Mon plan a t'il une chance de réussir? To fly or not to fly
Modérateur : Big Brother
Mon plan a t'il une chance de réussir? To fly or not to fly
Salut tout le monde!
Voilà un énième message du type...
Je souhaite partager ma réflexion avec des personnes un peu plus "au fait" que moi.
Résumé de mon parcours jusque là:
-15 ans découverte du vol avec Papa (PPL), quelques heures sur dr 400
-à coté de ça nul à l'école, nul en math, préoccupé essentiellement par d'autres choses (style la gente féminine)
-je fréquente à l'époque des amis de mon père (pilotes AF) ça me fait rêver mais j'ai aucune confiance en moi
-divers métiers suite au bac (pépiniériste, pizzaiolo, vendeur de glace, moniteur auto école...et j'en passe)
-pompier volontaire à coté, découverte que je suis capable de faire quelques trucs bien finalement et confiance en soi qui remonte
-reprise des heures de vols en club
-il y a quelques années, l'idée de devenir pilote toujours présente, réfléxion sérieuse sur le sujet: décision de ne pas se lancer car apport financier trop important comparativement aux chances de trouver un boulot
J'ai bientôt 30 ans. Je ne suis pas heureux dans mon métier actuel. Dans tous les cas je cherche à me reconvertir. Je sais que j'ai abandonné les études trop tôt après le bac, et que je suis en dessous de mon potentiel. C'est dur de se dire qu'on aurait pu faire tellement mieux si on avait simplement mis un coup de collier.
Bien entendu comme j'y songe depuis mes premiers vols, pilote est le métier qui m'attire le plus, mais aussi celui qui me parait le plus inaccessible (sinon la vie serait trop simple hein?).
J'ai un héritage qui m'arrive en septembre (de l'ordre de 70 000 €). Je rêverais de voler à coté de mon job, seulement mon job me permet pas de voler à coté. J'habite près d'airways agen (école que j'ai déjà visité parce que ...voilà). J'ai aussi une femme, mais pas d'enfants (et c'est pas au programme) et j'ai une maison. Ce qui me fait rêver c'est pas la "ligne" avec un grand L. Les beech, les atr, je trouve ça super cool (dans l'idée parce qu'en pratique je me suis limité à cessna 172 et dr 400 jusqu'ici..). C'est pas mon but de finir CDB sur 380.
Est ce que concrètement, c'est complètement con d’espérer faire airways agen, d'imaginer trouver un post quelque part en europe, puis un jour éventuellement sur une machine style atr en France? Est ce qu'il est envisageable que la situation d'ici à la fin de ma formation soit toujours favorable pour ce type de parcours (si elle l'est un tan soit peu aujourd'hui..).
Voilà je sais que ça doit être lassant de toujours répondre aux aspirants pilotes qui ont des doutes... Pas sur le métier lui même mais sur les chances d'y accéder.
Si y'a quelqu'un qui à un avis sur ma situation ou sur la situation d'embauche sur les années à venir il est le bienvenu.
Voilà un énième message du type...
Je souhaite partager ma réflexion avec des personnes un peu plus "au fait" que moi.
Résumé de mon parcours jusque là:
-15 ans découverte du vol avec Papa (PPL), quelques heures sur dr 400
-à coté de ça nul à l'école, nul en math, préoccupé essentiellement par d'autres choses (style la gente féminine)
-je fréquente à l'époque des amis de mon père (pilotes AF) ça me fait rêver mais j'ai aucune confiance en moi
-divers métiers suite au bac (pépiniériste, pizzaiolo, vendeur de glace, moniteur auto école...et j'en passe)
-pompier volontaire à coté, découverte que je suis capable de faire quelques trucs bien finalement et confiance en soi qui remonte
-reprise des heures de vols en club
-il y a quelques années, l'idée de devenir pilote toujours présente, réfléxion sérieuse sur le sujet: décision de ne pas se lancer car apport financier trop important comparativement aux chances de trouver un boulot
J'ai bientôt 30 ans. Je ne suis pas heureux dans mon métier actuel. Dans tous les cas je cherche à me reconvertir. Je sais que j'ai abandonné les études trop tôt après le bac, et que je suis en dessous de mon potentiel. C'est dur de se dire qu'on aurait pu faire tellement mieux si on avait simplement mis un coup de collier.
Bien entendu comme j'y songe depuis mes premiers vols, pilote est le métier qui m'attire le plus, mais aussi celui qui me parait le plus inaccessible (sinon la vie serait trop simple hein?).
J'ai un héritage qui m'arrive en septembre (de l'ordre de 70 000 €). Je rêverais de voler à coté de mon job, seulement mon job me permet pas de voler à coté. J'habite près d'airways agen (école que j'ai déjà visité parce que ...voilà). J'ai aussi une femme, mais pas d'enfants (et c'est pas au programme) et j'ai une maison. Ce qui me fait rêver c'est pas la "ligne" avec un grand L. Les beech, les atr, je trouve ça super cool (dans l'idée parce qu'en pratique je me suis limité à cessna 172 et dr 400 jusqu'ici..). C'est pas mon but de finir CDB sur 380.
Est ce que concrètement, c'est complètement con d’espérer faire airways agen, d'imaginer trouver un post quelque part en europe, puis un jour éventuellement sur une machine style atr en France? Est ce qu'il est envisageable que la situation d'ici à la fin de ma formation soit toujours favorable pour ce type de parcours (si elle l'est un tan soit peu aujourd'hui..).
Voilà je sais que ça doit être lassant de toujours répondre aux aspirants pilotes qui ont des doutes... Pas sur le métier lui même mais sur les chances d'y accéder.
Si y'a quelqu'un qui à un avis sur ma situation ou sur la situation d'embauche sur les années à venir il est le bienvenu.
Vivre avec des remords, ou des regrets? Telle est la question, allez vous avez 4h, ça aurait fait un bon sujet au bac en philo jeudi la semaine passée... - 11 ans pour moi
J'ai eu la chance d'être docile et d'écouter mes parents après le bac, résultat 6 ans après le bac j'avais un beau diplôme d'ingénieur et un master d'une business school, 5 ans plus tard j'ai un beau salaire que doit n'avoir peut être que 30% des Français grand maximum... et un job à la con que je déteste pas stressant, juste inintéressant, c'est la 3ème boite que je fais et je suis obligé d'arriver à la conclusion que je veux autre chose, ça tombe bien car je veux et vais faire mes qualifs dans les mois qui viennent, et j'ai plutôt intérêt à trouver derrière si je veux pas passer ma carrière à m'aigrir chaque jour un peu plus...
A l'inverse, un copain en première année après le bac a foiré tous les partiels, parti à l'usine, fait le PPL puis avec de l'organisation un modulaire, en 2012 en pleine crise il rentrait chez Ryr, basé à 1h de voiture de son village de naissance... 5ans plus tard il est cdb, toujours au même endroit et n'a pas l'intention de changer, on critique beaucoup sa compagnie mais lui s'y plait... Bac+0 versus double bac+5...
J'ai aussi pas mal de regrets de pas avoir pu faire ce que je voulais plus tôt, mais je sais que c'est un virus et que ça ne partira jamais. J'ai bien pesé le pour et le contre et je me suis informé longtemps sur ce que être pilote de ligne (ou simplement professionnel, c'est déjà pas mal) signifie, et c'est ce que je veux.
J'ai des diplômes importants, mais un apport plus réduit que ton héritage.
Mon avis c'est que la conjoncture est bonne, pour combien de temps je sais pas car comme en 2001 personne n'a prédit le 11/09, personne ne sait quelle crise viendra de nouveau fermer les portes. Pour l'instant elles sont ouvertes...
Si tu veux tenter ta chance et que tu n'avais rien prévu avec cet héritage, alors ose, seuls ceux qui osent réussissent...
Je pense comprendre que tu n'as pas encore le PPL, peut être qu'une formation intégré est à tenter.
Si tu veux maximiser tes chances, va chez les anglais comme CAE ou CTC et tentent leurs programmes cadets avec compagnies ou au minimum intégrés. Tu devras emprunter mais tu auras sauf cataclysme économique toutes les chances d'avoir un cockpit.
Si tu veux ne pas tout claquer ton héritage (ou avoir de la marge pour une qualification sur avion de ligne qui coûte aussi quelques dizaine de milliers d'euros... mais heureusement on fait ça qu'avec un contrat derrière), vas voir à l'est, cherche Bartolini ou F-AIR, les programmes intégrés sont à 40 000€ voir moins...
J'ai eu la chance d'être docile et d'écouter mes parents après le bac, résultat 6 ans après le bac j'avais un beau diplôme d'ingénieur et un master d'une business school, 5 ans plus tard j'ai un beau salaire que doit n'avoir peut être que 30% des Français grand maximum... et un job à la con que je déteste pas stressant, juste inintéressant, c'est la 3ème boite que je fais et je suis obligé d'arriver à la conclusion que je veux autre chose, ça tombe bien car je veux et vais faire mes qualifs dans les mois qui viennent, et j'ai plutôt intérêt à trouver derrière si je veux pas passer ma carrière à m'aigrir chaque jour un peu plus...
A l'inverse, un copain en première année après le bac a foiré tous les partiels, parti à l'usine, fait le PPL puis avec de l'organisation un modulaire, en 2012 en pleine crise il rentrait chez Ryr, basé à 1h de voiture de son village de naissance... 5ans plus tard il est cdb, toujours au même endroit et n'a pas l'intention de changer, on critique beaucoup sa compagnie mais lui s'y plait... Bac+0 versus double bac+5...
J'ai aussi pas mal de regrets de pas avoir pu faire ce que je voulais plus tôt, mais je sais que c'est un virus et que ça ne partira jamais. J'ai bien pesé le pour et le contre et je me suis informé longtemps sur ce que être pilote de ligne (ou simplement professionnel, c'est déjà pas mal) signifie, et c'est ce que je veux.
J'ai des diplômes importants, mais un apport plus réduit que ton héritage.
Mon avis c'est que la conjoncture est bonne, pour combien de temps je sais pas car comme en 2001 personne n'a prédit le 11/09, personne ne sait quelle crise viendra de nouveau fermer les portes. Pour l'instant elles sont ouvertes...
Si tu veux tenter ta chance et que tu n'avais rien prévu avec cet héritage, alors ose, seuls ceux qui osent réussissent...
Je pense comprendre que tu n'as pas encore le PPL, peut être qu'une formation intégré est à tenter.
Si tu veux maximiser tes chances, va chez les anglais comme CAE ou CTC et tentent leurs programmes cadets avec compagnies ou au minimum intégrés. Tu devras emprunter mais tu auras sauf cataclysme économique toutes les chances d'avoir un cockpit.
Si tu veux ne pas tout claquer ton héritage (ou avoir de la marge pour une qualification sur avion de ligne qui coûte aussi quelques dizaine de milliers d'euros... mais heureusement on fait ça qu'avec un contrat derrière), vas voir à l'est, cherche Bartolini ou F-AIR, les programmes intégrés sont à 40 000€ voir moins...
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- Chef de secteur posteur
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- Enregistré le : 16 sept. 2004, 02:00
- Localisation : Mulhouse
Salut,
Si l'aviation de 3ème niveau t'intéresse (secteur Beech, citation etc) , sache que le meilleur moyen d'y rentrer sans expérience est de se construire un réseau. Dans la mesure où l'emploi se porte assez bien en ce moment, il n'est pas impossible que des pilotes de ce secteur bougent vers des compagnies plus traditionnelles. Les profils low timer que j'avais rencontré quand je bossais dans ces boites ont pour point commun la débrouille... Ils se sont fait connaitre en faisant souvent du porte à porte avec leur CV sous le bras pour essayer de choper le chef pil entre 2 vols... Si le courant passe et qu'il y a une demande , le chef pilote aura pour reflexe d'appeler ceux qui se sont présenté en selection. Trainer dans les aéroclubs peut également permettre de faire des contacts ... Ca peut commencer par faire du safety pilot sur BE90 et si ca se passe bien ca peut évoluer sur une place de FO ...
Si l'aviation de 3ème niveau t'intéresse (secteur Beech, citation etc) , sache que le meilleur moyen d'y rentrer sans expérience est de se construire un réseau. Dans la mesure où l'emploi se porte assez bien en ce moment, il n'est pas impossible que des pilotes de ce secteur bougent vers des compagnies plus traditionnelles. Les profils low timer que j'avais rencontré quand je bossais dans ces boites ont pour point commun la débrouille... Ils se sont fait connaitre en faisant souvent du porte à porte avec leur CV sous le bras pour essayer de choper le chef pil entre 2 vols... Si le courant passe et qu'il y a une demande , le chef pilote aura pour reflexe d'appeler ceux qui se sont présenté en selection. Trainer dans les aéroclubs peut également permettre de faire des contacts ... Ca peut commencer par faire du safety pilot sur BE90 et si ca se passe bien ca peut évoluer sur une place de FO ...
Tout an fait d'accord avec Flyingtom. On pense souvent à tort que Dans Les aeroclubs tu ne trouveras que des pilotes qui amènent voler la famille 1 fois par an, Mais je peux t'assurer que si tu creuses un peu plus et que tu fréquentes souvent Le club, YU auras des opportunités qui apparaîtront. Ensuite, cultiver son réseau c'est aussi important, et pour ce type de vols, il ne faut pas espérer envoyer un CV et attendre qu'on te réponde, il faut mettre Les mains Dans Le cambouis et aller frapper aux portes. La majorité des pilotes que j'ai rencontré et qui ont volé sur Beech, Cheyenne, PC12... (bref du turboprop pour du vol à la demande, du cargo ou encore de l'Evasan), qu'ils y soient encore ou pas; ils ont tous trouvé que c'était très différent de la ligne et même en général beaucoup plus interressant (il y en a même 2 qui ont quitté du 320 pour retourner sur turboprop). Tu as 30 ans, ce n'est pas le bout du monde; tu verras d'aillleurs que si tu vas chez Airways, il y a de nombreux élèves plus âgés (parfois jusque 45 ans).
Bonjour à tous!
J'ai lu chacun de vos messages avec attention et je vous remercie pour les réponses. Cela m'amène à d'autres questions.
Ce que je retire de vos messages c'est que finalement pour bosser sur ce type de machines le plus important sera peut être les contacts, plutôt que le nom de l'école (de toute façon je ne fait pas non plus d'illusions sachant qu'airways agen n'ouvre aucune porte en particulier).
Du coup, la meilleure manière de se construire un réseau ne serait elle pas, de faire un modulaire, pour fréquenter plusieurs différentes écoles/plus de monde au cours de la formation?
Du style le ppl à un endroit, l'atpl théorique à distance en traînant dans un club proche de chez moi, le cpl à un autre endroit.. J'ai l'impression que cela m'amènerait à plus d'opportunités si le truc de l'embauche n'est pas l'envoi du CV (en plus d'être moins cher).
Dans tous les cas la première étape va être d'aller vérifier que je suis apte au classe 1..
J'ai lu chacun de vos messages avec attention et je vous remercie pour les réponses. Cela m'amène à d'autres questions.
Ce que je retire de vos messages c'est que finalement pour bosser sur ce type de machines le plus important sera peut être les contacts, plutôt que le nom de l'école (de toute façon je ne fait pas non plus d'illusions sachant qu'airways agen n'ouvre aucune porte en particulier).
Du coup, la meilleure manière de se construire un réseau ne serait elle pas, de faire un modulaire, pour fréquenter plusieurs différentes écoles/plus de monde au cours de la formation?
Du style le ppl à un endroit, l'atpl théorique à distance en traînant dans un club proche de chez moi, le cpl à un autre endroit.. J'ai l'impression que cela m'amènerait à plus d'opportunités si le truc de l'embauche n'est pas l'envoi du CV (en plus d'être moins cher).
Dans tous les cas la première étape va être d'aller vérifier que je suis apte au classe 1..
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Re: Mon plan a t'il une chance de réussir? To fly or not to fly
Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Ton travail te prend trop de temps ou ne te rapporte pas assez d'argent?Aska a écrit : Je rêverais de voler à coté de mon job, seulement mon job me permet pas de voler à coté.
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