Hello à tous, je confirme les infos de Zorororo (Hey!!

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Je pense que DHL a une préférence pour les pilotes sans ou avec peu d'expérience mais je peux me tromper. Cela va faire grogner certains mais j'ai l'intime conviction que les pilotes sans expérience s'adaptent plus facilement et n'ont pas le bagage pour comparer les choses. Ils sont heureux de pouvoir commencer sur A300 ou B757. C'est exceptionnel, il faut l'avouer.
Les pilotes chez DHL/EAT peuvent recommander quelqu'un qu'ils connaissent et ces derniers sont prioritaires pour les sélections quand il y en a.
Rosters: Entre 5 à 7 jours ON suivi de 4 à 6 jours OFF.
Commuting: Possible en Europe, uniquement depuis/vers votre lieu de résidence.
Upgrade: 8 ans pour moi, mais plus long maintenant pour les copis rentrés sans expérience depuis l'arrivée massive de nouveaux copilotes entre 2012 et 2015 (introduction de l'A300-600).
Conseil: Soyez-vous même. Ne jouez pas à avoir le profil du pilote parfait. DHL a de longues années d'expérience en recrutement et ils ont vu énormément de candidats depuis 2010.
L'ambiance est très bonne. Le rythme est particulier en cargo, on va bosser quand tout le monde va se coucher. Les optimistes se diront: "cool le vol de nuit, le calme, pas de slot, pas de passagers chi****, pas de problème pour en placer une à la radio et plein de direct!" les autres diront: "Qu'est-ce que je fous là au milieu de la nuit, c'est trop calme, je ne vole pas beaucoup d'heures, je suis fatigué" le tout en soupirant. Et pour être honnête, je suis moi même très content mais parfois j'ai vraiment pas envie d'aller bosser! Bref, je pense que c'est l'être humain qui est comme ça. Mais il faut voir le côté positif. On a des destinations partout en Europe où l'on reste une ou deux journées (parfois 3-4 jours en week end) et pour moi c'est aussi ça l'Aviation (avec un grand A) Découvrir, visiter, bien manger. Si vous m'aviez dit en signant que j'allais faire de la gondole à Venise, me retrouver en Ukraine à une table de poker autour de russes deux fois plus baraqués que moi, perdu dans les ruelles de Séville, à faire du surf au Maroc ou à écrire des posts sur Aéronet depuis un balcon pas dégeulasse, je ne vous aurais pas cru. Mes potes trouvent ça scandaleux mais oublient régulièrement le fait que c'est parfois très très, vraiment très dur en finale sur le dernier secteur de la nuit. Bref, il y a du très bon et du moins bon mais la balance fait que je reste et que je suis bien.
Bonne chance à ceux qui tentent leur chance et happy landings,
Pilotman.
