Passage du planeur à l'avion
Modérateur : Big Brother
Passage du planeur à l'avion
Bonjour à toutes et à tous,
Je me suis lancé le mois dernier dans le PPL. Mon expérience aéronautique consiste en un brevet de pilote planeur qui remonte à loin (1984, j'avais pas encore de moustaches) avec un petit total 35 h de vol
Il me semble que cela permet une petite réduction du nombre d'heures quant au minima requis pour le PPL. Auriez-vous des données précises sur ce sujet ?
Je viens de commencer à voler et nous attaquons directement les tours de piste (DR400). C'est un vrai bonheur quand bien même la masse de paramètres à gérer en peu de temps est conséquente, le plaisir est bien plus grand que le stress, et mon instructeur est super.
Je n'ai fait qu'1h50 en deux vols jusqu'à présent, et la sensation en finale et surtout avant le posé, moteur réduit, est assez déconcertante quand on passe d'une finesse de 36 à 10 ! Mon FI n'ayant pas pratiqué le vol à voile, je serai ravi de partager l'expérience d'un pilote planeur passé au vol moteur.
Je me suis lancé le mois dernier dans le PPL. Mon expérience aéronautique consiste en un brevet de pilote planeur qui remonte à loin (1984, j'avais pas encore de moustaches) avec un petit total 35 h de vol
Il me semble que cela permet une petite réduction du nombre d'heures quant au minima requis pour le PPL. Auriez-vous des données précises sur ce sujet ?
Je viens de commencer à voler et nous attaquons directement les tours de piste (DR400). C'est un vrai bonheur quand bien même la masse de paramètres à gérer en peu de temps est conséquente, le plaisir est bien plus grand que le stress, et mon instructeur est super.
Je n'ai fait qu'1h50 en deux vols jusqu'à présent, et la sensation en finale et surtout avant le posé, moteur réduit, est assez déconcertante quand on passe d'une finesse de 36 à 10 ! Mon FI n'ayant pas pratiqué le vol à voile, je serai ravi de partager l'expérience d'un pilote planeur passé au vol moteur.
Re: Passage du planeur à l'avion
La référence est le FCL.210.A. Tu as une réduction d'au maximum 10h sur les 45h minimum du PPL (donc passage de l'examen théoriquement possible en 35h). Cependant la réduction correspont à 10% de ton expérience précédente en tant que CdB uniquement, donc pour toi ça ne doit pas faire grand chose.astir_84 a écrit :
Il me semble que cela permet une petite réduction du nombre d'heures quant au minima requis pour le PPL. Auriez-vous des données précises sur ce sujet ?
Et si le planeur remonte à loin, pas sûr de toutes façons que tu sois prêt à passer l'exam en moins de 45h.
Je suis pour ma part passé de l'avion au planeur
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- Elève-pilote posteur
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Bienvenue Astir,
Bonne chance pour ton PPL, je ne connais pas le monde du VV mais il est vrai que l'ajout d'un moteur doit totalement changer la donne
!
N'hésites pas à nous communiquer tes retours d'expérience !
A+
SEB
Bonne chance pour ton PPL, je ne connais pas le monde du VV mais il est vrai que l'ajout d'un moteur doit totalement changer la donne
N'hésites pas à nous communiquer tes retours d'expérience !
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sebaero.blogspot.fr
BB - PPL
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Merci,
vu l'ampleur de la tâche, je mettrai le temps qu'il faut pour le PPL, je ne prétend pas le passer avant 45h ! En fait je me demandais si je pourrais créditer mon carnet de vol d'une partie des heures planeur. Mais peu importe.
Effectivement, le moteur change tout, et je n'avais pas l'habitude de redécoller pour des TDP
Concernant l'envergure j'ai l'impression d'être en Twingo, quant aux commandes, c'est plus réactif. Vivement le prochain vol.
vu l'ampleur de la tâche, je mettrai le temps qu'il faut pour le PPL, je ne prétend pas le passer avant 45h ! En fait je me demandais si je pourrais créditer mon carnet de vol d'une partie des heures planeur. Mais peu importe.
Effectivement, le moteur change tout, et je n'avais pas l'habitude de redécoller pour des TDP
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- Chef de secteur posteur
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- Enregistré le : 02 mars 2008, 08:03
Tes heures de planeur sont des heures de planeur, tu ne dois pas les indiquer sur ton carnet comme heures avion.
Cependant, elles comptent dans une certaine mesure pour les minimas d'heures à atteindre pour passer deslicences comme dit plus haut pour le PPL. Pour le LAPL la règle est différente, mais dans tous les cas, ça n'ira pas bien loin.
Seules les heures de commandant de bord comptent (solo avant brevet, et ... solo après brevet puisque je suppose que tu n'as pas l'emport passager sur ton brevet de planeur.)
Le planeur demande un pilotage beaucoup plus précis que l'avion, puisqu'en gros, on est toujours proche des limites du domaine de vol, vol lent en ascendance, vol rapide en transition. La tenue de la symétrie demande plus de travail en planeur, non seulement parce que l'envergure étant importante, le lacet inverse est plus significatif, mais aussi parce qu'en planeur on cherche toujours la meilleure performance possible, alors qu'en avion, comme on a un moteur c'est souvent moins crucial. Pour l'atterrissage, la commande d'aérofreins devient la commande de gaz, et c'est à peu près la même chose.
La chose qui va te changer, c'est la rigueur à la radio, indispensable lors d'un vol soumis à controle, et toujours utile le reste du temps.
Cependant, elles comptent dans une certaine mesure pour les minimas d'heures à atteindre pour passer deslicences comme dit plus haut pour le PPL. Pour le LAPL la règle est différente, mais dans tous les cas, ça n'ira pas bien loin.
Seules les heures de commandant de bord comptent (solo avant brevet, et ... solo après brevet puisque je suppose que tu n'as pas l'emport passager sur ton brevet de planeur.)
Le planeur demande un pilotage beaucoup plus précis que l'avion, puisqu'en gros, on est toujours proche des limites du domaine de vol, vol lent en ascendance, vol rapide en transition. La tenue de la symétrie demande plus de travail en planeur, non seulement parce que l'envergure étant importante, le lacet inverse est plus significatif, mais aussi parce qu'en planeur on cherche toujours la meilleure performance possible, alors qu'en avion, comme on a un moteur c'est souvent moins crucial. Pour l'atterrissage, la commande d'aérofreins devient la commande de gaz, et c'est à peu près la même chose.
La chose qui va te changer, c'est la rigueur à la radio, indispensable lors d'un vol soumis à controle, et toujours utile le reste du temps.
Tout à fait d'accord, lors de mon second vol, j'ai déjà eu à faire quelques annonces radio dans un espace contrôlé, avec plusieurs avions dans le circuit, et c'est un grand moment. Je me suis rué ensuite sur mon manuel pour mieux appréhender la phraséologie, c'était un aspect beaucoup moins prégnant en planeur, sur un terrain tranquillou.
Pour les sensations en vol, effectivement on a le souci d'être en haut de la polaire dans les ascendances, et de ne pas trop bourriner dans les transitions. Aussi en vol moteur, je n'ai pas trop de souci avec la bille, et je m'intéresse du coup assez naturellement aux performances de vol permettant économiser le carburant, la cellule (et le pilote).
Concernant la phase de finale et d'atterrissage, je trouve que l'emploi des aérofreins est plus confort, car on peut faire varier le taux de chute en gardant la même assiette. En avion je vis en quelque sorte comme un "échec" de devoir remettre un peu de gaz pour réajuster le plan de descente, dans le DR, mais comme on dit, c'est un coup à prendre
Et je n'ai que 2 heures de vol donc je pense qu'il faut relativiser.
En tout cas, j'adore. Je caresse le rêve de piloter un avion remorqueur, un jour.
Pour les sensations en vol, effectivement on a le souci d'être en haut de la polaire dans les ascendances, et de ne pas trop bourriner dans les transitions. Aussi en vol moteur, je n'ai pas trop de souci avec la bille, et je m'intéresse du coup assez naturellement aux performances de vol permettant économiser le carburant, la cellule (et le pilote).
Concernant la phase de finale et d'atterrissage, je trouve que l'emploi des aérofreins est plus confort, car on peut faire varier le taux de chute en gardant la même assiette. En avion je vis en quelque sorte comme un "échec" de devoir remettre un peu de gaz pour réajuster le plan de descente, dans le DR, mais comme on dit, c'est un coup à prendre
En tout cas, j'adore. Je caresse le rêve de piloter un avion remorqueur, un jour.
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