Posté : 06 août 2015, 14:12
Oui ... A ne plus en douter !!!
Le forum de référence pour les pilotes et aspirants pilotes de ligne. Écoles, formations, concours, sélections compagnies
https://forum.aeronet-fr.org/
Complètement d accord!!nicolasCAL a écrit :
là on est clairement dans de la pub pour des baptêmes..
globi a écrit :Je me répète mais je pense que tu seras condamné a payer si la faute de pilotage est établie. Pas parce que tu es simplement sur un site solidaire de coavionnage.
Admettons que tu emmènes un ami et que vous vous crachez. il meurt et toi tu t en sors.
Sa famille se retourne contre toi et tu es condamné par ce que tu as commis une faute établie. Tu te retrouves à payer des indemnités toute ta vie comme tu dis.
Tu te retrouves dans la même situation que ce soit un ami ou une connaissance sur un site de coavionnage ,Non?
On a tous fait du coavionnage( famille, amis, collègues, connaissances...) cela permet de voler à moindre frais, voler plus souvent...cela prend une autre dimension grâce à internet, les réseaux sociaux... mais c' est un autre débat.
Mais pour moi, ce n est que mon avis, Le principe est le même.
A partir du moment où il n y a pas de rémunération, ce n est donc pas du transport public.
C est pour cela que le partage des frais doit être respecté, le pilote payant sa part également.
Je suis d accord qu il ne doit pas y avoir de publicité de faite. C est ce qui fait la différence entre les pros et les associations. Les pros ayant le droit de faire de la pub pour les baptêmes de l' air, ...
Mais avoir un site internet n est pas de la pub. Sinon tous les aéroclubs ne pourraient avoir de site internet qui leur est propre.
nicolasCAL a écrit :Le problème que j'y vois c'est "l'objectif destination" quand j’emmène des potes voler, qu'ils participent ou pas je fait ça pour passer un bon moment avec eux, sans pression ou but d'aller quelque part.. Que va faire un pilote de 18 ans et 60h de vol quand il va se retrouver avec 2 personnes bien plus âgés que lui lui mettant la pression pour arriver au rendez vous ou repas de famille.. dire non ne va pas être évidant d'autant qu'il aura peur de la notation négative qui va peut être le privé de client derrière.
Avant de se demander si c'est légal ou pas on doit commencer par se demander si c'est dangereux, pour notre sécurité et la pérennité de notre aviation légère..
idem que coavmi.... a éviterglobi a écrit :@orlidan
Je te parle du principe de coavionnage en général. Pas de wingly en particulier.
Si tu relis mes précédents posts, je dis que je suis d accord qu il ne peut pas y avoir de pub sachant qu il s agit de pilotes privés volant sur des moyens associatifs ( aéroclubs)
Wingly, je découvre comme vous leur site et une chose m interpelle concernant leurs tarifs: xxx euros la place dont yyy euros de TVA et commissions...
Pour moi, ce n est pas possible comme cela. Cela veut dire que quelqu un se rémunère et cela se transforme donc en activité commerciale en utilisant des moyens associatifs.
On verra avec le temps. Mais pour l'instant je me méfie.Raoul Volfoni a écrit : pas d'accord avec toi sur ce point
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex ... e=19981003
la règlementation parle de "vol local à titre onéreux" lorsque le "client" est en relation avec l'aéroclub pour un vol (en réalité un vol au profit d'un non-membre de l'association)
cela ne concerne en rien l'emport de passagers par les pilotes du club
Yes mais mon propos n'était pas d'énumérer les restrictions baptêmes (tu peux ajouter : pas de vol en patrouille, pas de vol sur des avions autres qu'en CDN, ...).Raoul Volfoni a écrit : au chapitre des restrictions "baptêmes" tu as oublié le médical de moins d'un an et les 200 h CDB dont 30 dans l'année...rien de tout cela pour un passager lambda emmené par un simple membre du club sous sa responsabilité
Et ... ajouter ... quelles sont les relations entre le pilote et les passagers ... afin de voir s'il ne s'agit pas de transport déguisé.globi a écrit :Franchement, en regardant les textes relatifs aux privilèges d' un PPL, il n y a , à priori, aucun problème à faire du coavionnage.
Il suffit de bien respecter le principe du partage des frais ( pilote y compris bien sur).
Avec un PPL , on a bien le droit d' emmener des pax de A vers A, A vers B. Pour info, ce n ' est même pas préciser qu' il doit s' agir de proches, de connaissances...
S ' il y a un accident, on regardera :
si le pilote est bien qualifié( PPL, SEP à jour, 3 décollages et atterrissages dans les 3 mois)
si le médical est bien valide
si il était à jour au regard du club (cotisation, licence FFA,...)
si la préparation au vol a été bien réalisée ( meteo, notam, respect des conditions VMC, masse et centrage, fuel...
si les papiers de l' avion était à jour( CDN,assurances...)
donc je pense que le coavionnage est légal.
100% d'accord avec toiglobi a écrit : Ce n' est pas parce que vous avez un CTA que vous pourrez vous affranchir d' un procès.
YES ... et c'est là pour moi, en ce qui me concerne, que le co-avionnage franchit la limite.Nock a écrit :Exact Raoul, mais je pense que, dans son infinie sagesse, lorsque le législateur a créé cette réglementation, il ne s'intéressait pas juste à la gestion de la partie financière du baptême. Il a certes d'un côté évité que les ACB deviennent des sous-compagnies aériennes en limitant les vols proposés mais il a aussi voulu assurer aux clients une certaine sécurité en régulant la population susceptible de réaliser ces baptêmes.
Ah, je ne savais pas. Merci pour l'info. Aurais-tu une source FAR/AIM ?orlidan a écrit : Et d'ailleurs pourquoi le coavionnage est interdit aux USA depuis 1 an ?
On peut dire que c'est le cas: on a pas d'avion taxy à tout les coins de rueEst d'utilité sociale l'activité qui tend à satisfaire un besoin qui n'est pas pris en compte par le marché ou qui l'est de façon peu satisfaisante.
Donc quand on voit certaines annonces, sur les moteurs de recherche, réseau sociaux, etc.. on peut se poser clairement la question.En principe, le recours à des pratiques commerciales est un indice de lucrativité.
Mais, l'organisme peut, sans que sa non lucrativité soit remise en cause, procéder à des opérations de communication pour faire appel à la générosité publique (exemple : campagne de dons au profit de la lutte contre les maladies génétiques).
Il peut également réaliser une information, notamment sur des sites internet, sur ses prestations sans toutefois que celle-ci s'apparente à de la publicité commerciale destinée à capter un public analogue à celui des entreprises du secteur concurrentiel.
680
L'attention est appelée sur le fait que des interrogations de moteurs de recherche peuvent faire apparaître pour une même requête aussi bien des sites d'entreprises du secteur lucratif que d'organismes sans but lucratif. La mention d'un site associatif sur un moteur de recherche n'est pas, de manière générale, un indice de lucrativité, à l'exception des cas où l'organisme a demandé à bénéficier, de la part du moteur de recherche, d'un traitement particulier prenant notamment l'aspect d'occurrences de citation plus fréquentes que celles proposées par le fonctionnement normal des moteurs de recherche.
690
Pour distinguer l'information de la publicité, il convient de regarder si le contenu des messages diffusés et le support utilisé ont été sélectionnés pour tenir compte du public particulier auquel s'adresse l'action non lucrative de l'organisme en cause.
Ainsi, un organisme sans but lucratif peut présenter les prestations qu'il offre dans un catalogue si ce support est diffusé soit par l'organisme lui-même aux personnes ayant déjà bénéficié de ses prestations ou qui en ont exprimé la demande, soit par l'intermédiaire d'organismes sociaux.
En revanche, la vente de ce catalogue en kiosque, la diffusion de messages publicitaires payants (passage de messages dans les journaux, à la radio, location de panneaux publicitaires, bandeaux publicitaires sur des sites internet, etc.) sont des éléments susceptibles de remettre en cause le caractère non commercial de la démarche. Il en serait de même de l'utilisation d'un réseau de commercialisation (agences de voyages, courtiers, participation à des foires ou salons dont les exposants sont principalement des professionnels, etc.).
700
Remarque : Le fait qu'un organisme sans but lucratif dispose d'un site internet pour informer tant ses adhérents que toute personne intéressée par ses activités ne doit pas conduire à considérer que cette association recourt à des méthodes commerciales destinées à capter un public analogue à celui des entreprises du secteur concurrentiel. Internet apparaît en effet comme un vecteur normal de diffusion d'informations pour un organisme sans but lucratif.
710
De même, le seul fait que le site soit accessible à partir d'autres sites ne doit pas remettre en cause cette analyse dès lors que l'existence du lien est justifiée par l'activité même des différents organismes exploitant les sites.
A contrario, un organisme sans but lucratif qui aurait recours sur internet à de la publicité payante afin de se faire connaître son offre de services par le biais de bandeaux ou bannières publicitaires, permettant ou non un accès à son site, recourt à des méthodes commerciales publicitaires.
C'est une start-up ... donc comme toutes les start-ups elles se posent la question du modèle économique après la première levée de fonds ...soflordod a écrit :Il semble que Wingly ne soit pas rémunéré/
Quel est leur but (pas humanitaire je suppose ...) ?