Tu peux détailler ? Habitant à l'autre bout du monde, je la trouve au contraire extrêmement souple...teubreu a écrit :Oui, et surtout car la DGAC est probablement l'administration européenne la moins permissive sur beaucoup de points, par exemple sur les formalités administratives d'une prorogation.LC41 a écrit :Cela aussi veut dire qu'il n'y aura pas beaucoup d'exilés aéronautiques (Brexit) à trouver refuge en France, car je ne vois pas les Britanniques faire l'effort d'apprendre le Français pour ça.
Pour quelqu'un qui habite en France et qui peut avoir accès à un bureau des licences c'est très bien, sinon il vaut mieux aller ailleurs.
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Pour bien comprendre il faut aller voir le "Examiner Differences Document" que j'ai posté précédemment et qui détaille les démarches administratives pour pouvoir utiliser un examinateur qui dépend d'une autre autorité que celle du pilote, pour faire des tests initiaux ou des renouvellements. Etant donné qu'on ne fait que rarement des tests initiaux, mais que dans le pire des cas on peut avoir plusieurs renouvellements à faire chaque année (si les dates d'expirations ne coincident pas), si on veut habiter en dehors du pays de délivrance de la licence et pouvoir utiliser des examinateurs qui dépendent d'une autre autorité nationale, mieux vaut soigneusement choisir l'autorité de délivrance qui va avoir des procédures simples, en particulier pour le renouvellement.-Tomcat- a écrit :Tu peux détailler ? Habitant à l'autre bout du monde, je la trouve au contraire extrêmement souple...teubreu a écrit :Oui, et surtout car la DGAC est probablement l'administration européenne la moins permissive sur beaucoup de points, par exemple sur les formalités administratives d'une prorogation.LC41 a écrit :Cela aussi veut dire qu'il n'y aura pas beaucoup d'exilés aéronautiques (Brexit) à trouver refuge en France, car je ne vois pas les Britanniques faire l'effort d'apprendre le Français pour ça.
Pour quelqu'un qui habite en France et qui peut avoir accès à un bureau des licences c'est très bien, sinon il vaut mieux aller ailleurs.
1. L'examinateur étranger doit avoir le droit d'inscrire la prorogation dans la licence
2. Sans procédure de désignation
3. Sans besoin que l'examinateur soit préalablement approuvé par l'autorité de délivrance de la licence du candidat et qu'il doive payer des frais administratifs pour cela
4. Qui fournisse des formulaires en Anglais et accepte que l'examinateur fasse la correspondance avec l'autorité en Anglais
Les différentes autorités nationales ont des procédures administratives qui vont du plus simple (l'examinateur se familiarise avec le Examiner Differences Document, télécharge les formulaires du portail de l'autorité, fait le test sans besoin de préavis, inscrit la prorogation dans la licence du candidat, en prend une photocopie, envoir la paperasse par courrier électronique à l'autorité), au plus lourd (comme la DGAC).
LC41 a bien répondu, par exemple avec une licence autrichienne n'importe quel examinateur peut signer directement la licence sans notification préalable. La DGAC interdit tout simplement à un examinateur non français d'inscrire lui-même une prorogation, il faut passer par elle.-Tomcat- a écrit :Tu peux détailler ? Habitant à l'autre bout du monde, je la trouve au contraire extrêmement souple...teubreu a écrit :Oui, et surtout car la DGAC est probablement l'administration européenne la moins permissive sur beaucoup de points, par exemple sur les formalités administratives d'une prorogation.LC41 a écrit :Cela aussi veut dire qu'il n'y aura pas beaucoup d'exilés aéronautiques (Brexit) à trouver refuge en France, car je ne vois pas les Britanniques faire l'effort d'apprendre le Français pour ça.
Pour quelqu'un qui habite en France et qui peut avoir accès à un bureau des licences c'est très bien, sinon il vaut mieux aller ailleurs.
Ce n'est pas gênant si on peut se déplacer dans un bureau des licences, dans le cas contraire ça limite pas mal par rapport à la plupart des autres Autorités.
Par contre son avantage est que c'est globalement moins cher que dans les autres pays.
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Oui je le connais bien je suis examinateur moi-mêmeLC41 a écrit :Pour bien comprendre il faut aller voir le "Examiner Differences Document"
En effet vu comme ça je comprends le point de vue. Mais je pense qu'il y a du bon et du moins bon partout, et je trouve très positif le fait que malgré le fait que je sois bien loin de tout territoire EASA, je puisse moi-même apposer les prorogations de qualif sur les licences des pilotes français du coin, et que pour mon cas perso ou quand il y a besoin, un simple email à la DSAC nord suffise à recevoir une nouvelle licence par courrier sans plus de formalités, gratuitement et rapidement.
Au niveau de la capacité des examinateurs à agir sur des licences d'autres pays, n'oubliez pas d'où on vient il y a ne serait-ce que 10 ans... et cela évolue dans le bon sens, même si dans certains pays il y a plus d'inertie que dans d'autres. J'ai effectué mon premier test pour le compte d'une autre autorité il y a 6 ans et c'était pas simple... c'est devenu beaucoup plus souple et ça ne peut que s'arranger avec le temps et surtout l'harmonisation des bases de données entre autorités (le problème étant là je pense, la capacité pour la DGAC à vérifier l'authenticité d'une autorisation d'examinateur qu'elle ne contrôle pas elle-même).
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Tu es certainement quelqu'un de responsable et qui sais anticiper.-Tomcat- a écrit :pour mon cas perso ou quand il y a besoin, un simple email à la DSAC nord suffise à recevoir une nouvelle licence par courrier sans plus de formalités, gratuitement et rapidement.
En compagnie quand la qualif expire le 31 et que le simu a lieu le 30 ou le 31, il n'y a pas le temps d'attendre une nouvelle licence par courrier, il faut la signature tout de suite, ou alors on ne peut pas voler le 1er. C'est sans doute la raison principale qui fait que les compagnies ne veulent pas des licences françaises (à part les compagnies elles-mêmes françaises bien sûr). Il suffirait pourtant d'anticiper mais ce n'est pas comme ça que ça marche
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Ça c'est le minimum du minimum et je suis certain que tu aurais pu le faire avant AESA si tu étais en âge...-Tomcat- a écrit : Mais je pense qu'il y a du bon et du moins bon partout, et je trouve très positif le fait que malgré le fait que je sois bien loin de tout territoire EASA, je puisse moi-même apposer les prorogations de qualif sur les licences des pilotes français du coin, et que pour mon cas perso ou quand il y a besoin, un simple email à la DSAC nord suffise à recevoir une nouvelle licence par courrier sans plus de formalités, gratuitement et rapidement.
La vrai révolution a été de pouvoir utiliser les examinateurs dépendants d'autres autorités, y-compris pour le médical. C'est arrivé avec JAA et perfectionné sous AESA.
Ce sont surtout les examinateurs non-français qui doivent examiner un pilote français qui pleurent. L'inverse se passe plutôt mieux. La DGAC doit toujours être beaucoup plus bureaucratique que les autres. Ça doit être l'effet ENA.-Tomcat- a écrit :J'ai effectué mon premier test pour le compte d'une autre autorité il y a 6 ans et c'était pas simple... c'est devenu beaucoup plus souple et ça ne peut que s'arranger avec le temps et surtout l'harmonisation des bases de données entre autorités (le problème étant là je pense, la capacité pour la DGAC à vérifier l'authenticité d'une autorisation d'examinateur qu'elle ne contrôle pas elle-même).
C'est une des raisons pour lesquelles je ne transfère pas ma licence en France. En plus du fait que cela invaliderait mon FAA 61.75
Ca fait 18 ans que je vis en dehors du pays de mon autorité aéronautique, dont 3 en Californie. Ca fait donc 18 ans que je renouvelle, ou que je passe des qualifications, avec des examinateurs "étrangers" (Suédois, Français ou Italiens). La seule galère que j'ai eu était pour faire apposer la qualification en langue anglaise dont j'ai passé l'examen à Athis-Mons. J'ai dû contacter un examinateur dépendant de mon autorité.-Tomcat- a écrit :J'ai effectué mon premier test pour le compte d'une autre autorité il y a 6 ans et c'était pas simple...
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Qu'est-ce que tu veux faire ?
Quand tu convertis une licence anglaise (pour le moment), il y a le privilège de radiotéléphonie en anglais au format 055 déjà dessus, la DGAC ne fait que retranscrire cela sur la licence qu'elle émet.
Pour valider une licence américaine il faut aller par là, Si tu veux te faire émettre une licence française par la suite, comme cette histoire passe un peu au-dessus de la tête des américains (qui mentionnent juste "English proficient" sans plus de précision), la DGAC te donnera normalement un niveau 4 par défaut.
C'est cohérent avec la propre interprétation de la FAA dans cette note.
Quand tu convertis une licence anglaise (pour le moment), il y a le privilège de radiotéléphonie en anglais au format 055 déjà dessus, la DGAC ne fait que retranscrire cela sur la licence qu'elle émet.
Pour valider une licence américaine il faut aller par là, Si tu veux te faire émettre une licence française par la suite, comme cette histoire passe un peu au-dessus de la tête des américains (qui mentionnent juste "English proficient" sans plus de précision), la DGAC te donnera normalement un niveau 4 par défaut.
C'est cohérent avec la propre interprétation de la FAA dans cette note.
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