Aeronet

Bonsoir.

Quelle est la probabilité qu'un pilote d'avion de ligne dans une "grande compagnie" subisse un crash entrainant sa mort au cours de sa carrière ?

Si elle est supérieure a 2% ma passion pour le pilotage passera derrière ma sécurité.

Merci d'avance.

2,1% See ya

Il ne faut pas penser a ca....tu peux également mourrir renversé par un vélo.....d'ailleurs la probabilité de ceci est surment plus grande que celle de mourrir en avion....

Je crois avoir lu qu'il y avait 1 crash mortel pour 2 000 000 d'heures de vol, quelqu'un peu confirmer ?

Moi j'ai 1 crash pour 1 000 000 d'utilisations de l'avion

euh si j'ai pas fait d'erreur de calcul si on prend une base de 2 vols par jour en moyenne ca nous fait 2*365*42*100/1 000 000 = 3,1% de chance de mourir durant une longue carrière.

Cela dit, quand on parle de crash mortel, ça ne veut pas dire que tout le monde meurt, c'est un crash dans lequel y'a une certaine proportion de morts ... c'est bien ça ?

On avait fait un calcul à la con en cours qui donnait le résultat suivant:

Pour qu'un pilote perde un passager dans sa carrière, celle ci doit durer 7000 ans

Arn75 a écrit :Bonsoir.

Quelle est la probabilité qu'un pilote d'avion de ligne dans une "grande compagnie" subisse un crash entrainant sa mort au cours de sa carrière ?

Si elle est supérieure a 2% ma passion pour le pilotage passera derrière ma sécurité.

Merci d'avance.

flyingtom a écrit :

Arn75 a écrit :Bonsoir.

Quelle est la probabilité qu'un pilote d'avion de ligne dans une "grande compagnie" subisse un crash entrainant sa mort au cours de sa carrière ?

Si elle est supérieure a 2% ma passion pour le pilotage passera derrière ma sécurité.

Merci d'avance.

J'ai relu 5 fois ce que Arn75 a écrit...et mon cerveau semble toujours indiquer zero de tension, est-ce grave docteur ? La fatigue peut-être :reflexion:

...

je serais curieux de voir ce qui a amené à fixer 2% comme seuil de dangerosité

T'a plus de chance de mourir en marchant dans la rue que dans un crash...

Je crois que tu devrais resté enfermé à clef chez toi, ça vaut mieux non ? Et encore, une météorite (y'a combien de % de probabilités que ça arrive d'ailleurs en restant 24h chez soi pendant une vie ?) pourrait l'écraser.
Sérieusement, tu devrais grandement remettre en doute ta passion pour le pilotage mais aussi tes projets professionnels.

les stats de ci-dessus devraient être détaillées. Par exemple, il serait bon de savoir quelle nature d'événements ont conduit au crash. Quelle est la part d'erreur humaine, quel type d'avion, depuis quand compte t-on, quel mode de révision mécanique, quels standards aéronautique à plusieurs niveau (navigation, équipement, communication) quel progrès technique depuis, quelle formation et entrainement. Bref, ca me parait très difficile d'obtenir un résultat objectif, tant il y aurait de critères à agglomérer. En plus, ce qui vaut le plus dans ce type de résultat c'est davantage une approche qualitative du crash, à prendre au particulier, plutôt que quantitative >>qui demanderait une large extrapolation de résultats autour d'événements qui ont peu de points communs. Pour une grande compagnie européenne, 2% me parait énorme, du moins depuis une dizaine d'années !

En plus : Le boulot de pilote est parfois d'observer plusieurs options associées à des parts de risque, et de choisir la meilleur part !! c'est lui qui choisi de cette part de risque de A à Z en étant bien préparé. Enlève l'erreur humaine du calcul si tu pense que tu seras un bon pilote, et tu verras que ton 2% va fondre!! Ca va t'encourager

jooo a écrit :les stats de ci-dessus devraient être détaillées. Par exemple, il serait bon de savoir quelle nature d'événements ont conduit au crash. Quelle est la part d'erreur humaine, quel type d'avion, depuis quand compte t-on, quel mode de révision mécanique, quels standards aéronautique à plusieurs niveau (navigation, équipement, communication) quel progrès technique depuis, quelle formation et entrainement. Bref, ca me parait très difficile d'obtenir un résultat objectif, tant il y aurait de critères à agglomérer. En plus, ce qui vaut le plus dans ce type de résultat c'est davantage une approche qualitative du crash, à prendre au particulier, plutôt que quantitative >>qui demanderait une large extrapolation de résultats autour d'événements qui ont peu de points communs. Pour une grande compagnie européenne, 2% me parait énorme, du moins depuis une dizaine d'années !

ne pas oublier, sous peine de devoir recommencer tout le calcul, l'âge du capitaine!

jooo a écrit : Enlève l'erreur humaine du calcul si tu pense que tu seras un bon pilote, et tu verras que ton 2% va fondre!! Ca va t'encourager

Ravi d'apprendre que l'erreur humaine, c'est uniquement pour les tocards. Tout d'un coup ça rassure. Hmmm, mais du coup, je me pose une question : pourquoi les compagnies embauchent-elles des mauvais pilotes qui vont faire des erreurs humaines? Elles pourraient pas juste embaucher que les bons?

ma dernière partie était ironique, si l'erreur humaine est pour les tocards, je suis un tocard

jooo a écrit :ma dernière partie était ironique, si l'erreur humaine est pour les tocards, je suis un tocard

au temps pour moi alors, c'est vrai qu'à la relecture, on pouvait sentir l'humour dans ta phrase

probabilité de mourir tout court : 100%

alors autant être positif, et vivre le plaisir de l'aéronautique sans se poser de question sur un hypothétique crash.

bebert44 a écrit :probabilité de mourir tout court : 100%

alors autant être positif, et vivre le plaisir de l'aéronautique sans se poser de question sur un hypothétique crash.

C'est un faux argument, autant te pendre directement...
Le mieux c'est quand même de vivre le plus longtemps possible. Il ne faut pas se créer des risques idiots (y'en a plein), mais mesurer les risques qu'on va prendre à faire telle ou telle chose.

M'enfin quand même le débat de chances de survivre à une carrière de pilote de ligne (ouch) est un peu ridicule, entre nous...