Weuzz a écrit :Eh oui, les low-cost voient plus directement leur concurrent, c’est à dire les états. Dans ce face à face direct forcé par les événements, la nature de ce modèle n’a jamais été aussi saillante.
Les états ne sont absolument pas concurrent des LC, ils les subventionnent et récupèrent pas mal de taxes et de retombées économique au passage. Par ailleurs, les LC ont été un moteur de croissance du trafic aérien sans précédent. Même les majors en ont profité et ont adopté le modèle en ouvrant des filiales. South West, Easyjet sont des exemples qui démontrent que le modèle est compatible avec de bonnes (voire très bonnes) conditions sociales.
Weuzz a écrit :Eh oui, les low-cost voient plus directement leur concurrent, c’est à dire les états. Dans ce face à face direct forcé par les événements, la nature de ce modèle n’a jamais été aussi saillante.
Les low-cost sont aussi les grandes artisantes de la surconsommation à bas coût et ce qui va avec.
Pas vraiment les artisantes mais plutôt la conséquence de notre modèle économique. Qui a déjà travaillé dans une entreprise qui ne cherchait pas a constamment réduire les coûts? Les LC ont aussi permis une grande fluidité de flux de personnes et ont maximisé l'intérêt de l'ouverture des frontières. Il est beaucoup plus facile d'aller étudier ou travailler à l'étranger avec les LC. Ce n'est pas seulement du transport d'assoiffés à Ibiza.
Weuzz a écrit : Manquerait plus qu’elles soient aidées par l’argent public...
Ben oui, et pas qu'un peu.... Tout comme les autres compagnies elles bénéficient de subventions pour certaines lignes et certaines destinations. Comment veux-tu payer 1 h de vol à 9€ sinon? C'est juste le coût du carburant (avant crise...)
Weuzz a écrit :il faudrait plutôt que les pilotes comprennent pour qui ils travaillent.
Imaginons qu'ils ont compris. Et donc?
Le pb n'est pas le LC en soi, mais plutôt un système de maximisation des profits qui oublie totalement ceux qui les produisent. Je ne suis pas anti-capitaliste (Ok, un peu en ce moment...) mais rien qu'à voir la crise du COVID19: il est étonnant de voir à quel point l'économie est affectée alors que le capital n'est pas touché par le virus, seulement les personnes... Comme si finalement la production de richesses n'étaient pas que le fait des actionnaires mais aussi des travailleurs?