Un moment magique que j'oublierais jamais
Posté : 17 août 2009, 22:15
Hier, je vécu 30 minutes que je n'oublierais jamais. Plus émouvant que
mon premier baiser, plus intense que mon premier saut à l'élastique,
plus excitant que mon premier live, plus heureux que le jour où j'ai
acheté ma moto, ce fut un moment magique et le mot est faible.
Cela fesait 2-3 vols que Dominique, mon instructrice, me disait s'ennuyait à ne plus
savoir quoi faire dans l'avion mais je pensais pas être laché
aujourd'hui. En effet, j'ai encore un peu de mal avec la radio, il me
manque des automatismes vu que j'ai peu d'heure de vol. Et puis je
pensais voir d'abord certaines manœuvres avant d'être laché.
Je suis arrivé le matin à l'aéroclub à Lognes la tête dans les nuages (il
parait que je suis un sauvage de voler aussi tôt le matin, d'ailleurs
la personne qui a inventé le matin devrait être puni), Dominique me
demande si je suis assez réveillé pour piloter; toujours après un café
et une fois à côté de l'avion.
Programme du jour, des tours de pistes avec un ciel sans nuages, un
léger vent de travers, un QNH de 1017hPa et une piste en 08. J'aime pas
trop le tour de piste dans ce sens, je suis toujours trop haut en base
et en finale, j'ai l'impression de voler trop près de la forêt. Mais
aujourd'hui, je sais pas pourquoi, je suis serein (ou alors j'ai
vraiment la tête dans le cul). Je tiens bien mon palier, j'arrive
enfin à visualiser le plan d'atterrissage et je bégaie plus trop à la
radio, bref tout se passe parfaitement. Au troisième tour, en début de
vent arrière, elle m'annonce qu'après cet atterrissage, je vais faire
2 tours de piste seul. Je commence à avoir la banane
Je la dépose au parking tour, puis je laisse passer un cessna avant de
rouler vers le point d'arrêt. Une fois fini ma check avant décollage,
j'observe le cessna qui a des problèmes de magnéto puis l'aquilin qui
décolle. J'annonce à la radio que je suis prêt, dans un état
d'excitation qui monte. Autorisé décollage, je mets les gaz: F-GMXL a
envie de me montrer ce qu'il a dans le ventre aujourd'hui. J'ai la
puissance, température et pression d'huile dans le vert, badin actif,
110 km/h, ROTATION.
On a beau me l'avoir dit 5 minutes plus tôt ou l'avoir lu, ca monte
vraiment beaucoup plus vite. J'ai même pas fait le premier virage que
je suis déjà à l'altitude de palier. Je suis dans un état qui est un
mélange bizarre de concentration, d'excitation (j'ai du crier je ne
sais combien de fois dans l'avion) et de bonheur. Je me rappeler de
tous les petits conseils reçus pendant les heures précédentes, super
attentif à la radio ( un avion revenait de Meaux pour s'intégrer en
vent arrière), et je bégayais plus. Mais la phase qui m'inquiètait le
plus arrivait.
Je prépare l'avion et je demande un touché pour la 08 gazonné. Je suis
numero 2. Virage de base, je vois la piste, je descends, la forêt me
fait plus peur. Dernier virage, je prépare l'avion et j'attends que
les volets finissent de sortir pour m'annoncer en finale (la radio
grésille à cause des volets). Et le plan je le tiens nickel comme dans
un rêve. Je coupe les gaz, j'arrondis, le train principal touche en
douceur l'herbe, je bloque, le train avant fait de même. Ni une ni
deux, pleins gaz, un cran de volet et la réchauffe en moins et c'est
reparti dans l'euphorie la plus totale. Le deuxième tour fut un peu
plus turbulent, une petite discussion sur le choix de la piste avec la
tour et un plan en finale un peu moins bien tenu. Mais bon ca peut pas
etre parfait tout le temps
Une fois au sol, un petit coucou aux 2 hérons qui m'observe (et oui
maintenant je vous vole votre ciel) et je me rends compte de ce que je
viens de vivre. J'en ai les larmes aux yeux, des frissons partout et
le coin des lèvres qui sont rester là-haut.
Je tiens à remercier tous les gens de l'aéroclub Paris Est et en particulier
Dominique et Barez, les gens de la tour bref tout le monde pour ce
moment magique que j'oublierai jamais.
mon premier baiser, plus intense que mon premier saut à l'élastique,
plus excitant que mon premier live, plus heureux que le jour où j'ai
acheté ma moto, ce fut un moment magique et le mot est faible.
Cela fesait 2-3 vols que Dominique, mon instructrice, me disait s'ennuyait à ne plus
savoir quoi faire dans l'avion mais je pensais pas être laché
aujourd'hui. En effet, j'ai encore un peu de mal avec la radio, il me
manque des automatismes vu que j'ai peu d'heure de vol. Et puis je
pensais voir d'abord certaines manœuvres avant d'être laché.
Je suis arrivé le matin à l'aéroclub à Lognes la tête dans les nuages (il
parait que je suis un sauvage de voler aussi tôt le matin, d'ailleurs
la personne qui a inventé le matin devrait être puni), Dominique me
demande si je suis assez réveillé pour piloter; toujours après un café
et une fois à côté de l'avion.
Programme du jour, des tours de pistes avec un ciel sans nuages, un
léger vent de travers, un QNH de 1017hPa et une piste en 08. J'aime pas
trop le tour de piste dans ce sens, je suis toujours trop haut en base
et en finale, j'ai l'impression de voler trop près de la forêt. Mais
aujourd'hui, je sais pas pourquoi, je suis serein (ou alors j'ai
vraiment la tête dans le cul). Je tiens bien mon palier, j'arrive
enfin à visualiser le plan d'atterrissage et je bégaie plus trop à la
radio, bref tout se passe parfaitement. Au troisième tour, en début de
vent arrière, elle m'annonce qu'après cet atterrissage, je vais faire
2 tours de piste seul. Je commence à avoir la banane
Je la dépose au parking tour, puis je laisse passer un cessna avant de
rouler vers le point d'arrêt. Une fois fini ma check avant décollage,
j'observe le cessna qui a des problèmes de magnéto puis l'aquilin qui
décolle. J'annonce à la radio que je suis prêt, dans un état
d'excitation qui monte. Autorisé décollage, je mets les gaz: F-GMXL a
envie de me montrer ce qu'il a dans le ventre aujourd'hui. J'ai la
puissance, température et pression d'huile dans le vert, badin actif,
110 km/h, ROTATION.
On a beau me l'avoir dit 5 minutes plus tôt ou l'avoir lu, ca monte
vraiment beaucoup plus vite. J'ai même pas fait le premier virage que
je suis déjà à l'altitude de palier. Je suis dans un état qui est un
mélange bizarre de concentration, d'excitation (j'ai du crier je ne
sais combien de fois dans l'avion) et de bonheur. Je me rappeler de
tous les petits conseils reçus pendant les heures précédentes, super
attentif à la radio ( un avion revenait de Meaux pour s'intégrer en
vent arrière), et je bégayais plus. Mais la phase qui m'inquiètait le
plus arrivait.
Je prépare l'avion et je demande un touché pour la 08 gazonné. Je suis
numero 2. Virage de base, je vois la piste, je descends, la forêt me
fait plus peur. Dernier virage, je prépare l'avion et j'attends que
les volets finissent de sortir pour m'annoncer en finale (la radio
grésille à cause des volets). Et le plan je le tiens nickel comme dans
un rêve. Je coupe les gaz, j'arrondis, le train principal touche en
douceur l'herbe, je bloque, le train avant fait de même. Ni une ni
deux, pleins gaz, un cran de volet et la réchauffe en moins et c'est
reparti dans l'euphorie la plus totale. Le deuxième tour fut un peu
plus turbulent, une petite discussion sur le choix de la piste avec la
tour et un plan en finale un peu moins bien tenu. Mais bon ca peut pas
etre parfait tout le temps
Une fois au sol, un petit coucou aux 2 hérons qui m'observe (et oui
maintenant je vous vole votre ciel) et je me rends compte de ce que je
viens de vivre. J'en ai les larmes aux yeux, des frissons partout et
le coin des lèvres qui sont rester là-haut.
Je tiens à remercier tous les gens de l'aéroclub Paris Est et en particulier
Dominique et Barez, les gens de la tour bref tout le monde pour ce
moment magique que j'oublierai jamais.