Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Modérateur : Big Brother
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Auteur du sujetnormansoth
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Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Bonjour à tous,
Depuis tout jeune, j’ai toujours voulu devenir pilote de ligne.
Malheureusement, lors de mes tests de vision, je n’ai pas passé la planche d’Ishihara (daltonisme), et j’ai donc mis ce rêve de côté pour suivre une voie d’ingénieur.
Des années plus tard, j’ai découvert qu’il était possible d’obtenir une classe 2 VDL (vol de jour uniquement).
Je me suis alors lancé dans le PPL : j’ai obtenu la théorie et je suis aujourd’hui dans la dernière ligne droite: les navigations
Récemment, j’ai eu une belle surprise : j’ai été appelé à la suite d’un désistement pour passer une classe 1 à Percy.
Je savais qu’il y aurait le test à la lampe de Beyne, mais je ne m’attendais pas à ce qui a suivi : j’ai passé le test CAD, et à ma grande surprise… je suis dans les normes !
Mon dossier part maintenant à la DGAC pour validation médicale.
Si ma classe 1 est validée, cela signifierait que je suis médicalement apte à devenir pilote professionnel, un rêve que j’avais enterré depuis longtemps.
Mais à 42 ans, des questions majeures se posent :
- Est-il réaliste de se reconvertir à cet âge dans l’aviation commerciale ?
- Quelle est l’employabilité réelle d’un pilote qui obtiendrait son ATPL après 40 ans ?
Sachant que l’âge limite de vol est de 65 ans, cela laisse une vingtaine d’années de carrière, mais est-ce encore faisable côté compagnies, écoles ou conditions d’embauche ?
Je précise que j’ai un bon poste aujourd’hui, une situation stable, mais je sens que le rêve d’enfant refait surface plus fort que jamais.
Je me dis : si je suis apte, pourquoi ne pas au moins envisager d’aller au bout ?
Qu’en pensez-vous ?
Y a-t-il parmi vous des pilotes de ligne qui ont commencé tardivement, après une première carrière ?
Avez-vous des témoignages ou retours d’expérience sur l’insertion professionnelle après 40 ans ?
Et enfin, un mot pour les plus jeunes qui me liront :
si le vol est votre rêve, ne vous arrêtez pas à la planche d’Ishihara.
Renseignez-vous, persévérez, explorez toutes les options — il existe parfois des chemins qu’on croit fermés… jusqu’au jour où on tente à nouveau de les ouvrir.
Merci à tous pour vos retours, vos conseils et vos témoignages.
C’est un grand moment de réflexion… mais aussi de renouveau et d’espoir.
Et comme le disait si bien Saint-Exupéry :
“Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité.”
Cette phrase prend aujourd’hui tout son sens pour moi.
Depuis tout jeune, j’ai toujours voulu devenir pilote de ligne.
Malheureusement, lors de mes tests de vision, je n’ai pas passé la planche d’Ishihara (daltonisme), et j’ai donc mis ce rêve de côté pour suivre une voie d’ingénieur.
Des années plus tard, j’ai découvert qu’il était possible d’obtenir une classe 2 VDL (vol de jour uniquement).
Je me suis alors lancé dans le PPL : j’ai obtenu la théorie et je suis aujourd’hui dans la dernière ligne droite: les navigations
Récemment, j’ai eu une belle surprise : j’ai été appelé à la suite d’un désistement pour passer une classe 1 à Percy.
Je savais qu’il y aurait le test à la lampe de Beyne, mais je ne m’attendais pas à ce qui a suivi : j’ai passé le test CAD, et à ma grande surprise… je suis dans les normes !
Mon dossier part maintenant à la DGAC pour validation médicale.
Si ma classe 1 est validée, cela signifierait que je suis médicalement apte à devenir pilote professionnel, un rêve que j’avais enterré depuis longtemps.
Mais à 42 ans, des questions majeures se posent :
- Est-il réaliste de se reconvertir à cet âge dans l’aviation commerciale ?
- Quelle est l’employabilité réelle d’un pilote qui obtiendrait son ATPL après 40 ans ?
Sachant que l’âge limite de vol est de 65 ans, cela laisse une vingtaine d’années de carrière, mais est-ce encore faisable côté compagnies, écoles ou conditions d’embauche ?
Je précise que j’ai un bon poste aujourd’hui, une situation stable, mais je sens que le rêve d’enfant refait surface plus fort que jamais.
Je me dis : si je suis apte, pourquoi ne pas au moins envisager d’aller au bout ?
Qu’en pensez-vous ?
Y a-t-il parmi vous des pilotes de ligne qui ont commencé tardivement, après une première carrière ?
Avez-vous des témoignages ou retours d’expérience sur l’insertion professionnelle après 40 ans ?
Et enfin, un mot pour les plus jeunes qui me liront :
si le vol est votre rêve, ne vous arrêtez pas à la planche d’Ishihara.
Renseignez-vous, persévérez, explorez toutes les options — il existe parfois des chemins qu’on croit fermés… jusqu’au jour où on tente à nouveau de les ouvrir.
Merci à tous pour vos retours, vos conseils et vos témoignages.
C’est un grand moment de réflexion… mais aussi de renouveau et d’espoir.
Et comme le disait si bien Saint-Exupéry :
“Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité.”
Cette phrase prend aujourd’hui tout son sens pour moi.
Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Salut !
Si tu as 60 000 € à débourser sans problème, fonce.
Si tu n'as pas 60 000 €, je serais plus hésitant. Je ne pense pas que l'âge soit un problème (sauf peut-être pour une minorité de compagnies). J'ai été appelé à plusieurs sélections de grosses compagnies à 40 ans.
Mais le marché est calme, il y a peu d'opportunités (je ne parle pas de celles qui ne permettent pas de vivre et de rembourser la QT en même temps). Il faut te dire qu'une fois ta licence en poche tu seras parti pour potentiellement 2 ou 3 ans de galère. Il faut avoir les finances et le mental solides pour endurer cela. A 25 ans on a la vie devant soi, à 45 on a peut-être moins envie de s'emmerder.
L'idéal c'est que tu gardes ton boulot actuel et que tu demandes quelques mois sabbatiques pour ta formation. Une fois celle-ci terminée, tu reprends ton travail, comme ça tu es serein pour attendre tes invitations en sélection.
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Auteur du sujetnormansoth
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Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Salut,
Merci pour ton retour,.
Pour l’instant, je préfère vraiment laisser de côté la question financière et me concentrer uniquement sur la formation.
Je pourrais potentiellement me consacrer à 100 % à la formation ATPL, donc je regarde surtout les aspects pédagogiques : les écoles, la qualité du suivi, la durée, etc.
J’ai aussi déjà le PPL en cours (je devrais l’avoir bientôt), donc j’essaie de voir dans quelle mesure ça peut faire gagner un peu de temps ou de flexibilité sur le parcours, surtout par rapport aux formations ab initio.
D’après toi, quelle durée faut-il prévoir pour la formation ATPL dans ces conditions ?
Et quelles écoles te semblent les plus sérieuses ou les plus efficaces pour quelqu’un qui peut s’y consacrer à temps plein ?
Merci.
Merci pour ton retour,.
Pour l’instant, je préfère vraiment laisser de côté la question financière et me concentrer uniquement sur la formation.
Je pourrais potentiellement me consacrer à 100 % à la formation ATPL, donc je regarde surtout les aspects pédagogiques : les écoles, la qualité du suivi, la durée, etc.
J’ai aussi déjà le PPL en cours (je devrais l’avoir bientôt), donc j’essaie de voir dans quelle mesure ça peut faire gagner un peu de temps ou de flexibilité sur le parcours, surtout par rapport aux formations ab initio.
D’après toi, quelle durée faut-il prévoir pour la formation ATPL dans ces conditions ?
Et quelles écoles te semblent les plus sérieuses ou les plus efficaces pour quelqu’un qui peut s’y consacrer à temps plein ?
Merci.
Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Bonjour,
J'ai 42 ans, et j'arrive sur la fin de ma reconversion de pilote si tout se passe comme prévu.
Pour l' ATPL théorique, si tu t'y consacres à plein temps, ça se fait entre 6 et 8 mois en moyenne.
Si t'es un ingénieur aéronautique ou quelqu'un de doué et travailleur, ça peut même se faire en 3-4 mois, mais honnêtement, c'est une petite minorité des candidats.
-> En gros compter une année scolaire pour valider tous les modules.
En ce qui concerne la qualité de l'enseignement et des écoles, en fait il faut que tu choisisses entre une formule dite "a distance", et "en présentiel" :
- a distance : c'est la formule la plus économique (entre 1500 et 2000€).
Dans ce contexte, tu as juste 3 semaines de cours en visio avec un prof au total, et ensuite t'es tout seul et livré à toi même pour travailler t'es bouquins et réviser pour les examens, avec juste les profs disponibles par mail si tu as des questions pour lesquelles tu trouves pas la réponse dans les bouquins.
A mon avis, si tu recherches la qualité et que tu vises un bon niveau, celà va te demander beaucoup de discipline, de rigueur et de travail personnel.
(Perso, je suis très admiratif des personnes qui ont un très bon niveau en ayant fait ça, perso je dois avouer que en ce qui me concerne, je ne sais pas si j'y serais arrivé moi-même avec cette méthode, mais on est tous différents
)
- en présentiel : c'est plus cher (6/7000 €), mais c'est à mon sens la meilleure façon de bien décortiquer et comprendre tous les sujets en profondeur (A condition que les profs soient bons !).
Dans ce mode de fonctionnement, tu vas en salle de classe avec d'autres élèves plusieurs fois par semaine, comme si tu allais à l'école.
C'est ce que j'ai fait, j'ai eu la chance d'avoir des super profs et je ne le regrette pas une seule seconde, même si c'était plus cher.
Pour te conseiller des écoles, c'est un peu difficile pour moi (mon école n'existe plus, et en général, chaque élève ne fait qu'une seule école !), mais j'ai entendu de bons retours de Mermoz (la référence en France), et également l'ATO Alain Truchi qui est spécialisé dans la formation théorique.
Pour le reste du parcours et la stratégie de formation, si ça t'intéresse, je te propose de me contacter en MP afin qu'on s'échange nos numéros et que l'on ait un échange téléphonique afin je te partage mon expérience de la formation, de la recherche du boulot et des sélections (je sors tout juste de cette période).
Bon courage à toi !
J'ai 42 ans, et j'arrive sur la fin de ma reconversion de pilote si tout se passe comme prévu.
Pour l' ATPL théorique, si tu t'y consacres à plein temps, ça se fait entre 6 et 8 mois en moyenne.
Si t'es un ingénieur aéronautique ou quelqu'un de doué et travailleur, ça peut même se faire en 3-4 mois, mais honnêtement, c'est une petite minorité des candidats.
-> En gros compter une année scolaire pour valider tous les modules.
En ce qui concerne la qualité de l'enseignement et des écoles, en fait il faut que tu choisisses entre une formule dite "a distance", et "en présentiel" :
- a distance : c'est la formule la plus économique (entre 1500 et 2000€).
Dans ce contexte, tu as juste 3 semaines de cours en visio avec un prof au total, et ensuite t'es tout seul et livré à toi même pour travailler t'es bouquins et réviser pour les examens, avec juste les profs disponibles par mail si tu as des questions pour lesquelles tu trouves pas la réponse dans les bouquins.
A mon avis, si tu recherches la qualité et que tu vises un bon niveau, celà va te demander beaucoup de discipline, de rigueur et de travail personnel.
(Perso, je suis très admiratif des personnes qui ont un très bon niveau en ayant fait ça, perso je dois avouer que en ce qui me concerne, je ne sais pas si j'y serais arrivé moi-même avec cette méthode, mais on est tous différents
- en présentiel : c'est plus cher (6/7000 €), mais c'est à mon sens la meilleure façon de bien décortiquer et comprendre tous les sujets en profondeur (A condition que les profs soient bons !).
Dans ce mode de fonctionnement, tu vas en salle de classe avec d'autres élèves plusieurs fois par semaine, comme si tu allais à l'école.
C'est ce que j'ai fait, j'ai eu la chance d'avoir des super profs et je ne le regrette pas une seule seconde, même si c'était plus cher.
Pour te conseiller des écoles, c'est un peu difficile pour moi (mon école n'existe plus, et en général, chaque élève ne fait qu'une seule école !), mais j'ai entendu de bons retours de Mermoz (la référence en France), et également l'ATO Alain Truchi qui est spécialisé dans la formation théorique.
Pour le reste du parcours et la stratégie de formation, si ça t'intéresse, je te propose de me contacter en MP afin qu'on s'échange nos numéros et que l'on ait un échange téléphonique afin je te partage mon expérience de la formation, de la recherche du boulot et des sélections (je sors tout juste de cette période).
Bon courage à toi !
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Auteur du sujetnormansoth
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Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Merci pour ta réponse, je te contacte en MP 
Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Honnêtement? Tente
J'ai commencé mon PPL en 2014, je l'ai eu en 2017, ATPL puis CPL/IR/ME en 2019... sélections en cours... covid... full stop.
Reprise de quasi zéro mi 2022, requalifié fin 2024 (une ou deux tuiles entre temps dans mes choix d'ATO qui m'ont perdre pas mal de mois).
Je fais une APS MCC en février 2025, je postule uniquement chez Hop et Swiss au printemps...
J'ai été appelé de manière totalement inattendue par Hop pour les Psy1 en septembre et les ai passé en octobre (on attend les résultats).
Swiss m'a aussi appelé en mai, j'ai réussi les psychotechniques, et 6 mois après il y a quelques jours j'ai eu l'entretien de groupe et RH/Pilote... me suis fait sortir de pas grand chose, mais ma non maitrise de l'Allemand y est pour ce pouillème entre oui et non... après un débriefing détaillé ils m'ont dit de repostuler dans 2 ans si le poste est ouvert...
Pour te donner ma situation, je continue à regarder les recrutements qui sont en cours et je postule vraiment à que ce qui me plait vraiment, mais je sais que j'aurai un cockpit dans les 18 mois... pourquoi? Simplement parce que comme toi je suis un profil mature et j'ai des assises solides...
On le dit trop peu et c'est presque taboo, mais l'aviation c'est avant tout une histoire d'argent, et le plus dur c'est le premier cockpit et les fameuses 500/1000/1500 heures... après on change d'univers.
Je suis consultant et je sais que ma mission se termine dans un peu plus d'un an, si d'ici là je n'ai pas de cockpit, je ferais un TR 320 et j'aurais largement de quoi accepter un poste sans chercher le shiny jet et les tops conditions car le salaire ne sera pas une nécessité pour vivre (sans rentrer dans devoir faire du P2F, on va éviter)... je me donnerais quelques mois pour faire mon expérience et voir comment ça se passe, certains font une année sabbatique, moi je tenterais la voie cockpit à ce moment là. Si ça me plait et que ça se passe bien, step-in compagnie pour ensuite viser des meilleures conditions... sinon retour consultant et je pourrais regarder comment devenir millionaire le plus vite possible...
Certains diront sûrement que ce n'est pas juste d'utiliser ses leviers financiers et tout et tout... peut être, mais on fait comme on peut en fonction de sa situation, situation qui évolue avec la vie...
Parce que moi ce que je trouve surtout injuste... c'est que nous sommes nés dans une époque où à notre vingtaine tout était fermé et où il a fallu attendre le début de la trentaine pour avoir des belles portes... et je trouve injuste que certains ont des parents qui leur paient tout ou se portent garant, alors que moi c'était "va faire tes études"... mais ils avaient raison, maintenant mon sponsor c'est moi et je n'ai ni bénéficié de piston, ni de quelque passe droit pour arriver à ma situation... école d'ingénieur publique, puis expérience, apprentissage des langues et candidatures par moi même jusqu'à percer dans un milieu à fort levier financier dans un pays qui rend heureux.
Donc si tu as les moyens, vas y... j'ai souvenir de postes sur FB avec des FO qui ont démarrés à 50 ans (et pas dans des compagnies pourries, l'un d'entre eux c'était un avion orange et blanc...), et régulièrement dans les sélections on voit des profils qui ont bien plus que 40 ans et qui sont là aussi...
J'ai commencé mon PPL en 2014, je l'ai eu en 2017, ATPL puis CPL/IR/ME en 2019... sélections en cours... covid... full stop.
Reprise de quasi zéro mi 2022, requalifié fin 2024 (une ou deux tuiles entre temps dans mes choix d'ATO qui m'ont perdre pas mal de mois).
Je fais une APS MCC en février 2025, je postule uniquement chez Hop et Swiss au printemps...
J'ai été appelé de manière totalement inattendue par Hop pour les Psy1 en septembre et les ai passé en octobre (on attend les résultats).
Swiss m'a aussi appelé en mai, j'ai réussi les psychotechniques, et 6 mois après il y a quelques jours j'ai eu l'entretien de groupe et RH/Pilote... me suis fait sortir de pas grand chose, mais ma non maitrise de l'Allemand y est pour ce pouillème entre oui et non... après un débriefing détaillé ils m'ont dit de repostuler dans 2 ans si le poste est ouvert...
Pour te donner ma situation, je continue à regarder les recrutements qui sont en cours et je postule vraiment à que ce qui me plait vraiment, mais je sais que j'aurai un cockpit dans les 18 mois... pourquoi? Simplement parce que comme toi je suis un profil mature et j'ai des assises solides...
On le dit trop peu et c'est presque taboo, mais l'aviation c'est avant tout une histoire d'argent, et le plus dur c'est le premier cockpit et les fameuses 500/1000/1500 heures... après on change d'univers.
Je suis consultant et je sais que ma mission se termine dans un peu plus d'un an, si d'ici là je n'ai pas de cockpit, je ferais un TR 320 et j'aurais largement de quoi accepter un poste sans chercher le shiny jet et les tops conditions car le salaire ne sera pas une nécessité pour vivre (sans rentrer dans devoir faire du P2F, on va éviter)... je me donnerais quelques mois pour faire mon expérience et voir comment ça se passe, certains font une année sabbatique, moi je tenterais la voie cockpit à ce moment là. Si ça me plait et que ça se passe bien, step-in compagnie pour ensuite viser des meilleures conditions... sinon retour consultant et je pourrais regarder comment devenir millionaire le plus vite possible...
Certains diront sûrement que ce n'est pas juste d'utiliser ses leviers financiers et tout et tout... peut être, mais on fait comme on peut en fonction de sa situation, situation qui évolue avec la vie...
Parce que moi ce que je trouve surtout injuste... c'est que nous sommes nés dans une époque où à notre vingtaine tout était fermé et où il a fallu attendre le début de la trentaine pour avoir des belles portes... et je trouve injuste que certains ont des parents qui leur paient tout ou se portent garant, alors que moi c'était "va faire tes études"... mais ils avaient raison, maintenant mon sponsor c'est moi et je n'ai ni bénéficié de piston, ni de quelque passe droit pour arriver à ma situation... école d'ingénieur publique, puis expérience, apprentissage des langues et candidatures par moi même jusqu'à percer dans un milieu à fort levier financier dans un pays qui rend heureux.
Donc si tu as les moyens, vas y... j'ai souvenir de postes sur FB avec des FO qui ont démarrés à 50 ans (et pas dans des compagnies pourries, l'un d'entre eux c'était un avion orange et blanc...), et régulièrement dans les sélections on voit des profils qui ont bien plus que 40 ans et qui sont là aussi...
Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Je suis a peu prés dans la même situation avec 5 ans de plus 47 ans. Je suis ingénieur informaticien, père de famille
Je viens d'obtenir mon PPL y a quelques mois et j’hésite entre le modulaire et les cadets pour faire une reconversion pro.
Ce que je redoute le plus c'est les débouchés à la sortie, à mon age avancé je pense que les chances de rentrer en compagnie sans galérer sont quasiment nulles. Si je finance 60k € et rien à la sortie ? et d'ailleurs pourquoi 60 k€ est ce CPL IR-ME + MCC + QT à financer soit même ?
Par contre j'aime bien l'idée du modulaire car je peux garder mon boulot et me financer en parallèle de ma formation. Je ne suis pas obligé de partir de chez moi pour rentrer en école cadet par exemple.
D'un autre point de vue les cadets air france c est de loin le mieux car tout est financé et en plus on touche un SMIC pendant la formation, mais la sélection est tellement dure que c est quasiment impossible à obtenir, 5000 au départ et plus qu'une centaine à la sortie. J'ai commencé à regarder les tests PSY0 , PSY1, PSY2, il faut s'accrocher, test anglais pas facile à obtenir non plus 850/990 et 170/200 à l oral au TOEIC.
As tu étudié aussi la piste cadet AIR FRANCE ?
@Sam73 Je veux bien échanger aussi si tu as des pistes ou retour d’expérience sur ton parcours.
Je viens d'obtenir mon PPL y a quelques mois et j’hésite entre le modulaire et les cadets pour faire une reconversion pro.
Ce que je redoute le plus c'est les débouchés à la sortie, à mon age avancé je pense que les chances de rentrer en compagnie sans galérer sont quasiment nulles. Si je finance 60k € et rien à la sortie ? et d'ailleurs pourquoi 60 k€ est ce CPL IR-ME + MCC + QT à financer soit même ?
Par contre j'aime bien l'idée du modulaire car je peux garder mon boulot et me financer en parallèle de ma formation. Je ne suis pas obligé de partir de chez moi pour rentrer en école cadet par exemple.
D'un autre point de vue les cadets air france c est de loin le mieux car tout est financé et en plus on touche un SMIC pendant la formation, mais la sélection est tellement dure que c est quasiment impossible à obtenir, 5000 au départ et plus qu'une centaine à la sortie. J'ai commencé à regarder les tests PSY0 , PSY1, PSY2, il faut s'accrocher, test anglais pas facile à obtenir non plus 850/990 et 170/200 à l oral au TOEIC.
As tu étudié aussi la piste cadet AIR FRANCE ?
@Sam73 Je veux bien échanger aussi si tu as des pistes ou retour d’expérience sur ton parcours.
Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
https://www.linkedin.com/posts/kvt-avia ... 46016-KSs8
Pour info aux cadets en 2018 un candidat pris à 42 ans, 20 ans après avoir échoué une première fois.
Et sinon, l'Atpl se bosse à la maison, très pompeux et presque inutile pour l'usage, mais ça se fait.
Le Cpl/Ir/Me, si une ATO dans le coin ça peut se faire à côté du boulot (j'ai renouvelé mes qualifs comme ça et après 5 ans sans voler c'était presque un reset sauf le Cpl qui ne périme pas), sinon en été dans certaines écoles en Pologne ils sortent des cpl/ir/me en 5 à 10 semaines...
Et la mcc, 2 semaines une Aps.
Donc pour la faisabilité c'est oui, les 60k sont jouables et probablement moins cher au final.
Mais bien entendu pas de QT... de toute façon une QT sans heure ne servirait pas à grand chose.
De ce qud j'ai vue c'est entre 20 et 35K à rajouter.
Si je dois le faire sans avoir eu une sélection j'irais chez BAA, ils appartiennent à un groupe qui possède 2 compagnies et selon les cas on peut rentrer dans l'une ou l'autre si la QT se passe bien.
Pour info aux cadets en 2018 un candidat pris à 42 ans, 20 ans après avoir échoué une première fois.
Et sinon, l'Atpl se bosse à la maison, très pompeux et presque inutile pour l'usage, mais ça se fait.
Le Cpl/Ir/Me, si une ATO dans le coin ça peut se faire à côté du boulot (j'ai renouvelé mes qualifs comme ça et après 5 ans sans voler c'était presque un reset sauf le Cpl qui ne périme pas), sinon en été dans certaines écoles en Pologne ils sortent des cpl/ir/me en 5 à 10 semaines...
Et la mcc, 2 semaines une Aps.
Donc pour la faisabilité c'est oui, les 60k sont jouables et probablement moins cher au final.
Mais bien entendu pas de QT... de toute façon une QT sans heure ne servirait pas à grand chose.
De ce qud j'ai vue c'est entre 20 et 35K à rajouter.
Si je dois le faire sans avoir eu une sélection j'irais chez BAA, ils appartiennent à un groupe qui possède 2 compagnies et selon les cas on peut rentrer dans l'une ou l'autre si la QT se passe bien.
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JAimeLesAvions
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Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Le modulaire tout en travaillant et en restant chez soi est possible, mais il ne faut pas habiter loin de l'ATO, être bien organisé. Aller faire de l'IFR le soir après une journée de travail demande beaucoup d'énergie. Il faut également énormément de travail à la maison pour bien assimiler tous les manuels, toutes les procédures, etc.durale a écrit : ↑14 nov. 2025, 22:42Si je finance 60k € et rien à la sortie ? et d'ailleurs pourquoi 60 k€ est ce CPL IR-ME + MCC + QT à financer soit même ?
Par contre j'aime bien l'idée du modulaire car je peux garder mon boulot et me financer en parallèle de ma formation. Je ne suis pas obligé de partir de chez moi pour rentrer en école cadet par exemple.
Attention au choix de l'ATO: il y a une différence entre avoir sa licence et avoir acquis une méthode de travail correspondant à ce que recherchent les compagnies. Il faut se renseigner auprès d'anciens élèves. Prendre trois mois de congés pour aller s'immerger dans une bonne école avec du bon matériel et de la bonne documentation est souvent une meilleure solution que d'aller dans une école locale médiocre.
Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Bonjour,fouga a écrit : ↑15 nov. 2025, 10:21 Mais bien entendu pas de QT... de toute façon une QT sans heure ne servirait pas à grand chose.
De ce qud j'ai vue c'est entre 20 et 35K à rajouter.
Si je dois le faire sans avoir eu une sélection j'irais chez BAA, ils appartiennent à un groupe qui possède 2 compagnies et selon les cas on peut rentrer dans l'une ou l'autre si la QT se passe bien.
Sur le fait de la QT sans heures inutile, je suis un parfait contre exemple de cette croyance, et au delà de mon cas personnel, j'ai connu beaucoup de cas où ça débloqué des situations durant la période 2023/2025 qui vient de s'écouler.
Pour mon cas personnel, profil Frozen ATPL pas d'expérience qui sort d'école :
- Sans QT : 1 seule sélection en un an après avoir postulé à des centaines d'offres en Europe et dans le monde (En Affaires, travail aérien, ligne, bref, tout ce que je voyais)
- Avec QT A320 : 3 appels en sélection en un mois et demi.
Certes, une QT sans heures dessus et sans partenariat est un risque, je suis d'accord à 100% là-dessus, et ensuite il faut toujours réussir la sélection compagnie comme n'importe quel cadet.
Mais bon, si on est pas appelé, comment réussir , et ce quelque soit le travail et les efforts que l'on fourni ?
Par contre, si la période de recrutement est favorable (comme ça a été le cas ces 2 dernières années), c'est une solution possible si on n"arrive pas à être appelé en sélection, afin d'avoir au moins avoir la possibilité de s'aligner sur la ligne de départ avec les autres.
Pour le cas particulier de BAA, c'est comme n'importe quel programme cadet, il faut réussir la sélection des compagnies concernées avant de rentrer en QT.
En ce qui me concerne, j'ai fait ma QT avec eux hors programme, et même s'ils appartiennent à Avia Solutions Group qui possède 3 compagnies (Avion Express, Heston, Smartlynx), je n'ai eu aucun accès préférentiel aux sélections, et ce même si j'avais fait bonne impression pendant ma QT.
-> Faire ma QT avec eux ne m'a donné aucun avantage par rapport à un autre ATO (Même si je suis très content de la formation que j'ai reçu dans leur centre de Barcelone).
Sinon pour le reste, je rejoins Fouga sur le fait qu'il faut tenter si c'est ton rêve, et le plus tôt sera le mieux, surtout si tu ne te mets pas en danger, et que tu peux assumer la perte financière en cas d'échec.
Si possible, essaie de te lancer tout de suite à plein temps afin de tout finir d'ici 2 ans et pouvoir postuler dans les compagnies avant 45 ans si tu peux.
Bon courage à toi, c'est possible !
PS : @durale , pas de problème pour échanger, envoie moi un MP
Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Merci pour les compléments.
Le marché reste limité tu as totalement raison: Hop si on a la chance d'être appelé, Ryanair selon condition, Eurowings dans la filière non Germanophone... si on a l'allemand on peut tenter Swiss, Discover et les offres sur le site d'interpersonal, mais pour m'être cassé les dents sur la partie entretiens (que j'avais réussi en cadets en Français) chez LX en allemand, le niveau de langue c'est pas juste "oui faut se débrouiller et ça va"...
En fait pour le TR sans heure, c'est des TRI qui m'ont dit que c'est la pire situation et qu'ils préfèrent qu'on en ai pas du tout...
A contrario comme toi j'ai échangé avec des personnes qui en ont fait et qui ont aussi été appelés du coup.
mon IRI qui est TRE 320 va même plus loin en ne voyant pas le p2f comme un nogo, en ultime recours ce n'est pas moralement discutable selon lui et devrait être tenté si on en a les moyens, il fait régulièrement des screenings pour une belle compagnie donc son avis compte vraiment... mais ce n'est pas une option que j'envisage en première intention.
Juste pour rebondir sur ta propre expérience, tu dis que les compagnies de ASG ne t'avantagent pas si tu as fait ta QT chez BAA. Mais ça existe une sélection avant d'entrer en QT pour avoir le job ensuite? Je vois différents sons de cloches sur pprune (concernant uniquement Avionexpress), et dans l'ère pré covid des personnes sont rentrés chez smartlynx après QT chez BAA, donc j'essaye de rassembler les infos
Le marché reste limité tu as totalement raison: Hop si on a la chance d'être appelé, Ryanair selon condition, Eurowings dans la filière non Germanophone... si on a l'allemand on peut tenter Swiss, Discover et les offres sur le site d'interpersonal, mais pour m'être cassé les dents sur la partie entretiens (que j'avais réussi en cadets en Français) chez LX en allemand, le niveau de langue c'est pas juste "oui faut se débrouiller et ça va"...
En fait pour le TR sans heure, c'est des TRI qui m'ont dit que c'est la pire situation et qu'ils préfèrent qu'on en ai pas du tout...
A contrario comme toi j'ai échangé avec des personnes qui en ont fait et qui ont aussi été appelés du coup.
mon IRI qui est TRE 320 va même plus loin en ne voyant pas le p2f comme un nogo, en ultime recours ce n'est pas moralement discutable selon lui et devrait être tenté si on en a les moyens, il fait régulièrement des screenings pour une belle compagnie donc son avis compte vraiment... mais ce n'est pas une option que j'envisage en première intention.
Juste pour rebondir sur ta propre expérience, tu dis que les compagnies de ASG ne t'avantagent pas si tu as fait ta QT chez BAA. Mais ça existe une sélection avant d'entrer en QT pour avoir le job ensuite? Je vois différents sons de cloches sur pprune (concernant uniquement Avionexpress), et dans l'ère pré covid des personnes sont rentrés chez smartlynx après QT chez BAA, donc j'essaye de rassembler les infos
Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Oui, c'était le cas pour Avion Express (jusqu'à 2024), et SmartLynx (jusqu'au premier semestre 2025).fouga a écrit : ↑Hier, 10:38
Juste pour rebondir sur ta propre expérience, tu dis que les compagnies de ASG ne t'avantagent pas si tu as fait ta QT chez BAA. Mais ça existe une sélection avant d'entrer en QT pour avoir le job ensuite? Je vois différents sons de cloches sur pprune (concernant uniquement Avionexpress), et dans l'ère pré covid des personnes sont rentrés chez smartlynx après QT chez BAA, donc j'essaye de rassembler les infos
Avion Express :
- Tu passes la sélection (Tests pyschos et ATPL en ligne + Entretien RH + Simu). Si réussite, tu rentres dans le programme et ensuite c'était 35 k€ la QT et si tu as la performance attendue pendant la QT, tu passes un dernier simu de sélection post QT avec contrat final à la clé si réussite.
SmartLynx : même style de process, sauf que la QT était à 37 k€.
Ceci étant dit, actuellement, à ma connaissance, Avion Express ne recrute plus en direct de cadets 0 heures depuis mi-2024 (min 100h sur type avec AEL validée sur leur dernière offre).
En ce qui concerne SmartLynx, ils ont mis en faillite leur AOC Européenne cet automne donc leur programme n'existe évidemment plus.
-> Un copain était dans le programme en attente d'une date de démarrage, mais ils ont organisé une visio le mois dernier pour communiquer à tous les cadets que leur embauche était annulée, et qu'étant donné les circonstances, ils pouvaient postuler pour Avion Express mais qu'il devaient passer et réussir la sélection (pas de reconnaissance de leur réussite à la sélection SmartLynx).
Pour ce qui est d'Heston, ils ont recruté quelques cadets avec QT sèche entre Janvier et Mars 2025, mais pas forcément avec une QT réalisée chez BAA. Cette année, ils n'ont plus d'offre low timer, maintenant c'est 500h sur type, ou alors au moins avec l'AEL terminée.
PS: @normansoth désolé pour le Hors Sujet
Re: Témoignage et question : reprendre son rêve de pilote à 42 ans ?
Merci pour ta réponse plus que complète.
Malgré que ce soit HS ça reste intéressant pour le sujet vue que des profils comme nous ont des situations particulières
Malgré que ce soit HS ça reste intéressant pour le sujet vue que des profils comme nous ont des situations particulières
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