Votre plus grosse frayeur
Modérateur : Big Brother
Votre plus grosse frayeur
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Modifié en dernier par benbakers le 24 nov. 2020, 17:48, modifié 1 fois.
Tenter une approche VFR en Imc
Ce n'était pas moi le pilote, je n'avais qu'une vingtaine d'hdv.
Sinon, seul -je touche du bois- jamais de frayeur (ou si, peut etre une frayeur psychologique, lors de ma premiere nav solo, la controleuse me dit "le terrain LFXX est fermé depuis quelques minutes, il y a eu un crash" -qui s'est avéré être un accodent sans gravité par la suite, mais ça je ne le savais pas lorsque j'étais en vol-).
Ce n'était pas moi le pilote, je n'avais qu'une vingtaine d'hdv.
Sinon, seul -je touche du bois- jamais de frayeur (ou si, peut etre une frayeur psychologique, lors de ma premiere nav solo, la controleuse me dit "le terrain LFXX est fermé depuis quelques minutes, il y a eu un crash" -qui s'est avéré être un accodent sans gravité par la suite, mais ça je ne le savais pas lorsque j'étais en vol-).
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L'écran du G1000 tout noir de nuit en approche dans les nuages. Moi qui ne vole jamais de nuit, j'avais pris du retard et on venait de passer la nuit aéronautique.
J'ai immédiatement regardé l'horizon de secours ( je n'ai pas de PA) et j'ai eu le temps de me dire "comment faire pour tenir mon cap avec le compas tout en haut tout en regardant l'horizon de secours tout en bas." Puis je me suis rendu compte que l'écran de droite était toujours allumé, je me suis alors dit que j'allais passer en mode back up
Et c'est revenu.
C'était un problème de capteur et de luminosité.
Depuis j'ai une procédure pour remettre la luminosité à 100%
Et avant d'entrer dans un nuage je vérifie le flag de l'horizon de secours.
Avec les 2 écrans noirs on n'a pas de solution à part une approche guidée par radar, le tout sans pouvoir changer de fréquence.
J'ai immédiatement regardé l'horizon de secours ( je n'ai pas de PA) et j'ai eu le temps de me dire "comment faire pour tenir mon cap avec le compas tout en haut tout en regardant l'horizon de secours tout en bas." Puis je me suis rendu compte que l'écran de droite était toujours allumé, je me suis alors dit que j'allais passer en mode back up
Et c'est revenu.
C'était un problème de capteur et de luminosité.
Depuis j'ai une procédure pour remettre la luminosité à 100%
Et avant d'entrer dans un nuage je vérifie le flag de l'horizon de secours.
Avec les 2 écrans noirs on n'a pas de solution à part une approche guidée par radar, le tout sans pouvoir changer de fréquence.
Ce qui est interressant c'est de savoir comment le moteur a commencé à avoir des problèmes ... une question de manette rouge ?Dubble a écrit :Ma plus grosse frayeur : début de panne moteur en descente vers la vent arrière, lors d'une intégration standard.
Heureusement je ne voyais que des champs à perte de vue (1800 pieds verticale Muret), en plus de la piste.
Je partais pour une PTU. Le moteur est reparti suite aux actions réflexe. Ouf.
Énorme J'imagine que tu vas t'en souvenir toute ta vietekzone a écrit :Une fois on a dispatché un avion et ma tablette (celle pour poser des trucs pas celle pour Angry Birds) était inop.
J'ai du manger sur mes genoux comme un pilote de Boeing ! Je devais avoir 500h.
Une fois où j'ai eu peur c'était à 15 ans en planeur, dernier virage, un peu trop lent et le bordel se met à trembler comme s'il approchait du décrochage, heureusement symétrie de vol ok et au final c'était mon dernier virage un peu brusque avec les spoilers à 50%, dès qu'ils sont rentrés il est reparti comme une balle.
Une autre fois toujours en planeur et à 15-16 ans, j'arrive à 30 km/h au delà de la vitesse d'approche, dans ma tête "cool, on dirait un super étendard qui va apponter", forcément un planeur sur une piste en herbe peut pas apponter, rebond propre mais haut, nouveau palier, atterrissage toujours trop rapide mais plaqué au sol, je finis par faire un 180° en voulant simplement sortir de la piste comme c'est l'usage par un quart de tour (mais pas à cette vitesse) et m'arrête en marche arrière... heureusement que j'ai tenu les ailes droites, sinon ça aurait été cheval de bois... A quand on est jeune et inconscient (Dans le même genre de truc j'ai failli oublié mon parachute et le trolley de manoeuvre une fois... heureusement tout s'est arrangé entre le lâché et le brevet, j'ai continué le planeur encore 2 ans avant d'aller faire mes études).
En avion pas de frayeurs mais des surprises, lâché sur le PS28 (grave erreur de voler là dessus...) la roue folle reste bloquée sur la gauche au moment de mettre plein gaz, je pile et coupe les magnétos en étant sur le bord du bord de la piste.
Plus récemment, mes deux Efis qui plantent en même temps en pleine nav, toujours intéressant de voir une séquence de boot à la Linux se faire à 4000 ft et 3 km/minute... heureusement c'est fiable et c'est reparti tout seul.
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Alors ça c'est le genre de truc qui peut être mortel en IFR. C'était sur quelle avionique?fouga a écrit : Plus récemment, mes deux Efis qui plantent en même temps en pleine nav, toujours intéressant de voir une séquence de boot à la Linux se faire à 4000 ft et 3 km/minute... heureusement c'est fiable et c'est reparti tout seul.
Un dynon skyview en plus... d'abord le principal qui affiche n'importe quoi, comme si la carte graphique avait cramé, et bascule l'affichage automatiquement sur le secondaire, j'appuie sur le bouton du menu et rien ne se passe, puis black out des deux et redémarrage automatique 10 sec plus tard.
On est pas sensé voler en IFR avec cet avion, et il me restait encore le badin et l'alti de secours donc ça va, j'ai vu aucun avion Efis sans secours analogique pour les instruments primaire pour la catégorie où il doit voler.
Dans le nouveau club où je vole il y a un C182 IFR et EFIS, il y a bien un horizon artificiel analogique en plus et les instruments primaires également... mais là la limitation pour faire de l' IFR c'est le pilote, donc moi
On est pas sensé voler en IFR avec cet avion, et il me restait encore le badin et l'alti de secours donc ça va, j'ai vu aucun avion Efis sans secours analogique pour les instruments primaire pour la catégorie où il doit voler.
Dans le nouveau club où je vole il y a un C182 IFR et EFIS, il y a bien un horizon artificiel analogique en plus et les instruments primaires également... mais là la limitation pour faire de l' IFR c'est le pilote, donc moi
fouga a écrit : On est pas sensé voler en IFR avec cet avion, et il me restait encore le badin et l'alti de secours donc ça va, j'ai vu aucun avion Efis sans secours analogique pour les instruments primaire pour la catégorie où il doit voler.
Il n'y a plus d'aiguille...
@+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
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Pas totalement : le pitot est le même, il n'y en a pas deux.Dubble a écrit :Tout numérique mais indépendant au moins...
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Une petite frayeur qui m'est arrivée, c'était en vol à voile un jour de fort vent avec des pompes plutôt hachées. Je fais un point bas, je suis en vent arrière main gauche sur un champ et je sens que ça pousse à droite: trop tentant, j'y vais! Et un quart de tour plus loin je me retrouve dans une dégueulante à faire pâlir un dysentérique...
200m de hauteur, je me trouve obligé de piquer vers le sol pour garder de la vitesse avec le vario dans les chaussettes, c'est absolument pas naturel et j'avoue que ça m'a un peu ému
Heureusement, peu de temps après, je finis par trouver un ascenseur à 5m/s qui me ramène 1000m plus haut et en local d'un terrain. Il y avait bien quelque chose. Mais ce jour là j'aurais été plus avisé de faire le champ tranquillou
++
200m de hauteur, je me trouve obligé de piquer vers le sol pour garder de la vitesse avec le vario dans les chaussettes, c'est absolument pas naturel et j'avoue que ça m'a un peu ému
Heureusement, peu de temps après, je finis par trouver un ascenseur à 5m/s qui me ramène 1000m plus haut et en local d'un terrain. Il y avait bien quelque chose. Mais ce jour là j'aurais été plus avisé de faire le champ tranquillou
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Petite frayeur à l'été 2009, pendant un stage de planeur à St Auban. Je serre un peu mon virage à droite pour profiter d'une pompe puissante au-dessus de la montagne de Lure. Je laisse le badin s'échapper et triche un peu sur le palonnier pour profiter du coeur de l'ascendance.
C'est la seule fois (pour l'instant) que j'ai perdu le contrôle d'un aéronef. L'abattée de l'aile droite a été brutale... La vrille n'a duré qu'un quart de tour, Air France ayant eu la bonne idée de nous faire faire de la voltige le mois précédent. J'ai donc pu donner un coup de pied immédiat sur le palonnier gauche et remettre le LS4 en ligne de vol le temps que l'adrénaline redescende et que je me rende compte de ma connerie. J'étais à 2000m si je me souviens bien, donc loin du sol. Heureusement.
C'est la seule fois (pour l'instant) que j'ai perdu le contrôle d'un aéronef. L'abattée de l'aile droite a été brutale... La vrille n'a duré qu'un quart de tour, Air France ayant eu la bonne idée de nous faire faire de la voltige le mois précédent. J'ai donc pu donner un coup de pied immédiat sur le palonnier gauche et remettre le LS4 en ligne de vol le temps que l'adrénaline redescende et que je me rende compte de ma connerie. J'étais à 2000m si je me souviens bien, donc loin du sol. Heureusement.
"Dans le plus beau bureau du monde, on n'est jamais assis que sur son cul."
Montaigne, à ses débuts dans l'aéronautique.
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