matlau a écrit :Supputations, propos de journalistes soi-disant spécialisés aéronautique qui ne savent rien mais qui disent tout, ou informations confidentielles ?? Nous qui appartenons à la Compagnie n'avons aucune communication de cet ordre là...
Je n'invente rien.. Le deal de l'état norvégien est public, tout comme la proposition qui a été faite aux créanciers de convertir la dette en actions. Elle a été présentée mercredi dernier, et les grandes lignes ont été expliquées aux employés dans une vidéo du CEO (pour le coup on peut pas lui reprocher de mal communiquer avec les employés, il nous envoie des messages/vidéos tous les 3 jours !)
Lien vers le communiqué de presse officiel.
https://newsweb.oslobors.no/message/500791
Pour le reste c'est un condensé de ce qu'il se dit dans la presse norvégienne.
Lowrider a écrit :
Nuance de taille dans le cas de Norwegian, c’est qu’il y a plusieurs AOC. Le seul qui puisse valoir politiquement parlant, l’intervention du gouvernement Norvégien est celui qui est l’entreprise historique en LN-.
Quel politicien irait soutenir une compagnie établie à l’étranger?
C'est sûr que l'état norvégien a surtout intérêt à sauver les bases norvégiennes, le reste... Est-il cependant possible de garder uniquement la partie norvégienne tout en restant un minimum compétitif ? Je ne sais pas. Cela dit je crois que l'aide norvégienne est destinée à la maison mère et pas spécifiquement à l'AOC NAS, mais pas sûr du tout.
Cela étant dit la corollaire est que Norwegian peut demander des aides à plusieurs pays. Au Royaume-Uni par exemple (NUK).. ou à la Suède. L'AOC suédoise NSE détient une cinquantaine d'avions (il y a eu un transfert massif de NAI à NSE ces derniers mois), ce qui en fait la plus grande compagnie aérienne suédoise sur le papier. L'Etat suédois a sorti une aide de 500M€ pour le secteur aérien, mais à la dernière minute ils ont changé les règles et posé la condition que la maison mère doit être située en Suède, excluant de fait Norwegian. C'est évidemment politique, l'état suédois étant actionnaire dans SAS, tout comme la très riche et influente famille Wallenberg.
Il se dit que cette condition de dernière minute ne serait pas vraiment légale ; un recours a été envoyé à l'UE.