tekzone a écrit : ↑02 févr. 2025, 14:04
Si tu veux t'amuser à naviguer à l'ancienne et faire des calculs savants pour t'occuper, fais du PPL avec une carte et ton compas ou de l'IR avec un PA28 décrépis plein de pendules. Mais sans RNP aujourd'hui, je te souhaite bien du courage !
En tant que PPL/IR rester sur les guidage ILS, direct LPV et décollages sur l'axe en HDG/OBS me semble un choix simple pour maximiser son espérance de vie en vol mono-pilote dans des météo difficiles
Avec ces choix, j'arrive à faire des décollages avec RVR de 550m et des percées avec plafond à 100ft et des RVR de 550m sans aucun problème, même quand je ne vole pas assez ou avec des préparations minimales
Quand je fesais des vols en conventionel avec cacul mental: des percées 2D (NDB, VOR, LOC), des SID conventionelles...mon espérance de vie était très réduite: c'est facile de merder et finir "derrière l'avion", surtout avec la fatigue ou manque de préparation ou anticipation.
Ma conclusion pour faire ce genre de pilotage en IFR, il faut voler souvent (2 fois par semaine), être au taquet niveau préparation (2h à étudier les procédures) et monter son minima conventionel (2D) aux alontours de 1000ft & 5km, ce qui permet de rattraper "le couteau quand il tomber sans se blesser"
J'ai même vu le sol avec l'antenne VOR à 100ft en haut d'une coline sans voir la piste, ce genre de chose n'arrive jamais sur (guidage ILS, directe LPV et croisière en GPS).
Si LPV tombe en panne je fini par un guidage ILS dans un terrain ATC bien équipé (si ATC/GPS/ILS tombent en panne je mets assez d'essence pour atteindre un VMC)
En mono-pilote, une panne GPS sans guidage RADAR/ILS en IMC c'est une urgence (il y a des pilotes qui sont mieux câblés pour gérer ça avec un ADF ou VOR mais je ne pense pas dans ce groupe, j'ai déjà consommé mes 7 vies).