Posté : 29 nov. 2014, 22:52
Pas d'accord avec toi Grodep, le savoir se construit brique par brique.
C'est une fois qu'on a bien tout mis dans le bon sens qu'on peut voir si le mur tient droit ou s'il est bancal.
Ce socle de connaissance de base qui permet d'appréhender, un métier qui restera un métier d'expérience, n'est pas bien lourd quand on se lance, mais il faut avoir l'humilité de l'admettre et pas balancer aux orties tout ce qui ne sert pas á mettre des petites croix dans des carrés aux QCM de certifs.
Il y a des choses qu'on ne pige pas tout de suite, d'autres qui ne serviront jamais, c'est vrai, mais qui ont permis de comprendre d'autres phénomènes, et des trucs qu'on saisit au bout de X années en regrettant de pas pouvoir en rediscuter avec ce vieux prof gâteux.
Je crois qu'il est important de prendre le temps d'expliquer aux eleves-pilotes, que dans notre boulot, tout découle d'une logique, et que ne pas prendre la peine de l'expliquer c'est se retrouver avec des gens qui appliquent beaucoup de choses et ne comprennent pas toujours tout de ce qu'il font tous les jours.
Il suffit parfois de prendre le temps avec son collègue, de prendre une procédure simple, une check, les annonces aux décollage, les verifs avant mise en route, et de demander pourquoi les actions sont exécutées et que faire si ce qu'on voit diffère du simple ''checked''.
Les réponses sont parfois surprenantes.
Je pense aussi que notre boulot est un ensemble de métiers, le pilote de canadair, de liners, d'ifr monopilote, l'instructeur, c'est des métiers et des compétences différentes, et se dire qu'on a pas besoin des connaissances diffuses des qcm aujourd'hui parce qu'on connait son zinc et son exploitation, n'empêche pas que dans 15ans on fera peut-être tout autre chose, même si c'est toujours le cul assis dans un cockpit.
J'avais bien senti l'aspect cavalier du post précèdent, et c'est pourquoi j'ai répondu sur le même ton, mais l'accès en compagnie, c'est pas l'aboutissement, c'est le tout début.
C'est une fois qu'on a bien tout mis dans le bon sens qu'on peut voir si le mur tient droit ou s'il est bancal.
Ce socle de connaissance de base qui permet d'appréhender, un métier qui restera un métier d'expérience, n'est pas bien lourd quand on se lance, mais il faut avoir l'humilité de l'admettre et pas balancer aux orties tout ce qui ne sert pas á mettre des petites croix dans des carrés aux QCM de certifs.
Il y a des choses qu'on ne pige pas tout de suite, d'autres qui ne serviront jamais, c'est vrai, mais qui ont permis de comprendre d'autres phénomènes, et des trucs qu'on saisit au bout de X années en regrettant de pas pouvoir en rediscuter avec ce vieux prof gâteux.
Je crois qu'il est important de prendre le temps d'expliquer aux eleves-pilotes, que dans notre boulot, tout découle d'une logique, et que ne pas prendre la peine de l'expliquer c'est se retrouver avec des gens qui appliquent beaucoup de choses et ne comprennent pas toujours tout de ce qu'il font tous les jours.
Il suffit parfois de prendre le temps avec son collègue, de prendre une procédure simple, une check, les annonces aux décollage, les verifs avant mise en route, et de demander pourquoi les actions sont exécutées et que faire si ce qu'on voit diffère du simple ''checked''.
Les réponses sont parfois surprenantes.
Je pense aussi que notre boulot est un ensemble de métiers, le pilote de canadair, de liners, d'ifr monopilote, l'instructeur, c'est des métiers et des compétences différentes, et se dire qu'on a pas besoin des connaissances diffuses des qcm aujourd'hui parce qu'on connait son zinc et son exploitation, n'empêche pas que dans 15ans on fera peut-être tout autre chose, même si c'est toujours le cul assis dans un cockpit.
J'avais bien senti l'aspect cavalier du post précèdent, et c'est pourquoi j'ai répondu sur le même ton, mais l'accès en compagnie, c'est pas l'aboutissement, c'est le tout début.