Page 10 sur 11

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 26 nov. 2020, 12:05
par fouga
Ta dernière phrase résume tout A400M. Le métier d'ingénieur peut être très confortable et le métier de pilote pour certains ingés serait insupportable, mais pour des gens qui ont fait la formation et qui après s'être bien renseignés veulent continuer quand même quitte à lâcher leur situation actuelle et en ayant une certaine connaissance des contraintes et spécificités, c'est qu'on est mordu... je ne saurais même pas expliquer pourquoi, peut être même que si je volais après 3-4 ans je me dirais que finalement c'est pas si bien, mais le fait est là pour l'instant, malgré un super job qui est tout autant payé que pilote et où je suis considéré, quand je vois un avion de ligne passer je me dis quand même que c'est con que c'est pas moi qui suis au commande... j'ai ça dans la tête depuis tout petit et je pense pas que ça partira un jour.

En attendant, le fait de voir si peu d'avions en vol et de voir tous ceux qui ont pu toucher un avion de ligne dans les 3 dernières années être dans le même bateau que nous atténue la frustration en montrant une face sombre et précaire du métier, mais ça ne suffit pas pour autant à tuer le rêve...

Squish, rentier c'est le job ultime, mais ça demande une sacrée organisation en amont et des concessions pendant une dizaine d'années, mais après c'est à vie. A contrario un pilote qui adore littéralement son job, avec une bonne place dans une bonne compagnie ou qui vole des jets d'affaire appartenant au sein d'un grand groupe industriel, c'est le même confort de vie sans en avoir le statut.
J'avais mon camarade de MCC qui faisait une conversion FAA vers EASA car sa boite (un très grand groupe international) avait immatriculé des 7X en Europe et qu'il devait avoir la bonne licence pour les opérer (il vit à New York depuis plus de 10 ans mais est Européen), il m'a dit qu'il a des conditions de travail royales (roster fixé 3 mois à l'avance, très bonne paie et pas beaucoup de vols car essentiellement transcontinent) et qu'avec sa situation, son unique objectif sera la retraite dans quelques décennies, je peux comprendre qu'être rentier ne l'intéressera pas.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 26 nov. 2020, 14:11
par supernova
tous les rentiers que je connais n'ont rien fait de leur vie.
ils sont soit "photographe" soit "dans l'immobilier". ils reçoivent autour de 2/3000€ par mois de leurs parents depuis la fin de leurs études, pas de loyer, pas de frais. Ils hériterons bientôt.
Or devenir pilote, ou tout autre métier qualifiant, demande du travail et de l'investissement, ce qui les en exclue.

Je ne les envie pas.

Les gens "riches" que je connais, qui pourraient arrêter de travailler, et bien ils n'arrêtent pas !
Mais ils se sont organisés une vie agréable.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 26 nov. 2020, 18:19
par JAimeLesAvions
supernova a écrit : 26 nov. 2020, 14:11 Les gens "riches" que je connais, qui pourraient arrêter de travailler, et bien ils n'arrêtent pas !
Mais ils se sont organisés une vie agréable.
le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin.
Les rentiers ne sont qu'à l'abri du troisième.
Serge Dassault(*), né fils de milliardaire, a fait polytechnique, et est mort au travail. A 90 ans. Ce n'était pas pour la paye qu'il allait au bureau

(*) Big Brother peut vérifier qu'on reste dans l'aviation

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 28 nov. 2020, 10:34
par db77123
Une reconversion dans le bâtiment peut être une option.
Tous mes amis d’enfance sont dans ce milieu et ceux qui sont à leurs compte ont a un niveau de vie comparable au mien (copi en France).
Par contre ils font des heures! Mais ça paye!
D’ailleurs, vu la faible intensité des plannings en ligne en ce moment et a venir, je me suis inscrit pour passer mon CAP électricien.
Ca me permettra d’ouvrir une autoentreprise, et m’occuper en intervenant comme sous traitant sur des chantiers, et prendre 200€ par jour au lieu de rester dans mon canapé.
Pas négligeable...

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 28 nov. 2020, 12:04
par Squish
JAimeLesAvions a écrit : 26 nov. 2020, 09:11 on a la chance d'habiter un paradis pareil, alors que l'énorme majorité des gens naissent dans des pays catastrophiques...
tu es sérieux ? surtout avec l'actualité de ce moment mdr! La majorité nait plutôt en chine ou Usa...
une réelle question : t'es tu déjà expatrié ? ou voyagé un minimum?
car on peut se former dans plein d'autres pays aussi et surtout dans beaucoup de pays on touche un salaire au dessus d'un salaire français pour la même fonction. Pas difficile tu me diras lol!
Les formations en France tournent bien ça c'est sûr, c'est un business, par contre trouver un boulot après...c'est une autre histoire. En France se reconvertir après 50 ans ? penses-tu !
Si je devais me reconvertir, par exemple en tant qu'ingénieur pour rester un peu dans le sujet, j'irais plutôt en Allemangne ou en Suisse (frontalier), toucher le double d'un ingé français surement.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 28 nov. 2020, 12:16
par zefstream
Squish a écrit : 28 nov. 2020, 12:04
JAimeLesAvions a écrit : 26 nov. 2020, 09:11 on a la chance d'habiter un paradis pareil, alors que l'énorme majorité des gens naissent dans des pays catastrophiques...
tu es sérieux ? surtout avec l'actualité de ce moment mdr! La majorité nait plutôt en chine ou Usa...
une réelle question : t'es tu déjà expatrié ? ou voyagé un minimum?
car on peut se former dans plein d'autres pays aussi et surtout dans beaucoup de pays on touche un salaire au dessus d'un salaire français pour la même fonction. Pas difficile tu me diras lol!
Les formations en France tournent bien ça c'est sûr, c'est un business, par contre trouver un boulot après...c'est une autre histoire. En France se reconvertir après 50 ans ? penses-tu !
Si je devais me reconvertir, par exemple en tant qu'ingénieur pour rester un peu dans le sujet, j'irais plutôt en Allemangne ou en Suisse (frontalier), toucher le double d'un ingé français surement.
Je suis d'accord avec JaimeLesAvions bien que "paradis" c'est un bien grand mot.

Pour Squish:
Certes tu touches un salaire plus élevés qu'en France mais de l'autre coté de la balance il faut mettre l'ensemble des choses auxquelles tu as droit et pour quels couts... difficile de faire mieux qu'en France je pense (si tu as des contre-exemples je suis intéréssé).

Se former dans plein d'autres pays ? Oui c'est sur mais pour rapport qualité/prix ? Je suis persuadé que la France fait partie du top.
Trouver un travail ? Oui certains diplômes universitaires sont des blagues, évidemment le système ne fonctionne pas toujours bien mais avant de se lancer dans une formation on regarde ce qu'il y a à la sortie...

Effectivement se reconvertir après 50 ans, pas facile du tout.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 28 nov. 2020, 13:01
par nicoli18
db77123 a écrit : 28 nov. 2020, 10:34 Une reconversion dans le bâtiment peut être une option.
Tous mes amis d’enfance sont dans ce milieu et ceux qui sont à leurs compte ont a un niveau de vie comparable au mien (copi en France).
Par contre ils font des heures! Mais ça paye!
D’ailleurs, vu la faible intensité des plannings en ligne en ce moment et a venir, je me suis inscrit pour passer mon CAP électricien.
Ca me permettra d’ouvrir une autoentreprise, et m’occuper en intervenant comme sous traitant sur des chantiers, et prendre 200€ par jour au lieu de rester dans mon canapé.
Pas négligeable...
CAP électricien c’est 3 ans non ?
Ça veut dire en sortant du CAP faut faire une période d’apprentissage j’imagine, donc un minimum de 5 ans pour être confortable ?

Comme un CAP boulangerie par exemple, un pilote qui se reconvertit il aura en face de lui des jeunes de 20 ans c’est pas simple comme reconversions

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 28 nov. 2020, 13:17
par Squish
Electricien est un métier en tension, donc pas trop de concurrence, comme tous les métiers du BTP.
je pense que pour un pilote, l'idéal serait plutôt conducteur de travaux. Un peu plus valorisant et un pilote pourrait surement y apporter des choses (travail en équipe, suivi des procédures, stricte sur la sécurité...)
Par contre tout ce qui est CAP BEP, c'est complètement dévalorisé par rapport aux bac PRO.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 28 nov. 2020, 14:06
par fouga
Cap comme Bep c'est 2 ans, en apprentissage ou en lycée pro. Un Bac pro va surtout donner un vernis général (math et compagnie) pour amener le titulaire d'un diplôme inférieur à ce niveau à avoir les connaissances minimums pour pouvoir faire les bases de la compta et encadrer une petite équipe sur un chantier.

Pour quelqu'un qui est bien câblé et qui a déjà de l'expérience, ce n'est absolument pas nécessaire vue que la personne vient pour apprendre le savoir faire et donc les gestes techniques. D'ailleurs ce n'est pas si exotique que ça, pas mal d'établissements ont ouverts des formations rapides pour personnes diplômées, ça se fait alors en moins de 6 mois, 3 pour les plus rapides. Et ça peut concerner tout le monde, un Polytechnicien s'était comme ça reconverti dans la plomberie...
Et si on a de la suite dans les idées (comme ceux ici qui parlent de monter leur boite d'artisanat en autoentrepreneur), ça peut être une très bonne idée... entre travailler comme informaticien à la banque, à manger du gâteau toutes les heures et à attendre 16h45 tous les soirs, et monter son affaire, se faire un nom et avoir une affaire qui marche, voir ensuite pas développer une société au delà du unipersonnel, ça peut très bien se comprendre.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 28 nov. 2020, 21:05
par Squish
CAP BEP ou BAC PRO contiennent tous des matières générales maths, français...donc l'argument est balayé.
sachant QUE : si tu es titulaire d'un diplome supérieur (bac générale, bac+2...) tu es dispensé des matières générales du bac pro et même d'un BTS si tu déjà un bac+2 ou expérience professionnelle.
d'où ma remarque.Après oui, le cap, a un peu plus de pratique que théorie.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 29 nov. 2020, 14:42
par A330driver
supernova a écrit : 26 nov. 2020, 14:11 tous les rentiers que je connais n'ont rien fait de leur vie.
ils sont soit "photographe" soit "dans l'immobilier". ils reçoivent autour de 2/3000€ par mois de leurs parents depuis la fin de leurs études, pas de loyer, pas de frais. Ils hériterons bientôt.
Or devenir pilote, ou tout autre métier qualifiant, demande du travail et de l'investissement, ce qui les en exclue.

Je ne les envie pas.

Les gens "riches" que je connais, qui pourraient arrêter de travailler, et bien ils n'arrêtent pas !
Mais ils se sont organisés une vie agréable.
Aujourd’hui je suis rentier, grâce au fruit de beaucoup de travail et de discipline, je suis parti de 0 (famille de la catégorie des « sans dents », ce qui a d’ailleurs contribué à atteindre mes objectifs). Je dis ça en toute humilité, car je sais qu’en France particulièrement les gens son envieux de la réussite (souvent juste apparente) des autres. Effectivement je ne m’arrête pas de bosser, principalement parce que je prend encore un certain plaisir d’aller en vol, ensuite parce que j’ai conscience que rien n’est jamais acquis dans la vie et que ma situation pourrait changer a tout moment. Mes investissements rapportent des rentes supérieures a mon cout de vie, j’ai mis 10 ans a construire cette « entreprise » qui ne cesse de croître toute seule (rentes supérieures au coût de vie); le salaire est maintenant un extra qui permet juste de la faire croitre encore plus vite. La finalité en étant rentier: la liberté d’esprit. En temps de covid: aucun stress; fatigué au travail: jours de congé sans solde, je choisi les chaussures A ou B? les 2! Le seul stress que tu ne pourras jamais t’enlever : rester en bonne santé.
Astuce: le temps est ton allié, chaque seconde de perdue a rien faire ne peut pas être rattrapée.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 29 nov. 2020, 16:51
par Jop
A330driver a écrit : 29 nov. 2020, 14:42 Aujourd’hui je suis rentier, grâce au fruit de beaucoup de travail et de discipline, je suis parti de 0 (famille de la catégorie des « sans dents », ce qui a d’ailleurs contribué à atteindre mes objectifs). Je dis ça en toute humilité, car je sais qu’en France particulièrement les gens son envieux de la réussite (souvent juste apparente) des autres. Effectivement je ne m’arrête pas de bosser, principalement parce que je prend encore un certain plaisir d’aller en vol, ensuite parce que j’ai conscience que rien n’est jamais acquis dans la vie et que ma situation pourrait changer a tout moment. Mes investissements rapportent des rentes supérieures a mon cout de vie, j’ai mis 10 ans a construire cette « entreprise » qui ne cesse de croître toute seule (rentes supérieures au coût de vie); le salaire est maintenant un extra qui permet juste de la faire croitre encore plus vite. La finalité en étant rentier: la liberté d’esprit. En temps de covid: aucun stress; fatigué au travail: jours de congé sans solde, je choisi les chaussures A ou B? les 2! Le seul stress que tu ne pourras jamais t’enlever : rester en bonne santé.
Astuce: le temps est ton allié, chaque seconde de perdue a rien faire ne peut pas être rattrapée.
Bravo A330driver! et sans ironie. Après tout ça, c'est des choix de vie aussi. On peut ne pas être rentier, avoir un niveau de vie modeste, "ne rien faire" aussi et être très heureux. Et pour la santé, c'est comme le reste, on peut aussi faire des choses pour l'améliorer, la maintenir.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 29 nov. 2020, 17:08
par A330driver
Jop a écrit : 29 nov. 2020, 16:51 Après tout ça, c'est des choix de vie aussi.
Exactement! Le tout étant de ne pas avoir des frustrations et d’envier les autres.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 29 nov. 2020, 21:34
par fouga
Quand j'étais gosse on avait une connaissance qui a aussi fait rentier via l'aéro, cdb 747 chez AF, il a tout plaqué à la cinquantaine car ras le bol des avions, depuis il vit de ses rentes et joue avec l'immobilier, en investissant, améliorant et revendant... le rythme de vie est plus cool qu'avant, et de manière générale beaucoup moins de pression qu'un job normal, mais il n'a pas arrêté pour autant.

A330driver, félicitations, tu résumes l'état d'esprit, discipline+méthode+patience. C'est cool d'avoir pu faire ça depuis un cockpit, et c'est tout à fait compréhensible si tu aimes ça de ne pas arrêter... pour les autres (beaucoup d'ingé-pilote par ici dont je fais parti), il n'est pas certain qu'on ne lâche pas notre job dès qu'on le pourra par contre... c'est un peu la différence entre un métier passion et un métier juste intéressant.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 29 nov. 2020, 21:59
par Squish
Les problèmes de tout métier, et dont pilote (en ligne surtout) sont :
- les conditions sont de moins en moins alléchantes.
- travailler pour un employeur c'est déjà se limiter (en terme de salaire et progression), you'll never get rich.

la rente ou l'entreprenariat, permet de progresser comme on l'entend, d'être "libre" de tout management et politique, et d'augmenter ses revenus comme on le souhaite.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 29 nov. 2020, 22:19
par JAimeLesAvions
Squish a écrit : 28 nov. 2020, 12:04
JAimeLesAvions a écrit : 26 nov. 2020, 09:11 on a la chance d'habiter un paradis pareil, alors que l'énorme majorité des gens naissent dans des pays catastrophiques...
tu es sérieux ? surtout avec l'actualité de ce moment mdr! La majorité nait plutôt en chine ou Usa...
C’est plutot toi qui plaisante: non la majorité des gens ne naissent pas aux USA. Sur 7 milliard de personnes sur terre, moins d’un milliard, voire plutot 500 millions, dont tu fais partie, sont nés dans un pays où on ne peut pas crever de faim, avec une protection sociale extraordinaire, dans lequel on peut se former à ce qu’on veut, indépendamment de son origine sociale, dans lequel on peut accéder à ce qu’on veut, dans un état de droit avec une justice indépendante, sans corruption endémique. Quand on a la chance d’être né dans un pays comme ça, je trouve que c’est honteux de se plaindre.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 30 nov. 2020, 12:48
par Dubble
JAimeLesAvions a écrit : 29 nov. 2020, 22:19 C’est plutot toi qui plaisante: non la majorité des gens ne naissent pas aux USA. Sur 7 milliard de personnes sur terre, moins d’un milliard, voire plutot 500 millions, dont tu fais partie, sont nés dans un pays où on ne peut pas crever de faim, avec une protection sociale extraordinaire, dans lequel on peut se former à ce qu’on veut, indépendamment de son origine sociale, dans lequel on peut accéder à ce qu’on veut, dans un état de droit avec une justice indépendante, sans corruption endémique. Quand on a la chance d’être né dans un pays comme ça, je trouve que c’est honteux de se plaindre.
Excuse moi, mais avec cet argument du nivellement par le bas, on s'interdit de vouloir s'améliorer sous prétexte que certains sont moins bons.
Cet argument n'est pas valable.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 30 nov. 2020, 16:23
par supernova
A330driver a écrit : 29 nov. 2020, 14:42

Aujourd’hui je suis rentier, grâce au fruit de beaucoup de travail et de discipline, je suis parti de 0
Bravo mais le travail et la discipline ça ne suffit pas, sinon 50% de Français seraient rentiers.
Si tu rajoutes un divorce, 3 enfants, un licenciement économique, des déménagements, bref la vie, c’est plus compliqué.

Les frais fixes d’un pilote divorcé de 50 ans (c’est à dire 99% !) avec 3 enfants doivent pas être pas loin de 4000€.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 30 nov. 2020, 17:24
par fouga
Dans ce cas là qu'il assume, c'est des choix de vie...

Personne ne l'a forcé à se marier (si pas marié, pension compensatoire = 0), ni à faire 3 gosses. Là dedans c'est plus la pension compensatoire que les gosses qui coûtent, si on s'arrête à 2, ça chiffre pas plus de 1000€...

Enfin, il faut aussi choisir sa partenaire de vie avec finesse, et sois même adopter un comportement cohérent sur la durée... Si on a affaire à un couple qui s'est connu en club échangiste et qui est pratiquant régulier, les écartades de Monsieur seront moins à même d'être sanctionnées dans le cas d'un mariage, que si c'est un couple très traditionnel où sur la durée Monsieur a fini par se taper les escorts qui opèrent à proximité de chaque escale desservie par sa compagnie...

50% j'en serais pas si sûr, j'en connais quelques uns des cdb chez AF ou d'autres grandes vue que j'ai grandi en cotoyant leurs gosses, ben les parents sont toujours ensemble 25 ans après, donc ton chiffre est quand même à mon avis un peu surévalué, en tout cas dans l'échantillon que je connais.

Re: Reconversion: Arrêter l'aviation, mais quoi faire?

Posté : 30 nov. 2020, 18:32
par Jop
JAimeLesAvions a écrit : 29 nov. 2020, 22:19 C’est plutot toi qui plaisante: non la majorité des gens ne naissent pas aux USA. Sur 7 milliard de personnes sur terre, moins d’un milliard, voire plutot 500 millions, dont tu fais partie, sont nés dans un pays où on ne peut pas crever de faim, avec une protection sociale extraordinaire, dans lequel on peut se former à ce qu’on veut, indépendamment de son origine sociale, dans lequel on peut accéder à ce qu’on veut, dans un état de droit avec une justice indépendante, sans corruption endémique. Quand on a la chance d’être né dans un pays comme ça, je trouve que c’est honteux de se plaindre.
D'accord avec JAimeLesAvions. Le truc, c'est qu'on s'est tellement habitué à tous les privilèges qu'on a qu'on se rend même plus compte de la chance que c'est d'être né en France. On peut se former très facilement, même des formations onéreuses, l'exemple très concret c'est le Fongecif... en Angleterre (c'est pas le tiers monde) ils m'ont regardé comme ça :scream: quand je leur ai expliqué le Fongecif. Ils croyaient vraiment que je plaisantais. Et c'est un exemple parmi tant d'autres.
J'ai un ami indonésien, sa femme vient d'accoucher, il n'a aucune couverture sociale, l'hôpital lui demande 8000000 de roupies, ça fait environ 470€, plus de 2 fois le salaire moyen la bas... c'est la réalité.