globi a écrit :Je trouve que vous discréditez énormément la qualité de la formation PPL.
A vous entendre, malgré les connaissances théoriques et pratiques, un pilote PPL ne sait pas piloter en sécurité, ne sait pas prendre une bonne décision...
En théorie, le pilote privé n'a pas d'impératif, pas de contrainte/pression pour son vol. Personne ne lui en voudra s'il annule son vol ou qu'il fasse demi tour ...
Mais, si tu avais raison, il n'y aurait aucun crash de pilote privé ... ce qui n'est pas le cas !
N'oublie pas qu'en transport public, tu as 2 pilotes régulièrement surveillés, avec des avions bien équipés (radar météo, pilote automatique...), et un opérateur qui s'occupe de tout pour favoriser le transport des passagers.
C'est très différent pour des vols privés.
Comparer les pilotes privés aux pilotes professionnels, c'est comparer un DR400 ou un Cessna à un Citation ou un King 200 !
Encore une fois, le co-avionnage est intéressant ... au même titre que les vols à vide dans les avions d'affaires. Il y a certainement un business à monter. Mais là, à mon avis, les personnes qui se sont lancés sur ce business se sont trompés de business plan et de cible.
En l'espèce, il va falloir qu'ils revoient rapidement leur copie (j'imagine que vous avez vu le communiqué de presse de la DGAC) :
"La réglementation permet à un pilote privé de partager les frais du vol
avec des membres du cercle familial ou amical lors d’un vol privé ou de loisirs. "
Cette phrase du communiqué de la DGAC écarte (pour l'instant) la pratique du co-avionnage avec un public qui ne vient pas du cercle familial ou amical.