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Il a raison, le pétrole ne peut que monter vu que la demande ne cessera d'augmenter (pays émergents et tout particulièrement l'émergence de la classe moyenne en Inde et en Chine, au bas mot un marché de 2 milliards de personnes) - Or l'offre restera stable, voir diminuera à long terme. Certains PPP (Pays Producteurs de Pétrole) gardent leurs forages à des capacités très faibles, car lorsque il y aura un début de rarifaction, le prix grimpera ce qui rendra des exploitations non rentables actuellement, rentables. Or eux, ils ont leur pétrole à 3m sous terre (façon de parler) et il leur suffira de s'aligner sur le prix du marché pour décupler leur bénéfice. Sachant que c'est des exploitations qui sont rentables depuis plus d'un quart de siècle, alors qu'à l'époque le prix du pétrole était infiniment plus bas, ca laisse une idée de la marge. Alors certes, toute la chaine est devenue plus chère (raffinement, transport, etc.) mais ca représente une petite partie du prix du baril, l'essentiel étant de la plus pure spéculation.raf47 a écrit :T'es voyant ?Sterdex a écrit :La crise durera jusqu'en 2015 minimum.
Concernant la conjoncture économique, ces prévisions sont celles qui ont parmi les pro les meilleures probabilités à l'heure actuelle. La crise de la zone € est bien plus profonde que ce que la majorité de la population pense, en se penchant un peu sur la question et en regardant les chiffres on comprends qu'il y a un souci vraiment sérieux, qui ne peut pas passer outre une augmentation des impôts. Or, nos gouvernements, préfèrent augmenter les impôts plutôt que de rationnaliser les dépenses (ca se fait, mais loin de ce qui pourrait/devrait), or c'est justement ces dépenses qui ont conduits à la situation actuelle. Si on devait résumer en une phrase, c'est la spirale du sur-endettement à l'échelle planétaire.
Or ceux qui vont déguster sont ceux qui nous fournissent de l'emploi:
- Les entreprises, autant la petite PME que la multinationale: La PME le sentira plus passer, mais la multinationale pour conserver sa rentabilité face à la pression des actionnaires restructurera autant que possible. Ca se sentira autant en tant que client (baisse de la qualité de la prestation) que celle des employés, à qui on demandera de travailler plus pour le même revenu (voir pour moins cher)
- La classe dite aisée de la population, qui est à la fois celle qui investit dans les entreprises et qui consomme. Ainsi que la classe moyenne (qui est celle qui consomme le plus à l'échelle de la population)
Dans les deux cas, ca va peser sur l'emploi et donc la croissance. A cela se rajoute qu'en France et en Allemagne et dans la plupart des pays européens il y a une protection de l'emploi démesurée, ce qui rends les entreprises extrêmement frileuses à embaucher, de crainte que si la légère augmentation de la demande ne se confirme pas, qu'ils auront un salarié non rentable à financer, qui risque de les poursuivre aux prud'hommes en cas
Le sujet est très intéressant, donc si tu as des éléments laissant penser qu'il pourrait y avoir une sortie de crise et une reprise de la croissance avant 2015 ce serait très intéressant de les prendre en compte