Mon idée était que si on devait rembourser ses études tout au long de sa vie professionnelle, on y réfléchirait à deux fois avant de faire une erreurNicolas B a écrit : - Les erreurs d'orientation en France sont d'abord assez nombreuses car beaucoup de personnes veulent faire des études supérieures (ou y sont poussées) sans en avoir les capacités (alors que d'autres formations seraient bien plus adaptées),
Une alternative serait de faire des études payantes, et de distribuer de vraies bourses, selon des critères de mérite (un concours par exemple) dans une quantité correspondant aux besoins identifiés. cf plus loin
Je ne vois pas pourquoi les erreurs des uns se font aux frais des autres.Nicolas B a écrit : Les personnes qui s'orientent dans une branche ne leur convenant pas ont à mon avis le droit à un autre essai dans une autre discipline, surtout si elles sien rendent compte en première année (de licence, de prépa, de post-prépa...) où elles découvrent vraiment ce dans quoi on s'engage,
D'accord que ce n'est pas une science exacte, mais on peut quand même faire des prévisions. Actuellement, il n'y a aucun frein légal aux inscriptions en université.Nicolas B a écrit : - Les secteurs d'emploi fonctionnent par cycles plus ou moins longs : on a aujourd'hui un surplus de pilotes en France quand, 10 ans plus tôt, c'était un manque flagrant de ces personnels. Le même principe s'applique pour les ingénieurs, les médecins et autres professionnels de la santé, le bâtiment et bien d'autres domaines... Tous à une étape différente.
L'état ouvrait trop de places il y a 3 ans ? On le reproche. Pas assez ? On le reproche aussi...
Au final, les voies de garage changent chaque année et à mon avis ne justifient pas de fermer une filière parce que les recrutements ne sont pas à la hauteur : on ne peut pas prévoir exactement les besoins à 3 ou 5 ans, et ça peut très bien partir dans un sens comme dans l'autre.
Le financement de l'EPL actuellement me convient (presque, il devrait être financé sur le budget général, et pas par les usagers) dans son principe avec un nombre de poste qui ne dépasse pas le besoin (il y a bien 15 recrutements de pilotes débutant en France, enfin je pense), financé par de l'argent collectif sur le mérite, et des gens qui se financent la formation à leur frais et risques à coté. Si tout était comme ça ça m'irait aussi.
J'ajoute, mais c'est hors sujet, que dégager du budget sur les formation supérieures permettrait de mettre la même somme sur la formation primaire et secondaire, et c'est important car c'est là que l'égalité des chances ne fonctionne pas. N'arrivent en prépa en majorité les enfants des riches et les enfant de prof. C'est tout à fait anormal.