C'est à peu près ça. A 50' au dessus du seuil, on coupe le moteur et on plonge vers la piste en maintenant la vitesse à 52 KIAS et 40° de volets. Ca doit faire une pente de 6°, un touché aux plots à 150 m du seuil, et 150 mètre de roulage + 20 m pour l'arrondi. Pas vraiment l'idée qu'on se fait d'un approche stabilisée. C'étaient d'autres temps.
Je suppose que le chiffre de 50' de franchissement du seuil doit trouver son origine dans les règles sur les obstacles dans la troué d'approche. En même temps pour le décollage c'est 35' au dessus du seul et 200'/NM
Sur des pistes "courtes", on peut viser le toucher des roues à 1/3 de la longueur de la piste du seuil, ou 150 m, ce qui suppose un franchissement du seuil à 7 m pour une pente de 3°. En C150, on pose les roues à 150 m du seuil, et on a 150 m pour s'arrêter.Dubble a écrit : ↑17 juin 2020, 20:00Si on parle perfos, je trouve que ça n'a pas un grand intérêt de donner les perfos depuis le passage des 50'..
- Soit on utilise la technique standard de conserver le plan de 3° jusqu'au bout, et il suffit alors au pilote de se donner dans son calcul 300m + la marge qu'il souhaite pour la distance entre le début d'arrondi et le toucher.*
C'est une manière de voir les choses, et c'est un peu ce que je fais lorsque je soustrais 150m de la distance d'atterrissage au dessus de 50' pour obtenir la distance d'atterrisage au dessus de 25' du seuil, ce qui ne fonctionne pas pour le C150, comme on a pu le voir.Dubble a écrit : ↑17 juin 2020, 20:00Dans tous les cas, la seule chose qui intéresse le pilote c'est la distance de roulement.
Puisque la distance où le toucher se fera sur la piste ne dépend que de la technique d'atterrissage du pilote. Il peut décider de toucher au seuil, tout comme il peut décider de toucher aux plots. Et il rajoutera la marge qu'il souhaite pour tenir compte de l'imprécision de son toucher.
Ca montre bien qu'il faut se méfier des distances d'atterrisage données dans les manuels de vol, ou tout du moindre comprendre ce qui se cache derrière.