Panique à bord

[LC41]

Le ciel est par définition un environnement hostile, donc c'est normal de ne pas y être à l'aise tout le temps,

C'est effectivement ce que je me dis lorsque je vole à proximité d'un front ou de CBs, mais avec tempête de ciel bleu... Faut pas jouer à se faire peur, non plus. On maîtrise largement sa prise de risque en se fixant des minimas météo (visibilité, plafond, vent), longueur de piste, nature de terrain survolé etc.

[Dubble]

Parler du risque aérien et en faire un argument contre, en tant que tel, est assez ridicule.
Pour deux ou trois raisons.
La pratique de l'aviation est moins volumineuse que celle de la voiture : à la fin de l'année on a plus de chances d'être accidenté en voiture qu'en avion.
Il est possible de se prémunir de 90% du risque par deux mesures simples : ne pas voyager par mauvaise météo et savoir gérer son carburant.
Rappeler le risque et insister sur des conséquences type crash est un facteur de stress qui augmente le risque.

La bonne approche consiste à identifier les menaces, certes, mais pas dans le but de faire peur ou de s'inquiéter, mais uniquement pour élaborer des stratégies permettant de contrer ces menaces. Et encore une fois avec deux mesures simples on se prémunit de l'essentiel des risques.
Gérer son carburant.
Prendre des précautions et ne pas partir par météo douteuse.

[Jacques Lévêque]

La bonne approche consiste à identifier les menaces, certes, mais pas dans le but de faire peur ou de s'inquiéter, mais uniquement pour élaborer des stratégies permettant de contrer ces menaces. Et encore une fois avec deux mesures simples on se prémunit de l'essentiel des risques.
Gérer son carburant.
Prendre des précautions et ne pas partir par météo douteuse.

En ayant conscience qu'en aviation on passe en une seconde de tout va très bien à tout va très mal.

Pour le carburant dans nos avions qui ont une vitesse propre faible en face du vent la règle des 30 minutes de surplus est insuffisante, partez avec le maximum possible surtout l' hiver.

[JAimeLesAvions]

En ce qui me concerne, je suis inquiet uniquement si je ne sais pas quoi faire pour affronter la situation, c'est général pas seulement en aviation mais dans la vie. En aviation, l'avantage est que c'est déterministe: il y a toujours une meilleure ou moins mauvaise solution quel que soit le problème. Parfois la difficulté est qu'il y en a plusieurs et il faut donc prendre une décision. Tout ça peut se travailler en améliorant ses connaissances, en imaginant des scénario de difficultés "qu'est ce que je ferais si".
Pendant mes premiers vols seul, il m'est arrivé d'être mal à l'aise lorsque j'étais confronté à des choses que je n'avais jamais vues. J'en parlais à chaque fois à un instructeur expérimenté .
Il faut avoir pour objectif de savoir quoi faire quelle que soit la difficulté: donc connaitre bien son manuel de vol, connaitre bien sa théorie, une des raisons pour ne pas t'inquiéter pour la fin du théorique: il suffit de le repasser ce n'est pas bien compliqué, et ça te permettra d'améliorer tes connaissances.
Fais peut-être une pause dans ta formation, vole en place arrière avec à l'avant un instructeur et un élève pour avoir un peu de recul sur la situation.
Peut-être aussi voir un psychologue.

[JardY]

Le terme qui me vient quand j'ai lu la description de ton état c'est : "Le discours intérieur".

En gros, ça va et à un moment sans trop savoir pourquoi tu vas commencer à gamberger. Cela est dû à de multiples facteurs, la préparation, la fatigue joue aussi beaucoup, l'humeur du moment et aussi la météo.

En gros c'est : "Mais qu'est ce que je fous là ?!"

Cela me fait ca parfois en plongée (narcose) mais pas encore en avion.

En tout cas je vois très bien ce que tu veux dire.

Ce n'est pas une fatalité au contraire c'est signe d'une attention peut être trop prononcée. Il faut en faire une force.

Vole donc! On aura 15 autres façons de crever.