ça rappelle le film sliding doors.il suffit parfois de peu pour avoir un destin tout autre...PILOTEUS a écrit :J'étais inscrit en fac de droit lorsque j'ai décidé de ne pas prendre mon vol retour vers la France. J'étais à une semaine de la rentrée. Et depuis Phoenix, où j'avais juste passé des vacances d'Eté, j'ai décidé d'épouser ma copine américaine. J'avais 21 ans.
Bien sûr, un tel choix avec des voies si différentes, si opposées, te hante -- et te hantera toujours. Pendant les moments durs dans ma carrière de pilote, ou même dans mon mariage, je me suis souvent demandé si j'avais fait le bon choix -- et quelle vie j'aurais si j'avais pris ce vol retour. Je ne le saurais jamais.
Quand j'ai lu la question de Jurow qui a 24 ans et un Bac + 5 en droit, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'autre Danny. Celui qui a pris son vol retour en France pour ses études de droit, et qui ne reverrait jamais sa copine américaine. Qu'est-ce que je lui dirais ?
Ce Danny -- le juriste -- m'accompagne des fois en rotations. Lorsque je suis en finale à LAX, JFK ou Tokyo, en B767 aux couleurs Delta, pilote automatique débranché, je sens même sa présence. Il est debout derrière moi, et il regarde à travers la verrière, la mégalopole américaine ou étrangère qui se dessine devant nous. Il sait combien j'en ai sué -- combien de larmes j'ai versées. Des fois, je sens même sa main sur mon épaule, et son sourire.
Mais lorsqu'on va au bar de l'hôtel ensemble, et qu'il est assis à côté de moi, je lui demande de décrire sa vie en France. Et là, je commence à rêver...
Danny
http://pilote.us
Le choix d'une vie: ATPC FAA ou ATPL EASA
Modérateur : Big Brother
Bonjour à tous,
Merci à Danny d'avoir pris quelques minutes pour me faire part de ton ressenti et à vous tous pour avoir apporté votre contribution.
Ça fait quelques semaines -mois - que je n'étais pas venu sur le forum car il y a des moments où l'on doit mettre son rêve de côté, que ce soit par résignation ou par obligation. J'imagine qu'en ce qui me concerne j'ai pris ces deux options. Et puis de toute façon on se dit que ça va passer, que c'est la lubie d'un jeune diplômé qui se cherche encore. Alors on trouve un taff en CDI et on rentre dans la "vraie vie" - à 1550€ net/mois.
On a 25 ans et déjà le sentiment que tout passe si vite. On regarde ses collègues, on jauge les parcours de chacun, et on se dit que ça doit pas être si mal finalement. On les envie, ces gens qui se contente de peu, qui sont pas curieux, qui auront une vie tranquille, la belle vie, sans surprises, sans frissons, sans risques.
Et c'est le retour de bâton.
Passe un jour qui passe sans avoir un regard à travers la fenêtre, une pensée pour ceux qui sont là haut, qui alimente le feu de mon rêve par procuration.
Et cette sempiternelle question: pourquoi pas moi ?
On s'interroge, on lit l'histoire de ceux qui veulent bien partager la leur. Quelques belles histoires, beaucoup de désillusions mais une unique message qui ressort: n'est pas de regret.
Les jours passent, les questions restent sans réponses. Alors je vais à l'aéroclub du coin faire un vol d’initiation avec l'espoir secret que cette confrontation avec le réel m'ouvre les yeux et me fasse réaliser que ce rêve n'est pas le mien. Mais c'est l'inverse. Je n'oublierai jamais ces sensations, elles me hantent, elles m'appellent à nouveau.
Au final j'en suis toujours au même stade, j'en parte à mes proches, pas de soutien financier à attendre de ce côté là, ils ont déjà payé ma formation universitaire. Si je prends ce chemin je ne pourrai compter que sur moi, et le soutient intéressé de mon banquier si il est assez fou pour m'accorder un prêt.
La question demeure, elle en fait naître beaucoup d'autres qui en soulèvent de nouvelles également. Modulaire ou intégré, quelle ATO une lowcost en Pologne ou les majors anglaises. Le prix varient du simple au triple. Les perspectives d'emploi aussi, à hauteur de l'investissement financier.
Je regarde toujours avec attention ce qui se passe outre atlantique (USA ou canada), mon instructeur lors du vol d’initiation - un des nombreux Icare qui se sont brûlés les ailes, et y ont laissé beaucoup plus, à rêver d'une place à droite dans un cockpit - m'a conseillé d'y faire ma formation, son sentiment de désillusion était tel qu'il laissait peu de place à l'enthousiasme. Mais quand je lui ai demandé si il avait des regrets la réponse a bien été celle à laquelle je m'attendais sinon à quoi bon continuer à voler.
Au final j'ai plus que jamais le sentiment de m'approcher du bord de la falaise, prêt à sauter, sans savoir si l’atterrissage se fera en douceur ou si la chute sera sans fin. A lire le marché de l'emploi et les carnets de commande des constructeurs, j'ai encore de l'espoir. Un espoir qui a un prix.
Concrètement la voie modulaire est envisageable mais sur un laps de temps qui me semble être une éternité eu égard à mes revenus. Reste le choix d'une ATO avec programme "ab initio" où c'est véritablement la jungle. Mon choix s'est arrêté sur Bartolini Air en Pologne = 40K€ ou bien évidemment les majors anglaises L3 (ex CTC) et CAE. Mon niveau de mathématiques étant proche du néant, je ne me fais pas de grandes illusions concernant les sélections dans ces dernières, sans parler du principal problème qui est leur coût. Malgré tout elle me semble incontournable eu égard à leur taux de placement.
Peut-être qu'avec la pénurie de pilote qui se profile, une baisse des coûts de formation est envisageable.
Merci à Danny d'avoir pris quelques minutes pour me faire part de ton ressenti et à vous tous pour avoir apporté votre contribution.
Ça fait quelques semaines -mois - que je n'étais pas venu sur le forum car il y a des moments où l'on doit mettre son rêve de côté, que ce soit par résignation ou par obligation. J'imagine qu'en ce qui me concerne j'ai pris ces deux options. Et puis de toute façon on se dit que ça va passer, que c'est la lubie d'un jeune diplômé qui se cherche encore. Alors on trouve un taff en CDI et on rentre dans la "vraie vie" - à 1550€ net/mois.
On a 25 ans et déjà le sentiment que tout passe si vite. On regarde ses collègues, on jauge les parcours de chacun, et on se dit que ça doit pas être si mal finalement. On les envie, ces gens qui se contente de peu, qui sont pas curieux, qui auront une vie tranquille, la belle vie, sans surprises, sans frissons, sans risques.
Et c'est le retour de bâton.
Passe un jour qui passe sans avoir un regard à travers la fenêtre, une pensée pour ceux qui sont là haut, qui alimente le feu de mon rêve par procuration.
Et cette sempiternelle question: pourquoi pas moi ?
On s'interroge, on lit l'histoire de ceux qui veulent bien partager la leur. Quelques belles histoires, beaucoup de désillusions mais une unique message qui ressort: n'est pas de regret.
Les jours passent, les questions restent sans réponses. Alors je vais à l'aéroclub du coin faire un vol d’initiation avec l'espoir secret que cette confrontation avec le réel m'ouvre les yeux et me fasse réaliser que ce rêve n'est pas le mien. Mais c'est l'inverse. Je n'oublierai jamais ces sensations, elles me hantent, elles m'appellent à nouveau.
Au final j'en suis toujours au même stade, j'en parte à mes proches, pas de soutien financier à attendre de ce côté là, ils ont déjà payé ma formation universitaire. Si je prends ce chemin je ne pourrai compter que sur moi, et le soutient intéressé de mon banquier si il est assez fou pour m'accorder un prêt.
La question demeure, elle en fait naître beaucoup d'autres qui en soulèvent de nouvelles également. Modulaire ou intégré, quelle ATO une lowcost en Pologne ou les majors anglaises. Le prix varient du simple au triple. Les perspectives d'emploi aussi, à hauteur de l'investissement financier.
Je regarde toujours avec attention ce qui se passe outre atlantique (USA ou canada), mon instructeur lors du vol d’initiation - un des nombreux Icare qui se sont brûlés les ailes, et y ont laissé beaucoup plus, à rêver d'une place à droite dans un cockpit - m'a conseillé d'y faire ma formation, son sentiment de désillusion était tel qu'il laissait peu de place à l'enthousiasme. Mais quand je lui ai demandé si il avait des regrets la réponse a bien été celle à laquelle je m'attendais sinon à quoi bon continuer à voler.
Au final j'ai plus que jamais le sentiment de m'approcher du bord de la falaise, prêt à sauter, sans savoir si l’atterrissage se fera en douceur ou si la chute sera sans fin. A lire le marché de l'emploi et les carnets de commande des constructeurs, j'ai encore de l'espoir. Un espoir qui a un prix.
Concrètement la voie modulaire est envisageable mais sur un laps de temps qui me semble être une éternité eu égard à mes revenus. Reste le choix d'une ATO avec programme "ab initio" où c'est véritablement la jungle. Mon choix s'est arrêté sur Bartolini Air en Pologne = 40K€ ou bien évidemment les majors anglaises L3 (ex CTC) et CAE. Mon niveau de mathématiques étant proche du néant, je ne me fais pas de grandes illusions concernant les sélections dans ces dernières, sans parler du principal problème qui est leur coût. Malgré tout elle me semble incontournable eu égard à leur taux de placement.
Peut-être qu'avec la pénurie de pilote qui se profile, une baisse des coûts de formation est envisageable.
Bonne chance!
Moi si j'étais toi, je tenterai tous les programmes cadet en Europe, CTC, CAE pour être sûre ou quasi sûre d'avoir un truc à la sortie.
Le reste c'est l'aventure, et pour beaucoup la galère.
Pour les USA je te déconseille, car l'immigration est impossible sauf si tu te maris a une américaine. J'en ai vu beaucoup venir se former et repartir sans rien car impossible de travailler sans visa. Du coup, c'est reparti presque à la case départ en Europe pour tout reconvertir.
Bon courage.
Moi si j'étais toi, je tenterai tous les programmes cadet en Europe, CTC, CAE pour être sûre ou quasi sûre d'avoir un truc à la sortie.
Le reste c'est l'aventure, et pour beaucoup la galère.
Pour les USA je te déconseille, car l'immigration est impossible sauf si tu te maris a une américaine. J'en ai vu beaucoup venir se former et repartir sans rien car impossible de travailler sans visa. Du coup, c'est reparti presque à la case départ en Europe pour tout reconvertir.
Bon courage.
Je crois que c'est difficile de comparer. Tout dépend déjà de là ou tu veux vivre. Juste regarder les contrats ne veut pas dire grand chose. Et puis aux Etats-Unis, ce n'est pas les mêmes mentalités et le même système social qu'en France. Il y en a qui s'adapte très bien, d'autres ne s'adaptent jamais et rentre en France. Ce n'est pas tellement une histoire de contrat à ce niveau là.Glennnn a écrit :Si on admet qu'on a le droit de vivre et de travailler aux USA (possession d'une Green Card), le marché est-il plus favorable aux USA ou en Europe ? Que cela soit pour trouver du travail mais aussi au niveau des conditions, quelqu'un aurait un éclairage à apporter ?
Cependant aux US, il y a beaucoup de travail pour les pilotes. Je pense que les opportunités sont bien meilleurs ici. Que ce soit dans l'aviation d'affaire ou la ligne, il y a le choix. Lorsque tu monte les échelons, ici tu peux vraiment bien gagner ta vie et avoir une qualité de vie, qu'à mon avis il n'y a pas en Europe (Appart peut être Air France). C'est le système de séniorité des US, la contrepartie, c'est que lorsque tu débutes, tu n'aura pas les meilleurs planning, l'avion que tu veux, etc.. etc..
Je n'ai jamais bossé pour une compagnie en Europe, j'y ai étudié, fait ma formation, et postulé de toute part, mais c'est tout. Donc je peut me tromper.
Merci pour ta réponse complète ! Effectivement, il y a tout un contexte à prendre en compte pour bien apprécier la valeur des contrats, c'est sûr que même avec un excellent contrat si l'expatriation te pèse, la qualité de vie ne sera pas tellement là... C'est pour ça que j'y réfléchis. Je n'ai pas vraiment d'idée où m'installer, c'est plutôt une idée par défaut : Phoenix, pour le training avec Chandler Air Service. Après, je pense qu'il est judicieux d'être prêt à bouger pour prendre le travail où il est, on ne peut pas se contenter de chercher un travail dans une seule région/état. Finalement ce que je voulais savoir, c'est si on s'est adapté culturellement à ce pays, ses moeurs, sa population, et qu'on a tous les papiers nécessaires pour y vivre est-ce que c'est possible de travailler là-bas, de trouver un premier travail au moins ? A priori oui selon ta réponse.
D'ailleurs je me demandais aussi si c'était " obligatoire " dans les faits ou du moins si ça aidait beaucoup d'être CFI pour trouver son premier travail ? Parce que le coût passe 45 000$ à 60 000$ donc autant attendre un peu si possible !
Tu es en compagnie aux Etats-Unis désormais ?
D'ailleurs je me demandais aussi si c'était " obligatoire " dans les faits ou du moins si ça aidait beaucoup d'être CFI pour trouver son premier travail ? Parce que le coût passe 45 000$ à 60 000$ donc autant attendre un peu si possible !
Tu es en compagnie aux Etats-Unis désormais ?
Ici si tu veux travailler, tu trouvera un travail sans problème. Pour rentrer en compagnie il te faudra 1500h de vol, qui peut tomber à 1000h selon la formation que tu fais et tes diplômes (Voir Restricted ATP). Etre CFI n'est pas un pré-requis, mais t'aidera à monter tes heures. Il y aussi du travail aérien, mais en général il te faut une petite experience avant de faire ça, et c'est plus ou moins facile à trouver selon les régions.Glennnn a écrit :Merci pour ta réponse complète ! Effectivement, il y a tout un contexte à prendre en compte pour bien apprécier la valeur des contrats, c'est sûr que même avec un excellent contrat si l'expatriation te pèse, la qualité de vie ne sera pas tellement là... C'est pour ça que j'y réfléchis. Je n'ai pas vraiment d'idée où m'installer, c'est plutôt une idée par défaut : Phoenix, pour le training avec Chandler Air Service. Après, je pense qu'il est judicieux d'être prêt à bouger pour prendre le travail où il est, on ne peut pas se contenter de chercher un travail dans une seule région/état. Finalement ce que je voulais savoir, c'est si on s'est adapté culturellement à ce pays, ses moeurs, sa population, et qu'on a tous les papiers nécessaires pour y vivre est-ce que c'est possible de travailler là-bas, de trouver un premier travail au moins ? A priori oui selon ta réponse.
D'ailleurs je me demandais aussi si c'était " obligatoire " dans les faits ou du moins si ça aidait beaucoup d'être CFI pour trouver son premier travail ? Parce que le coût passe 45 000$ à 60 000$ donc autant attendre un peu si possible !
Tu es en compagnie aux Etats-Unis désormais ?
Je connais beaucoup de gens qui sont allé faire du PC12 et de l'aviation d'affaire avec 1000h ou un peu moins.
Tu n'aura aucun problème pour trouver un job de CFI, et si tu es sérieux, tu n'aura aucun problème à trouver une compagnie.
Oui je suis en compagnie aux US.
Oui, mieux vaut une Green Card certainement...Jurow a écrit :Le vrai problème, surement rédhibitoire en ce qui me concerne, c'est le fait que je n'aurai pas l'autorisation de travailler là bas sans un visa et y'a pas 50000 solutions pour être PR là bas : épouser une locale ou gagner une green card
D'accord, merci pour ces détails ! Est-ce que tu pourais détailler un peu ton parcours si ça te dérange pas stp, en parlant de ton expérience, des difficultés rencontrées, etc... En tout cas c'est motivant !Vsnake a écrit : Ici si tu veux travailler, tu trouvera un travail sans problème. Pour rentrer en compagnie il te faudra 1500h de vol, qui peut tomber à 1000h selon la formation que tu fais et tes diplômes (Voir Restricted ATP). Etre CFI n'est pas un pré-requis, mais t'aidera à monter tes heures. Il y aussi du travail aérien, mais en général il te faut une petite experience avant de faire ça, et c'est plus ou moins facile à trouver selon les régions.
Je connais beaucoup de gens qui sont allé faire du PC12 et de l'aviation d'affaire avec 1000h ou un peu moins.
Tu n'aura aucun problème pour trouver un job de CFI, et si tu es sérieux, tu n'aura aucun problème à trouver une compagnie.
Oui je suis en compagnie aux US.
Pas vraiment eu de difficultés ici. Dès que tu es formé tu choisis l'école ou tu veux aller travailler comme CFI (paye, heure de vols potentielles mensuelles, situation de l'école,..) tu postules, et 3 jours après tu es embauché. Une fois dans l'école, si tu es motivés et que tu as envie de bosser, tu peux voler jusqu'à en avoir marre (J'ai pu voler jusqu'à 140h/mois).Glennnn a écrit :Oui, mieux vaut une Green Card certainement...Jurow a écrit :Le vrai problème, surement rédhibitoire en ce qui me concerne, c'est le fait que je n'aurai pas l'autorisation de travailler là bas sans un visa et y'a pas 50000 solutions pour être PR là bas : épouser une locale ou gagner une green card
D'accord, merci pour ces détails ! Est-ce que tu pourais détailler un peu ton parcours si ça te dérange pas stp, en parlant de ton expérience, des difficultés rencontrées, etc... En tout cas c'est motivant !Vsnake a écrit : Ici si tu veux travailler, tu trouvera un travail sans problème. Pour rentrer en compagnie il te faudra 1500h de vol, qui peut tomber à 1000h selon la formation que tu fais et tes diplômes (Voir Restricted ATP). Etre CFI n'est pas un pré-requis, mais t'aidera à monter tes heures. Il y aussi du travail aérien, mais en général il te faut une petite experience avant de faire ça, et c'est plus ou moins facile à trouver selon les régions.
Je connais beaucoup de gens qui sont allé faire du PC12 et de l'aviation d'affaire avec 1000h ou un peu moins.
Tu n'aura aucun problème pour trouver un job de CFI, et si tu es sérieux, tu n'aura aucun problème à trouver une compagnie.
Oui je suis en compagnie aux US.
Ensuite une fois que tu as les heures (ou que tu es à moins de 6 mois de les avoir), tu postules en compagnie et généralement tu as vite un entretien. Le temps de faire toute les formalités administrative, tu es en classe 1 mois plus tard. La compagnie te paye la QT et ton ATP (requis pour faire du part 121) et tu es évidemment rémunéré pendant la formation.
La seule chose, c'est de se donner à fond dans chaque étape de la formation pour ne pas avoir de check ride failure, ou une mauvaise réputation. Si tu as des "clean records" (inclus pas de prison/DUI/garde à vue,..), tu pourra aller là ou tu veux parmis les compagnies régionales du pays. La suite se fait à l'expérience et à la séniorité.
J'ai très peu explorer le domaine de l'aviation d'affaire donc je ne pourrai pas trop en parler. Mais il y aussi beaucoup de possibilités pour ceux qui préfèrent le corporate. Chti71 peut en parler vu qu'il baigne dedans et qu'il cotoie et connait des personnes ayant réussi dans cette voie là.
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