Changement de carrière dans le sens inverse....
Modérateur : Big Brother
Changement de carrière dans le sens inverse....
Qu'elles seraient les options pour quelqu'un qui souhaiterait arrêter de voler (à 10/15 ans de la retraite avec de l'expérience Airbus/Boeing/Embraer etc... et diplômes universitaires)
(sans pour autant se retrouver à passer 4 nuits par semaine dans un simulateur!...)
Des idées ou expériences?
- Concours/recrutement DGAC ? (administratif, inspecteurs, ….) Comment ça se passe?
- Privé: Management aéroportuaire, cabinets de conseils, sociétés de leasing, constructeurs Airbus/ATR/Pilatus, ATO, événementiel, etc....
(sans pour autant se retrouver à passer 4 nuits par semaine dans un simulateur!...)
Des idées ou expériences?
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Si tu es en compagnie aérienne, il y a peut être des possibilités au sein de l'entreprise.
Chez AF par exemple, les pilotes inaptes prennent un poste au sol, plus ou moins lié au metier (perfos, bureau technique, sécurité des vols, ...).
La reconnaissance des diplômes doit dépendre de la politique RH. J'ai pu entendre des phrases type "ton diplôme n'a plus de valeur si tu n'exerces pas pendant 10 ans".
Chez AF par exemple, les pilotes inaptes prennent un poste au sol, plus ou moins lié au metier (perfos, bureau technique, sécurité des vols, ...).
La reconnaissance des diplômes doit dépendre de la politique RH. J'ai pu entendre des phrases type "ton diplôme n'a plus de valeur si tu n'exerces pas pendant 10 ans".
je connais un exemple dans le management aéroportuaire en effet.
Tu dois pouvoir aussi être crédible en support après vente avion ou dans le marketing/vente d'avions plus petits genre affaires, si tu présentes bien et parle bien l'anglais (je ne parle pas de l'anglais aéronautique).
Tu dois pouvoir aussi être crédible en support après vente avion ou dans le marketing/vente d'avions plus petits genre affaires, si tu présentes bien et parle bien l'anglais (je ne parle pas de l'anglais aéronautique).
Je n'ai rien à voir avec le Fiverings de paroledegaulois.com ou Rcocobis.
Non pas forcément (une activité complètement différente serait d'ailleurs intéressante) mais nous avons une profession pointue et hyper spécialisée… et c'est un peu le problème.magret2canard a écrit :Salut
Tu souhaites quand même rester dans le milieu ?
De plus aux yeux du public, beaucoup ne comprennent pas l'envie de changer et voient ce métier de façon naïve - un rêve de gosse, beaucoup de privilèges, beaucoup d'argent, beaucoup de temps libre…. bien loin de la réalité (AF étant l'exception en Europe).
Modifié en dernier par tcas-ra le 04 sept. 2019, 12:44, modifié 1 fois.
Ton choix est personnel et ne regarde que toi
Je suis à l'aube d'avoir un cockpit et j'en rêve depuis plus de 20 ans, malgré cela pour avoir vue un peu comment ça se passe, c'est nettement moins enrichissant en terme de diversité que ma carrière d'ingénieur passée, quand on est dans une boite innovante avec un management qui sait caler des projets intéressants... Mais le rêve doit se réaliser et je prends ce métier avec tout ce qu'il a, c'est la globalité qui m'intéresse et la vie avec, pas le challenge intellectuel...
Malgré tout c'est possible qu'un jour comme toi la qualité de ne vie et ce boulot ne me satisfasse plus non plus et je fasse le même choix, si j'en ai les moyens à ce moment là, c'est pas impossible que ma troisième carrière soit médecin.
Dans ton cas ça dépend aussi de tes antécédents, si tu as un background technique, je suis à peu près sûr que n'importe quel cabinet d'ingénierie te trouverait une mission, et une fois que t'as les mains dedans, au bout d'1-2 ans c'est comme si t'avais jamais décroché... il y a la connaissance des technologies qui évoluent vites et font qu'en 2 ans on est déjà arriéré techniquement dans ce domaine, mais ça se rattrape tout aussi vite; d'un autre côté, l'expérience de vie, la maturité et la façon de penser les choses ça ne s'oublie jamais, et ça aucun jeune sorti d'école même à la pointe de la dernière technologie ne l'aura
Si ton profil n'est pas technique, c'est ton profil personnel qui pourra intéresser les entreprises pour des qualités autres que scolaires, les militaires se retrouvent bien souvent dans cette situation et s'en sortent très bien: un ancien pilote de chasse est devenu directeur pour goretex à l'issue de sa carrière, mon père qui était dans une section particulière en gendarmerie et qui l'a quitta pendant la quarantaine a retrouvé un poste dans une compagnie de transport urbain, son profil a été apprécié opérationnellement et il a pu bénéficié d'une progression bien plus rapide que la normale.
Pourquoi ne pas passer un bilan de compétence avec l'Apec pour commencer?
Je suis à l'aube d'avoir un cockpit et j'en rêve depuis plus de 20 ans, malgré cela pour avoir vue un peu comment ça se passe, c'est nettement moins enrichissant en terme de diversité que ma carrière d'ingénieur passée, quand on est dans une boite innovante avec un management qui sait caler des projets intéressants... Mais le rêve doit se réaliser et je prends ce métier avec tout ce qu'il a, c'est la globalité qui m'intéresse et la vie avec, pas le challenge intellectuel...
Malgré tout c'est possible qu'un jour comme toi la qualité de ne vie et ce boulot ne me satisfasse plus non plus et je fasse le même choix, si j'en ai les moyens à ce moment là, c'est pas impossible que ma troisième carrière soit médecin.
Dans ton cas ça dépend aussi de tes antécédents, si tu as un background technique, je suis à peu près sûr que n'importe quel cabinet d'ingénierie te trouverait une mission, et une fois que t'as les mains dedans, au bout d'1-2 ans c'est comme si t'avais jamais décroché... il y a la connaissance des technologies qui évoluent vites et font qu'en 2 ans on est déjà arriéré techniquement dans ce domaine, mais ça se rattrape tout aussi vite; d'un autre côté, l'expérience de vie, la maturité et la façon de penser les choses ça ne s'oublie jamais, et ça aucun jeune sorti d'école même à la pointe de la dernière technologie ne l'aura
Si ton profil n'est pas technique, c'est ton profil personnel qui pourra intéresser les entreprises pour des qualités autres que scolaires, les militaires se retrouvent bien souvent dans cette situation et s'en sortent très bien: un ancien pilote de chasse est devenu directeur pour goretex à l'issue de sa carrière, mon père qui était dans une section particulière en gendarmerie et qui l'a quitta pendant la quarantaine a retrouvé un poste dans une compagnie de transport urbain, son profil a été apprécié opérationnellement et il a pu bénéficié d'une progression bien plus rapide que la normale.
Pourquoi ne pas passer un bilan de compétence avec l'Apec pour commencer?
Re: Changement de carrière dans le sens inverse....
Toutes les boîtes aéroporturaires peuvent être intéressées: les handlers par exemple, ou les entreprises comme Securitas.tcas-ra a écrit :Des idées ou expériences?
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Le groupe ADP a recruté des anciens contrôleurs, alors pourquoi pas des pilotes?
Antilles
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Courte carrière chez Smartlynx...
http://www.leparisien.fr/economie/busin ... 145150.php
http://www.leparisien.fr/economie/busin ... 145150.php
ça se comprend.
Le problème étant que le métier véhicule une vision totalement erronée. beaucoup se réveillent.
Puis effectivement si on recherche la challenge intellectuel c'est pas là non plus! mais bon, les concours français, style math sup/spé, pareil donnent une vision erronée (genre faudrait etre bon en maths et savoir faire des triples intégrales).
Un ingénieur qui se reconvertirait vers pilote serait grandement déçu si il recherche un autre challenge intellectuel.
Il est entrepreneur et heureux, il peut voler le weekend c'est déjà très bien ainsi!
Perso si je devais me reconvertir ça serait plutôt à cause de l'air dans les avions qui est de plus en plus visé et honnêtement je n'aurais pas envie de finir handicapé ou légume à cause de cela.
Je plains ceux qui ont commencé à 20ans pour respirer pendant 40ans de l'air plus ou moins toxique.
Par contre je resterais dans le domaine aéro (SFI par exemple).
Les boites de handling etc, ça paie mal et ce n'est pas évident si on avait un train de vie au dessus avant.
En effet, là est tout le problème. Dur d'accepter une grosse baisse de salaire. Nombre de collègues souhaiteraient arrêter mais ne le font pas à cause du salaire qui en prendrait un sacré coup.Squish a écrit : ça paie mal et ce n'est pas évident si on avait un train de vie au dessus avant.
Du coup, la recherche du temps partiel est le graal et beaucoup essayent de développer quelque chose à côté. Car disons le franchement, le métier de la ligne n'est pas des plus passionnants, intellectuellement pauvre et très rébarbatif... (et je ne parle pas du coût sur la santé).
Modifié en dernier par Ben Gi le 05 sept. 2019, 15:20, modifié 1 fois.
et ne semblent pas reconnaitre les multiples occasions d'engager le cerveau quand l'occasion se présente...hip3rion a écrit :Les idiots qui sortent ça n'ont jamais travaillé comme 'blue collar' ou n'ont pas compris les responsabilités de leur métier de pilote."it's a blue collar job paid like white colar worker"
à moins biensûr que nous ayons à faire à des prix nobels, et là clairement nous sommes largement en dessous d'eux.
Je n'ai rien à voir avec le Fiverings de paroledegaulois.com ou Rcocobis.
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C'est l'occasion de rappeler aux pilotes qui se plaignent de la dégradation de leurs conditions salariales que tout est relatif.Ben Gi a écrit :En effet, là est tout le problème. Dur d'accepter une grosse baisse de salaire. Nombre de collègues souhaiteraient arrêter mais ne le font pas à cause du salaire qui en prendrait un sacré coup.Squish a écrit : ça paie mal et ce n'est pas évident si on avait un train de vie au dessus avant.
Du coup, la recherche du temps partiel est le graal et beaucoup essayent de développer quelque chose à côté. Car disons le franchement, le métier de la ligne n'est pas des plus passionnants, intellectuellement pauvre et très rébarbatif... (et je ne parle pas du coût sur la santé).
Pilote c'est très bien payé et pas si compliqué que ça. A part cadre réellement supérieur ou chef d'entreprise, une carrière de pilote c'est imbattable (sauf controleur aérien peut-être) et en plus ça laisse du temps libre utilisable à d'autres activités professionnelles pour les plus actifs. Une fois sorti de l'avion tous les soucis restent dedans. Alors qu'un cadre supérieur ou chef d'entreprise est avec ses responsabilités H24.
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Re: Changement de carrière dans le sens inverse....
Vu ton experience, je suppose que tu es payé autour de 10000€/mois.tcas-ra a écrit :Qu'elles seraient les options pour quelqu'un qui souhaiterait arrêter de voler (à 10/15 ans de la retraite avec de l'expérience Airbus/Boeing/Embraer etc... et diplômes universitaires)
(sans pour autant se retrouver à passer 4 nuits par semaine dans un simulateur!...)
Des idées ou expériences?
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Je pense que tu diviseras ton salaire par 3 si tu quittes ton cockpit...
Je rebondis sur ça... encore au stade du PPL, je devais faire ma pratique d'ici 18-24 mois.Craker a écrit : Je pense que beaucoup de pilote ont un esprit d'entrepreneur plus ou moins.
Cependant, crise oblige, on va raisonnablement décaler.
Mais du coup, j'ai ce "désir" d'entrepreneuriat depuis quelques années... j'ai de l'expérience dans ma branche, et ai légalement les attestations pour monter une boite dans ce secteur (transport/logistique)...
On m'avait déjà dit "si tu hésites entre pilote et une autre chose, fait l'autre chose". J'avais mis ça de côté, mais au vu de l'actualité...
Y en a-t-il parmi vous qui ont, ou qui connaissent des gens, qui auraient fait les deux ? Monter une boite, et puis ensuite devenir pilote un peu plus tard ?
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