le problème de la paperasse, c'est que derrière, il y'a généralement une question de responsabilité.Dubble a écrit : ↑27 juin 2023, 11:50Mais n'est-ce pas évident pour eux qu'il ne s'agit que de paperasse ?jeff64 a écrit : ↑27 juin 2023, 10:50
Justement, la solution semble être qu'une partie du terrain (celle nécessaire à l'accès, cheminement, et parking aviation générale)) ne soit pas en ZSAR, mais en ZD (zone délimitée). Pour cela, il faut que l'arrêté préfectoral fixant les mesures de police soit modifié.
Dans les faits rien ne change. Cette nouvelle règlementation ne corrige en réalité aucune faille du dispositif de sûreté existant.
Même si le risque est faible, il est probable que le préfet prenne sa décision en fonction du ratio risque / avantage qui lui sera présenté par son cabinet. Ceinture bretelle et parachute.
L'autre question est : les gestionnaires y ont ils intérêt ?
D'un côté, obliger les pilotes à passer en ZSAR / PCZSAR les obligent à avoir la CIME, ou sinon à payer une prestation à la société de handling (qui paye des impôts, des redevances, etc.) Donc augmentation des recettes pour l'aéroport / l'état.
De l'autre, le risque c'est que le trafic d'aviation générale baisse, et donc une baisse des recettes (taxes d'atterrissage, etc.).
Mais sur certaines plateformes chargées, notamment en aviation d'affaires, ils n'attendent que ça de pouvoir limiter / réduire à néant le trafic d'aviation générale qui ne leur apporte rien de direct et d'immédiat.