Remise en question progression PPL

[Fox76_]

Bonjour,

Je suis en formation PPL et depuis quelques temps, je commence à remettre en question mes capacités de pilote et surtout à progresser, je m'explique,
cela fait maintenant 2 ans que j'ai commencé à voler, j'avais 15 ans quand je me suis inscrit et au jour où je vous écrit j'approche les 18 ans, j'ai minimum une quarantaine d'heure de vol et plus le temps passe plus j'ai cette terrible impression de ne plus progresser, je n'ai pas encore était lâché solo, j'ai rencontré d'autres élèves quand j'ai commencé à voler qui était au même stade que moi qui aujourd'hui sont déjà lâché font des nav, ont déjà leurs théoriques et préparent leurs épreuve pratique. Je sais que ce n'est pas très bon de se comparer aux autres mais il faut avoué que c'est très frustrant de voir les autres atteindre leurs rêves et de mon côté d'être encore à faire des tours piste avec un instructeur en place droite... Je suis parfaitement conscient de la raison pour laquelle je ne suis pas encore lâché, mes atterrissages ne sont pas impeccable, dans certain cas, ils sont parfait, d'autre catastrophique, parfois c'est l'approche qui ne va pas, d'autre fois l'arrondie. A force, c'est parfois à demander si cette discipline est vraiment faite pour moi... Pour vous donner plus de détail, j'ai un instructeur avec qui le courant passe bien, exigent mais qui ne crie pas ou ne terrorise pas ses élèves, je vol sur la plate forme de Toussus le noble en île de France, je fait 1 vol tout les week end, sauf les hivers où il m'arrive à cause de la météo de ne pas voler pendant 2 mois.

Je vous écrit pour savoir si ma situation est un cas isolé ou normal et aussi pour savoir ce que je peux faire pour changer ça et retrouver le plaisir de voler. Pour information je n'ai jamais parler de ça à mon instructeur, je suis assez timide et j'ai peur de passer pour le gosse immature et impatient de finir sa formation.

Je vous remercie d'avance pour vos conseils.

NB : Je vous pris de m'excuser pour les fautes d'orthographe, je suis dyslexique.

[LC41]

Sans remettre en cause les compétences de ton instructeur, essaie de changer d'instructeur, ne serait-ce que pour t'aider à maîtriser l'atterrissage. Un autre point de vue, une autre approche pourrait t'apporter le déclic qu'il te faut pour maîtriser tes atterrissages.

Pendant ma formation j'ai eu du mal avec les atterrissages par vent de travers. Changer d'instructeur ma permis de surmonter mes difficultés.

Pour un dyslexique, tu écris bien mieux que la plupart...

[Sim_rbd]

Salut !
La formation est longue, il faut persévérer, je pense qu'en parler a ton instru serait une bonne idée. Passer ton theorique serait aussi une bonne idée, au moins tu serais déjà pret a partir theoriquement en nav solo .
N'oublie pas que tu es dans une région ou il y a beaucoup de traffic ça peut jouer aussi ... Certains ont leurs PPL en 45 heures, d'autres en 80, ne te compare pas, ne te prend pas la tête et profite du vol.

Pour progresser tu peux mettre une gopro dans l'avion et debrifer la vidéo chez toi sur les axes a travailler .

[nicowork]

Hello,

Etre lâché tardivement n'est pas forcément quelque chose de négatif. Il est important de prendre en compte tous les paramètres. Chacun progresse à son rythme.

Qu'est-ce qui fait que tu as des atterrissages catastrophique ou que l'approche ou que l'arrondie ne va pas ?
Quel méthode utilises-tu pour réaliser ces opérations ? Quel est ton niveau de stress / charge mentale quand tu réalises ses opérations ?

Est-ce que tu ressent du stress sur le terrain de Toussus ?
Est-ce que ton instructeur t'a fait faire des tours de pistes à Etampes, Chartres, Dreux ou Pontoise pour tester un autre environnement que Toussus ?

Est-ce que tu as la même problématique avec un autre instructeur ?
Est-ce que tu as la même problématique avec un autre avion ?

[Fox76_]

re bonsoir

Pour te répondre nicowork, à l'approche, j'ai mes yeux fixer sur la piste et le point d'aboutissement, je jette un coup d'œil vite fait au badin pour avoir la bonne vitesse et je corrige au cas où, pour l'arrondie, je commence par tout réduire, mettre le capot sur l'horizon et éventuellement décraber avec le palonnier.

Pour ce qui est du stress, pour le coup, j'ai aucun problème sur le terrain de Toussus, c'est là que j'ai fait mes premiers vol et c'est toujours là que je fait 90% de mes vols, j'ai rarement connue autre chose, mon instructeur m'a quelque fois emmener tourner à Etampe, et pour le coup, j'y suis moins à l'aise à cause de la longueur de la piste : à Toussus, mon point d'aboutissement est plus loin or à Etampe il est beaucoup plus proche, ce qui fait qu'à Toussus je passe mon seuille de piste beaucoup plus haut à qu'Etampe, n'ayant pas cette habitude, j'ai une tendance à toucher plus loin à Etampe que se que je devrais me forçant à faire un toucher plus dur pour avoir assez de distance pour repartir.

En revanche il est vrai que mon stress et ma charge mentale augmente lorsque je ne suis pas avec mon instructeur de base, il m'arrive quelque fois de voler avec un autre instructeur qui n'a pas la même philosophie, et c'est vrai que mes atterrissages sont moins propre dans ce cas là

Enfin pour l'avion, je vole essentiellement sur un Rallye MS892 150 CV et quelques fois sur un 110 CV, et bizarrement, je suis plus à l'aise sur le 150 pourtant réputer pour être plus dur à piloter.

[nicowork]

Hum, je ne suis pas assis en place droite mais dans ce que tu dis, je perçoit, je me trompe peut être, que tu fait des atterrissage au feeling (d'ou ma question sur la méthode).
Au début on doit appliquer une méthode, après la méthode devient un automatisme (comme quand on apprends à passer les vitesses sur une voiture).

Si la méthode n'est pas acquise ou correctement maitrisée, il est nécessaire de revenir sur la méthode plutôt que faire des essais erreurs.
C'est OK, il n'y a pas de honte ou de gène à avoir de demander à l'instructeur de revenir sur une leçon précédente. Parfois un retour en arrière permet de faire une énorme progression.

Le Rallye 150CV a le nez plus lourd que le Rallye 110CV. Qu'est-ce qui fait que tu es plus à l'aise avec le 150CV ?

Est-ce que tu t'es entrainé avec un simulateur de vol ? Attention au simulateur de vol, cela n'est pas représentatif d'un atterrissage réel. Il est recommandé de s'abstenir de faire des atterrissages au simu quand on apprend a en faire en réel.

[oly]

Comme dit LC41 a nos début nous avons des difficultés a appréhender certaines phases du vol, lui c'était vent travers, moi c'était l'arrondi.
Changer de FI peut apporter la solution, maintenant changer de FI c'est aussi changer de méthode et se réadapter.

Tu vois on a tous nos galères, juste pas se décourager et persister.

[arogues]

Changer de FI peut apporter la solution, maintenant changer de FI c'est aussi changer de méthode et se réadapter.

Normalement à la marge voir pas du tout (idéalement) au sein d'une même structure de formation. Ce qui peut changer c'est la facon dont la méthode est transmise (et donc comment l'élève percoit le message).

[LC41]

Pour te répondre nicowork, à l'approche, j'ai mes yeux fixer sur la piste et le point d'aboutissement, je jette un coup d'œil vite fait au badin pour avoir la bonne vitesse et je corrige au cas où, pour l'arrondie, je commence par tout réduire, mettre le capot sur l'horizon et éventuellement décraber avec le palonnier.

Ce genre de problème à l'atterrissage est généralement dû à la manière dont on porte le regard. En arrondissant on doit utiliser la vision périphérique pour juger de sa hauteur au dessus de la piste, ainsi que du mouvement latéral. Il faut donc regarder très loin devant. Si on regarde la piste devant l'avion, ou même sous l'avion, ce qui peut être la tentation en avion a aile haute, ça ne va pas bien se passer.

[Fox76_]

Tu n'as pas totalement tort quand tu dis que j'atterrit au "feeling" mon instructeur veut que j'arrive à piloter sans avoir à trop regarder mes instruments (d'où le fait que je ne regarde que mon badin en final) pour pouvoir plus me concentré sur ce qu'il se passe dehors, mes trajectoires, et les autres avions autours, surtout quand on a un gros trafique à Toussus.

Pourquoi est ce que je m'en sort mieux sur le 150 CV ? Bonne question, peut être une simple question d'habitude vu que je vole 90% sur le 150. Il y a en tout cas quelques différences entre les 2 au niveau du cockpit qui me font préférer le 150, par exemple, le compensateur du 150 ce trouve juste en dessous des gaz, alors que sur le 110, il ce trouve entre les 2 sièges et plus bas. Autre exemple, les volets du 110 sont électrique et ils mettent 4s pour être sortie à 10° alors que les volets du 150 sont manuelle, dans les 2 cas la commande est au milieu des sièges. La moralité de ça, c'est que quand je suis le 110 et que je veux compenser ou sortir les volets, je doit passer plus de temps à tenir le manche en main gauche et à aller chercher la commande qui se trouve assez bas. Alors que le 150 pour le compensateur je ne change quasiment pas la position de mes mains et pour les volets, je met juste une demi seconde pour tirer le levier. Cela peut paraitre insignifiant comme ça, mais dans mon cas ces petits détails peuvent beaucoup jouer sur ma charge mental.

Oui je me suis entrainer sur simulateur au début de ma formation pour apprendre mes check par cœur, et je suis tout à fait d'accord pour dire que ce n'est pas du tout représentatif de la réalité pour un atterrissage.

Ce genre de problème à l'atterrissage est généralement dû à la manière dont on porte le regard. En arrondissant on doit utiliser la vision périphérique pour juger de sa hauteur au dessus de la piste, ainsi que du mouvement latéral. Il faut donc regarder très loin devant. Si on regarde la piste devant l'avion, ou même sous l'avion, ce qui peut être la tentation en avion a aile haute, ça ne va pas bien se passer.

C'est vrai maintenant que j'y pense, que lorsque je fait mon arrondie, je ne regarde pas loin devant, je vais y penser la prochaine fois merci !

[oly]

Changer de FI peut apporter la solution, maintenant changer de FI c'est aussi changer de méthode et se réadapter.

Normalement à la marge voir pas du tout (idéalement) au sein d'une même structure de formation. Ce qui peut changer c'est la facon dont la méthode est transmise (et donc comment l'élève percoit le message).

Oui c'est ca, c'est ce que j'voulais qu'il faut que j'dise