5 Rings a écrit :Dubble a écrit :Un salaire ne rémunère pas la difficulté des conditions de travail. Sinon les enfants qui se cassent le dos pour miner du cobalt auraient un salaire de PDG.
Pour prendre un exemple moins tiré par les cheveux, les PNC ont exactement les mêmes conditions de travail que les PNT (voire pire, puisqu'ils doivent marcher sans relâche dans l'avion) et sont beaucoup moins bien payés.
On s'attend plutôt à ce que le salaire suive une loi de marché. Plus de diplômés : baisse des salaires.
La différence vient peut-être du fait qu'une compagnie ne va pas embaucher 4 pilotes à 3k€ au lieu de 2 à 6k€, alors qu'une entreprise d'ingénierie pourrait tout à fait le faire.
Les pilotes, au contraire des PNC (sans leur manquer de respect par ailleurs), ont la responsabilité d’un outil valant plusieurs dizaines voire centaines de millions, sans compter la valeur en assurance des pax. Ils sont également directement impliqués dans une dépense qui compte pour un tiers des coûts directs d’exploitation d’une compagnie...le fuel.
Enfin, ce sont eux qui s’assurent que le planning commercial soit tenu, pas un secteur de moins.
Quand tu trouveras un ingénieur dont le rôle individuel est aussi important que ça dans sa boîte, tu auras mis la main sur un mec qui gagne très bien sa vie.
Mais encore une fois, et ça devient lassant, si c’est c’est le fric qui me motive, le matheux que tu es devrait filer illico presto dans une salle trading au lieu de venir nous raconter que tu ne comprends pas pourquoi on est payé.
Vous me faites rire à toujours vouloir justifier le salaire d’un pilote en évoquant les responsabilités et bla bla bla.
Le fuel, tu le gères au mieux, ok, et même si tu signes le paplar final, c’est pas toi qui le calcul. Il y a aussi tout un département et toute une politique compagnie derrière. Donc merci de rester humble.
Deuxièment, un pilote ne prend aucune décision stratégique (qui ont de bien plus grandes conséquences sur la pérénité de la boite), contrairement à certains dans les bureaux. Donc certes il y a une responsabilité, mais pas si grande. C’est de mener du point A au point B, aussi respectable que ce soit.
Les bons salaires sont d’une part dû à l’historique. Ca a été très bien payé au début (risque, inconnue, ....) et cela reste bien payé car le marché n’est pas encore assez descendu, même si ca arrive
Et d’un autre côté, il y a l’offre et la demande. Les low timer sont mal payés hors grands groupes, dans lesquels la population pilote ont une trop grande pression (tant mieux mais jusqu’à quand) et les expérimentés sont en effet en pénurie, donc mieux payés. Mais quand tous ces jeunes seront, eux-même, expérimentés, on verra comment se comportera le marché.
Mais l’historique y est pour beaucoup!