Avenir pilote de ligne
Modérateur : Big Brother
Tout à fait d'accord avec toi captain747.
J'allais lancer ce sujet mais on te prendrait vite pour un troll...
plus serieusement, il est évident, que l'aérien ne sera pas l'avenir, du moins, pas de cette façon là (low cost a gogo, heures de vol à gogo juste pour emmener des beaufs bourrés en tongs boire un cocktail au soleil) comme tu dis, c'est inutile à la société, et au vue du changement climatique on va se retrouver au pied du mur plus vite qu'on ne le pense. Le transport aérien oui, mais il y a des chances qu'il sera réservé de plus en plus aux secours et autres services utiles de l'Etats. Le train rejetant bien moins de CO2 et étant de plus en plus rapide , ya de quoi évoluer sur ce terrain là.
J'allais lancer ce sujet mais on te prendrait vite pour un troll...
plus serieusement, il est évident, que l'aérien ne sera pas l'avenir, du moins, pas de cette façon là (low cost a gogo, heures de vol à gogo juste pour emmener des beaufs bourrés en tongs boire un cocktail au soleil) comme tu dis, c'est inutile à la société, et au vue du changement climatique on va se retrouver au pied du mur plus vite qu'on ne le pense. Le transport aérien oui, mais il y a des chances qu'il sera réservé de plus en plus aux secours et autres services utiles de l'Etats. Le train rejetant bien moins de CO2 et étant de plus en plus rapide , ya de quoi évoluer sur ce terrain là.
Cette situation de pénurie n'existe simplement pas en Europe. Il y a peut être quelques efforts de recrutement supplémentaires dans les compagnies avec les conditions les moins bonnes mais c'est tout. Dans des compagnies avec des conditions correctes, on reste à plus de 40 postulants par poste ouvert. Dans des majors comme AF, ca doit être encore largement plus.MetallSly a écrit :Et ça, c'est ce qui éviteras a tout l'aérien de se casser la gueule, de croitre de plus en plus et ce qui fait qu'il y'a une "pénurie" de pilote pour reprendre les termes médiatiques. Mais ça n'empêchera pas un probable ralentissement des recrutements.
Difficile de parler de pénurie !
Et on en revient à la même conclusion que Tekzone et moi avons déjà discuté de nombreuses fois ailleurs qu'ici
ça peut recruter autant qu'on veut, si on a pas le niveau, on rentre pas...
ça surprend souvent tous mes proches, mais au moment de compter mes billes à quelques semaines de partir en formation pro, j'évoque souvent ma difficulté à déterminer le point d'abandon à savoir quelle limite je me fixe (en terme de durée, d'investissement post formation pour une QT voir pire L-T) avant de faire autre chose...
Souvent mes proches me disent "mais tu as 98% de chance de réussir", c'est peut être vrai, j'ai réussi le DLR il y a 2 ans, j'ai bien bossé l'Atpl et j'ai toujours fait les choses sérieusement dans mes études et ma jeune carrière ce qui m'a amené à une situation que beaucoup n'ont pas en fin de carrière... mais je reste toujours sur mes gardes, car même si dans les sessions d'Atpl on voyait clairement des fangio à côté de leur pompe ou des post-ados de 19 ans sans expérience de vie, tant qu'on est pas dans un cockpit on est sûr de rien...
A titre personnel je pense qu'on est pour les mois à venir à l'abri d'une crise, qui viendra tôt ou tard faut pas se leurrer, de façon optimisme en se basant sur une analyse à facteurs multiples que j'ai monté depuis 2015 et qui s'avère (à ma surprise d'ailleurs) fiable jusqu'à présent, je pense que 2019 pourrait être le pic, en tout cas la situation continue à s'améliorer au vue des derniers développements...
Néanmoins, faut pas perdre de vue que tout cela n'est pas éternel, la guerre économique avec la Chine et les Usa n'est qu'au début avec les Chinois qui dans leur intelligence n'ont pas encore fait preuve d'une très grosse agressivité contre le gros Donald, mais s'ils s'y mettaient comme lui ce serait une question de mois avant que les conséquences soient fortes et avec un léger décalage finissent par toucher l'Europe... Pareil pour les carburants, c'est un post de dépense parmi d'autres pour les compagnies, mais là on a quand même pris une sacré claque depuis avril...
Dans tous les cas, il est encore une fois inutile d'avoir une conjoncture superbe si on est pas capable de réussir des sélections... les sélections compagnies sont à mon avis différentes des sélections KD mais pas plus simples...
ça peut recruter autant qu'on veut, si on a pas le niveau, on rentre pas...
ça surprend souvent tous mes proches, mais au moment de compter mes billes à quelques semaines de partir en formation pro, j'évoque souvent ma difficulté à déterminer le point d'abandon à savoir quelle limite je me fixe (en terme de durée, d'investissement post formation pour une QT voir pire L-T) avant de faire autre chose...
Souvent mes proches me disent "mais tu as 98% de chance de réussir", c'est peut être vrai, j'ai réussi le DLR il y a 2 ans, j'ai bien bossé l'Atpl et j'ai toujours fait les choses sérieusement dans mes études et ma jeune carrière ce qui m'a amené à une situation que beaucoup n'ont pas en fin de carrière... mais je reste toujours sur mes gardes, car même si dans les sessions d'Atpl on voyait clairement des fangio à côté de leur pompe ou des post-ados de 19 ans sans expérience de vie, tant qu'on est pas dans un cockpit on est sûr de rien...
A titre personnel je pense qu'on est pour les mois à venir à l'abri d'une crise, qui viendra tôt ou tard faut pas se leurrer, de façon optimisme en se basant sur une analyse à facteurs multiples que j'ai monté depuis 2015 et qui s'avère (à ma surprise d'ailleurs) fiable jusqu'à présent, je pense que 2019 pourrait être le pic, en tout cas la situation continue à s'améliorer au vue des derniers développements...
Néanmoins, faut pas perdre de vue que tout cela n'est pas éternel, la guerre économique avec la Chine et les Usa n'est qu'au début avec les Chinois qui dans leur intelligence n'ont pas encore fait preuve d'une très grosse agressivité contre le gros Donald, mais s'ils s'y mettaient comme lui ce serait une question de mois avant que les conséquences soient fortes et avec un léger décalage finissent par toucher l'Europe... Pareil pour les carburants, c'est un post de dépense parmi d'autres pour les compagnies, mais là on a quand même pris une sacré claque depuis avril...
Dans tous les cas, il est encore une fois inutile d'avoir une conjoncture superbe si on est pas capable de réussir des sélections... les sélections compagnies sont à mon avis différentes des sélections KD mais pas plus simples...
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Il y a toujours pénurie de places de pilote avec conditions correctes, et ce sera toujours le cas.tekzone a écrit :Cette situation de pénurie n'existe simplement pas en Europe. Il y a peut être quelques efforts de recrutement supplémentaires dans les compagnies avec les conditions les moins bonnes mais c'est tout. Dans des compagnies avec des conditions correctes, on reste à plus de 40 postulants par poste ouvert. Dans des majors comme AF, ca doit être encore largement plus.MetallSly a écrit :Et ça, c'est ce qui éviteras a tout l'aérien de se casser la gueule, de croitre de plus en plus et ce qui fait qu'il y'a une "pénurie" de pilote pour reprendre les termes médiatiques. Mais ça n'empêchera pas un probable ralentissement des recrutements.
Difficile de parler de pénurie !
Cependant il n'y a plus de pénurie de place de pilote tout court, alors que c'était le cas il y a encore quelques mois
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C'est là où beaucoup de jeunes se trompent. Réussir ce n'est pas décrocher son premier job. Ca serait trop simple. Réussir c'est faire carrière complète et correcte. Demande aux pilotes de la Sabena s'ils ont réussis. Même le gars qui était captain 320 puis qui n'a plus retrouvé de taf et qui est maintenant consultant ou ingénieur ou commercial, il ne va pas te dire que sa carrière de pilote est une réussite, pourtant qui pouvait en douter à ce moment?fouga a écrit :Et on en revient à la même conclusion que Tekzone et moi avons déjà discuté de nombreuses fois ailleurs qu'ici
ça peut recruter autant qu'on veut, si on a pas le niveau, on rentre pas...
ça surprend souvent tous mes proches, mais au moment de compter mes billes à quelques semaines de partir en formation pro, j'évoque souvent ma difficulté à déterminer le point d'abandon à savoir quelle limite je me fixe (en terme de durée, d'investissement post formation pour une QT voir pire L-T) avant de faire autre chose...
Souvent mes proches me disent "mais tu as 98% de chance de réussir", c'est peut être vrai, j'ai réussi le DLR il y a 2 ans, j'ai bien bossé l'Atpl et j'ai toujours fait les choses sérieusement dans mes études et ma jeune carrière ce qui m'a amené à une situation que beaucoup n'ont pas en fin de carrière... mais je reste toujours sur mes gardes, car même si dans les sessions d'Atpl on voyait clairement des fangio à côté de leur pompe ou des post-ados de 19 ans sans expérience de vie, tant qu'on est pas dans un cockpit on est sûr de rien...
A titre personnel je pense qu'on est pour les mois à venir à l'abri d'une crise, qui viendra tôt ou tard faut pas se leurrer, de façon optimisme en se basant sur une analyse à facteurs multiples que j'ai monté depuis 2015 et qui s'avère (à ma surprise d'ailleurs) fiable jusqu'à présent, je pense que 2019 pourrait être le pic, en tout cas la situation continue à s'améliorer au vue des derniers développements...
Néanmoins, faut pas perdre de vue que tout cela n'est pas éternel, la guerre économique avec la Chine et les Usa n'est qu'au début avec les Chinois qui dans leur intelligence n'ont pas encore fait preuve d'une très grosse agressivité contre le gros Donald, mais s'ils s'y mettaient comme lui ce serait une question de mois avant que les conséquences soient fortes et avec un léger décalage finissent par toucher l'Europe... Pareil pour les carburants, c'est un post de dépense parmi d'autres pour les compagnies, mais là on a quand même pris une sacré claque depuis avril...
Dans tous les cas, il est encore une fois inutile d'avoir une conjoncture superbe si on est pas capable de réussir des sélections... les sélections compagnies sont à mon avis différentes des sélections KD mais pas plus simples...
L'avenir est très incertain, il ne faut pas se le cacher. Avoir une roue de secours est essentielle! Pas seulement un diplome mais de l'expérience ailleurs, comme toi fouga! Mais par contre, tu n'as surement plus 98% de chance de réussir ta carrière dans l'aviation. Trop vieux...! Tu gagnes certainement correctement ta vie actuellement, cela va gêner certains recruteurs. C'est dingue mais c'est ainsi. Du coup tu ne seras tout simplement pas appelé en selec. Ben oui, un jeunot qui va ramener 2000 pour voler sera content. Toi, tu voudras vite revenir à ton salaire d'antant. Tu rechercheras plus vite ailleurs! Logique. Et si le marché est fermé, tu seras frustré = mauvais employé.
La maitre mot aujourd'hui, c'est être employable! Et être pilote, ce n'est pas être fort employable car c'est très restreint.
Pour ta gouverne Captain747, les pilotes affectés par la faillite de la SABENA ont rétrouvé un job, et plutôt rapidement, nombreux sont même ceux qui ont continuer à changer de compagnie par la suite, qui pour une base exotique, qui pour un salaire incroyable, quand d'autres sont parvenus à rester proche de chez eux car c'est cela qui comptait pour eux, ou ont rejoint d'autres legacy.
Si tous les professionnels du monde qui se retrouvent un jour devant la nécessiter de rebondir car leur employeur fait faillite ou met en place un plan social, ou sont simplement contraint de changer car ils se retrouvent bloqués par un chefaillon de bas étages, devaient se dire "Mince, on n'a pas réussi notre carrière." , il y a très peu de gens qui pourraient se targuer d'avoir réussi la leur.
C'est justement l'énergie et l'intelligence qu'il faut trouver dans ces situations qui fait connaitre le succès et la réussite, et n'est certainement pas un résultat de carrière inférieur à celui de quelqu'un ayant réussi à briller une fois en début de carrière et qui peut se permettre de laisser ronronner sont avancement et avancer ses pions dans l'organisation à laquelle il appartient.
Si tous les professionnels du monde qui se retrouvent un jour devant la nécessiter de rebondir car leur employeur fait faillite ou met en place un plan social, ou sont simplement contraint de changer car ils se retrouvent bloqués par un chefaillon de bas étages, devaient se dire "Mince, on n'a pas réussi notre carrière." , il y a très peu de gens qui pourraient se targuer d'avoir réussi la leur.
C'est justement l'énergie et l'intelligence qu'il faut trouver dans ces situations qui fait connaitre le succès et la réussite, et n'est certainement pas un résultat de carrière inférieur à celui de quelqu'un ayant réussi à briller une fois en début de carrière et qui peut se permettre de laisser ronronner sont avancement et avancer ses pions dans l'organisation à laquelle il appartient.
Expérience Pavlovienne#1:
Pour chaque message d’insulte en MP, TSAT pourra se regarder en face sur l’écran.
Expérience Pavlovienne#2:
Regarder TSAT disparaître et revenir se prendre les mêmes beignes sous M.86
https://www.celinevomiero.org
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Et de la même façon, en suivant cet argumentaire, un pilote qui serait issu d’un changement de carrière serait considéré comme une carrière ratée, alors que bien au contraire, il s’agit d’une éclatante réussite personnelle.Lowrider a écrit :Pour ta gouverne Captain747, les pilotes affectés par la faillite de la SABENA ont rétrouvé un job, et plutôt rapidement, nombreux sont même ceux qui ont continuer à changer de compagnie par la suite, qui pour une base exotique, qui pour un salaire incroyable, quand d'autres sont parvenus à rester proche de chez eux car c'est cela qui comptait pour eux, ou ont rejoint d'autres legacy.
Si tous les professionnels du monde qui se retrouvent un jour devant la nécessiter de rebondir car leur employeur fait faillite ou met en place un plan social, ou sont simplement contraint de changer car ils se retrouvent bloqués par un chefaillon de bas étages, devaient se dire "Mince, on n'a pas réussi notre carrière." , il y a très peu de gens qui pourraient se targuer d'avoir réussi la leur.
C'est justement l'énergie et l'intelligence qu'il faut trouver dans ces situations qui fait connaitre le succès et la réussite, et n'est certainement pas un résultat de carrière inférieur à celui de quelqu'un ayant réussi à briller une fois en début de carrière et qui peut se permettre de laisser ronronner sont avancement et avancer ses pions dans l'organisation à laquelle il appartient.
Mais si on doit considérer que le summum de la réussite est de rentrer à la Poste à 18 ans pour en sortir à 62 ans, je crois que ce débat ne va pas aller bien loin.
Je n'ai rien à voir avec le Fiverings de paroledegaulois.com ou Rcocobis.
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Les anciens me corrigeront sûrement, il y a quelques année hormis les militaires et les EPL à la base la formation pilote etait uniquement modulaire, et ce n'est que très récemment que l'on s'est mis à faire des intégrés et dernièrement des MPL. Curieux de voir que desormais si tu n'est pas captain à 25ans, en gros ta raté ta vie.
Et en attendant un captain EZY qui me disais l'autre jour se plaindre que 80% de ces FO en vol ne comprenais pas ce que l'avion faisais; sa fait peur pour la suite ...
Et en attendant un captain EZY qui me disais l'autre jour se plaindre que 80% de ces FO en vol ne comprenais pas ce que l'avion faisais; sa fait peur pour la suite ...
il appartient au captain dans ce cas de répondre aux interrogations de ses copis. c'est aussi ça le caractère "compagnonage" de ce métier.Airone2977 a écrit :Les anciens me corrigeront sûrement, il y a quelques année hormis les militaires et les EPL à la base la formation pilote etait uniquement modulaire, et ce n'est que très récemment que l'on s'est mis à faire des intégrés et dernièrement des MPL. Curieux de voir que desormais si tu n'est pas captain à 25ans, en gros ta raté ta vie.
Et en attendant un captain EZY qui me disais l'autre jour se plaindre que 80% de ces FO en vol ne comprenais pas ce que l'avion faisais; sa fait peur pour la suite ...
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C'est d'une malhonnêteté intellectuelle crasse d'insinuer que les pilotes Sabena ont tous retrouvé un job et rapidement. Si tu penses à ceux que tu croises en cockpit alors oui 100% ont retrouvés mais c'est évidemment pas le cas de 100% des effectifs Sabena. Des ex-Sabenien dans de tout autres domaines, ca court les rues en Belgique, crois-moi.Lowrider a écrit :Pour ta gouverne Captain747, les pilotes affectés par la faillite de la SABENA ont rétrouvé un job, et plutôt rapidement, nombreux sont même ceux qui ont continuer à changer de compagnie par la suite, qui pour une base exotique, qui pour un salaire incroyable, quand d'autres sont parvenus à rester proche de chez eux car c'est cela qui comptait pour eux, ou ont rejoint d'autres legacy.
Si tous les professionnels du monde qui se retrouvent un jour devant la nécessiter de rebondir car leur employeur fait faillite ou met en place un plan social, ou sont simplement contraint de changer car ils se retrouvent bloqués par un chefaillon de bas étages, devaient se dire "Mince, on n'a pas réussi notre carrière." , il y a très peu de gens qui pourraient se targuer d'avoir réussi la leur.
C'est justement l'énergie et l'intelligence qu'il faut trouver dans ces situations qui fait connaitre le succès et la réussite, et n'est certainement pas un résultat de carrière inférieur à celui de quelqu'un ayant réussi à briller une fois en début de carrière et qui peut se permettre de laisser ronronner sont avancement et avancer ses pions dans l'organisation à laquelle il appartient.
Je trouve que la plupart des pilotes sur ce forum (et aspirant) ne veulent pas admettre les risques de ce métier et le fait que cette vague positive (recrutement, salaire) ne peut pas durer pour deux raisons que tout le monde connait:
- en aviation, ce sont toujours des vagues et donc à fortiori, on va revenir vers un creux
- le contexte politico-écologique va nous mener à revoir clairement notre façon de vivre et, comme dit plus haut, l'avenir ne sera très certainement plus à transporter des beauf en tong de point (gris) à point (soleil). Le pollueur payeur devrait faire chuter les voyages inutiles et décourager les gens à prendre l'avion comme le bus. Notre façon frénétique de consommer est un tue-milieu.
Au moindre pet de décroissance, les conditions vont (à nouveau) chuter. C'est une règle de marché on-ne-peut-plus-simple, comme les prix des fruits et légumes au supermarché suivant la récolte de l'année. S'il y en a trop, c'est limite si on ne t'en file pas gratos...
Soyez conscient du marché sur lequel vous travaillez et retirez vos oeillères afin de conseiller au mieux les jeunes. 10 ans de dégradation des conditions pour 2 ans de positivisme, c'est pas l'extase non plus...
captain_747 a écrit :C'est d'une malhonnêteté intellectuelle crasse d'insinuer que les pilotes Sabena ont tous retrouvé un job et rapidement. Si tu penses à ceux que tu croises en cockpit alors oui 100% ont retrouvés mais c'est évidemment pas le cas de 100% des effectifs Sabena. Des ex-Sabenien dans de tout autres domaines, ca court les rues en Belgique, crois-moi.Lowrider a écrit :Pour ta gouverne Captain747, les pilotes affectés par la faillite de la SABENA ont rétrouvé un job, et plutôt rapidement, nombreux sont même ceux qui ont continuer à changer de compagnie par la suite, qui pour une base exotique, qui pour un salaire incroyable, quand d'autres sont parvenus à rester proche de chez eux car c'est cela qui comptait pour eux, ou ont rejoint d'autres legacy.
Si tous les professionnels du monde qui se retrouvent un jour devant la nécessiter de rebondir car leur employeur fait faillite ou met en place un plan social, ou sont simplement contraint de changer car ils se retrouvent bloqués par un chefaillon de bas étages, devaient se dire "Mince, on n'a pas réussi notre carrière." , il y a très peu de gens qui pourraient se targuer d'avoir réussi la leur.
C'est justement l'énergie et l'intelligence qu'il faut trouver dans ces situations qui fait connaitre le succès et la réussite, et n'est certainement pas un résultat de carrière inférieur à celui de quelqu'un ayant réussi à briller une fois en début de carrière et qui peut se permettre de laisser ronronner sont avancement et avancer ses pions dans l'organisation à laquelle il appartient.
Je trouve que la plupart des pilotes sur ce forum (et aspirant) ne veulent pas admettre les risques de ce métier et le fait que cette vague positive (recrutement, salaire) ne peut pas durer pour deux raisons que tout le monde connait:
- en aviation, ce sont toujours des vagues et donc à fortiori, on va revenir vers un creux
- le contexte politico-écologique va nous mener à revoir clairement notre façon de vivre et, comme dit plus haut, l'avenir ne sera très certainement plus à transporter des beauf en tong de point (gris) à point (soleil). Le pollueur payeur devrait faire chuter les voyages inutiles et décourager les gens à prendre l'avion comme le bus. Notre façon frénétique de consommer est un tue-milieu.
Au moindre pet de décroissance, les conditions vont (à nouveau) chuter. C'est une règle de marché on-ne-peut-plus-simple, comme les prix des fruits et légumes au supermarché suivant la récolte de l'année. S'il y en a trop, c'est limite si on ne t'en file pas gratos...
Soyez conscient du marché sur lequel vous travaillez et retirez vos oeillères afin de conseiller au mieux les jeunes. 10 ans de dégradation des conditions pour 2 ans de positivisme, c'est pas l'extase non plus...
et tu crois vraiment que tu vas raconter l'histoire de la faillite de SABENA à un ex SABENA?
Tu es un guignol, alors laisse donc le soin de parler de cette industrie à ceux qui la vivent et la pratiquent.
Pas la peine de tenter de babiller une réponse.
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Histoire de remettre ça en perspective avec des chiffres documentés :
Tiré de cette page :
https://jancovici.com/transition-energe ... e-petrole/ (elle même basée sur ce document australien)
Auquel j'ajoute un trait rouge en 2060 (date approximative de ma retraite) : on aurait autant de pétrole qu'en 1974.
Epoque où on lançait le concorde sans trop se soucier de la consommation en carburant, mais également l'époque du premier choc pétrolier.
Et où l'on était que 4 milliards d'habitants sur terre.
En 2060 on serait entre 9 et 12 milliards. Soit 2.5 fois moins de pétrole par habitant.
Enfin, l'aviation commerciale représente 2% environ des émissions de CO2 totales.
Conclusions (qui n'engagent que moi) :
- On aura toujours largement assez de pétrole pour faire voler des avions, mais il faudra peut-être le faire au détriment d'autres usages, en utilisant comme raison valable le fait que le pétrole est difficilement remplaçable dans notre activité
- Etant donné que le pic de production des USA a donné le premier choc pétrolier, une instabilité dans les pays producteurs a donné le second, et le pic de production du liquide a donné le troisième, on ne peut que s'inquiéter des conséquences sur l'économie d'une baisse de l'approvisionnement ou d'instabilités politiques (pouvant elles mêmes être causées par la baisse de l'approvisionnement, qui devrait être sensible à partir de 2020-2030 d'après le graphe*)
*Attention, ce graphe n'est qu'une projection selon le scénario le plus probable. Certains pays peuvent décider d'extraire plus vite ou plus doucement leur pétrole, ce qui décalerait la courbe. Cependant, l'aire sous la courbe, c'est à dire la quantité de pétrole, elle on ne pourra rien faire pour l'augmenter, c'est à dire qu'on sera condamnés à voir notre approvisionnement en pétrole baisser, et certainement de notre vivant.
Tiré de cette page :
https://jancovici.com/transition-energe ... e-petrole/ (elle même basée sur ce document australien)
Auquel j'ajoute un trait rouge en 2060 (date approximative de ma retraite) : on aurait autant de pétrole qu'en 1974.
Epoque où on lançait le concorde sans trop se soucier de la consommation en carburant, mais également l'époque du premier choc pétrolier.
Et où l'on était que 4 milliards d'habitants sur terre.
En 2060 on serait entre 9 et 12 milliards. Soit 2.5 fois moins de pétrole par habitant.
Enfin, l'aviation commerciale représente 2% environ des émissions de CO2 totales.
Conclusions (qui n'engagent que moi) :
- On aura toujours largement assez de pétrole pour faire voler des avions, mais il faudra peut-être le faire au détriment d'autres usages, en utilisant comme raison valable le fait que le pétrole est difficilement remplaçable dans notre activité
- Etant donné que le pic de production des USA a donné le premier choc pétrolier, une instabilité dans les pays producteurs a donné le second, et le pic de production du liquide a donné le troisième, on ne peut que s'inquiéter des conséquences sur l'économie d'une baisse de l'approvisionnement ou d'instabilités politiques (pouvant elles mêmes être causées par la baisse de l'approvisionnement, qui devrait être sensible à partir de 2020-2030 d'après le graphe*)
*Attention, ce graphe n'est qu'une projection selon le scénario le plus probable. Certains pays peuvent décider d'extraire plus vite ou plus doucement leur pétrole, ce qui décalerait la courbe. Cependant, l'aire sous la courbe, c'est à dire la quantité de pétrole, elle on ne pourra rien faire pour l'augmenter, c'est à dire qu'on sera condamnés à voir notre approvisionnement en pétrole baisser, et certainement de notre vivant.
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Cool, j'allais mettre du Jancovici, mais Dubble l'a fait pour moi.
Une fois la pente descendante entamée, la chute de PIB sera telle, que l’aérien sera comme toutes les industries... en crise.
This.
On a surtout une conso dans la population qui n'a rien à voir avec 1970. Je ne crois pas que ce qu'il faut tirer de ce graphe ce soit des comparaisons de quantités. Mais plutot de quel côté du "pic" on se situe, et si ce graphe est discutable, beaucoup de monde s'accorde a dire qu'on est aux alentours du pic. Après à savoir si on est juste avant ou juste après...Dubble a écrit :Auquel j'ajoute un trait rouge en 2060 (date approximative de ma retraite) : on aurait autant de pétrole qu'en 1974.
Epoque où on lançait le concorde sans trop se soucier de la consommation en carburant, mais également l'époque du premier choc pétrolier.
Et où l'on était que 4 milliards d'habitants sur terre.
En 2060 on serait entre 9 et 12 milliards. Soit 2.5 fois moins de pétrole par habitant.
Il date un peu ce chiffre, il me semble qu'on table actuellement plus sur 4 à 5% et qu'il est prévu dans quelques années de représenter dans les 10%...Enfin, l'aviation commerciale représente 2% environ des émissions de CO2 totales.
Du pétrole pour "faire voler les avions", c'est sûr, mais certainement pas dans les proportions et le "grand public" actuel, qui est la condition sinéquanone pour alimenter le marché de l'emploi comme prévu par les tenants du "pilot shortage".Conclusions (qui n'engagent que moi) :
- On aura toujours largement assez de pétrole pour faire voler des avions, mais il faudra peut-être le faire au détriment d'autres usages, en utilisant comme raison valable le fait que le pétrole est difficilement remplaçable dans notre activité
Une fois la pente descendante entamée, la chute de PIB sera telle, que l’aérien sera comme toutes les industries... en crise.
*Attention, ce graphe n'est qu'une projection selon le scénario le plus probable. Certains pays peuvent décider d'extraire plus vite ou plus doucement leur pétrole, ce qui décalerait la courbe. Cependant, l'aire sous la courbe, c'est à dire la quantité de pétrole, elle on ne pourra rien faire pour l'augmenter, c'est à dire qu'on sera condamnés à voir notre approvisionnement en pétrole baisser, et certainement de notre vivant.
This.
«I have a lot of beliefs, and I live by none of them» Louis C.K
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Incroyable analyse tant elle est stupide et individualiste! Désolé dubble.Dubble a écrit :Histoire de remettre ça en perspective avec des chiffres documentés :
Tiré de cette page :
https://jancovici.com/transition-energe ... e-petrole/ (elle même basée sur ce document australien)
Auquel j'ajoute un trait rouge en 2060 (date approximative de ma retraite) : on aurait autant de pétrole qu'en 1974.
Epoque où on lançait le concorde sans trop se soucier de la consommation en carburant, mais également l'époque du premier choc pétrolier.
Et où l'on était que 4 milliards d'habitants sur terre.
En 2060 on serait entre 9 et 12 milliards. Soit 2.5 fois moins de pétrole par habitant.
Enfin, l'aviation commerciale représente 2% environ des émissions de CO2 totales.
Conclusions (qui n'engagent que moi) :
- On aura toujours largement assez de pétrole pour faire voler des avions, mais il faudra peut-être le faire au détriment d'autres usages, en utilisant comme raison valable le fait que le pétrole est difficilement remplaçable dans notre activité
- Etant donné que le pic de production des USA a donné le premier choc pétrolier, une instabilité dans les pays producteurs a donné le second, et le pic de production du liquide a donné le troisième, on ne peut que s'inquiéter des conséquences sur l'économie d'une baisse de l'approvisionnement ou d'instabilités politiques (pouvant elles mêmes être causées par la baisse de l'approvisionnement, qui devrait être sensible à partir de 2020-2030 d'après le graphe*)
*Attention, ce graphe n'est qu'une projection selon le scénario le plus probable. Certains pays peuvent décider d'extraire plus vite ou plus doucement leur pétrole, ce qui décalerait la courbe. Cependant, l'aire sous la courbe, c'est à dire la quantité de pétrole, elle on ne pourra rien faire pour l'augmenter, c'est à dire qu'on sera condamnés à voir notre approvisionnement en pétrole baisser, et certainement de notre vivant.
D'un, si on entre dans la décroissance, cela signifie que c'est la fin de la consomation telle que l'on la connait aujourd'hui. Le prix va flamber et donc le transport aérien va s'eteindre à petit feu!
De deux, si tu crames autant de pétrole que depuis 1970, tu ne pourras plus respirer ni manger, tellement ton atmosphère sera polluée et ton climat déréglé.
De trois, tu ne tiens pas compte du prix car même si réserve il y a, le prix de l'extraction va monter (ton pic conventionnel est derrière, tu dois extraire plus cher) et donc idem qu'au point 1, fini la consommation frénétique d'aujourd'hui.
Et de quatre, ton analyse en ne pensant et te rassurant que sur ta propre personne (ouf y a assez pour toute ma carrière) montre bien le gros problème de société et d'individualisme actuel qui mène à une destruction de notre milieu!
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- Chef de secteur posteur
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Il est difficile de se projeter aussi loin et de tirer des conclusions quant à l'avenir du transport aérien vs production pétrole :
-le pétrole est une ressource stratègique , c'est à dire un moyen de pression des pays producteurs qui ouvrent/ferment les vannes en fonction du contexte geo-stratègique et économique;
-la politique de transport automobile en clairement au "tout electrique" à terme , des pays europpéens ont voté recemment l'interdiction des voitures diesel et essence à l'horizon 2025, et les constructeurs ont clairement affiché leurs intentions de developper ce secteur.
Difficile donc d'apprecier quel sera l'impact reél de la conso pétrole/production dans les années a venir avec des elements chiffrés ...
-le pétrole est une ressource stratègique , c'est à dire un moyen de pression des pays producteurs qui ouvrent/ferment les vannes en fonction du contexte geo-stratègique et économique;
-la politique de transport automobile en clairement au "tout electrique" à terme , des pays europpéens ont voté recemment l'interdiction des voitures diesel et essence à l'horizon 2025, et les constructeurs ont clairement affiché leurs intentions de developper ce secteur.
Difficile donc d'apprecier quel sera l'impact reél de la conso pétrole/production dans les années a venir avec des elements chiffrés ...
Arrêtez de délirer. Y'aura toujours des avions. C'est bien trop stratégique pour qu'on s'en passe
Et le pétrole y'a quelques temps c'était la cata, ça n'a pas empêché le monde de tourner, même celui de l'aviation. Y'a eu énormément d'optimisation de faite sur les moteurs et les matériaux et c'est pas fini!
Par contre où en est la pénurie de pilote aux USA?
Et en Europe vous sentez le vent tourner? Réellement? le marché se casse la tronche? On prévoyait au moins jusqu'en 2022 ou je sais plus quand...
Et dire qu'airbus veut former des pilotes!
Et le pétrole y'a quelques temps c'était la cata, ça n'a pas empêché le monde de tourner, même celui de l'aviation. Y'a eu énormément d'optimisation de faite sur les moteurs et les matériaux et c'est pas fini!
Par contre où en est la pénurie de pilote aux USA?
Et en Europe vous sentez le vent tourner? Réellement? le marché se casse la tronche? On prévoyait au moins jusqu'en 2022 ou je sais plus quand...
Et dire qu'airbus veut former des pilotes!
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- Chef de secteur posteur
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Je te laisse juger toi même de la qualité de la prédiction de la production en fonction des découvertes :
https://i.gyazo.com/167bdb2b8d47d66743f ... 027247.png
https://i.gyazo.com/89be7a022b08d7dd826 ... f1d507.png
https://i.gyazo.com/6d5e47ea69a73e07e5a ... 4ecc85.png
Etant donné l'avance de plusieurs décennies des découvertes par rapport à la production, on a une estimation de la production qui est fiable sur plusieurs décennies dans le futur. (Même si on en perd une car ce doc est déjà vieux de dix ans)
https://i.gyazo.com/167bdb2b8d47d66743f ... 027247.png
https://i.gyazo.com/89be7a022b08d7dd826 ... f1d507.png
https://i.gyazo.com/6d5e47ea69a73e07e5a ... 4ecc85.png
Etant donné l'avance de plusieurs décennies des découvertes par rapport à la production, on a une estimation de la production qui est fiable sur plusieurs décennies dans le futur. (Même si on en perd une car ce doc est déjà vieux de dix ans)
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