Fin des perspectives d'embauche chez AF
Modérateur : Big Brother
Fin des perspectives d'embauche chez AF
Nous étions beaucoup à avoir un espoir ,ténu, mais un espoir quand même, dans les négociations en cours ou la direction mettait des centaines d'embauches dans la balance, certaines cette année, même si on peut imaginer que les choses étaient difficiles et compliquées.
Mais là plus de questions à se poser: avec le départ en fanfare du PDG la veille du jour où l'accord devait être présenté, tout est mort de chez mort.
Les centaines de pilotes Français qui galèrent vont encore restee sur le carreau pendant très très longtemps pendant que l'immobilité et la lutte aux avantages particuliers va s'installer dans la compagnie.
Mais là plus de questions à se poser: avec le départ en fanfare du PDG la veille du jour où l'accord devait être présenté, tout est mort de chez mort.
Les centaines de pilotes Français qui galèrent vont encore restee sur le carreau pendant très très longtemps pendant que l'immobilité et la lutte aux avantages particuliers va s'installer dans la compagnie.
AF
Nouveau blocage entre Air France et ses pilotes
Publié le 07/04/2016 à 11h57
Nouveau blocage entre Air France et ses pilotes
PARIS (Reuters) - Air France a conclu mercredi une réunion "compliquée" avec les pilotes sur un blocage concernant les rémunérations, sans savoir quand de prochaines réunions auraient lieu, a déclaré jeudi son PDG Frédéric Gagey.
Alexandre de Juniac, qui a annoncé mardi son départ en juillet de la présidence d'Air France-KLM, la maison mère de la compagnie française, a dit de son côté qu'on saurait "dans quelques jours" si les négociations avaient abouti ou pas.
"On a eu l'impression qu'ils revenaient sur toute mesure touchant à la rémunération", a déclaré à des journalistes Frédéric Gagey au sujet des pilotes d'Air France, avant une conférence de presse sur l'activité court-courrier de la compagnie.
"Nous, on considère qu'on a fait toutes ces réunions et qu'on arrive à quelque chose qui nous paraît équilibré", a-t-il ajouté, disant vouloir reprendre une croissance de l'activité, voire des embauches à moyen terme.
Frédéric Gagey a dit que les pilotes renâclaient à accepter une modification de leurs règles de rémunérations et qu'ils avaient refusé mercredi soir la proposition d'Air France de poursuivre les discussions.
Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire, n'était pas immédiatement disponible pour commenter.
Air France a enchaîné les réunions avec les pilotes depuis le 10 mars et Frédéric Gagey a confirmé jeudi qu'il souhaiter commencer "avant l'été" les discussions avec les hôtesses et stewards, dont l'accord collectif prend fin en octobre prochain.
Frédéric Gagey et Alexandre de Juniac ont écarté tout impact sur les discussions du départ annoncé du patron d'Air France-KLM pour prendre la tête de l'Association du transport aérien international (Iata) à partir du 1er août.
"Cette maison ne doit pas s'arrêter", a déclaré Alexandre de Juniac lors de la conférence de presse, citant "quatre ans d'efforts et de sacrifices" au sujet de la restructuration d'Air France qui a entraîné des milliers de suppressions de postes et des gels de salaires.
"Mon successeur, s'il y a quelque chose qu'il doit faire, c'est aller encore plus vite que je ne l'ai fait", a-t-il ajouté. "Maintenant qu'elle a les moyens et qu'elle a retrouvé des bases de son développement, c'est le moment d'accélérer la croissance".
Air France-KLM doit trouver en quelques semaines un patron à stature internationale et ayant l'habitude de gérer un groupe dont l'Etat est actionnaire pour succéder à Alexandre de Juniac.
(Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot)
Publié le 07/04/2016 à 11h57
Nouveau blocage entre Air France et ses pilotes
PARIS (Reuters) - Air France a conclu mercredi une réunion "compliquée" avec les pilotes sur un blocage concernant les rémunérations, sans savoir quand de prochaines réunions auraient lieu, a déclaré jeudi son PDG Frédéric Gagey.
Alexandre de Juniac, qui a annoncé mardi son départ en juillet de la présidence d'Air France-KLM, la maison mère de la compagnie française, a dit de son côté qu'on saurait "dans quelques jours" si les négociations avaient abouti ou pas.
"On a eu l'impression qu'ils revenaient sur toute mesure touchant à la rémunération", a déclaré à des journalistes Frédéric Gagey au sujet des pilotes d'Air France, avant une conférence de presse sur l'activité court-courrier de la compagnie.
"Nous, on considère qu'on a fait toutes ces réunions et qu'on arrive à quelque chose qui nous paraît équilibré", a-t-il ajouté, disant vouloir reprendre une croissance de l'activité, voire des embauches à moyen terme.
Frédéric Gagey a dit que les pilotes renâclaient à accepter une modification de leurs règles de rémunérations et qu'ils avaient refusé mercredi soir la proposition d'Air France de poursuivre les discussions.
Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire, n'était pas immédiatement disponible pour commenter.
Air France a enchaîné les réunions avec les pilotes depuis le 10 mars et Frédéric Gagey a confirmé jeudi qu'il souhaiter commencer "avant l'été" les discussions avec les hôtesses et stewards, dont l'accord collectif prend fin en octobre prochain.
Frédéric Gagey et Alexandre de Juniac ont écarté tout impact sur les discussions du départ annoncé du patron d'Air France-KLM pour prendre la tête de l'Association du transport aérien international (Iata) à partir du 1er août.
"Cette maison ne doit pas s'arrêter", a déclaré Alexandre de Juniac lors de la conférence de presse, citant "quatre ans d'efforts et de sacrifices" au sujet de la restructuration d'Air France qui a entraîné des milliers de suppressions de postes et des gels de salaires.
"Mon successeur, s'il y a quelque chose qu'il doit faire, c'est aller encore plus vite que je ne l'ai fait", a-t-il ajouté. "Maintenant qu'elle a les moyens et qu'elle a retrouvé des bases de son développement, c'est le moment d'accélérer la croissance".
Air France-KLM doit trouver en quelques semaines un patron à stature internationale et ayant l'habitude de gérer un groupe dont l'Etat est actionnaire pour succéder à Alexandre de Juniac.
(Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot)
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Maintenant l'autre côté de la comm :
Le plan de "croissance" proposé prévoyait une....baisse de coques par rapport à ce qu'on avait il y a encore deux ans. Les embauches promises ne sont que des compensations de départ en retraite.
Il était prévu un cycle de négociations jusqu'à obtenir un résultat. Or hier la direction a annoncé la fin immédiate des négos et a proposé un accord qui est bien plus aggressif que tout ce qui avait été présenté auparavant.
En clair voici ce qui est proposé : -15 % de salaire à activité constante, -7 % supplémentaires pour les nouveaux avions, perte de 5 jours de congé, baisse de rému des heures sup de +25 % actuellement vers +10 %, passage des activités sol au forfait inclus dans le fixe actuel (bref gratos), baisse des repos en escale et à la maison sur LC, fin des équipages renforcés à 4, engagement à baisser les conditions chez Transavia France et passage de 50 % des vols TVF vers les bases européennes de droit étranger.
Bref c'est 10 fois pire qu'avant le cycle de négos... De là à dire qu'il n'y a pas de volonté d'arriver à un accord pour permettre de délocaliser l'activité à l'étranger en disant que c'est de la faute des pilotes, il n'y a qu'un pas. Sans oublier que d'ici quelques semaines doit s'engager les negos avec les PNC qui sont encore plus remontés que nous, une bonne raison pour tout laisser tomber serait la bienvenue. De plus, avec le dêpart du PDG, il faut finir soit sur une réussite, soit sur un échec apparemment dû à la partie d'en face. Quitter sur une situation de négociations, c'est ne pas laisser de trace dans l'histoire de la compagnie...
Pour info, les pilotes de KLM dont on vante tant les "efforts" ont consenti à partir de conditions de départ équivalentes à une augmentation d'activité de +4 % à salaire constant et à une perte de 1 à 2 jours de congé selon les secteurs. Et ils ont un départ à la retraite à 58 ans contre 65 ans pour nous...
Le plan de "croissance" proposé prévoyait une....baisse de coques par rapport à ce qu'on avait il y a encore deux ans. Les embauches promises ne sont que des compensations de départ en retraite.
Il était prévu un cycle de négociations jusqu'à obtenir un résultat. Or hier la direction a annoncé la fin immédiate des négos et a proposé un accord qui est bien plus aggressif que tout ce qui avait été présenté auparavant.
En clair voici ce qui est proposé : -15 % de salaire à activité constante, -7 % supplémentaires pour les nouveaux avions, perte de 5 jours de congé, baisse de rému des heures sup de +25 % actuellement vers +10 %, passage des activités sol au forfait inclus dans le fixe actuel (bref gratos), baisse des repos en escale et à la maison sur LC, fin des équipages renforcés à 4, engagement à baisser les conditions chez Transavia France et passage de 50 % des vols TVF vers les bases européennes de droit étranger.
Bref c'est 10 fois pire qu'avant le cycle de négos... De là à dire qu'il n'y a pas de volonté d'arriver à un accord pour permettre de délocaliser l'activité à l'étranger en disant que c'est de la faute des pilotes, il n'y a qu'un pas. Sans oublier que d'ici quelques semaines doit s'engager les negos avec les PNC qui sont encore plus remontés que nous, une bonne raison pour tout laisser tomber serait la bienvenue. De plus, avec le dêpart du PDG, il faut finir soit sur une réussite, soit sur un échec apparemment dû à la partie d'en face. Quitter sur une situation de négociations, c'est ne pas laisser de trace dans l'histoire de la compagnie...
Pour info, les pilotes de KLM dont on vante tant les "efforts" ont consenti à partir de conditions de départ équivalentes à une augmentation d'activité de +4 % à salaire constant et à une perte de 1 à 2 jours de congé selon les secteurs. Et ils ont un départ à la retraite à 58 ans contre 65 ans pour nous...
J'utilise un pseudo différent sur chaque site web. Les Flo_dr400 qu'on on lit ailleurs sont des copies trollesques...
Oui mais:
"Les embauches promises ne sont que des compensations de départ en retraite. "; ben ça aurait malgrè tout bien arrangé ceux qui attendent non? et du coup c'est bien la poursuite de la baisse des effectif pilotes qui va avoir lieu.
après je comprends l'argumentaire sur les dessous et motivations cachées de la négociation (mais la presse ne dit pas ça...).
néanmoins je me demande toujours d'où vient le gap de rentabilité d'AF par rapport à ses concurrents, car ça c'est bien une donnée unanimement reconnue.
Le salaire des navigants, si on le compare à d'autres compagnies identiques (pas celles du Golfe où tout est subventionné....) doit aussi y être pour quelque chose. Et dire que c'est lié aux responsabilité et à la compétence: ben il y en a d'autres qui font pareil pour moins cher. (je me souviens d'une émission de télé de Pollack où des pils AF se fritaient avec un chercheur en je sais plus quoi du CNRS, débat intéressant...)
Chez Hop! ils ont faite des efforts pour sauver la boîte non? Chez les Américains ça se voit souvent aussi.
Après personne n'aime descendre (je viens de perdre 40 euros mensuels sur mes heures sups et ça m'em.......e) et l'attitude "pas de perte des avantages acquis" type EDF, SNCF, FO ou CGT rencontre logiquement des adhérents. Mais dans un monde concurrentiel je ne suis pas sûr que ça le fasse bien...
Dernière interrogation: le nouveau DRH, venant du gouvernement, avait soi disant été mis là pour fluidifier les rapports et un peu surveiller le PDG vu les tensions récentes, et il paraît que les choses étaient calmées. Ben il a pas l'air d'être si constructif que ça donc...
"Les embauches promises ne sont que des compensations de départ en retraite. "; ben ça aurait malgrè tout bien arrangé ceux qui attendent non? et du coup c'est bien la poursuite de la baisse des effectif pilotes qui va avoir lieu.
après je comprends l'argumentaire sur les dessous et motivations cachées de la négociation (mais la presse ne dit pas ça...).
néanmoins je me demande toujours d'où vient le gap de rentabilité d'AF par rapport à ses concurrents, car ça c'est bien une donnée unanimement reconnue.
Le salaire des navigants, si on le compare à d'autres compagnies identiques (pas celles du Golfe où tout est subventionné....) doit aussi y être pour quelque chose. Et dire que c'est lié aux responsabilité et à la compétence: ben il y en a d'autres qui font pareil pour moins cher. (je me souviens d'une émission de télé de Pollack où des pils AF se fritaient avec un chercheur en je sais plus quoi du CNRS, débat intéressant...)
Chez Hop! ils ont faite des efforts pour sauver la boîte non? Chez les Américains ça se voit souvent aussi.
Après personne n'aime descendre (je viens de perdre 40 euros mensuels sur mes heures sups et ça m'em.......e) et l'attitude "pas de perte des avantages acquis" type EDF, SNCF, FO ou CGT rencontre logiquement des adhérents. Mais dans un monde concurrentiel je ne suis pas sûr que ça le fasse bien...
Dernière interrogation: le nouveau DRH, venant du gouvernement, avait soi disant été mis là pour fluidifier les rapports et un peu surveiller le PDG vu les tensions récentes, et il paraît que les choses étaient calmées. Ben il a pas l'air d'être si constructif que ça donc...
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Le gap de compétitivité, justement ce n'est pas si évident que ça. La preuve ? On nous rabache depuis des années que l'on est bien moins productif que les collègues allemands de LH par exemple. Quelle ne fut pas notre surprise lorsqu'on a constaté que l'on prétendait en journée managériales aux pilotes de LH qu'ils étaient 15 % moins productifs que les pilotes de...AF !
Les benchmarks, tu leur fais dire ce que tu veux. La direction a les siens, le syndicat a les siens, et comme par hasard leurs conclusions sont diamétralement opposées. Et bien entendu, impossible de savoir ce qui est réellement comparé et avec qui...
Parlons embauches : les dernières rumeurs annoncent un sous-effectif critique sur 320 d'ici la fin de l'année, ils chercheraient désespérément des solutions. Une baisse de charge soi-disant dûe aux pilotes tomberait bien, ça éviterait de devoir embaucher ! Mais si on ne touche à rien, il va falloir trouver des pilotes, ce n'est pas nous qui nous y opposons.
La presse française, impossible qu'elle soit neutre quand il s'agit d'AF, tout simplement car AF est le premier client de la presse quoitidienne et hebdomadaire française, et de loin ! Pour certains journaux, AF représente près du quart des ventes, on ne critique pas la poule aux oeufs d'or ! Les journalistes sont arrosés de billets gratuits en business, certains ont les GP sans jamais avoir travaillé à la boîte et les surclassements sauvages sont la règle. On le sait, on les voit à bord.
Il est très surprenant de retrouver dans les articles de presse et dans les médias exactement les mêmes éléments de langage que dans les publications de la direction. Dans les journaux, à la télé, on te sort des copier-coller des communiqués de presse AF, point barre. Mais ça c'est vrai pour tout, pas que pour l'aérien. Si tu veux du fond, il faut se détourner des médias généralistes.
Pour un autre son de cloche, allez voir ce que dit la presse hollandaise au sujet du départ d'ADJ, c'est bien différent de la presse française...
Hop!, j'ignore ce qu'ils ont fait comme effort, si tu as un détail chiffré qui appuie tes déclarations, ça m'intéresse. Aux dernières nouvelles, d'après la direction, ils était 20 % plus chers au coût/SKO qu'AF...
Enfin, le nouveau DRH a en effet permis de reprendre un dialogue apaisé, c'est du moins ce que disaient les négociateurs jusqu'à la semaine dernière, d'où la surprise du changement de ton soudain de ces derniers jours...
Les benchmarks, tu leur fais dire ce que tu veux. La direction a les siens, le syndicat a les siens, et comme par hasard leurs conclusions sont diamétralement opposées. Et bien entendu, impossible de savoir ce qui est réellement comparé et avec qui...
Parlons embauches : les dernières rumeurs annoncent un sous-effectif critique sur 320 d'ici la fin de l'année, ils chercheraient désespérément des solutions. Une baisse de charge soi-disant dûe aux pilotes tomberait bien, ça éviterait de devoir embaucher ! Mais si on ne touche à rien, il va falloir trouver des pilotes, ce n'est pas nous qui nous y opposons.
La presse française, impossible qu'elle soit neutre quand il s'agit d'AF, tout simplement car AF est le premier client de la presse quoitidienne et hebdomadaire française, et de loin ! Pour certains journaux, AF représente près du quart des ventes, on ne critique pas la poule aux oeufs d'or ! Les journalistes sont arrosés de billets gratuits en business, certains ont les GP sans jamais avoir travaillé à la boîte et les surclassements sauvages sont la règle. On le sait, on les voit à bord.
Il est très surprenant de retrouver dans les articles de presse et dans les médias exactement les mêmes éléments de langage que dans les publications de la direction. Dans les journaux, à la télé, on te sort des copier-coller des communiqués de presse AF, point barre. Mais ça c'est vrai pour tout, pas que pour l'aérien. Si tu veux du fond, il faut se détourner des médias généralistes.
Pour un autre son de cloche, allez voir ce que dit la presse hollandaise au sujet du départ d'ADJ, c'est bien différent de la presse française...
Hop!, j'ignore ce qu'ils ont fait comme effort, si tu as un détail chiffré qui appuie tes déclarations, ça m'intéresse. Aux dernières nouvelles, d'après la direction, ils était 20 % plus chers au coût/SKO qu'AF...
Enfin, le nouveau DRH a en effet permis de reprendre un dialogue apaisé, c'est du moins ce que disaient les négociateurs jusqu'à la semaine dernière, d'où la surprise du changement de ton soudain de ces derniers jours...
J'utilise un pseudo différent sur chaque site web. Les Flo_dr400 qu'on on lit ailleurs sont des copies trollesques...
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Charges sociales (quand tu payes un pilote 100, ça coûte 142 à la boite à AF, 120 chez LH, 110 chez KLM, si on transfère le siège à AMS on économise 800 M€ par an), organisation de l'entreprise (rotations MC non productives), coût exorbitant des redevances à ADP (si on payait la même chose que EK à Dubai, on économiserait 1 milliard d'€), taxe chirac et autres... Et on peut continuer...machboy a écrit : néanmoins je me demande toujours d'où vient le gap de rentabilité d'AF par rapport à ses concurrents, car ça c'est bien une donnée unanimement reconnue.
Pour ce qui est des effectifs, pour en rajouter un peu: sur 777 le programme a déjà eu du mal à passer l'été dernier (cause butées et engagements), et ne passait pas en fin d'année (près d'une centaine d'OPL sur 750 concernés par des aménagements de planning pour ne pas dépasser la butée annuelle). Et cet année, avec le plan de qualif prévu, nous n'auront que 30 OPL de plus pour 4 avions supplémentaires. Autant te dire tout de suite: ça ne passera pas non plus (il faut 14 OPL pour un avion en LC, et c'est pile la norme des majors...).
Modifié en dernier par Tofly2leretour le 09 avr. 2016, 19:13, modifié 1 fois.
@Flo DR400
Bien lu, c'est très intéressant merci, je reconnais la pertinence de l'argumentaire.
J'avoue que je n'ai que la presse (la majorité des articles sont les mêmes parce que tous les journaux achètent à Reuters...) où est souligné les efforts de rationalisation de Hop! et la perspective de l'équilibre l'an prochain, souligné par le fait qu'ils sont plus chers qu'EZY par exemple c'est vrai, plus les tracts qui rappelle les concessions financières que les navigants ont fait pour la boîte (il y avait même : maintenant c'est le choix entre une carte de parking ou un navigo mais pas les 2). Mais je reconnais que je n'ai pas de données précises.
Vu pour le nouveau DRH, surprenant...
Allez, je te présente aussi des excuses publiques Flo DR400 pour les mauvais mots que j'ai eu envers toi à une époque, mais c'est pas pour ça que je suis plus optimiste sur mon avenir, après de toute façon 8 ans perdus quoi qu'il arrive
Bien lu, c'est très intéressant merci, je reconnais la pertinence de l'argumentaire.
J'avoue que je n'ai que la presse (la majorité des articles sont les mêmes parce que tous les journaux achètent à Reuters...) où est souligné les efforts de rationalisation de Hop! et la perspective de l'équilibre l'an prochain, souligné par le fait qu'ils sont plus chers qu'EZY par exemple c'est vrai, plus les tracts qui rappelle les concessions financières que les navigants ont fait pour la boîte (il y avait même : maintenant c'est le choix entre une carte de parking ou un navigo mais pas les 2). Mais je reconnais que je n'ai pas de données précises.
Vu pour le nouveau DRH, surprenant...
Allez, je te présente aussi des excuses publiques Flo DR400 pour les mauvais mots que j'ai eu envers toi à une époque, mais c'est pas pour ça que je suis plus optimiste sur mon avenir, après de toute façon 8 ans perdus quoi qu'il arrive
Modifié en dernier par machboy le 09 avr. 2016, 19:11, modifié 1 fois.
Factuel, compris. Je savais mais j'avais oublié pour le transfert du siège et les taxes ADP (qui eux ont un sourire radieux...)Tofly2leretour a écrit :Charges sociales (quand tu payes un pilote 100, ça coûte 142 à la boite à AF, 120 chez LH, 110 chez KLM, si on transfère le siège à AMS on économise 800 M€ par an), organisation de l'entreprise (rotations MC non productives), coût exorbitant des redevances à ADP (si on payait la même chose que EK à Dubai, on économiserait 1 milliard d'€), taxe chirac et autres... Et on peut continuer...machboy a écrit : néanmoins je me demande toujours d'où vient le gap de rentabilité d'AF par rapport à ses concurrents, car ça c'est bien une donnée unanimement reconnue.
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af
Ca va être encore plus dommage que craint au départ, trouvé le 13 mai 2016:
"Air France va-t-elle mettre en place le « Plan B » basé sur une forte réduction de l’activité comme l’a fait en son temps British Airways ? Cette question semble faire débat jusqu’au sein du Conseil d’Administration de la compagnie aérienne.
Le point de départ du retour du « Plan B » pourrait être la position de l’État actionnaire concernant l’arrivée des Boeing 787 dans la flotte d’Air France. Les représentants de l’État ont voté contre. Selon eux cela serait porteur d’un signe négatif vis-à-vis des pilotes qui ne font toujours pas les efforts nécessaires. L’État semble se positionner pour un plan d’attrition, le fameux « Plan B ».
Le SNPL refuse toujours de mettre en place les mesures de Transform 2015, il est donc inacceptable pour les représentants de l’État français, pour les hollandais et pour certains autres administrateurs de valider l’arrivée des Boeing 787. Ils ont même fait remarquer que la direction avait un mandat pour mettre en place le « Plan B » au vue de l’avancée inexistante d’accords avec les personnels.
Après moult débats il aurait été décidé de patienter jusqu’à l’automne pour laisser le temps au nouveau PDG d’arriver et pour définir le périmètre exacte de ce « Plan B 2.0 ». De plus, avec l’arrivée des élections en 2017, il y a peu de chance que quoi que ce soit ne bouge d’ici là. Souhaitons seulement que le pétrole ne grimpe pas trop vite…"
"Air France va-t-elle mettre en place le « Plan B » basé sur une forte réduction de l’activité comme l’a fait en son temps British Airways ? Cette question semble faire débat jusqu’au sein du Conseil d’Administration de la compagnie aérienne.
Le point de départ du retour du « Plan B » pourrait être la position de l’État actionnaire concernant l’arrivée des Boeing 787 dans la flotte d’Air France. Les représentants de l’État ont voté contre. Selon eux cela serait porteur d’un signe négatif vis-à-vis des pilotes qui ne font toujours pas les efforts nécessaires. L’État semble se positionner pour un plan d’attrition, le fameux « Plan B ».
Le SNPL refuse toujours de mettre en place les mesures de Transform 2015, il est donc inacceptable pour les représentants de l’État français, pour les hollandais et pour certains autres administrateurs de valider l’arrivée des Boeing 787. Ils ont même fait remarquer que la direction avait un mandat pour mettre en place le « Plan B » au vue de l’avancée inexistante d’accords avec les personnels.
Après moult débats il aurait été décidé de patienter jusqu’à l’automne pour laisser le temps au nouveau PDG d’arriver et pour définir le périmètre exacte de ce « Plan B 2.0 ». De plus, avec l’arrivée des élections en 2017, il y a peu de chance que quoi que ce soit ne bouge d’ici là. Souhaitons seulement que le pétrole ne grimpe pas trop vite…"
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On touche le ridicule. Un avion c'est un outil de travail, pas un jouet pour les employés. Si AF a commandé des 787, c'est qu'elle en a besoin, car il est plus économique que les 340 qu'il remplace, point. Mettre en place un chantage Transform contre 787, c'est faire preuve d'un niveau de compétences qui aurait sa place dans une cour d'école maternelle.
Franchement, si AF espère me motiver en me proposant un avion en particulier, je lui suggère d'investir dans un Super Constellation...
Et je suis surpris de constater l'absence d'avancée avec "les personnels". En effet, il semblait d'après la prose de la direction que les PS et les PNC étaient bien plus conciliants que ces salauds de pilotes, finalement non ? Ou alors tout est suspendu à la décision des PNT qui aurait donc bien l'importance qu'on leur dénie depuis des mois...faudrait savoir !
Quant à Transform, petit rappel : il y avait des mesures unilatérales pilotes, toutes mises en oeuvre dont certaines toujours en vigueur alors qu'elles étaient à durée déterminée avec échéance en 2014 et d'autres qui étaient soumises à contrepartie de la part de la direction. Or la direction n'a pas rempli sa part du contrat, arguant du fait que ce qu'elle a promis ne pouvait finalement pas être mis en oeuvre étant donné le contexte économique et social. Malgré tout, elle a demandé l'application des mesures pilotes associées. Devant le refus des syndicats pilotes qui ont souhaité s'en tenir à ce qui était convenu (donnant-donnant) sans négocier d'arrangement, la direction a saisi un tribunal pour faire reconnaitre le droit au PDG d'arbitrer le conflit. Le tribunal le lui a accordé, la direction devenant à la fois juge et partie. Elle a donc arbitré : elle ne remplira pas sa part de l'accord et les pilotes devront appliquer les mesures conditionnelles quand même.
Maintenant certains pilotes pensent que trop c'est trop : la direction ne respecte aucun accord signé donc hors de question de faire un quelconque effort...ça se défend car le constat est exact.
D'autres pensent qu'il est néanmoins nécessaire de faire preuve de mesure et d'accepter un compromis, histoire d'entamer un nouveau cycle de négociations plus apaisé, même si cela revient à s'asseoir sur les engagements que la direction prend et ne tient pas...ça se défend aussi car le blocage n'est pas une solution.
Franchement, si AF espère me motiver en me proposant un avion en particulier, je lui suggère d'investir dans un Super Constellation...
Et je suis surpris de constater l'absence d'avancée avec "les personnels". En effet, il semblait d'après la prose de la direction que les PS et les PNC étaient bien plus conciliants que ces salauds de pilotes, finalement non ? Ou alors tout est suspendu à la décision des PNT qui aurait donc bien l'importance qu'on leur dénie depuis des mois...faudrait savoir !
Quant à Transform, petit rappel : il y avait des mesures unilatérales pilotes, toutes mises en oeuvre dont certaines toujours en vigueur alors qu'elles étaient à durée déterminée avec échéance en 2014 et d'autres qui étaient soumises à contrepartie de la part de la direction. Or la direction n'a pas rempli sa part du contrat, arguant du fait que ce qu'elle a promis ne pouvait finalement pas être mis en oeuvre étant donné le contexte économique et social. Malgré tout, elle a demandé l'application des mesures pilotes associées. Devant le refus des syndicats pilotes qui ont souhaité s'en tenir à ce qui était convenu (donnant-donnant) sans négocier d'arrangement, la direction a saisi un tribunal pour faire reconnaitre le droit au PDG d'arbitrer le conflit. Le tribunal le lui a accordé, la direction devenant à la fois juge et partie. Elle a donc arbitré : elle ne remplira pas sa part de l'accord et les pilotes devront appliquer les mesures conditionnelles quand même.
Maintenant certains pilotes pensent que trop c'est trop : la direction ne respecte aucun accord signé donc hors de question de faire un quelconque effort...ça se défend car le constat est exact.
D'autres pensent qu'il est néanmoins nécessaire de faire preuve de mesure et d'accepter un compromis, histoire d'entamer un nouveau cycle de négociations plus apaisé, même si cela revient à s'asseoir sur les engagements que la direction prend et ne tient pas...ça se défend aussi car le blocage n'est pas une solution.
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Pour être plus précis, la direction a demandé deux choses à la justice:
- pouvoir arbitrer sur le désaccord entre elle et les pilotes concernant le solde de Transform,
- pouvoir appliquer les dernières mesures de réduction de coût (en fait de salaire), même si les conditions qu'elle avait promis de remplir ne l'étaient toujours pas. Si ces conditions n'avaient pas été écrites noir sur blanc, le BAF n'aurait pas signé l'accord. Il s'agit notamment de partage d'activité entre AF et KLM, d'engagement sur le nombre d'heures de vol par semaine par type d'avion, sur le nombre d'avions par flotte... Conditions écrites et signées mais non respectées par la direction.
Le juge a accordé au PDG le droit d'arbitrer mais lui a refusé l'application unilatérale des mesures que nous dénonçons.
Le PDG s'est pourtant permis d'arbitrer et d'imposer la baisse de rémunération.
Pour tout le reste, le message de Flo est un bon résumé du ressenti global.
- pouvoir arbitrer sur le désaccord entre elle et les pilotes concernant le solde de Transform,
- pouvoir appliquer les dernières mesures de réduction de coût (en fait de salaire), même si les conditions qu'elle avait promis de remplir ne l'étaient toujours pas. Si ces conditions n'avaient pas été écrites noir sur blanc, le BAF n'aurait pas signé l'accord. Il s'agit notamment de partage d'activité entre AF et KLM, d'engagement sur le nombre d'heures de vol par semaine par type d'avion, sur le nombre d'avions par flotte... Conditions écrites et signées mais non respectées par la direction.
Le juge a accordé au PDG le droit d'arbitrer mais lui a refusé l'application unilatérale des mesures que nous dénonçons.
Le PDG s'est pourtant permis d'arbitrer et d'imposer la baisse de rémunération.
Pour tout le reste, le message de Flo est un bon résumé du ressenti global.
"Dans le plus beau bureau du monde, on n'est jamais assis que sur son cul."
Montaigne, à ses débuts dans l'aéronautique.
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