Re: Liquidation judiciaire d’Airways Collège
Posté : 04 mai 2021, 22:03
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JAimeLesAvions a écrit : ↑18 déc. 2012, 20:10Je te cite en entier, plus ça sera apparent, plus il y aura des chances pour que quelqu'un lise et en tienne compte.golfcharlie232 a écrit :Si les gens qui signent des cheques de 100 000 euros prenaient la peine de se renseigner un minimum, ils seraient arrivés a bon nombre de conclusions dont les suivantes:
- Passer par de l'intégré ne sert strictement a rien si la FTO ne possede pas de programme type Cadet / placement en compagnie.
Les exceptions sont peu nombreuses, il s'agit de CTC (programme Cadet uniquement), Oxford et FTE. J'en oublie peut-etre une ou deux, qu'importe.
Intégré ESMA, Airways, Hubair et que sais-je encore, ne vous apportera strictement aucun avantage face a un modulaire qui aura payé facilement 30 000 euros de moins pour les memes licences,
- Savoir écrire et s'exprimer dans sa langue d'origine ne fait pas officiellement partie des prérequis mais est quasi indispensable, peu importe la carriere choisie (évidemment, si tu as un clavier sur lequel il manque des touches (qwerty) comme le mien, ca peut expliquer certaines choses),
- Il en va de meme pour l'anglais, pour qui a l'ambition de devenir pilote de ligne,
- Avoir un plan en tete avant de se lancer n'est pas un plus, c'est tout simplement indispensable,
Si votre plan consiste a "envoyer 2000 CV et attendre que la lettre positive tombe du ciel", va falloir creuser un peu plus.
- Ne jamais croire aveuglément le discours d'un commercial, qu'il soit directeur de FTO ou d'une quelconque autre entreprise,
Enfin, toutes les FTO ne sont pas malhonnetes.
L'ESMA vous promet une pénurie de pilotes pour justifier l' "urgence de se former", d'autres a l'inversent vous annoncent la couleur.
Quand j'ai signé pour un ATPL théorique sur site a BCFT - Bournemouth (pour les curieux, 2900£ soit 3000€ a l'époque, autrement moins cher que l'équivalent en France (i.e. 7000 a 11000€ sur site)), la commerciale m'avait dit "pas de probleme pour nous, sachez cela-dit qu'il est tres difficile de trouver un emploi a la sortie a l'heure actuelle, mieux vaut avoir un bon plan en tete et une roue de secours qui rapporte".
Quand vous achetez un téléphone portable a 500€, a moins d'etre fidele a une marque qui vous satisfait pleinement (les fanboys Apple, on parle de vous ..), vous comparez les modeles, leurs caractéristiques diverses, avis positifs/négatifs sur internet, demande(s) de conseils a vos amis, tests et comparaisons par les "pros", démos youtube, ...
Les gosses de 14 ans sur-gatés, eux, prendront le téléphone du copain sans réfléchir.
Quand vous signez pour une formation 30 000€ plus chere que la meme formation dans une autre école, vous foncez car le commercial vous dit "on est meilleur que le voisin"?
Bonne chance cela-dit, en se posant les bonnes questions on peut rectifier le tir apres coup, une partie du moins.
Je ne comprends même pas qu'ils aient encore un seul client dans les formations françaises intégrées. Plus cher qu'en modulaire, moins d'heures qu'en modulaire, et en Français!
Dernier conseil à donner: ne payez rien d'avance, il y a surement des faillites à venir.
La pérennité de l’entreprise
Qu’est-ce qu’une entreprise en difficulté ?
Une entreprise est en difficulté lorsqu’il apparaît des faits susceptibles de compromettre sa survie : crise, difficultés financières…
Une entreprise est en cessation de paiement lorsqu’elle est dans l’impossibilité de faire face au passif exigible avec l’actif disponible. Le passif exigible s’entend de l’ensemble des dettes dont les créanciers sont en droit de réclamer le paiement. L’actif disponible s’entend de l’ensemble des sommes dont l’entreprise peut disposer immédiatement pour régler ses dettes.
La loi du 26 Juillet 2005 relative aux entreprises en difficulté a pour objectifs :
La survie de l’entreprise et la continuation de ses activités
La préservation des emplois des salariés
Le paiement des créanciers
Comment s’effectue la détection des difficultés des entreprises?
La détection des difficultés des entreprises s’effectue par deux moyens :
Par l’information comptable : l’entreprise doit publier ses comptes annuels (bilan et le compte de résultat) qui doivent être sincères et conformes. Ces comptes sont déposés au greffe et sont consultables par toute personne. Ils contiennent des informations qui permettent de déceler les difficultés à venir.
Par le droit d’alerte : l’alerte peut provenir du commissaire aux comptes, du comité d’entreprise, des associés, du président du tribunal de commerce ou du TGI. L’objectif est d’informer le chef d’entreprise et les parties prenantes des « faits de nature à compromettre la continuité de l’exploitation » et de prendre les mesures nécessaires pour remédier aux difficultés de l’entreprise.
Quelles sont les procédures pour traiter les difficultés des entreprises ?
Pour traiter les difficultés de l’entreprise, deux étapes sont prévues par la loi : le traitement amiable et les procédures judiciaires.
Le traitement amiable peut être :
Un mandat ad hoc : un mandataire est désigné par le tribunal pour assister le dirigeant et faciliter la conclusion d’un accord avec les créanciers. L’entreprise ne doit pas être en cessation de paiement. Cette procédure est confidentielle.
Une conciliation : démarche facultative prise par le chef d’entreprise qui doit justifier les difficultés rencontrées. Un conciliateur est nommé par le tribunal pour une durée de 4 mois. L’objectif est la conclusion d’un accord avec les créanciers afin d’obtenir des délais de paiement et/ou des remises de dettes.
Trois sortes de procédures judiciaires sont appliquées aux entreprises en difficulté :
La sauvegarde : réservée aux entreprises qui ne sont pas en cessation de paiement mais qui rencontrent des difficultés. Procédure choisie par le chef d’entreprise afin d’établir un plan de sauvegarde par lequel l’entreprise s’engage à honorer ses dettes. Si le plan de sauvegarde est exécuté, la sauvegarde se termine et l’entreprise continue son activité. Si l’entreprise n’exécute pas ses obligations et se trouve en cessation de paiement, la liquidation judiciaire est prononcée.
Le redressement judiciaire : demandé par le chef d’entreprise, un créancier ou le président du tribunal. Une mission est confiée à un administrateur par le tribunal de commerce. L’objectif est de sauver l’entreprise, maintenir l’emploi et apurer le passif.
La liquidation : prononcée par le tribunal lorsque le redressement de l’entreprise est manifestement impossible. Elle a pour effets :
Le licenciement des salariés pour motif économique
La vente aux enchères des biens de l’entreprise et paiement éventuel des créanciers
La radiation de l’entreprise du registre du commerce et des sociétés
Quelles sont les conséquences des procédures pour les créanciers ?
Le droit des entreprises en difficulté distingue deux sortes de créanciers : les créanciers privilégiés et les créanciers chirographaires.
Les créanciers privilégiés, en raison de la qualité de leurs créances, seront payés avant les autres créanciers sur l’ensemble des biens du débiteur ou sur certains d’entre eux. Les salariés bénéficient d’un traitement privilégié car ils sont titulaires d’une créance d’aliment. Les salaires des 60 derniers jours précédant le jugement d’ouverture sont superprivilégiés et passent avant les autres créances. Si l’entreprise ne dispose pas de fonds, un organisme (AGS) se substitue à l’entreprise pour les régler à bref délai.
Les créanciers chirographaires ne disposent que d’un droit de gage général sur le patrimoine de l’entreprise. Ils partageront ce qui reste du produit de la vente des biens de l’entreprise insolvable. Pour les autres créanciers, en cas de liquidation, les créances sont payées dans un ordre établi par le législateur. Les créanciers qui participent au sauvetage de l’entreprise bénéficient de garanties de paiement accrues.
Ah si ce n'est "que ça" tant mieux ! Je pensais à un plan dont seul les pilotes de ligne ont le secretclippermarc a écrit : ↑06 mai 2021, 08:10 Le plan en question c est d avoir avant tout une autre profession solide qui te fait vivre!
Ce n'est "que ça", mais il n'y a pas tant de gens que ça qui y pensentAveiroyou a écrit : ↑06 mai 2021, 13:33Ah si ce n'est "que ça" tant mieux ! Je pensais à un plan dont seul les pilotes de ligne ont le secretclippermarc a écrit : ↑06 mai 2021, 08:10 Le plan en question c est d avoir avant tout une autre profession solide qui te fait vivre!![]()
Dans tous les cas on prend toujours le risque que l'entreprise ferme, même si elle a l'apparence de la bonne santé, que ce soit du modulaire ou de l'intégré. La solution est de ne payer qu'à l'avancement de la formation pour se prémunir de ce risque.