Remarque : les points d'entrée VFR ne concernent pas la traversée des TMA mais des CTR. Et avec un GPS à jour, on ne peut pas pas dire qu'ils soient difficile à trouver. Si je ne suis pas au niveau de la TMA, c'est plutôt la MTO qui m'aura fait descendre.Jacques Lévêque a écrit : ↑15 juil. 2020, 12:01 Justement faire évoluer sa formation c'est passer au GPS et à la millionième SIA,
La millionième est peut être une carte VFR mais elle reste destinée aux grandes lignes droites et aux avions rapides. Dans les faits, elle est peu utilisée. Au tout début, je m'en servais seulement pour avoir une vision plus globale des zones à traverser. Je ne l'achète même plus. La Cartabossy est une exception. Elle apporte son utilité dans la simplification de la version WE et dans les infos terrains immédiatement disponibles au premier coup d'oeil. Personnellement avec mon daltonisme, j'ai un peu de mal avec les couleurs utilisées pour les zones.
Quand on voit l'encombrement et la complexité des différentes zones de contrôle, on partirait plutôt sur un changement d'échelle avec les cartes locales au 1/250000. Les applis sur tablette avec la gestion de l'identifications des zones (mise en surbrillance, vue de profil, info issue du complément VFR) permettent de s'en affranchir.
Jamais eu de souci avec le contrôle pour n'importe quelle TMA. En VFR, dans le respect de la semi-circulaire selon l'altitude et identifié au transpondeur, le suivi de l'airways n'est vraiment pas indispensable. On traverse bien comme on veut. Le GPS permet de s'affranchir des VOR et autres repères institutionnels. N'importe quel point devient utilisable.
Mais surtout je pense que vous êtes à côté de la plaque en ce qui concerne les motivations et les envies des pilotes de loisir. Et je n'ai pas dit VFR à dessein. On oublie là les motivations initiales. Et si je vole, c'est aussi ( et surtout) pour voir le monde d'en haut. Pour le plaisir de la ballade.
La carte n'est pas seulement un outil fonctionnel. C'est déjà une invitation au voyage. Lors d'un vol avec un passager, il suffit de lui donner la carte pour qu'aussitôt il regarde le sol et essaie de faire correspondre ce qu'il peut voir entre la réalité et l'image imprimée.
Faire évoluer sa formation, c'est certainement mieux utiliser un GPS. Mais en tout cas, ce n'est pas tracer des routes de VOR à VOR le long des airways. Vous mettiez en avant les pilotes ULM qui voyagent plus et plus loin. Je ne pense pas qu'ils aient déjà lu une carte au million (quand ils ont déjà une carte à bord).
Si l'objectif est de faire voler les pilotes avions autant que les pilotes ULM, ce n'est pas cette voie là qu'il faudra suivre.
Je me permets de me répéter : un pilote VFR est avant tout un pilote de loisir.