Retour en arrière ou saut en avant ?
Modérateur : Toffou
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Auteur du sujetDubble
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Retour en arrière ou saut en avant ?
Bonsoir
Je sais qu'il y a des contrôleurs des ingés et des pilotes sur ce forum donc j'en profite pour vous demander d'alimenter ma réflexion.
Je suis actuellement en train d'hésiter entre le site d'inscription au concours ICNA, le site d'inscription au concours sur titre de pilote de chasse et le site de l'APEC et ses offres d'emploi d'ingé.
Le concours de pilote de chasse est ouvert aux titulaires d'une licence et se fera sur programme de classe prépa, du coup je dois bucher ça. Ce programme est aussi celui qui me permettrait de repasser le concours ICNA.
J'aimerais en priorité intégrer l'école de l'air mais si cela n'était pas possible (notamment cause médical ou échec concours) je devrais faire autre chose. Etant donné que j'aurais bossé comme un taupin pour ce concours là, aller au concours ICNA ne me couterait en plus que 136€ de frais d'inscription.
A votre avis, est-ce un bon calcul de rejoindre l'enac alors que je pourrais me trouver tout de suite un poste d'ingé ?
J'aimerais vos ressentis perso sur les différences entre les deux métiers.
En termes de salaire, ICNA paie mieux mais la formation constitue un petit déficit. Compte tenu de la formation il faudrait 4 ans environ pour dépasser le salaire d'un ingé et 7 ans pour combler le déficit et dire que les sommes gagnées sont supérieures au maximum espéré par un ingé.
En termes de sécurité de l'emploi on a un plan de carrière bien cadré : est-ce un avantage ou pas ?
En termes d'horaires de travail, on travaille moins longtemps mais à des horaires bizarres : d'après vous c'est un avantage ou un inconvénient ?
Quid de l'intérêt du métier ? A mon avis sur le moment c'est plus intéressant ICNA (pas de place à l'ennui quand on bosse à Roissy ou en CNRA j'imagine) mais sur le long terme n'est-ce pas un peu répétitif ?
Quid des possibilités d'évolution à long terme ? J'ai l'impression que là c'est clairement le métier d'ingé qui a l'avantage y compris sur l'école de l'air..
Les disponibilités sont toujours possibles ? Limitées à 2 périodes de 3 ans en tout ?? Ca fait seulement 6 ans à faire autre chose ce qui est un peu dommage..
A court terme si je réussis le concours ICNA : la formation à l'ENAC c'est de la *qualité de vie* ou pas ?
Merci pour vos idées
Je sais qu'il y a des contrôleurs des ingés et des pilotes sur ce forum donc j'en profite pour vous demander d'alimenter ma réflexion.
Je suis actuellement en train d'hésiter entre le site d'inscription au concours ICNA, le site d'inscription au concours sur titre de pilote de chasse et le site de l'APEC et ses offres d'emploi d'ingé.
Le concours de pilote de chasse est ouvert aux titulaires d'une licence et se fera sur programme de classe prépa, du coup je dois bucher ça. Ce programme est aussi celui qui me permettrait de repasser le concours ICNA.
J'aimerais en priorité intégrer l'école de l'air mais si cela n'était pas possible (notamment cause médical ou échec concours) je devrais faire autre chose. Etant donné que j'aurais bossé comme un taupin pour ce concours là, aller au concours ICNA ne me couterait en plus que 136€ de frais d'inscription.
A votre avis, est-ce un bon calcul de rejoindre l'enac alors que je pourrais me trouver tout de suite un poste d'ingé ?
J'aimerais vos ressentis perso sur les différences entre les deux métiers.
En termes de salaire, ICNA paie mieux mais la formation constitue un petit déficit. Compte tenu de la formation il faudrait 4 ans environ pour dépasser le salaire d'un ingé et 7 ans pour combler le déficit et dire que les sommes gagnées sont supérieures au maximum espéré par un ingé.
En termes de sécurité de l'emploi on a un plan de carrière bien cadré : est-ce un avantage ou pas ?
En termes d'horaires de travail, on travaille moins longtemps mais à des horaires bizarres : d'après vous c'est un avantage ou un inconvénient ?
Quid de l'intérêt du métier ? A mon avis sur le moment c'est plus intéressant ICNA (pas de place à l'ennui quand on bosse à Roissy ou en CNRA j'imagine) mais sur le long terme n'est-ce pas un peu répétitif ?
Quid des possibilités d'évolution à long terme ? J'ai l'impression que là c'est clairement le métier d'ingé qui a l'avantage y compris sur l'école de l'air..
Les disponibilités sont toujours possibles ? Limitées à 2 périodes de 3 ans en tout ?? Ca fait seulement 6 ans à faire autre chose ce qui est un peu dommage..
A court terme si je réussis le concours ICNA : la formation à l'ENAC c'est de la *qualité de vie* ou pas ?
Merci pour vos idées
Re: Retour en arrière ou saut en avant ?
Y a des places PN sur titre cette année ???Dubble a écrit :Bonsoir
Je sais qu'il y a des contrôleurs des ingés et des pilotes sur ce forum donc j'en profite pour vous demander d'alimenter ma réflexion.
Je suis actuellement en train d'hésiter entre le site d'inscription au concours ICNA, le site d'inscription au concours sur titre de pilote de chasse et le site de l'APEC et ses offres d'emploi d'ingé.
Le concours de pilote de chasse est ouvert aux titulaires d'une licence et se fera sur programme de classe prépa, du coup je dois bucher ça. Ce programme est aussi celui qui me permettrait de repasser le concours ICNA.
J'aimerais en priorité intégrer l'école de l'air mais si cela n'était pas possible (notamment cause médical ou échec concours) je devrais faire autre chose. Etant donné que j'aurais bossé comme un taupin pour ce concours là, aller au concours ICNA ne me couterait en plus que 136€ de frais d'inscription.
A votre avis, est-ce un bon calcul de rejoindre l'enac alors que je pourrais me trouver tout de suite un poste d'ingé ?
J'aimerais vos ressentis perso sur les différences entre les deux métiers.
En termes de salaire, ICNA paie mieux mais la formation constitue un petit déficit. Compte tenu de la formation il faudrait 4 ans environ pour dépasser le salaire d'un ingé et 7 ans pour combler le déficit et dire que les sommes gagnées sont supérieures au maximum espéré par un ingé.
En termes de sécurité de l'emploi on a un plan de carrière bien cadré : est-ce un avantage ou pas ?
En termes d'horaires de travail, on travaille moins longtemps mais à des horaires bizarres : d'après vous c'est un avantage ou un inconvénient ?
Quid de l'intérêt du métier ? A mon avis sur le moment c'est plus intéressant ICNA (pas de place à l'ennui quand on bosse à Roissy ou en CNRA j'imagine) mais sur le long terme n'est-ce pas un peu répétitif ?
Quid des possibilités d'évolution à long terme ? J'ai l'impression que là c'est clairement le métier d'ingé qui a l'avantage y compris sur l'école de l'air..
Les disponibilités sont toujours possibles ? Limitées à 2 périodes de 3 ans en tout ?? Ca fait seulement 6 ans à faire autre chose ce qui est un peu dommage..
A court terme si je réussis le concours ICNA : la formation à l'ENAC c'est de la *qualité de vie* ou pas ?
Merci pour vos idées
Et je précise que ce n'est pas un concours pour être pilote de chasse, mais un concours pour être pilote dans l'armée de l'air. Même si tu veux la chasse, tu peux très bien te retrouver pilote de transport ou pilote d'hélico (fonction de ton aptitude médicale, de tes résultats en école, et des besoins de l'armée de l'air).
Maintenant, si tu hésites entre le civil et le militaire, sache que tu ne fais pas QUE piloter dans l'armée de l'air, tu effectue aussi des taches... Militaires ! (Vigipirate, officier de tir (FAMAS, PA), officier de permanence de la base (rien à voir avec l'aéro), etc).
Faut bien en être conscient. De plus, via ce recrutement, tu ne piloteras pas toute ta vie. Quand tu passeras le grade de commandant, l'armée va commencer à te mettre gentiment dans un bureau pour traiter des problèmes aéro... ou non !
Faut aussi être conscient que tu ne gagneras pas des milles et des cents dans l'armée de l'air. Un ICNA gagne bien mieux sa vie qu'un pilote de chasse.
Re: Retour en arrière ou saut en avant ?
J'essaie de répondre en vrac à toutes tes questions sur l'ICNA, en attendant qu'un contrôleur plus expérimenté te donne son ressenti sur la "lassitude" du métier ?
Compte plutôt 5 voire 6 ans après le début de la scolarité pour avoir un salaire de Premier Contrôleur.En termes de salaire, ICNA paie mieux mais la formation constitue un petit déficit. Compte tenu de la formation il faudrait 4 ans environ pour dépasser le salaire d'un ingé et 7 ans pour combler le déficit et dire que les sommes gagnées sont supérieures au maximum espéré par un ingé.
C'est un avantage mais ça veut dire aussi que n'importe quel poste que tu désires, contrôleur à Nice comme Assistant de sub environnement à Lyon est soumis à une CAP qui se réunit tous les 6 mois et qui juge principalement sur l'ancienneté. Il y en a(pas moi) qui trouvent ça rebutant comme façon d'envisager sa carrièreEn termes de sécurité de l'emploi on a un plan de carrière bien cadré : est-ce un avantage ou pas ?
C'est vraiment un avantage, oui tu feras des 6h-13h, des 19h-7h, mais après l'effort le réconfort ! ca vaut bien les 3 jours de repos.En termes d'horaires de travail, on travaille moins longtemps mais à des horaires bizarres : d'après vous c'est un avantage ou un inconvénient ?
Incapable de te répondre sur la répétitivité long terme mais sur les premières années en tout cas pas d'ennui !Quid de l'intérêt du métier ? A mon avis sur le moment c'est plus intéressant ICNA (pas de place à l'ennui quand on bosse à Roissy ou en CNRA j'imagine) mais sur le long terme n'est-ce pas un peu répétitif ?
Pas trop capable de répondre la dessus mais en fonction des centres, il peut etre très difficile voire impossible d'avoir une dispo (qui est sur accord de l'encardrement local iirc)Les disponibilités sont toujours possibles ? Limitées à 2 périodes de 3 ans en tout ?? Ca fait seulement 6 ans à faire autre chose ce qui est un peu dommage..
Oui.A court terme si je réussis le concours ICNA : la formation à l'ENAC c'est de la *qualité de vie* ou pas ?
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Oui donc je me doute que tu dois pas faire que voler et préparer des vols...McFly37 a écrit :Un chasseur fait entre 150 et 180 heures par an. Un transporteur, ça doit être environ le double (plus ou moins).Dubble a écrit : Un pilote militaire fait combien d'h par an ? Je crois que c'est satisfaisant tout de même
Enfin je réalise pas ce que c'est ce métier..
5 à 6 ? Tu pourrais me faire le résumé de la formation stp ?tphi a écrit :J'essaie de répondre en vrac à toutes tes questions sur l'ICNA, en attendant qu'un contrôleur plus expérimenté te donne son ressenti sur la "lassitude" du métier ?
Compte plutôt 5 voire 6 ans après le début de la scolarité pour avoir un salaire de Premier Contrôleur.
Les trois premières années tu peux vivre sur le campus pour 400€ de loyer c'est ça?
1ere année tu as un peu plus que le smic, la deuxième année ça monte, la troisième année tu arrives à 2400 bruts soit 1800€ nets
Ensuite tu arrives dans ton centre d'affectation c'est ça ? Et là, la qualif en cnra met combien de temps à arriver ?
En tour c'est progressif la montée en salaire (de ce qu'on m'a dit) donc OK.
On m'a dit que si on voulait partir dans le sud alors que l'affectation initiale était dans le nord, on pouvait se brosser (attendre 20 ans). Par ex si on se fait affecter sur un échec à Mulhouse, on peut migrer dans une autre position non sudiste rapidement ? Genre 5-10 ans max.
C'est un avantage mais ça veut dire aussi que n'importe quel poste que tu désires, contrôleur à Nice comme Assistant de sub environnement à Lyon est soumis à une CAP qui se réunit tous les 6 mois et qui juge principalement sur l'ancienneté. Il y en a(pas moi) qui trouvent ça rebutant comme façon d'envisager sa carrière
Les rosters sont variables et prévisibles combien de temps à l'avance ?C'est vraiment un avantage, oui tu feras des 6h-13h, des 19h-7h, mais après l'effort le réconfort ! ca vaut bien les 3 jours de repos.
Finalement le temps de travail c'est quoi ?
Si quelqu'un pouvait me parler aussi des métiers accessibles en cas de perte de médical ça pourrait m'intéresser aussi (étant entendu que c'est pas forcément pour perte de médical qu'on veut changer)Incapable de te répondre sur la répétitivité long terme mais sur les premières années en tout cas pas d'ennui !
iirc ?Pas trop capable de répondre la dessus mais en fonction des centres, il peut etre très difficile voire impossible d'avoir une dispo (qui est sur accord de l'encardrement local iirc)
C'est dommage ça.. Ca peut se savoir à l'avance pour choisir en fonction ?
Tu as accès à l'aéroclub enac et à ses tarifs réduits dès l'entrée en formation ?
Le stage PPL si tu as déjà le PPL ça sera quoi ?
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Re: Retour en arrière ou saut en avant ?
Il n'y a pas de maximum pour un ingénieur. Un ingénieur peut devenir commercial, manager, ou patron, travailler dans une TPE ou un grand groupe toutes les voies sont ouvertes.Dubble a écrit :Compte tenu de la formation il faudrait 4 ans environ pour dépasser le salaire d'un ingé et 7 ans pour combler le déficit et dire que les sommes gagnées sont supérieures au maximum espéré par un ingé.
Si on a envie de gérer sa carrière pour optimiser ses gains, il faut connaitre ses capacités (certains sont bons meneurs d'hommes, d'autres bons vendeur, d'autres bons techniciens) et à partir de ça trouver un secteur qui marche, une façon de travailler adaptée à ses capacités (cadre, associé, indépendant, chef d'entreprise), et gagner très bien sa vie.
La contrepartie c'est qu'il faut s'en occuper et que ça ne vient pas tout seul: chaque jour, c'est moi qui choisi ce que je vais faire, personne ne choisi à ma place, ça a des avantages, mais il faut en accepter les inconvénients.
Je vois une forte proportion de mes camarades ingénieurs qui n'ont pas géré leur carrière se sont laissés portés dans un grand groupe, et qui du jour au lendemain se retrouvent sur le carreau lors d'une restructuration. Ceux là se plaignent du système mais sont entièrement responsables de leur situation. Il faut s'occuper en permanence de sa compétence professionnelle.
Jeune ingénieur, j'avais approché plein d'entreprises pour savoir ce qu'elles m'offraient. A la SNCF il avaient pu me donner le salaire que j'aurais chez eux au centime près pendant les 5 premières années. Ca m'a fait fuir, mais c'est une question de personnalité. Tu dois trouver quelque chose qui te correspond.
Dubble a écrit : Et quelle est la raison pour laquelle il n'y a que 600 à 900 inscrits au concours ICNA ???
Je pense que la raison principale est le fait qu'il n'y a que très peu de communication autour de ce concours. Je sors de prépa et autant les profs te parlent tout le temps de E3A/CCP/Mines/Centrale/X/ENS, autant jamais un seul n'a parlé du concours ICNA. D'ailleurs quand j'ai demandé à mon prof de maths en début de spé où il situait le concours niveau difficulté, il n'avait même pas l'air de savoir de quoi je parlais et quand j'ai dit aux autres taupins que je voulais passer le concours ICNA, beaucoup m'ont demandé ce que c'était. En gros si c'est la même chose dans tous les lycées, ça signifie que la plupart de ceux qui passent le concours ICNA sont des gens qui se sont renseignés de leur côté et qui ont donc un certain intérêt pour le métier et la formation. Or, parmi les 18 000 taupins, je pense que beaucoup entrent en prépa en se disant que cela leur laisse deux ans de plus pour réfléchir et que seule une minorité d'entre eux arrivent en ayant un objectif précis comme le concours ICNA. Ceux qui n'ont pas d'idée précise vont plus avoir tendance à passer les concours "classiques" et à ne pas regarder ce qu'il y a à côté. Après je dis bien que la plupart des candidats ICNA se sont renseignés parce que lorsque j'ai passé les oraux cette année, j'ai quand même entendu quelqu'un sortir de l'entretien de français et dire à son pote un truc du genre : "Tu savais ce que c'était toi la DGAC ? ".
Voilà en tout cas comment moi je l'explique mais si quelqu'un a quelque chose à rajouter ou a une autre explication qu'il (ou elle) n'hésite pas
ICNA 15B
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Auteur du sujetDubble
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Re: Retour en arrière ou saut en avant ?
Ce qui m'inquiète c'est que je suis pas certain d'être bon pour faire de la politique interne dans une entreprise, tisser un réseau et chopper les meilleures opportunités..JAimeLesAvions a écrit :Il n'y a pas de maximum pour un ingénieur. Un ingénieur peut devenir commercial, manager, ou patron, travailler dans une TPE ou un grand groupe toutes les voies sont ouvertes.Dubble a écrit :Compte tenu de la formation il faudrait 4 ans environ pour dépasser le salaire d'un ingé et 7 ans pour combler le déficit et dire que les sommes gagnées sont supérieures au maximum espéré par un ingé.
Si on a envie de gérer sa carrière pour optimiser ses gains, il faut connaitre ses capacités (certains sont bons meneurs d'hommes, d'autres bons vendeur, d'autres bons techniciens) et à partir de ça trouver un secteur qui marche, une façon de travailler adaptée à ses capacités (cadre, associé, indépendant, chef d'entreprise), et gagner très bien sa vie.
La contrepartie c'est qu'il faut s'en occuper et que ça ne vient pas tout seul: chaque jour, c'est moi qui choisi ce que je vais faire, personne ne choisi à ma place, ça a des avantages, mais il faut en accepter les inconvénients.
Je vois une forte proportion de mes camarades ingénieurs qui n'ont pas géré leur carrière se sont laissés portés dans un grand groupe, et qui du jour au lendemain se retrouvent sur le carreau lors d'une restructuration. Ceux là se plaignent du système mais sont entièrement responsables de leur situation. Il faut s'occuper en permanence de sa compétence professionnelle.
Jeune ingénieur, j'avais approché plein d'entreprises pour savoir ce qu'elles m'offraient. A la SNCF il avaient pu me donner le salaire que j'aurais chez eux au centime près pendant les 5 premières années. Ca m'a fait fuir, mais c'est une question de personnalité. Tu dois trouver quelque chose qui te correspond.
On était 4 stagiaires en PFE dans ma boite, j'étais bon techniquement et mon tuteur aurait aimé me garder, mais on m'a dit que la boite ne recrutait pas, et que les embauches seraient gelées pour un certain temps. C'était effectivement le cas car il y a eu une ou deux embauches mais soit des stagiaires soit des consultants de boites de conseil et en CDD. Malgré tout l'un des 4 stagiaires s'est démerdé pour se faire embaucher suite à son stage. Il a probablement usé du réseau qu'il s'était tissé dans la boite pour trouver l'unique manager qui devait recruter quelqu'un et l'a convaincu de le garder.
Cet unique stagiaire n'était pas moi...
C'est quand que tu étais jeune ingé ? Si c'était avant 1973 je serais pas très content... (enfin je crois pas que tu sois si vieux)
En bref je pense que je préférerais avoir une vie en dehors du travail. Déjà que à 35-40h comme en stage je trouve que ça commence à faire..
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Re: Retour en arrière ou saut en avant ?
Ce genre de chose m'est arrivé, j'en ai conclu qu'une grosse entreprise ce n'était pas pour moi, et j'ai adapté ma stratégie de carrière en conséquence.Dubble a écrit :[Malgré tout l'un des 4 stagiaires s'est démerdé pour se faire embaucher suite à son stage. Il a probablement usé du réseau qu'il s'était tissé dans la boite pour trouver l'unique manager qui devait recruter quelqu'un et l'a convaincu de le garder.
Cet unique stagiaire n'était pas moi...
Quelques éléments de mon point de vue:
Attention à ne pas tout centrer sur l'argent Dubble: certes c'est important, mais demande toi aussi ce que tu veux vraiment faire comme boulot. Car, pour parler du contrôle aérien, si tu n'aimes pas vraiment ça et que ton but c'est de te trouver dans un avion à voler, le métier va te paraître vraiment pénible et tu vas t'ennuyer très rapidement. Mon sentiment c'est qu'avoir de l'argent c'est bien mais savoir pourquoi on se lève pour aller au boulot le matin, c'est aussi nécessaire.
Pour les changements d'affect, jette un coup d'oeil aux résultats des CAP de corps en regardant la promo ICNA et tu auras une bonne idée de ce qu'il faut attendre (c'est notamment sur ce site: http://www.sncta.fr/tag/cap/ ). A la dernière CAP de février pour Aix on tournait dans les promo 95. Je comprends pas le "si on se fait affecter sur un échec à Mulhouse" tu veux dire quoi?
En horaires individualisés dans les petites approches, tu as moins de lisibilité d'avance, mais un peu plus de flexibilité. Attention avec le futur protocole, cette histoire de 1J sur 2 dans le cycle risque d'être bien modifiée.
Pour les dispo: les effectifs vont se tendre de plus en plus donc l'admin sera de moins en moins conciliante à mon avis. Bref difficile de te dire dans les années à venir ce que ça peut donner et où il vaudra mieux aller. Par ailleurs, le retour de dispo et la récupération d'une qualif peut être assez douloureuse, car il faut quasiment repartir de 0.
Pour finir, sur le forum, j'ai cru comprendre que tu es assez rigoureux et surtout très très cartésien, j'attire ton attention sur le fait que pour être ICNA, cela demande beaucoup de feeling et reste très basé sur l'expérience plus que sur le savoir, bref tu devras abandonner une grosse partie des calculs car généralement, ça ne se passe pas comme calculé et surtout rien n'est ni tout blanc ni tout noir: du jour au lendemain on apprend que le système qui semblait être infaillible a des bugs énormes (je parle notamment du filet de sauvegarde...). Enfin dans l'obtention d'une qualif, il y a une grande part de FH, pas que du savoir faire.
En espérant t'avoir aidé un peu!
Nock
Attention à ne pas tout centrer sur l'argent Dubble: certes c'est important, mais demande toi aussi ce que tu veux vraiment faire comme boulot. Car, pour parler du contrôle aérien, si tu n'aimes pas vraiment ça et que ton but c'est de te trouver dans un avion à voler, le métier va te paraître vraiment pénible et tu vas t'ennuyer très rapidement. Mon sentiment c'est qu'avoir de l'argent c'est bien mais savoir pourquoi on se lève pour aller au boulot le matin, c'est aussi nécessaire.
Une qualif CRNA c'est entre un an après le diplôme et 3-4 ans suivant les centres et la progression de l'instruit.Ensuite tu arrives dans ton centre d'affectation c'est ça ? Et là, la qualif en cnra met combien de temps à arriver ?
On m'a dit que si on voulait partir dans le sud alors que l'affectation initiale était dans le nord, on pouvait se brosser (attendre 20 ans). Par ex si on se fait affecter sur un échec à Mulhouse, on peut migrer dans une autre position non sudiste rapidement ? Genre 5-10 ans max.
Pour les changements d'affect, jette un coup d'oeil aux résultats des CAP de corps en regardant la promo ICNA et tu auras une bonne idée de ce qu'il faut attendre (c'est notamment sur ce site: http://www.sncta.fr/tag/cap/ ). A la dernière CAP de février pour Aix on tournait dans les promo 95. Je comprends pas le "si on se fait affecter sur un échec à Mulhouse" tu veux dire quoi?
Dans un gros centres les cycles sont fixes: 3J ON / 3J OFF donc tu peux savoir des années à l'avance quand tu bosseras! Par contre il y a des variations d'horaires ainsi que des vacations complémentaires l'été qui sont connues en gros 12 jours avant.Les rosters sont variables et prévisibles combien de temps à l'avance ?
En horaires individualisés dans les petites approches, tu as moins de lisibilité d'avance, mais un peu plus de flexibilité. Attention avec le futur protocole, cette histoire de 1J sur 2 dans le cycle risque d'être bien modifiée.
Attention, qui dit perte d'aptitude médicale, dit perte d'une partie des primes liées à la qualification. Bref ça peut faire mal si tu ne souscris pas une assurance spéciale pour compenser cette perte. En gros les postes sont identiques à ceux accessibles avec une qualif sauf que tu ne feras plus jamais de contrôle: travail en qualité de service, en sub études (projets CA, techniques, gestion de salle), à l'instruction (mais pas instructeur car il faut avoir une MU, donc gestion, simu, planning...) puis tous les postes d'encadrements. Après bien sûr il faudra différencier une perte d'aptitude temporaire et définitive qui n'est pas géré de la même façon. Autre chose à faire attention: en cas de perte d'aptitude médicale, l'admin doit te retrouver un poste mais à aucun endroit il n'est marqué que ce sera un poste là où tu es situé. En général, ça se passe bien, mais il peut y avoir des cas moins simples...Si quelqu'un pouvait me parler aussi des métiers accessibles en cas de perte de médical ça pourrait m'intéresser aussi (étant entendu que c'est pas forcément pour perte de médical qu'on veut changer)
Pour les dispo: les effectifs vont se tendre de plus en plus donc l'admin sera de moins en moins conciliante à mon avis. Bref difficile de te dire dans les années à venir ce que ça peut donner et où il vaudra mieux aller. Par ailleurs, le retour de dispo et la récupération d'une qualif peut être assez douloureuse, car il faut quasiment repartir de 0.
Initiation IFR ou un peu de voltige.Le stage PPL si tu as déjà le PPL ça sera quoi ?
Quand tu es jeune c'est super, mais plus tu vieillis plus ça devient un peu compliqué, notamment la gestion des enfants et plus généralement de la famille. Par ailleurs si tu as des activités à des jours fixes, cela peut être un peu compliquer à gérer sur le long terme car chaque semaine tu travailles à des jours différents.En termes d'horaires de travail, on travaille moins longtemps mais à des horaires bizarres : d'après vous c'est un avantage ou un inconvénient ?
Clairement c'est répétitif, tu ne fais "que" croiser des avions, mais pour autant il y a tellement de situations que tu n'avais jamais vues avant que je n'ai pas l'impression de m'ennuyer. Après quand ça commence à sembler long, il y a toujours un détachement, une évolution de carrière (FMP, chef de salle/d'équipe) ou une mut de possible! Attention pour autant, suivant la pyramide des âges du centre, un détachement peut mettre du temps à arriver (5-6 ans voire plus) et tu peux ne pas pouvoir enchaîner des détachements comme tu le voudrais en fonction de la demande.Quid de l'intérêt du métier ? A mon avis sur le moment c'est plus intéressant ICNA (pas de place à l'ennui quand on bosse à Roissy ou en CNRA j'imagine) mais sur le long terme n'est-ce pas un peu répétitif ?
Pour finir, sur le forum, j'ai cru comprendre que tu es assez rigoureux et surtout très très cartésien, j'attire ton attention sur le fait que pour être ICNA, cela demande beaucoup de feeling et reste très basé sur l'expérience plus que sur le savoir, bref tu devras abandonner une grosse partie des calculs car généralement, ça ne se passe pas comme calculé et surtout rien n'est ni tout blanc ni tout noir: du jour au lendemain on apprend que le système qui semblait être infaillible a des bugs énormes (je parle notamment du filet de sauvegarde...). Enfin dans l'obtention d'une qualif, il y a une grande part de FH, pas que du savoir faire.
En espérant t'avoir aidé un peu!
Nock
1ere année : ~1200 net, tu es à l'école, ça se finit sur 2 mois de pilotage + 1 mois en TWR5 à 6 ? Tu pourrais me faire le résumé de la formation stp ?
Les trois premières années tu peux vivre sur le campus pour 400€ de loyer c'est ça?
1ere année tu as un peu plus que le smic, la deuxième année ça monte, la troisième année tu arrives à 2400 bruts soit 1800€ nets
Ensuite tu arrives dans ton centre d'affectation c'est ça ? Et là, la qualif en cnra met combien de temps à arriver ?
En tour c'est progressif la montée en salaire (de ce qu'on m'a dit) donc OK.
2e année : ~1400 net, tu sors de l'école au bout de 19 ou 20 mois sur ta première affectation
"3e année" qui débute à l'affectation et qui dure environ 14 mois : ~1900 net, 12 mois dans ton centre et les 2 derniers mois à l'ENAC. Diplome au bout de 3 ans précisemment
Ensuite, il faut finir ta qualif. A Reims, CDG, Orly, compte au minimum deux ans après, voire 3 ans. A Aix ou Brest c'est un peu plus rapide. Pour les autres "petites" tours, c'est extrêmement variable selon la saisonnalité du trafic, le nombre de stagiaire en formation... ça varie entre 2 mois et 2 ans après le diplôme en très gros (et encore une fois tout les centres doivent avoir un contre exemple).
Sur la dernière CAP: pour muter à Roissy, tu avais à peine besoin d'amortir ta première qualif pour muter (c'est à dire 3 ans après la qualif dans les petits centres , 4 ans pour les gros). Pour muter à Brest c'était plutot 10 ans, pour Aix et Toulouse plutot 20 ans.On m'a dit que si on voulait partir dans le sud alors que l'affectation initiale était dans le nord, on pouvait se brosser (attendre 20 ans). Par ex si on se fait affecter sur un échec à Mulhouse, on peut migrer dans une autre position non sudiste rapidement ? Genre 5-10 ans max.
Et pour info sur un échec tu ne sera pas affecté à Mulhouse mais sur des groupes D/E, donc plutot Beauvais ou Poitiers. Et effectivement (si j'ai bien compris ta remarque), 3 ans après une qualif petit centre tu peux espérer avoir CDG.
Et même,un promo 08 a eu sa mutation Orly, donc ça fait à peine un peu plus de 3 ans de qualif. Tout cela est, encore une fois, variable...
If I Remember Correctly, et j'étais bien correct d'ailleurs, ne compte pas vraiment sur des dispos ou alors il faut de gros changements au niveau de la gestion d'effectif.iirc ?
Modifié en dernier par tphi le 10 déc. 2015, 18:10, modifié 1 fois.
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Nock :
Le métier en soi est à mon avis plus intéressant car toujours dans l'action, contrairement à un métier d'ingé, où tu passes un temps non négligeable à faire de la politique/communication (machine à café, réunions..) et des tâches pas forcément intéressantes. Au final on travaille beaucoup mais pas forcément de manière intense, alors que ICNA c'est l'inverse, ce qui a tendance à plus m'attirer. Concernant le métier en soi je vois à peu près à quoi il ressemble, déjà de l'autre côté du micro. C'est vrai que sur une tour comme aix les milles (je sais pas si c'est icna ou tseac) ça doit être stressant car pas le droit à l'erreur (n avions dans le tour de piste..). A Roissy n'est-ce pas un petit peu plus relax ? Avec des distances entre avions qui ne sont pas de l'ordre de 30 secondes comme à Aix mais plutôt deux à trois minutes ?
Ca repose sur beaucoup de connaissances par coeur, non ?
Quel est le rôle du mec qui ne parle pas au micro ? Est-ce qu'il constitue une sécurité supplémentaire en surveillant son collègue ?
A vrai dire les sciences m'ont un peu gavé à force. Repasser le concours ce sera faisable mais clairement pas une partie de plaisir.
L'ingénierie c'est pas tout à fait des sciences mais ça a d'autres aspects relou (si on voulait faire un calcul propre il faudrait savoir ceci et cela. Ceci et cela sont inconnus dans notre entreprise. Voilà)
Tphi : entre 2 mois et 2 ans ce n'est plus une fourchette
Un détail : c'est pas fatigant de parler toute la journée.. ?
Le métier en soi est à mon avis plus intéressant car toujours dans l'action, contrairement à un métier d'ingé, où tu passes un temps non négligeable à faire de la politique/communication (machine à café, réunions..) et des tâches pas forcément intéressantes. Au final on travaille beaucoup mais pas forcément de manière intense, alors que ICNA c'est l'inverse, ce qui a tendance à plus m'attirer. Concernant le métier en soi je vois à peu près à quoi il ressemble, déjà de l'autre côté du micro. C'est vrai que sur une tour comme aix les milles (je sais pas si c'est icna ou tseac) ça doit être stressant car pas le droit à l'erreur (n avions dans le tour de piste..). A Roissy n'est-ce pas un petit peu plus relax ? Avec des distances entre avions qui ne sont pas de l'ordre de 30 secondes comme à Aix mais plutôt deux à trois minutes ?
Ca repose sur beaucoup de connaissances par coeur, non ?
Quel est le rôle du mec qui ne parle pas au micro ? Est-ce qu'il constitue une sécurité supplémentaire en surveillant son collègue ?
A vrai dire les sciences m'ont un peu gavé à force. Repasser le concours ce sera faisable mais clairement pas une partie de plaisir.
L'ingénierie c'est pas tout à fait des sciences mais ça a d'autres aspects relou (si on voulait faire un calcul propre il faudrait savoir ceci et cela. Ceci et cela sont inconnus dans notre entreprise. Voilà)
Tphi : entre 2 mois et 2 ans ce n'est plus une fourchette
Un détail : c'est pas fatigant de parler toute la journée.. ?
36 arrivées par heure par piste à Roissy, avec un objectif à 40 en 2020 ! (donc 80 arrivées par heure sur la plateforme). Ca fait pas vraiment un toutes les 2 à 3 minutes Non, ce n'est pas relax, ni au SOL, ni au LOC, ni au DEP, ni à l'INI, ni à l'ITM, ni même au Prévol ! Bon si, un peu au prévol...
On ne parle pas non plus toute la journée, on est aussi à la position "cordon" qui ne parle pas mais qui aide celui qui est à la fréquence. C'est plus que de la surveillance, il lui prépare le travail.
On ne parle pas non plus toute la journée, on est aussi à la position "cordon" qui ne parle pas mais qui aide celui qui est à la fréquence. C'est plus que de la surveillance, il lui prépare le travail.
Salut Dubble ! tphi et Nock ont déjà tout très bien résumé, j'ajouterai juste que :
- Non à Roissy on ne s'ennuie pas, sur aucune position ! Les contrôleurs TS de Lognes, St Cyr etc. ont leur mérite, mais ce n'est pas le même métier...
- On propose aux élèves ayant déjà leur PPL un "Stage IFR" de 12h. Tu voles à 2 voire 3 donc tu passes plus de temps dans l'avion mais ça dure 2 semaines en gros.
- Non à Roissy on ne s'ennuie pas, sur aucune position ! Les contrôleurs TS de Lognes, St Cyr etc. ont leur mérite, mais ce n'est pas le même métier...
- On propose aux élèves ayant déjà leur PPL un "Stage IFR" de 12h. Tu voles à 2 voire 3 donc tu passes plus de temps dans l'avion mais ça dure 2 semaines en gros.
Comme l'a dit Nock, le métier d'ICNA ce n'est pas du tout du par coeur. C'est un métier d'artisanat, où aucune situation se ressemble, où tu es obligé de changer tes plans 3 fois par minute parce que le moindre grain de sable dans la mécanique t'oblige à réagir. C'est notamment ça qui rends ce métier passionnantCa repose sur beaucoup de connaissances par coeur, non ?
Ce rôle de cordon (aussi appelé CO en en-route) est crucial. Non seulement il prépare le boulot de son collègue, mais il est aussi là pour l'assister, l'aider à se décider, le mettre en confiance et le motiver; mais il vérifie également tout ce qu'il fait, écoute les collationnements. Ce job là, souvent délaissé à l'ENAC car il est vrai moins dur à apprendre (surtout quand les centres adjacents sont fake, les limites du simu...) n'en est pas moins essentiel. Une position de contrôle se gère à deux. S'il y a un problème, un crash par exemple, théoriquement ce sont les deux qui prennent ...Quel est le rôle du mec qui ne parle pas au micro ? Est-ce qu'il constitue une sécurité supplémentaire en surveillant son collègue ?
Oui, mais bon... Faut quand même connaître par cœur la doc pro (Manex, RCA3, RCA4, SERA, arrêtés divers, etc ...). Donc oui les plans sont changés 3 fois par minute, mais en adéquation avec la réglementation et la sécurité aérienne.FleurianD a écrit :Comme l'a dit Nock, le métier d'ICNA ce n'est pas du tout du par coeur. C'est un métier d'artisanat, où aucune situation se ressemble, où tu es obligé de changer tes plans 3 fois par minute parce que le moindre grain de sable dans la mécanique t'oblige à réagir. C'est notamment ça qui rends ce métier passionnantCa repose sur beaucoup de connaissances par coeur, non ?
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Auteur du sujetDubble
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J'ai visité le CRNA d'aix ce matin.FleurianD a écrit :Comme l'a dit Nock, le métier d'ICNA ce n'est pas du tout du par coeur. C'est un métier d'artisanat, où aucune situation se ressemble, où tu es obligé de changer tes plans 3 fois par minute parce que le moindre grain de sable dans la mécanique t'oblige à réagir. C'est notamment ça qui rends ce métier passionnantCa repose sur beaucoup de connaissances par coeur, non ?
C'était cool j'ai pu voir le mec bosser pendant un shift entier (1h15 je crois, c'est passé très vite)
La difficulté pour moi c'est que je connaissais pas du tout les points et je reconnaissais pas trop la carte, du coup j'avais du mal à anticiper quels avions allaient appeler et à voir tout de suite le mec qui appelle sur mon écran.
J'étais impressionné par le contrôleur (jeune) qui faisait littéralement deux choses à la fois (écouter le mec à la radio et parler à un collègue)
Bref j'ai kiffé, je crois que je vais me réinscrire au concours dès que j'aurais vérifié que mon niveau en maths physique n'est pas trop perdu.
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