un salaire ou deux à l’avant? ».
Les critères de recrutement sont-ils si bas que ça ?
En tant que candidat kd j'aimerais lire oui et oui
Le shortage sera pour 2019 si "tout va bien", ou tout du moins le pic des recrutements, pas à cause de l'économie, mais du shortage de FI...
Après faut pas rêver, quand on voit dans les ATO le nombre de guignols qu'il y a, faut pas s'étonner qu'un certain nombre ne trouve pas de travail, comme le filtre est uniquement financier, n'importe qui peut réussir la formation, mais pas pour autant être employable derrière, et si les critères d'appel en sélec peuvent baisser, les critères de retenue en sélec ne descenderont jamais en dessous d'un certain seuil (et heureusement, sinon on aurait un certain nombre de dangers publics aux commandes).
Moralité, c'est pas parce que ça embauche plus que ce sera plus facile...
Après faut pas rêver, quand on voit dans les ATO le nombre de guignols qu'il y a, faut pas s'étonner qu'un certain nombre ne trouve pas de travail, comme le filtre est uniquement financier, n'importe qui peut réussir la formation, mais pas pour autant être employable derrière, et si les critères d'appel en sélec peuvent baisser, les critères de retenue en sélec ne descenderont jamais en dessous d'un certain seuil (et heureusement, sinon on aurait un certain nombre de dangers publics aux commandes).
Moralité, c'est pas parce que ça embauche plus que ce sera plus facile...
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Apparemment non, http://forum.aeronet-fr.org/viewtopic.php?t=37852bleedair a écrit :Est-ce qu'ils demandent toujours que l'on sorte de l'une de leur ATO ? Ctc ou EnacJekar a écrit :les critères baissent oui, suffit de regarder le dernier recrutement d'EasyJet. LowTimer et pas besoin de MCC..
Oui il y a pénurie, il n’y a qu’à regarder autour de soi, les opportunités sont nombreuses, il y a des roadshows régulièrement, des avions parkés, des salaires qui grimpent, des fast tracks à droite à gauche.Dubble a écrit :Tu penses vraiment qu'il y a une pénurie ?5 Rings a écrit :Tout à fait Dan.
Et combien d’airliners « classiques » au sens NON SPO capable ni NON SPO retrofitable?
Déjà que nombre d’opérateurs ne se font pas transpirer avec les CAT2/3 parce que ça n’a aucun sens économique, pourtant la technologie est là et elle s’y certifiée en plus.
Tout ceci n’est pas de nature à régler la pénurie actuelle et l’impact profond sur l’emploi est encore à quelques dizaines d’années étant donnée la durée de vie des flottes actuelles.
De plus quand le baril aura rejoint des prix astronomiques, économiser le pétrole sera bien plus stratégique que la question « alors un salaire ou deux à l’avant? ».
Les critères de recrutement sont-ils si bas que ça ?
En tant que candidat kd j'aimerais lire oui et oui
Maintenant que le système ne sache pas se réguler pour faire évoluer les critères d’entrée ou l’adéquation formation initiale-besoins compagnies c’est un autre débat, mais oui clairement il y a du boulot.
Pour les nouveaux, se pose la question de leur employabilité, pour les ATO celle de la capacité à former au niveau de compétence et volume requis, aux airlines des critères mini d’entrée et de l’attractivité des conditions d’emploi.
Je n'ai rien à voir avec le Fiverings de paroledegaulois.com ou Rcocobis.
5 Rings a écrit :Oui il y a pénurie, il n’y a qu’à regarder autour de soi, les opportunités sont nombreuses, il y a des roadshows régulièrement, des avions parkés, des salaires qui grimpent, des fast tracks à droite à gauche.Dubble a écrit :Tu penses vraiment qu'il y a une pénurie ?5 Rings a écrit :Tout à fait Dan.
Et combien d’airliners « classiques » au sens NON SPO capable ni NON SPO retrofitable?
Déjà que nombre d’opérateurs ne se font pas transpirer avec les CAT2/3 parce que ça n’a aucun sens économique, pourtant la technologie est là et elle s’y certifiée en plus.
Tout ceci n’est pas de nature à régler la pénurie actuelle et l’impact profond sur l’emploi est encore à quelques dizaines d’années étant donnée la durée de vie des flottes actuelles.
De plus quand le baril aura rejoint des prix astronomiques, économiser le pétrole sera bien plus stratégique que la question « alors un salaire ou deux à l’avant? ».
Les critères de recrutement sont-ils si bas que ça ?
En tant que candidat kd j'aimerais lire oui et oui
Maintenant que le système ne sache pas se réguler pour faire évoluer les critères d’entrée ou l’adéquation formation initiale-besoins compagnies c’est un autre débat, mais oui clairement il y a du boulot.
Pour les nouveaux, se pose la question de leur employabilité, pour les ATO celle de la capacité à former au niveau de compétence et volume requis, aux airlines des critères mini d’entrée et de l’attractivité des conditions d’emploi.
Je reçois au moins 5 propositions par jour avec parfois les mêmes compagnies que le mois précédent et les salaires qui ne font qu'augmenter, je n'en recevais pas autant il y'a 6 mois encore moins 1 an , il y'a donc bien une lame de fond énorme qui finira par toucher les low timer j'en suis sur !
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Le problème sera toujours au niveau du recrutement final par rapport au niveau actuel des pilotes qui sortent des ATO. Il y aura des bons, mais pour l'instant il y a beaucoup de mauvais.
Dans deux ans, on verra le marché, cette situation a existé en 1988, le marché était plus fermé car pas d'EASA, et licences nationales. Mais les résultats identiques. Fast track pour sortir des pilotes, examens qui sont passés aux QCM, etc...Le niveau descend en flèche, et les questions de 'base' comme les pentes de montées ou l'OIS, on a l'impression à parler à des poissons rouges...
Alors le boulot arrive, aujourd'hui, personne ne me parle plus trop de payer ma QT, mais il me faut des heures sur la machine quand même, dans six mois , mon CV sera en ligne avec les désidératas de licence, et dans un an mes prétentions salariales seront aussi à l'unisson, et dans 18 mois je choisis le modèle et l'année de l'avion sur lequel je veux voler..
Bienvenue dans une économie mondiale...;
ps. pour la MCC..OSEF, on ne fait pas un cheval de course en taillant les oreilles d'un âne..
Dans deux ans, on verra le marché, cette situation a existé en 1988, le marché était plus fermé car pas d'EASA, et licences nationales. Mais les résultats identiques. Fast track pour sortir des pilotes, examens qui sont passés aux QCM, etc...Le niveau descend en flèche, et les questions de 'base' comme les pentes de montées ou l'OIS, on a l'impression à parler à des poissons rouges...
Alors le boulot arrive, aujourd'hui, personne ne me parle plus trop de payer ma QT, mais il me faut des heures sur la machine quand même, dans six mois , mon CV sera en ligne avec les désidératas de licence, et dans un an mes prétentions salariales seront aussi à l'unisson, et dans 18 mois je choisis le modèle et l'année de l'avion sur lequel je veux voler..
Bienvenue dans une économie mondiale...;
ps. pour la MCC..OSEF, on ne fait pas un cheval de course en taillant les oreilles d'un âne..
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Modifié en dernier par swissgva330 le 29 mai 2018, 21:44, modifié 3 fois.
Essaye de postuler chez flybe, la QT est payée et peut être feras-tu comme un pote Français qui rejoint Hop! à l'automne après 3/4 ans en Angleterre.Nanospit a écrit :Encore faut il avoir une expérience sur CS 25 pour voir une sacrée différence .... les low timers ou expérience autre que cs25, aucun changement.
Sinon BMI recrute aussi sur embraer 135/145, QT non obligatoire.
Et comme Theresa a vendu à son gouvernement un brexit pour 2023...
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Nanospit a écrit :Encore faut il avoir une expérience sur CS 25 pour voir une sacrée différence .... les low timers ou expérience autre que cs25, aucun changement.
+1000 Pour ces deux commentaires !Nanospit a écrit :Je veux bien que tu me dises comment ils ont fait pour postuler ... curieux
Sachant que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, bien des personnes paraissent brillantes avant qu'elles n'ouvrent la bouche...
Et bien non, il n'y a pas que le piston, donc faut faire juste comme vous faites...persévérer, s'accrocher...
Latespilotjob.com montre plein de job CS25 qu'il est possible de choper histoire de pouvoir mettre ça sur le cv et amorcer la pompe.
Latespilotjob.com montre plein de job CS25 qu'il est possible de choper histoire de pouvoir mettre ça sur le cv et amorcer la pompe.
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