C’est un métier qui peut en effet satisfaire beaucoup de d’envies ou de traits personnels (exigence, dépassement de soi, gestion d’un environnement dynamique et prise de décision, maîtrise d’une machine etc) voire même une certaine réalisation de soi par l’utilité de la mission (sanitaire notamment).chtinord a écrit :Ce qui me pousse vers ce métier : la rigueur, la navigation, les phénomènes météorologique, ne pas avoir 2 journées identiques, la vue d'en haut. Je crois que comme beaucoup, on a rêvé de voyage au long cours, d'exotisme. J'ai été bercé par les livres de Jacques Darolles et ses histoires m'ont fascinées. En tout cas, a titre personnel, je suis plus émerveillée par le pilote de brousse, ou par le pilote/médecin qui va d’Île en île pour soigner les villages reculés. Pour moi, devenir pilote c'est un peu comme devenir artiste ou chef d'entreprise, beaucoup d'engagement, de responsabilités (employés...) et on ne sait pas de quoi sera fait demain. Je sais que ce sera dure, qu'il y aura des incertitudes et qu'il faudra faire des sacrifices (financier, famille...)5 Rings a écrit :Chtinord,
Tu ne nous as pas dit un mot sur ce qui te pousse vers ce m�tier, comment tu le percevais.
Il est encore tot pour moi pour définir un choix entre la ligne et l'affaire, meme si je pencherais plutôt pour la deuxième.
D'autre part, j'ai le sentiment en lisant le forum, qu'on veut mettre parfois sur un pied d'estale le métier de pilote, qu'il n'y aurait rien de plus difficile au monde (formation, débouché, pénibilité...). Parlons du médecin et de ses innombrables années de formation, du militaire qui part en OPEX, du gars qui travaille en magasin et qui bosse tous les week ends...
Je serais vraiment ravi d'échanger sans aucun jugement avec des personnes qui ont aujourd'hui un CPL/IR/ME MCC et qui cherchent activement du boulot depuis plusieurs années.
Au plaisir de vous lire.
Néanmoins ce métier, comme quelques autres, va complètement structurer ta vie, son rythme, tes contraintes de résidence, ta vie sociale, et va impacted ton entourage tout autant que toi.
Les contraintes qu’il génère sont fortes et ne peuvent à mon sens être acceptées sur le long terme que si c’est une vocation et non juste un centre d’intérêt.
Au delà des compétences, pour savoir si je suis réellement à ma place, je me demande si j’aimerais être ailleurs. Jusqu’ici, même quand la journée est franchement merdique, la réponse a été « même pas pour tout l’or du monde. ».