Décrochage poour de vrai
Modérateur : Big Brother
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Auteur du sujetooKAISERSOZEoo
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Décrochage poour de vrai
Bonjour à tous,
Fraichement PPLisé, je m'inquiète du fait que je n'ai jamais fait pendant mon apprentissage ni au moment de l'examen, de vrais décrochages.
en effet, on récupérait l'avion avant le vrai décrochage, on entend l'alarme mais on ne tombe pas, comme ils font en voltige en tombant en marche arrière en quelque sorte. L'avion"flotte" encore.
C'est normal ?
Fraichement PPLisé, je m'inquiète du fait que je n'ai jamais fait pendant mon apprentissage ni au moment de l'examen, de vrais décrochages.
en effet, on récupérait l'avion avant le vrai décrochage, on entend l'alarme mais on ne tombe pas, comme ils font en voltige en tombant en marche arrière en quelque sorte. L'avion"flotte" encore.
C'est normal ?
Euh... C'est normalement inclus dans les vols de mania. En Cessna par exemple, il est souvent difficile d'obtenir l'abatée. En revanche, si tu as volé sur DR400, l'abatée se ressent bien normalement.
Peut-être que tu devrais poser la question à ton instructeur... Quitte à faire un p'tit vol avec lui pour faire un vrai décrochage.
(Dans la formation PPL, tu dois même normalement apprendre à sortir d'un virage engagé provoqué par un décrochage... si mes souvenirs sont bons).
La mienne est aussi grosse que celle de Jumbo .
l'avion qui tombe en marche arriere, c'est pas du décrochage, c'est de la perte de vitesse...
Le décrochage, si l'avion est saint, c'est une abatée pure et dure... presque, on peut dire que cela se rattrape tout seul, si le pilote ne fait pas l'entété..
Certains avions s'enfoncent plus qu'ils ne décrochent reelemnt. On voit l'avion descendre, vario négatif, manche en butée arriere... même si aerodynamiquement, il n'a pas décroché, on conscidére cela comme un décrochage, car on ne peut plus contrer la tendance de l'avion puisque l'on ait en buttée. La seule solution remettre le manche en position avant. Sur certains avions, on est assez réguliérement dans ce cas là, encore plus quand on va chercher le décrochage lentement et calmement. Pour décrocher, l'astuce consciste alors à finir le mouvement de maniére plus franche... et là, l'avion va abattre son nez... et on rend le manche... rien de bien compliqué (si ce n'est de bien conserver la symétrie pour éviter une vrille.)
Le décrochage, si l'avion est saint, c'est une abatée pure et dure... presque, on peut dire que cela se rattrape tout seul, si le pilote ne fait pas l'entété..
Certains avions s'enfoncent plus qu'ils ne décrochent reelemnt. On voit l'avion descendre, vario négatif, manche en butée arriere... même si aerodynamiquement, il n'a pas décroché, on conscidére cela comme un décrochage, car on ne peut plus contrer la tendance de l'avion puisque l'on ait en buttée. La seule solution remettre le manche en position avant. Sur certains avions, on est assez réguliérement dans ce cas là, encore plus quand on va chercher le décrochage lentement et calmement. Pour décrocher, l'astuce consciste alors à finir le mouvement de maniére plus franche... et là, l'avion va abattre son nez... et on rend le manche... rien de bien compliqué (si ce n'est de bien conserver la symétrie pour éviter une vrille.)
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C'est une situation très instable, le décrochage, en fonction du centrage du jour, de l'état de surface des ailes, le décrochage peut se terminer en vrille, même en ayant bien gardé les ailes à plat. J'ai le souvenir d'un instructeur revenu tout blanc d'un bête exercice de décrochage sur un 172. Il a appliqué les consignes du manuel pour la sortie de vrille, et il a trouvé le temps très long, il m'a dit avoir bien cru que ça y était. C'était un avion ancien, mais pas plus que la plupart des avions d'aéroclubs, il était peut être un peu tordu...chuck_73 a écrit : (si ce n'est de bien conserver la symétrie pour éviter une vrille.)
Il faut garder les ailes à plat au palonnier pendant la manœuvre, l'utilisation des ailerons pouvant avoir un effet inverse à celui recherché (l'aileron est en limite de décrochage comme l'aile, augmenter son angle d'attaque risque de le faire décrocher).
Il faut donc avant de faire l'exercice avoir lu le manuel de vol sur les sorties de vrille, vérifier que le centrage du jour est compatible avec l'exercice de décrochage (certains manuels interdisent le décrochage volontaire si le centrage est trop arrière), et le faire le plus haut possible, au moins à la hauteur indiquée sur le manuel de vol.
Pour moi du moment que tu as du buffeting ton aile est décrochée, par contre l'abattée c'est lié au décrochage de la prof. Je dis peut-être une connerie?chuck_73 a écrit :Certains avions s'enfoncent plus qu'ils ne décrochent reelemnt. On voit l'avion descendre, vario négatif, manche en butée arriere... même si aerodynamiquement, il n'a pas décroché
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Re: Décrochage poour de vrai
J'ai l'impression que ça ne se voit pas justement...ooKAISERSOZEoo a écrit : en effet, on récupérait l'avion avant le vrai décrochage, on entend l'alarme mais on ne tombe pas, comme ils font en voltige en tombant en marche arrière en quelque sorte. L'avion"flotte" encore.
D'ailleurs au PPL, on apprend à décrocher en perdant un minimum d'altitude.
Modifié en dernier par Gaston77 le 09 déc. 2011, 20:14, modifié 1 fois.
ouifrm a écrit :Pour moi du moment que tu as du buffeting ton aile est décrochée, par contre l'abattée c'est lié au décrochage de la prof. Je dis peut-être une connerie?chuck_73 a écrit :Certains avions s'enfoncent plus qu'ils ne décrochent reelemnt. On voit l'avion descendre, vario négatif, manche en butée arriere... même si aerodynamiquement, il n'a pas décroché
L'abatée est un basculement naturel de l'avion vers l'avant lorsque la portance disparaît, c'est un mouvement sain sur les avions qui sont stables. La rotation vient du fait que le centre de poussée avance vers le bord d'attaque quand l'aile décroche.
Le décrochage de la profondeur est un phénomène très grave, qui crée un deep stall (super décrochage), et rend l'avion irrécupérable...A priori pas de raison de le rencontrer sur des avions légers.
ben, si la prof décroche, en toute logique il n'y a plus de déportance de prof donc l'avion tend à revenir naturellement aux petits angles d'incidence. Je ne comprends pas pourquoi tu dis qu'avancer le centre de poussée va ramener l'avion aux petits angles, pour moi c'est l'inverse (il faudrait le reculer)
oui et non. Tu réduis ton assiette en diminuant la déportance de la profondeur (par ex en rentrant les volets), mais ça ne veut pas dire que la profondeur a décroché. Si c'est le cas, tu perds le contrôle de l'avion en tangage..frm a écrit :ben, si la prof décroche, en toute logique il n'y a plus de déportance de prof donc l'avion tend à revenir naturellement aux petits angles d'incidence.
Je suis d'accord avec toi mais la réciproque est fausse. Heureusement !
oui pardon, mélangeage de pinceaux, le centre de poussée recule et donc crée un couple à piquer. Mercifrm a écrit : Je ne comprends pas pourquoi tu dis qu'avancer le centre de poussée va ramener l'avion aux petits angles, pour moi c'est l'inverse (il faudrait le reculer)
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Bonjour,
il semble en effet que tu n'aies pas réalisé tous les items de la formation. Ce n'est pas vraiment surprenant, un certain nombre d'instructeurs n'appréciant pas les décrochages.
Sur nos avions légers (DR400, C150 ou C172), le buffeting n'est en général pas perceptible. Sur DA20, lors d'un décrochage entretenu, le buffeting est plus évident.
Tu es en décrochage lorsqu'il y a abattée ou lorsqu'une action à cabrer ne permet plus de maintenir l'altitude.
Il y a souvent confusion entre approche du décrochage et décrochage avec perte mini d'altitude. Dans le premier cas il faut bloquer l'assiette tout en applicant la puissance et contrant les effets moteurs. Dans le second cas il faut réduire l'assiette (environ assiette d'approche interrompue) tout en applicant la puissance et contrant les effets moteurs.
Les sorties avec perte mini d'altitude nécessitent de savoir identifier la situation et d'appliquer la procédure adéquate. Il faut pour cela avoir pratiqué suffisement ... Des accidents tels que celui du ColganAir on mis en évidence que les pilotes de transport n'identifiaient pas correctement la situation, ne réduisant pas suffisement l'incidence, entretenant le décrochage jusqu'à l'accident.
De ce fait, les formations pourraient trés prochainement être modifiées, pour n'avoir qu'une seule méthode: approche du décrochage ou décrochage => réduction d'incidence par réduction de l'assiette.
Le décrochage avec perte mini d'altitude devrait donc être proscrit.
A l'évidence, le décrochage avec perte mini d'alti était plus "confortable" que le décrochage avec abattée. De même il est assez inconfortable de réaliser des décrochages en virage ou à puissance maximale.
Il serait bon de contacter un instructeur prêt à réaliser tous ces exercices si tu le souhaites.
Bon vols.
il semble en effet que tu n'aies pas réalisé tous les items de la formation. Ce n'est pas vraiment surprenant, un certain nombre d'instructeurs n'appréciant pas les décrochages.
Sur nos avions légers (DR400, C150 ou C172), le buffeting n'est en général pas perceptible. Sur DA20, lors d'un décrochage entretenu, le buffeting est plus évident.
Tu es en décrochage lorsqu'il y a abattée ou lorsqu'une action à cabrer ne permet plus de maintenir l'altitude.
Il y a souvent confusion entre approche du décrochage et décrochage avec perte mini d'altitude. Dans le premier cas il faut bloquer l'assiette tout en applicant la puissance et contrant les effets moteurs. Dans le second cas il faut réduire l'assiette (environ assiette d'approche interrompue) tout en applicant la puissance et contrant les effets moteurs.
Les sorties avec perte mini d'altitude nécessitent de savoir identifier la situation et d'appliquer la procédure adéquate. Il faut pour cela avoir pratiqué suffisement ... Des accidents tels que celui du ColganAir on mis en évidence que les pilotes de transport n'identifiaient pas correctement la situation, ne réduisant pas suffisement l'incidence, entretenant le décrochage jusqu'à l'accident.
De ce fait, les formations pourraient trés prochainement être modifiées, pour n'avoir qu'une seule méthode: approche du décrochage ou décrochage => réduction d'incidence par réduction de l'assiette.
Le décrochage avec perte mini d'altitude devrait donc être proscrit.
A l'évidence, le décrochage avec perte mini d'alti était plus "confortable" que le décrochage avec abattée. De même il est assez inconfortable de réaliser des décrochages en virage ou à puissance maximale.
Il serait bon de contacter un instructeur prêt à réaliser tous ces exercices si tu le souhaites.
Bon vols.
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Pas seulement Colganair mais aussi s'autres (au pluriel) plus proches de nous.ADPWARRIOR a écrit :
Les sorties avec perte mini d'altitude nécessitent de savoir identifier la situation et d'appliquer la procédure adéquate. Il faut pour cela avoir pratiqué suffisement ... Des accidents tels que celui du ColganAir on mis en évidence que les pilotes de transport n'identifiaient pas correctement la situation, ne réduisant pas suffisement l'incidence, entretenant le décrochage jusqu'à l'accident.
De ce fait, les formations pourraient trés prochainement être modifiées, pour n'avoir qu'une seule méthode: approche du décrochage ou décrochage => réduction d'incidence par réduction de l'assiette.
Il y a en effet une grosse polémique sur le contenu de la formation et l'aberration d'enseigner à sortir du décrochage (approche du décrochage) sans assiette à piquer. Ca a fait pas mal de morts.
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Ce que m'a appris mon instructeur, et j'ai eu la même chose lors de l'exam c'est:
- on réduit las gaz, on cabre, on cabre, on cabre sans gagner en altitude
- bip, bip, bip on attend un peu (et donc pas assez à mon goût...) bip encore
- et la on rattrape, à savoir nose down à fond et remise de gaz progressive.
On perd entre 100 et 200 pieds.
Mais je ne sens pas l'avion tomber, il flotte un peu c'est vrai.
Le plus impressionnant est le piqué pour reprendre de la vitesse, on a les fesses qui décollent un peu...mais pour le décrochage, il ne se passe rien de spécial. Je ne suis pas sur qu'un passager s'en rende compte. Le piqué par contre oui, on a l'estomac qui remonte...
Tout ca avec un vieux C-152.
Donc ma question c'est est-ce que j'ai bien vécu un décrochage ou juste une amorce.
Parce que du coup, je comprend mieux l'accident du rio paris ou ils n'ont a priori pas senti qu'ils décrochaient. (ils n'étaient pas en Cessna et pas PPL mais bon...)
- on réduit las gaz, on cabre, on cabre, on cabre sans gagner en altitude
- bip, bip, bip on attend un peu (et donc pas assez à mon goût...) bip encore
- et la on rattrape, à savoir nose down à fond et remise de gaz progressive.
On perd entre 100 et 200 pieds.
Mais je ne sens pas l'avion tomber, il flotte un peu c'est vrai.
Le plus impressionnant est le piqué pour reprendre de la vitesse, on a les fesses qui décollent un peu...mais pour le décrochage, il ne se passe rien de spécial. Je ne suis pas sur qu'un passager s'en rende compte. Le piqué par contre oui, on a l'estomac qui remonte...
Tout ca avec un vieux C-152.
Donc ma question c'est est-ce que j'ai bien vécu un décrochage ou juste une amorce.
Parce que du coup, je comprend mieux l'accident du rio paris ou ils n'ont a priori pas senti qu'ils décrochaient. (ils n'étaient pas en Cessna et pas PPL mais bon...)
ce que tu as travaillé est un décrochage dans les règles de l'art, bien plus qu'une amorce. Il ne faut pas croire que l'avion va tomber comme une pierre ! même avec les ailes décrochées, l'avion plane un peu et ne perd pas beaucoup de vario. Et les passagers n'ont pas l'estomac dans les gencives.
Il faut savoir que les avions de tourisme sont tellement protégés qu'il peut être difficile de les mettre dans des situations périlleuses, même volontairement, ils ont tendance à se comporter naturellement de façon sûre : sortie de décrochage et de vrille, abatée, etc., et encore plus en configuration centré avant (pilote + copilote sans passagers arrière).
dans un avion de voltige tu pourras sans doute te faire un peu plus de sensation
Il faut savoir que les avions de tourisme sont tellement protégés qu'il peut être difficile de les mettre dans des situations périlleuses, même volontairement, ils ont tendance à se comporter naturellement de façon sûre : sortie de décrochage et de vrille, abatée, etc., et encore plus en configuration centré avant (pilote + copilote sans passagers arrière).
dans un avion de voltige tu pourras sans doute te faire un peu plus de sensation
Sauf que lorsque tu augmentes ton incidence (plan déporteur), l'incidence sur la profondeur diminue (ce qui permet de garantir la stabilité, celui-ci étant moins déporteur, il forcera naturellement l'avion à revenir a un état stable).frm a écrit :ben, si la prof décroche, en toute logique il n'y a plus de déportance de prof donc l'avion tend à revenir naturellement aux petits angles d'incidence. Je ne comprends pas pourquoi tu dis qu'avancer le centre de poussée va ramener l'avion aux petits angles, pour moi c'est l'inverse (il faudrait le reculer)
Dans le cas où le plan serait porteur (c'est possible suivant le centrage et cela ne rend pas pour autant le vol normal instable), il est du devoir du constructeur de s'assurer que l'aile décroche avant le plan...
si le plan à décrcoher, tu ne peux plus rien faire et tu termines sans siége ejectable.
C'est pour ces raisons que certains avions d'essais (Caravelle, etc...) sont équipés de parachute de queu ou de fusées. Les essais de décrochage devant être fait dans toutes les configurations operationnelles de masse et centrage, si un essai n'est pas concluant, le parachute/ou fusée aident à raccrocher le plan.
Le but de l'exercice c'est de savoir repérer le décrochage et d'en sortir avec une perte mini d'altitude. Dans le cadre de la formation ppl, ton instructeur doit d'abord te faire faire les décrochages pure et dure (tu dois bien repérer l'abatée si possible) dans différentes configurations, puis ensuite tu t'exerce à amener l'avion au décrochage et d'en sortir immédiatement, en perdant le moins d'altitude. C'est ce dernier exercice qu'on m'a demandé en test.
D'ailleurs, si t'arrive pas à voir l'abatée, demander à ton instructeur de te montrer un power-on stall, l'abatée est beaucoup plus franche (à mon avis...).
Autre technique, si tu arrive en position inusuelle (ici forte assiette et vitesse basse, tu peut éviter le décrochage en inclinant fortement l'avion, sans le soutenir. Tu verra que le nez va baisser progressivement et si l'exercice est effectué correctement, tu évitera les g négatifs, ou compris entre 0 et 1g...
D'ailleurs, si t'arrive pas à voir l'abatée, demander à ton instructeur de te montrer un power-on stall, l'abatée est beaucoup plus franche (à mon avis...).
Autre technique, si tu arrive en position inusuelle (ici forte assiette et vitesse basse, tu peut éviter le décrochage en inclinant fortement l'avion, sans le soutenir. Tu verra que le nez va baisser progressivement et si l'exercice est effectué correctement, tu évitera les g négatifs, ou compris entre 0 et 1g...
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Ca c'est pas un décrochage, c'est une cloche : légèrement plus extrêmeen effet, on récupérait l'avion avant le vrai décrochage, on entend l'alarme mais on ne tombe pas, comme ils font en voltige en tombant en marche arrière en quelque sorte.
(bon cela dit, techniquement, une cloche est juste un autre type de décrochage, mais pas très conventionnel)
Là je veux bien que tu m'expliques le rapport entre les ailes à plat et le départ en vrille.JAimeLesAvions a écrit : le décrochage peut se terminer en vrille, même en ayant bien gardé les ailes à plat.
Il faut garder les ailes à plat au palonnier pendant la manœuvre,
Tu ne veux pas plutot parler de masquage de la prof? Je vois pas le souçis à faire décrocher la prof, pour moi sur un appareil classique c'est une situation qui tends à se résoudre d'elle même. Pour peu d'avoir la hauteur of course.darkced a écrit :oui et non. Tu réduis ton assiette en diminuant la déportance de la profondeur (par ex en rentrant les volets), mais ça ne veut pas dire que la profondeur a décroché. Si c'est le cas, tu perds le contrôle de l'avion en tangage..frm a écrit :ben, si la prof décroche, en toute logique il n'y a plus de déportance de prof donc l'avion tend à revenir naturellement aux petits angles d'incidence.
Je suis d'accord avec toi mais la réciproque est fausse. Heureusement !
ha bah non.., comme le dit chuck au-dessus, quand la profondeur a décroché, tu n'as plus de commandes en tangage. Si c'est dans le cadre d'un décrochage, c'est direction la planète..Le décrochage de la profondeur peut disparaître de lui-même, mais en tout cas ça ne sera pas grâce au pilote...frm a écrit :Tu ne veux pas plutot parler de masquage de la prof? Je vois pas le souçis à faire décrocher la prof, pour moi sur un appareil classique c'est une situation qui tends à se résoudre d'elle même. Pour peu d'avoir la hauteur of course.darkced a écrit :oui et non. Tu réduis ton assiette en diminuant la déportance de la profondeur (par ex en rentrant les volets), mais ça ne veut pas dire que la profondeur a décroché. Si c'est le cas, tu perds le contrôle de l'avion en tangage..frm a écrit :ben, si la prof décroche, en toute logique il n'y a plus de déportance de prof donc l'avion tend à revenir naturellement aux petits angles d'incidence.
Je suis d'accord avec toi mais la réciproque est fausse. Heureusement !
Le masquage est un bon candidat au deep stall, mais pas forcément le seul, il suffit de mal concevoir ton avion et de faire une machine où la profondeur décroche en même temps que les ailes.
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Je reformule: même lorsqu'on garde bien les ailes à plat pendant le début de manoeuvre, il se peut qu'une aile s'enfonce brusquement sans qu'on réussisse à la rattraper. C'est le début d'une vrille.-Tomcat- a écrit :Là je veux bien que tu m'expliques le rapport entre les ailes à plat et le départ en vrille.JAimeLesAvions a écrit : le décrochage peut se terminer en vrille, même en ayant bien gardé les ailes à plat.
Il faut garder les ailes à plat au palonnier pendant la manœuvre,
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