lenaumade a écrit :
L'aviation est trés vaste, on peut faire beaucoup de choses différentes en gagnant correctement sa vie, il ne faut tout simplement pas avoir que comme objectif de faire de la ligne. Est ce tellement dégradant de faire de l'instruction sur dr400 pour monter son experience et ses heures? (en étant payé, ne le faites pas gratuitement!) Est ce que c'est une honte pour vous de dire en soirée que vous n'êtes pas pilote sur a320 mais sur piper seneca pour prendre des photos aériennes ou transporter du cargo et que non pour l'instant vous gagnez moins de 2000 euros par mois parce que vous n'avez que 300h de vol?
C'est une profession et dans toute profession il y a des plus et des moins mais est ce que je pourrais faire guichetier dans une banque 4 jours semaines mieux payer avec des meilleurs conditions? personnellement c'est hors de question, mais pour les dégouter de l'aviation, laisser votre place y en a des plus courageux qui le voleront le cessna 152 et qui y arriveront a leurs objectifs.
Il vaut mieux prévenir mais pas dégoûter les gens d'une profession avec des fausses généralités qui ne s'appliquent pas a tout les pilotes. A chacun son histoire.
Je ne sais pas de qui tu parles, mais je n'ai jamais dénigré le reste. Je suis passé par l'instruction, et la ligne avec 2 qt jar25. Et le tout, en asie.
(Quand à la réflexion du futur, par pilotman, ce n'est pas le futur dont je parle, c'est le
présent. Mais ça, tu le verras par toi même plus tard.)
Bien sûr à chacun son histoire, mais ce forum présente bien trop de messages de doux rêveurs. Contrairement à ce que tu peux penser, ce forum est loin d'être aussi "alarmiste" justement. PPrune est bien plus réaliste. Oui je préfère le mot "réaliste."
Il est temps de rétablir d'autres faits tout simplement et d'équilibrer tout cela. Au contraire, je suis prêt à parier que ceux qui se lanceront avec un solide bagage et une vue plus réelle, remercieront plus tard ceux qui les auront prévenus. Comme je dis souvent c'est un métier qui fait rêver (c'est là le problème) mais ça reste qu'un job, et surtout, celui où paradoxalement il faut avoir bien les pieds sur terre.