Approche Etampes en contact déjà avec un SIV

[pep]

Bonsoir à tous,

Je suis élève PPL et lors de mes Nav j'ai pris pour habitude, sous les conseil de mon FI, de me mettre tant que je peux en contacter avec un SIV.
Lors de ma prochaine Nav, j'ai prévu de passer verticale Etampes (ou sinon pas loin...).
Si je suis déjà en contact avec un SIV, est-ce à moi de demander au SIV de quitter la fréquence pour passer sur celle d'Etampes afin de me me faire connaitre et surtout faire connaitre mes intentions, ou bien le SIV s'en chargera pour moi?

C'est peut être une question bête mais en fait je trouve ça étrange dans la pratique de quitter le SIV juste le temps de quelques minutes pour revenir ensuite vers eux une fois passé Etampes.
Quelle est la procédure à suivre dans un tel cas de figure?

Merci.

[JAimeLesAvions]

C'est peut être une question bête mais en fait je trouve ça étrange dans la pratique de quitter le SIV juste le temps de quelques minutes pour revenir ensuite vers eux une fois passé Etampes.
Quelles est la procédure à suivre dans un tel cas de figure?

Merci.

Oui c'est comme ça qu'on peut faire. Le SIV ne se charge en général pas de te coordoner avec un autre service, parfois il peut t'obtenir une clairance, mais tu n'as pas besoin de clairance pour passer au dessus d'Etampes, tant que tu n'entres pas dans la circulation d'aérodrome.

Si tu as deux radio tu peux faire les deux en même temps, mais le risque est de se trouver perdu si tout le monde se met à parler en même temps.
Une alternative est d'écouter Etampes en restant avec le SIV par exemple.
Tu n'as règlementairement pas d'obligation de parler avec ni l'un ni l'autre, pourvu que tu sois au dessus du plus haut des tours de piste, d'autres ne s'en privent pas, donc il faut ouvrir l'oeil.

Ce qu'il faut c'est gérer ta charge de travail pour ne pas te laisser déborder: si tu essaye de jongler avec les radios, tu risques de ne plus bien tenir ton altitude ou pire tu risques de cesser de regarder dehors. Donc fait comme tu le sens en fonction de ton aisance, il vaut mieux ne parler à personne qu'oublier de regarder dehors.

[youkou]

+1 avec JLAvions

Surtout que si tu ne te trouves pas dans l'espace aérien géré par étampes, ils te renverront direct sur la fréquence info.

[pep]

Merci à vous deux.
Je pense passer sur la fréquence d'Etampes lorsque l'approcherai afin quand même de me signaler et de mes intentions de passer verticale terrain. Je re-basculerai ensuite sur le SIV.

[jfab45]

Alors 2 possibilités :
- Soit tu passes au dessus de l'altitude de la verticale standard (2000'NH) donc mini 2500' et tu pourras rester avec Seine puisque tu ne gêneras pas les circuits,
- Soit tu es en dessous de 2500' et contacter Étampes sera une très très bonne idée.

Étampes n'a pas d'espace aérien juste un circuit d'aérodrome et une zone R (quand celle-ci est active)

Bons vols

[zéphirin]

J'aurais tendance à rester plus longtemps que ma simple verticale avec Étampes et ce même si je reste au-dessus du tour de piste (sans être évidemment franchement plus haut …). Sans forcement prendre contact, l'écoute de la fréquence permet de se faire une idée de la circulation générale autour du terrain : avions dans le circuit (qui me concernent peu) mais aussi avions au départ, avions à l'arrivée, autres avions en transit …
Au début de ma formation et après l'obtention de ma licence, je traçais une route qui passait de verticale terrain en verticale terrain (ça rassure au début). Maintenant je tire des traits tout droit pour faire au plus court (l'avion, c'est fait pour ça) et de nombreuses verticales sont évitées.

[Pouipouine]

J'aurais tendance à rester plus longtemps que ma simple verticale avec Étampes et ce même si je reste au-dessus du tour de piste (sans être évidemment franchement plus haut …). Sans forcement prendre contact, l'écoute de la fréquence permet de se faire une idée de la circulation générale autour du terrain : avions dans le circuit (qui me concernent peu) mais aussi avions au départ, avions à l'arrivée, autres avions en transit …
Au début de ma formation et après l'obtention de ma licence, je traçais une route qui passait de verticale terrain en verticale terrain (ça rassure au début). Maintenant je tire des traits tout droit pour faire au plus court (l'avion, c'est fait pour ça) et de nombreuses verticales sont évitées.

Attention à la veille de la fréquence tout de même, si les autres transits font la même chose il risque d'y avoir des surprises!
Un contact ne coûte rien, au pire il est inutile au mieux il peut permettre d'éviter une collision.

[JAimeLesAvions]

La question vaut il mieux rester en contact avec le SIV ou passer avec la TWR pour une verticale à 2500ft n'a pas de réponse définitive, c'est en fonction des circonstances.

Le contact avec le SIV: le principe est que le SIV ne donne pas d'information de trafic. En pratique, si le contrôleur a le temps, s'il voit deux trafics en conflit, il le dira.
Une information peu connue (je l'ai apprise en lisant le rapport du BEA sur la collision qui a tué un instructeur de Toussus et son élève il y a quelques années) mais à mon avis importante pour prendre sa décision: autour de Paris, les services d'information de vol filtrent les transpondeurs 7000: ça veut dire qu'ils ne les voient pas, et que si un avion non en contact avec le SIV vous fonce dessus, le SIV ne le saura pas, et donc, même à supposer que le contrôleur ait le temps et en ait envie (car je le rappelle il n'en n'a pas l'obligation), il ne pourra pas vous prévenir

Contrairement à d'autres pays (UK par exemple), règlementairement, il n'y a pas de contact obligatoire pour une verticale au dessus du plus haut des tours de piste.
On a le droit de faire une verticale Lognes à 1500 ft sans appeler, ce n'est pas interdit.
En UK, la règle est de 2000 ft au dessus.
Les exercices se font souvent à 2000 ft au dessus (encadrement).
Donc je pense qu'appeler à/sous 2500 ft est une bonne pratique, et que 2500 fr est un bon seuil pour appeler.
Cependant, il faut toujours gérer les priorités. Si un élève en solo se sent débordé, le plus important est la trajectoire et regarder dehors.