Des info sur FLYme et Air PME : comment font-ils?
Modérateur : Big Brother
Des info sur FLYme et Air PME : comment font-ils?
Bonjour à tous,
Je viens de lire un article intéressant : http://www.lhebdoduvendredi.com/?typepa ... le&id=3990
Savez-vous quelle est la technique utilisée par cette "compagnie" pour exploiter ses avions? Je doute qu'elle possède un CTA. Et puis même avec un CTA, pas d'IFR en monomoteur.
Dans le même genre il y a Air PME. Ces deux boîtes demandent 100€ d’adhésion, est-ce un moyen détourné pour effectuer du transport privé et rendant les clients copropriétaires de l'avion?
Je ne comprends pas vraiment la technique. Avez-vous des informations?
Merci
Je viens de lire un article intéressant : http://www.lhebdoduvendredi.com/?typepa ... le&id=3990
Savez-vous quelle est la technique utilisée par cette "compagnie" pour exploiter ses avions? Je doute qu'elle possède un CTA. Et puis même avec un CTA, pas d'IFR en monomoteur.
Dans le même genre il y a Air PME. Ces deux boîtes demandent 100€ d’adhésion, est-ce un moyen détourné pour effectuer du transport privé et rendant les clients copropriétaires de l'avion?
Je ne comprends pas vraiment la technique. Avez-vous des informations?
Merci
Re: Des info sur FLYme et Air PME : comment font-ils?
Je suppose que c'est considéré comme du transport privé et non pas du transport public (cas des privés qui exploitent des PC12 ou TBM ou autres monomoteurs). De plus, sur la photo jointe à l'article, il s'agit d'un avion immatriculé en N.benbox69 a écrit :Bonjour à tous,
Je viens de lire un article intéressant : http://www.lhebdoduvendredi.com/?typepa ... le&id=3990
Savez-vous quelle est la technique utilisée par cette "compagnie" pour exploiter ses avions? Je doute qu'elle possède un CTA. Et puis même avec un CTA, pas d'IFR en monomoteur.
Dans le même genre il y a Air PME. Ces deux boîtes demandent 100€ d’adhésion, est-ce un moyen détourné pour effectuer du transport privé et rendant les clients copropriétaires de l'avion?
Je ne comprends pas vraiment la technique. Avez-vous des informations?
Merci
Re: Des info sur FLYme et Air PME : comment font-ils?
Oui je l'ai bien compris, mais pourquoi?frenchi a écrit :Je suppose que c'est considéré comme du transport privé et non pas du transport public (cas des privés qui exploitent des PC12 ou TBM ou autres monomoteurs).
Parlons d'un cas concret : je suis une société de location d'avions. J'ai un SR22. Je le loue à une entreprise avec un pilote. Il me faut un CTA pour rester dans la légalité, non? Si je le loue sans pilote et que je propose à cette entreprise d'employer tel pilote freelance, si j'ai bien compris, il s'agit de transport privé. Est-ce la la différence? Si le pilote est employé de la société qui loue l'avion, et qu'il facture des heures de vol en freelance à cette même compagnie, n'y a-t-il pas un conflit?
Serais-ce donc la solution, immatriculer en N et bénéficier des règles de la FAA?frenchi a écrit :De plus, sur la photo jointe à l'article, il s'agit d'un avion immatriculé en N.
Si vous avez des informations à ce sujet, je suis preneur.
je sais qu'en suisse une "societé" qui utilise des PC12 pour faire du commercial, enregistre ses client comme proprietaire d'une toute petite part de l'avion, donc en gros l'avion leur appartient en partie, (genre membre d'un club) donc c'est plus consideré comme un vol commercial. quelque chose dans le genre
Modifié en dernier par Paddzh le 10 oct. 2011, 17:52, modifié 1 fois.
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- Elève-pilote posteur
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Concernant Air PME, il s'agit de "transport pour compte propre".
C'est à dire que la société met à la disposition de ses clients des avions (les SR22) ainsi que des pilotes au travers d'une plateforme de réservation proche d'Openflyers.
Les pilotes n'appartiennent pas à la compagnie. Ce sont des auto-entrepreneurs qui facturent les vols aux clients et non pas à Air PME. Les passagers se retrouvent ainsi avec deux factures : une pour l'avion et une du pilote.
Le concept est très bon mais je reconnais que cela s'apparente un peu à du transport public déguisé...
C'est à dire que la société met à la disposition de ses clients des avions (les SR22) ainsi que des pilotes au travers d'une plateforme de réservation proche d'Openflyers.
Les pilotes n'appartiennent pas à la compagnie. Ce sont des auto-entrepreneurs qui facturent les vols aux clients et non pas à Air PME. Les passagers se retrouvent ainsi avec deux factures : une pour l'avion et une du pilote.
Le concept est très bon mais je reconnais que cela s'apparente un peu à du transport public déguisé...
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- Elève-pilote posteur
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Les pilotes n'appartiennent pas à la compagnie. Ce sont des auto-entrepreneurs qui facturent les vols aux clients et non pas à Air PME. Les passagers se retrouvent ainsi avec deux factures : une pour l'avion et une du pilote.
Ils sont sous le régime de portage salariale. Cette société appartient au patron des restaurants Quick.
Ils ne peuvent que voler en France, ou à l'étranger pourvu qu'ils aient des licences FAA.
http://www.air-pme.com/
Ce "concept" au US commence à être de plus en plus étendu, certaines de ces boites recrutent des pilotes
avec expérience sur Cirrus.
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Ca serait bien que la DGAC mette son nez la-dedans et passe un bon coup de balais .... Il faut un crash avec des morts pour que cela bouge ?Fletner007 a écrit :Les pilotes n'appartiennent pas à la compagnie. Ce sont des auto-entrepreneurs qui facturent les vols aux clients et non pas à Air PME. Les passagers se retrouvent ainsi avec deux factures : une pour l'avion et une du pilote.
Ils sont sous le régime de portage salariale. Cette société appartient au patron des restaurants Quick.
Ils ne peuvent que voler en France, ou à l'étranger pourvu qu'ils aient des licences FAA.
http://www.air-pme.com/
Ce "concept" au US commence à être de plus en plus étendu, certaines de ces boites recrutent des pilotes
avec expérience sur Cirrus.
Au-dela du TP et un CTA , cela comprend pas mal de contraintes réglementaires qui sont autant de garde-fous pour la sécurité des vols :
-réglementation des temps de travail
-Entrainement récurrent et controles hors-ligne / en-ligne .
On s'assoit la-dessus et qu'est ce qui reste ? L'aviation d'affaire dite de "troisième niveau" à la poubelle , des "contrats" PN au rabais , des conditions de travail inexistantes .
Encore un pan de la profession qu'on tire vers le bas sous le pretexte : "un CTA , c'est trop dur , la documentation , c'est trop fatigant à suivre..."
Vivement que ce genre de boite soit interdit une bonne fois pour toute.
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