Le lien est en flash, j'ai du copier/coller le texte. Pardon mille fois pour les longeurs.
Le moins que l'on puisse dire c'est que les auto-didactes ne sont pas en odeur de sainteté...
Pensez vous réellement (comme l'affirme le SNPL) que la formation de ces pilote soit inférieure à celle des filières cadets/enac ?
Ce texte est réellement très alarmiste...à les écouter il n'y a pas de place pour les filières privées !!! J'aurais préféré ne jamais lire ce texte <IMG SRC="/phpBB/images/smiles/icon_frown.gif">
Qu'en pensez-vous ???
Merci
<!-- BBCode Quote Start --><center><table BORDER=0 CELLSPACING=1 CELLPADDING=0 COLS=1 WIDTH=95% BGCOLOR=#000000>
<tr><td BGCOLOR=#FFE795><b><font face=Arial,Helvetica><font color=#FF6600><font size=-1> Citation: </font></font></font></b></td></tr><tr><td BGCOLOR=#FAF9ED>
<blockquote><font face=Arial,Helvetica><font color=#666666><font size=-1>Vers quelle formation vaut-il mieux s'orienter ?
Il faut savoir que depuis 10 ans (entre 1989 et 1998), environ 6500 pilotes professionnels ont été formés par les nombreuses écoles de pilotages, en grande majorité par le biais d'une formation privée.
Seuls 2700 ont été embauchés par les compagnies aériennes françaises, dont 1700 (70%) entre 89 et 92.
Bilan : environ 3800 pilotes en attente d'une embauche éventuelle.
Mais la plupart d'entre eux semblent y avoir renoncé puisque les chiffres de l'ANPE (ne) font état (que) d'environ 1200 pilotes demandeurs d'emploi (chiffre décembre 99).
Plus récemment, rien qu'en 1998, 679 nouvelles qualifications de vol aux instruments ont été délivrées à des Pilotes Professionnels, alors que l'ensemble des compagnies françaises estime leurs besoins à environ 300 pilotes par an pour les 3 prochaines années.
Parmi ces nouveaux postulants à un emploi de pilote, de nombreux candidats échouent aux tests de sélection mis en place dans la plupart des compagnies, bien que possédant l'ensemble des licences et qualifications requises.
On peut dire que :
- la totalité des Pilotes Cadets seront embauchés à Air France (sous réserve de réussir leur formation),
- la quasi-totalité des EPL (pilotes issus de la filière d'état SEFA/ENAC) trouvent un emploi dans les compagnies aériennes de 1er niveau (dont 80 % à Air France),
- la quasi-totalité des militaires se reconvertissant dans le civil trouve un emploi dans le travail aérien (dont la Sécurité Civile), dans les compagnies aériennes régionales ou complémentaires et dans les compagnies aériennes de 1er niveau,
- 50 à 75% des pilotes issus des formations privées ne trouvent pas d'emploi correspondant à leur formation.
Nous déconseillons donc très fortement à quiconque de se lancer dans une formation privée, à moins d'avoir subi préalablement des épreuves de sélection de la part d'un employeur futur et d'avoir des promesses formelles d'embauche.
Avertissement à tous ceux qui se destinent à une carrière de pilote
Chaque année, des dizaines, voire des centaines de jeunes ou moins jeunes, se "lancent" à leurs frais dans une formation de pilote.
Il semblerait que cette ruée ait débuté entre les années 88 et 91, alors que la plupart des compagnies françaises étaient à la recherche, parfois à grande publicité, de pilotes
Bien qu'Air France, principal employeur de pilotes, ait arrêté ses recrutements en 92, ainsi que la formation de 200 ab-initio, plus 500 pilotes ont passé leur IFR chaque année depuis cette date (485 en 93, 564 en 94, 563 en 95, 581 en 96, 589 en 97, - chiffres du Bureau Brevets et Licences de la DGAC-).
Aujourd'hui, l'ANPE estime à 1400 le nombre de pilotes demandeurs d'emploi, titulaires du PL théorique et du PP-IFR (chiffre pouvant être ramené à 1100 d?après l'étude en cours). De son côté, Air France a reçu environ 1600 dossiers de candidats à l'embauche. L'immense majorité d'entre-eux sont des "autodidactes" (par opposition aux "ab-initio" formés par l'Etat ou par Air France et aux "militaires", même si ces "autodidactes" sont parfois passés par les mêmes écoles) puisque seuls 200 EPL restent encore sur le "marché".
Tout laisse à penser, on ose à peine le dire, que la moitié d'entre eux ne trouveront pas d'emploi dans une compagnie aérienne française !
Des explications :
Lors de la récente Table Ronde sur la formation, les employeurs (FNAM, SCARA) et la DGAC ont estimé que moins de la moitié de ces 1100 à 1400 demandeurs d'emploi se verraient un jour proposer un emploi dans une compagnie aérienne. De son côté, Air France a estimé entre 400 et 600 le nombre de pilotes susceptibles d'être sélectionnés sur les 1600 dossiers reçus. Ces chiffres, qui restent à confirmer, semblent être suggérés par l?idée que les examinateurs/contrôleurs de l'administration et/ou du Jury des Examens se font d?eux.
Il faut noter qu'aucun représentant des écoles de pilotage, pourtant présent à cette Table Ronde, n'a jugé nécessaire de mettre cette estimation en doute. Mieux : les rapports de cette réunion citent explicitement le "niveau hétérogène" des formations dispensées.Pire : en privé, des responsables de centres de formation privés avouent qu'ils ne recommanderaient pas certains de leurs élèves à d'éventuels employeurs !
Il faut donc, hélas, le claironner haut et fort :
- tous les PP IFR ne se valent pas, bien qu'ils aient la même licence,
- plus de la moitié des pilotes, qui se sont endettés de l?ordre de 300 à 800 KF, l'ont probablement fait en pure perte
Oui, c'est dur, et en disant cela on imagine l'immense découragement que cela peut susciter et la réprobation offusquée que nous allons déclencher chez les formateurs. Mais il faudra bien que nous nous décidions à mettre enfin un terme à cette supercherie, à ce scandale. Car il s'agit bien de cela. Le métier de pilote de ligne fait rêver des milliers de jeunes. Des dizaines d'écoles les invitent à se lancer dans une belle carrière qui les conduira, à piloter un jour les plus beaux jets, dans de grandes compagnies. Regardez donc les publicités dans votre magazine aéronautique préféré !Alors, forcément des centaines de passionnés y croient (300 à 500 pilotes par an depuis10 ans !)
Seulement, aucune école ne garantit un emploi à la sortie. Même celles pourtant "affiliées" ou filiales d'une compagnie aérienne. Insidieusement elles n'hésitent pas à citer à leurs "clients" le nombre (ou les noms) de ceux issus de leur école, qui ont trouvé un emploi.Personne ne dresse par contre la liste, hélas longue, de ceux qui n'ont toujours pas trouvé un emploi.
La raison de tout ce gâchis ?
1) Les écoles forment, depuis début 90, beaucoup plus de pilotes que le marché n'en absorbe (parce que cela rapporte beaucoup d'argent).
2) Les compagnies structurées ne se contentent plus (ou pas) d'embaucher de simples pilotes au seul vu d'une licence PP IFR (même accompagnée d'une FPC ou d'une FTE) mais recherchent des personnes dont le statut dans l'entreprise se rapproche davantage de celui d'un cadre (parfois de haut niveau, compte tenu des salaires) que de celui d'un ouvrier. Beaucoup de candidats-pilotes ont été conduits à croire que la motivation est la seule qualité nécessaire et suffisante pour parvenir à exercer ce métier.C'est hélas oublier qu'un avion est un outil de production très coûteux, de plus en plus sophistiqué, transportant des clients de plus en plus difficile à fidéliser.Les entreprises sérieuses ne confient donc pas leurs avions à de simples exécutants ? même bons pilotes ? d'autant que l'équipage de base se réduit maintenant généralement à deux pilotes (ce qui ne permet plus d'erreur dans le choix de l'un des membres de l'équipage).
L'amélioration de la sécurité des vols passe, par ailleurs, de plus en plus par la prise en compte des "facteurs humains". Une bonne gestion des ressources humaines et des systèmes dans les postes de pilotage nécessite de la part des pilotes autant de qualités "humaines" (comportementales, intellectuelles) que de qualités "techniques" (gestuelles, manuelles, connaissances).
La motivation ne suffit pas ! Il faut le dire.
Une solution
La solution idéale passe probablement par une présélection par le ou les futur(s) employeur(s) avant que les candidats "autodidactes" ne se lancent dans le financement d'une formation de pilote. Peut-être faudra-t-il lancer un appel collectif aux compagnies pour mettre en place un tel processus. A défaut, les candidats-pilotes doivent être prêts à investir à perte avec une probabilité de retour sur investissement (d'embauche ultérieure) inférieure à 50 %, (voire 25 %).
Vous n'êtes pas encore convaincus ?
Sachez alors qu'Air France reçoit chaque semaine environ 10 nouveaux dossiers de candidature et que les premières sélections externes organisées depuis septembre n'ont jusqu'à présent permis de ne retenir que 20 % des candidats, sans ou avec peu d'expérience (- de 1000 HDV) ayant acquis leur PP IFR tardivement (après 25 à 28 ans). Soit 80 % d'échecs dans cette "catégorie" ! D'autre part, à moyen terme, les besoins planchers de recrutement à Air France seront vraisemblablement couverts par les formations ab-initio (EPL et pilotes cadets). Enfin, le dispositif d'accès à l'emploi qui devrait être mis en place prochainement par les compagnies (FNAM) et l'administration (DGAC, ministères, ANPE?) devrait concerner 600 pilotes ayant obtenu leurs licences avant le 1er janvier 97. Ils devraient donc normalement pourvoir l'ensemble des besoins de ces compagnies à court et à moyen terme.Pour le moyen/long terme, la FNAM travaille à la mise en place d'un dispositif de formation en alternance (filière contrat d'apprentissage).
Il est donc urgent pour tout candidat pilote de ne rien faire en matière d'auto-formation et de ne pas s'investir dans les formations coûteuses
A bon entendeur...
</blockquote></td></font></font></font></tr></table></center><font face=Arial,Helvetica><font size=-1><!-- BBCode Quote End -->