L'EPAG en cessation de paiements
Modérateur : Big Brother
Avec mon vecu, je pense sincerement que c'est la cas.little-pilot a écrit : Conclusion, et pour faire bref : Un français qui parle anglais formé en france à moins de chance qu'un français qui fait sa formation en UK de trouver un job ? (je mets le doigt sur un point important vous l'aurez compris).
John, sur quoi t'appuies-tu pour affirmer cette preference nationale au R-U?john999 a écrit :Les anglais embaucheront prioritairement leurs compatriotes, donc pour les francais a part Easyjet, Ryanair, Flybe, il sera beaucoup plus difficile d'accéder aux structures plus petites.
Les "petites" structures au R-U sont loin de representer un nombre significatifs d'embauches, et plus la structure est petite plus le recrutement prend un aspect "relationnel", donc si tu n'evolues pas dans les "bons cercles" tu n'en entends meme pas parler.
-
- Chef de secteur posteur
- Messages : 958
- Enregistré le : 26 févr. 2002, 01:00
Ca sert à rien de vous prendre la tête pendant 3 plombes les gars.
2 facts:
1- Il y a plus de compagnies en Angleterre qu'en France de fait il y a plus d'opportunités
2- Un recruteur (anglais dans ce cas) ne va pas chercher à savoir si vous êtes français, anglais ou suedois, bref si vous êtes pas capable de parler aussi bien qu'un anglais natif en terme de vocabulaire d'entretien et de grammaire vous êtes pas au niveau pour faire la différence entre vous et un anglais. Donc bossez votre anglais jusqu'à ce qu'il soit aussi bon qu'un anglais natif. ( plus ceci vous aidera pour votre QT et votre line training et votre vie de tout les jours )
A+
2 facts:
1- Il y a plus de compagnies en Angleterre qu'en France de fait il y a plus d'opportunités
2- Un recruteur (anglais dans ce cas) ne va pas chercher à savoir si vous êtes français, anglais ou suedois, bref si vous êtes pas capable de parler aussi bien qu'un anglais natif en terme de vocabulaire d'entretien et de grammaire vous êtes pas au niveau pour faire la différence entre vous et un anglais. Donc bossez votre anglais jusqu'à ce qu'il soit aussi bon qu'un anglais natif. ( plus ceci vous aidera pour votre QT et votre line training et votre vie de tout les jours )
A+
Il y a des francais chez Eastern a en juger par le fort accent de certaines communications sous call sign "East Flight" que j'ai entendu...probablement des gars sur J41 bases a Dijon.
Pour Loganair, je ne pense pas qu'il y ai de francais la-bas, dans les 5 annees passees ils ont recrute avec QT et SF340 et il n'y a pas d'autre operateur SF340 au R-U, donc ils ont probablement une poignee de scandinaves.
Pour Loganair, je ne pense pas qu'il y ai de francais la-bas, dans les 5 annees passees ils ont recrute avec QT et SF340 et il n'y a pas d'autre operateur SF340 au R-U, donc ils ont probablement une poignee de scandinaves.
Loganair a récemment recruté sans QT (profil apprécié aux dernières nouvelles: pilote avec expérience dans le travail aérien/instructeur) . A ma connaissance ils recrutent principalement des britanniques, mais ce n'est pas une règle absolue.5 Rings a écrit :Il y a des francais chez Eastern a en juger par le fort accent de certaines communications sous call sign "East Flight" que j'ai entendu...probablement des gars sur J41 bases a Dijon.
Pour Loganair, je ne pense pas qu'il y ai de francais la-bas, dans les 5 annees passees ils ont recrute avec QT et SF340 et il n'y a pas d'autre operateur SF340 au R-U, donc ils ont probablement une poignee de scandinaves.
La base de dijon pour eastern recrute des français, mais a priori, les recrutements s'y font au compte goutte.
Bonjour à tous,
J'ai effectué une formation modulaire à l'EPAG en 2008 (CPL/IR-ME et MCC) ... et je trouve navrant de voir la situation dans laquelle se trouve cette école aujourd'hui.
Je ne peux que saluer la qualité de la formation qui m'y a été dispensée. J'y ai trouvé des instructeurs compétents, disponibles et très investis dans la réussite de leurs stagiaires. Une doc bien faite, un enseignement structuré, des moyens pédagogiques "orientés compagnie", une grande cohérence d'ensemble.
Oui, le suivi post-formation était pour ainsi dire inexistant. Mais nombre d'instructeurs allaient bien au-delà du simple objectif de réussite aux examens, mettant un point d'honneur à nous préparer aux sélections compagnies avec les moyens dont ils disposaient. Cela permettant, en fin de compte, de palier sensiblement au manque de suivi, dans la mesure où l'on savait un peu se débrouiller pour prendre des contacts ... et bosser l'anglais de son côté
Pour ma part, ma formation fut parfois difficile, avec certains handicaps de départs que mes instructeurs ont su déceler et m'aider à dépasser avec beaucoup d'efficacité et de psychologie.
Le résultat est que la première (et la seule) sélection que j'ai passée m'a permis de m'asseoir dans un jet environ un an après la fin de ma formation. Dans une belle compagnie et sans piston.
Une exception parmi de nombreux candidats déçus, me direz-vous.
Soit. Je m'étais intégré à un petit groupe de cinq stagiaires, présents au même moment. Trois modulaires et deux intégrés. Un peu plus d'un an après notre formation, nous avions tous trouvé un job à la hauteur de nos attentes, voir au-delà. Nous sommes tous sur jet, plutôt bien payés. Un an, certes, ce n'est pas du boulot "au sortir de l'école" mais ça me paraît pas mal du tout, surtout à l'échelle d'une carrière, lorsque l'on voit la conjoncture.
A ce succès, deux explications possibles :
1) Qui se ressemble s'assemble. Comme nous nous ressemblions tous les cinq, il était normal que nous nous regroupions. Et comme ce que nous avions en commun était d'être tous les cinq extrêmement doués, quoi de plus normal à ce que nous ayons tous trouvé un bon boulot ?
D'ailleurs, les dizaines d'autres stagiaires "privés" de l'EPAG à la même période sont eux, probablement, tous en train de faire carrière chez McDo, à attendre une sélection compagnie qui ne viendra jamais.
2) La formation EPAG est de haut niveau. Pas de suivi, effectivement. C'est donc au stagiaire de tirer le maximum de sa formation et de se démener pour le reste. Ca pourrait être mieux, il est vrai, mais pour peu que l'on soit débrouillard et que l'on s'en donne vraiment la peine, ça peut donner des résultats excellents.
Je vous laisse choisir la bonne réponse
Pour conclure, et sans vouloir (ni pouvoir d'ailleurs) comparer chiffres à l'appui les résultats de toutes ce écoles, il me semble objectif de dire que, oui, l'EPAG est une très belle école, imparfaite certes, mais dont le niveau d'enseignement n'a probablement rien à envier à celui de nombre de ses concurrentes. Et, par conséquent, les débouchés sont de bon niveau.
En cela, et au vu des nombreux pilotes qui ont entamé une belle carrière au sortir de leur formation à l'EPAG, la disparition de cette école serait une grande perte (c'était un peu le sujet initial du post, non ?)
Ses résultats en termes d'emploi post-formation se conjuguent de toute manière avec la problématique d'une profession qui compte probablement une place pour dix aspirants. Et donc une réussite qui tient autant à la chance, à la personnalité du candidat, à sa débrouillardise et à son carnet d'adresse qu'à la qualité de l'école. Et ça, on y peut rien. A moins (d'avoir la chance) de réussir à intégrer une filière cadet.
Bons vols !
J'ai effectué une formation modulaire à l'EPAG en 2008 (CPL/IR-ME et MCC) ... et je trouve navrant de voir la situation dans laquelle se trouve cette école aujourd'hui.
Je ne peux que saluer la qualité de la formation qui m'y a été dispensée. J'y ai trouvé des instructeurs compétents, disponibles et très investis dans la réussite de leurs stagiaires. Une doc bien faite, un enseignement structuré, des moyens pédagogiques "orientés compagnie", une grande cohérence d'ensemble.
Oui, le suivi post-formation était pour ainsi dire inexistant. Mais nombre d'instructeurs allaient bien au-delà du simple objectif de réussite aux examens, mettant un point d'honneur à nous préparer aux sélections compagnies avec les moyens dont ils disposaient. Cela permettant, en fin de compte, de palier sensiblement au manque de suivi, dans la mesure où l'on savait un peu se débrouiller pour prendre des contacts ... et bosser l'anglais de son côté
Pour ma part, ma formation fut parfois difficile, avec certains handicaps de départs que mes instructeurs ont su déceler et m'aider à dépasser avec beaucoup d'efficacité et de psychologie.
Le résultat est que la première (et la seule) sélection que j'ai passée m'a permis de m'asseoir dans un jet environ un an après la fin de ma formation. Dans une belle compagnie et sans piston.
Une exception parmi de nombreux candidats déçus, me direz-vous.
Soit. Je m'étais intégré à un petit groupe de cinq stagiaires, présents au même moment. Trois modulaires et deux intégrés. Un peu plus d'un an après notre formation, nous avions tous trouvé un job à la hauteur de nos attentes, voir au-delà. Nous sommes tous sur jet, plutôt bien payés. Un an, certes, ce n'est pas du boulot "au sortir de l'école" mais ça me paraît pas mal du tout, surtout à l'échelle d'une carrière, lorsque l'on voit la conjoncture.
A ce succès, deux explications possibles :
1) Qui se ressemble s'assemble. Comme nous nous ressemblions tous les cinq, il était normal que nous nous regroupions. Et comme ce que nous avions en commun était d'être tous les cinq extrêmement doués, quoi de plus normal à ce que nous ayons tous trouvé un bon boulot ?
D'ailleurs, les dizaines d'autres stagiaires "privés" de l'EPAG à la même période sont eux, probablement, tous en train de faire carrière chez McDo, à attendre une sélection compagnie qui ne viendra jamais.
2) La formation EPAG est de haut niveau. Pas de suivi, effectivement. C'est donc au stagiaire de tirer le maximum de sa formation et de se démener pour le reste. Ca pourrait être mieux, il est vrai, mais pour peu que l'on soit débrouillard et que l'on s'en donne vraiment la peine, ça peut donner des résultats excellents.
Je vous laisse choisir la bonne réponse
Pour conclure, et sans vouloir (ni pouvoir d'ailleurs) comparer chiffres à l'appui les résultats de toutes ce écoles, il me semble objectif de dire que, oui, l'EPAG est une très belle école, imparfaite certes, mais dont le niveau d'enseignement n'a probablement rien à envier à celui de nombre de ses concurrentes. Et, par conséquent, les débouchés sont de bon niveau.
En cela, et au vu des nombreux pilotes qui ont entamé une belle carrière au sortir de leur formation à l'EPAG, la disparition de cette école serait une grande perte (c'était un peu le sujet initial du post, non ?)
Ses résultats en termes d'emploi post-formation se conjuguent de toute manière avec la problématique d'une profession qui compte probablement une place pour dix aspirants. Et donc une réussite qui tient autant à la chance, à la personnalité du candidat, à sa débrouillardise et à son carnet d'adresse qu'à la qualité de l'école. Et ça, on y peut rien. A moins (d'avoir la chance) de réussir à intégrer une filière cadet.
Bons vols !
Oui pour les frenchies à dijon (CDB UK+OPL FR), et pour les recrutements chez eastern sur dijon les gouttes sont rares désormais.... belle machine pour un OPL (et surtout QT CS25)alternat a écrit :Loganair a récemment recruté sans QT (profil apprécié aux dernières nouvelles: pilote avec expérience dans le travail aérien/instructeur) . A ma connaissance ils recrutent principalement des britanniques, mais ce n'est pas une règle absolue.5 Rings a écrit :Il y a des francais chez Eastern a en juger par le fort accent de certaines communications sous call sign "East Flight" que j'ai entendu...probablement des gars sur J41 bases a Dijon.
Pour Loganair, je ne pense pas qu'il y ai de francais la-bas, dans les 5 annees passees ils ont recrute avec QT et SF340 et il n'y a pas d'autre operateur SF340 au R-U, donc ils ont probablement une poignee de scandinaves.
La base de dijon pour eastern recrute des français, mais a priori, les recrutements s'y font au compte goutte.
boeingman a écrit :Bonjour à tous,
J'ai effectué une formation modulaire à l'EPAG en 2008 (CPL/IR-ME et MCC) ... et je trouve navrant de voir la situation dans laquelle se trouve cette école aujourd'hui.
Je ne peux que saluer la qualité de la formation qui m'y a été dispensée. J'y ai trouvé des instructeurs compétents, disponibles et très investis dans la réussite de leurs stagiaires. Une doc bien faite, un enseignement structuré, des moyens pédagogiques "orientés compagnie", une grande cohérence d'ensemble.
Oui, le suivi post-formation était pour ainsi dire inexistant. Mais nombre d'instructeurs allaient bien au-delà du simple objectif de réussite aux examens, mettant un point d'honneur à nous préparer aux sélections compagnies avec les moyens dont ils disposaient. Cela permettant, en fin de compte, de palier sensiblement au manque de suivi, dans la mesure où l'on savait un peu se débrouiller pour prendre des contacts ... et bosser l'anglais de son côté
Pour ma part, ma formation fut parfois difficile, avec certains handicaps de départs que mes instructeurs ont su déceler et m'aider à dépasser avec beaucoup d'efficacité et de psychologie.
Le résultat est que la première (et la seule) sélection que j'ai passée m'a permis de m'asseoir dans un jet environ un an après la fin de ma formation. Dans une belle compagnie et sans piston.
Une exception parmi de nombreux candidats déçus, me direz-vous.
Soit. Je m'étais intégré à un petit groupe de cinq stagiaires, présents au même moment. Trois modulaires et deux intégrés. Un peu plus d'un an après notre formation, nous avions tous trouvé un job à la hauteur de nos attentes, voir au-delà. Nous sommes tous sur jet, plutôt bien payés. Un an, certes, ce n'est pas du boulot "au sortir de l'école" mais ça me paraît pas mal du tout, surtout à l'échelle d'une carrière, lorsque l'on voit la conjoncture.
A ce succès, deux explications possibles :
1) Qui se ressemble s'assemble. Comme nous nous ressemblions tous les cinq, il était normal que nous nous regroupions. Et comme ce que nous avions en commun était d'être tous les cinq extrêmement doués, quoi de plus normal à ce que nous ayons tous trouvé un bon boulot ?
D'ailleurs, les dizaines d'autres stagiaires "privés" de l'EPAG à la même période sont eux, probablement, tous en train de faire carrière chez McDo, à attendre une sélection compagnie qui ne viendra jamais.
2) La formation EPAG est de haut niveau. Pas de suivi, effectivement. C'est donc au stagiaire de tirer le maximum de sa formation et de se démener pour le reste. Ca pourrait être mieux, il est vrai, mais pour peu que l'on soit débrouillard et que l'on s'en donne vraiment la peine, ça peut donner des résultats excellents.
Je vous laisse choisir la bonne réponse![]()
Pour conclure, et sans vouloir (ni pouvoir d'ailleurs) comparer chiffres à l'appui les résultats de toutes ce écoles, il me semble objectif de dire que, oui, l'EPAG est une très belle école, imparfaite certes, mais dont le niveau d'enseignement n'a probablement rien à envier à celui de nombre de ses concurrentes. Et, par conséquent, les débouchés sont de bon niveau.
En cela, et au vu des nombreux pilotes qui ont entamé une belle carrière au sortir de leur formation à l'EPAG, la disparition de cette école serait une grande perte (c'était un peu le sujet initial du post, non ?)
Ses résultats en termes d'emploi post-formation se conjuguent de toute manière avec la problématique d'une profession qui compte probablement une place pour dix aspirants. Et donc une réussite qui tient autant à la chance, à la personnalité du candidat, à sa débrouillardise et à son carnet d'adresse qu'à la qualité de l'école. Et ça, on y peut rien. A moins (d'avoir la chance) de réussir à intégrer une filière cadet.
Bons vols !
Rassure-moi, le delta entre tes copains aux MacDo et toi, ne serait-ce pas les deux ou trois dizaines de miliers d'euros d'une QT ?
V.
-
- Chef de secteur posteur
- Messages : 749
- Enregistré le : 29 avr. 2009, 18:13
- Localisation : LFPO
http://www.youtube.com/watch?v=rW2t-Kjx ... re=relatedboeingman a écrit :
1) Qui se ressemble s'assemble. Comme nous nous ressemblions tous les cinq, il était normal que nous nous regroupions. Et comme ce que nous avions en commun était d'être tous les cinq extrêmement doués, quoi de plus normal à ce que nous ayons tous trouvé un bon boulot ?
Oui, j'avoue, sur cinq, nous sommes trois à avoir passé une QT. C'est injuste et triste à dire mais ce n'est pas loin d'être incontournable aujourd'hui. Cela dit, il en reste deux sans QT ...RZS a écrit : Rassure-moi, le delta entre tes copains aux MacDo et toi, ne serait-ce pas les deux ou trois dizaines de miliers d'euros d'une QT ?
Pourquoi donc ??Fred95 a écrit : Je pense que tu as choisi la mauvaise réponse.
Cela dit, je pense que les deux réponses sont bidon
En tous cas, la question de la QT ne contredit pas mon propos (la bonne solution étant la n°2 pour ceux qui ne l'auraient pas compris
Là où je veux en venir, c'est que la formation "initiale" que constituent un CPL et un IR forme une base sur laquelle repose le reste ensuite. Une mauvaise formation initiale suivie d'une bonne QT a toutes les chance de rester une mauvaise formation, d'un point de vue global. Si la formation se solde par une réussite en sélection compagnie, c'est que l'ensemble complet de la formation était de bonne qualité. Dans mon cas, succès = EPAG de qualité + bonne QT. C'est en tous cas mon avis.
Effectivement ... et j'avais pourtant mis un smileys au bon endroit. Encore faut-il lire jusqu'au bout avant de dégainer son clavier ; si j'étais un vieux con, je me risquerais à dire que les jeunes n'ont plus d'humourdarkced a écrit : mais vous êtes combien à ne pas comprendre l'ironie ?
inquiétant...
Mais bon, je ne suis pas encore vieux ...
.
Modifié en dernier par boeingman le 29 nov. 2011, 01:14, modifié 1 fois.
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
-
- 8 Réponses
- 3101 Vues
-
Dernier message par Fioupelan