-Tomcat- a écrit :Pour le premier point, il y a un moyen technique en utilisant la pression dynamique (badin). C'est ce que j'ai dans mon avion.
C'est possible mais c'est assez rare. Je n'ai jamais rencontré un avion qui en soit équipé, mis à part des glass cockpit se basant sur le GPS, et pourtant j'ai volé sur un panel assez large de machines...
En ce qui concerne le second point, c'est un faux problème dans la mesure où ceux qui veulent grappiller voleront plein pot quelque soit la manière de compter les heures payées. Il faut donc un suivi de la consommation de toute manière.
Tu peux utiliser le tachy pour ça. Ca tourne moins vite au sol, donc c'est pas la course au décollage, et ça incite à voler économique.
Mais si tu utilises un tachy, qui présenterait la caractéristique d'inciter à voler à régime réduit, tu crées une différence potentiellement significative entre le temps de vol réel et le temps de vol loggué.
Pour le même temps effectivement réalisé, le pilote pressé volera plus vite, donc le chrono tournera plus vite et il aura plus de temps logué. Le pilote économe loguera moins de temps.
C'est typiquement un cas qui justifie d'utiliser un temps différent pour la facturation et pour le log.
Mais de toutes façons, on n'avait pas besoin d'aller jusque là pour s'apercevoir de ce souci. La méthode la plus carrée serait simplement :
- On logue le temps de vol légal (bloc bloc ayant l'intention de faire un vol) dans la case temps de vol, du carnet de route et du carnet de vol.
- Si on veut utiliser quelque chose de différent pour la facturation, on peut l'inscrire dans la case remarques (observations) du carnet de route et/ou dans un carnet que beaucoup de clubs ont qui fait un peu doublon avec le carnet de route et où sont d'ailleurs généralement renseignés les petits défauts mécaniques de l'avion.