ADPWARRIOR a écrit : ↑02 mars 2021, 22:11
La question de partir IMC peut en effet se poser si le vol VFR est impossible. Alors se pose la question de la panne moteur (en monomoteur, percer à 500 ft ne laisse aucune possibilité d'évolution, sauf éviter les obstacles immédiats). 1000ft de plafond semble déjà être bien peu dans ce cas. L'obligation de devoir coordonner avec les autres trafics IFR est une évidence.
Pour un pilot & avion IFR et panne moteur en SEP moins de 1000ft agl, ca change quoi si on fait un départ omnidirectionnel en IFR non-contrôlé a Montdidier? ou en IFR contrôlé sur une SID a Beauvais? sous 1000ft du plafond? ou même en CAVOK? a part la taille de la piste bien sûre, si on passe ca dans la machine avec prise en compte de panne SET en Part-CAT, ca donnerai dans les +1.5km en piste...
J'imagine que dans les deux cas c'est 100% devant +/-30deg et max 3km de finesse devant, ca sert a rien de voir plus loin devant ou plus haut !
Ca changerai quoi d'avoir 10km de visibilité et 2000ft du plafond pour une panne a 500ft?
Moins que 300ft, a mon avis c'est la taille de la piste qui compte, 2.5km et 10kts de vent a Beauvais donne l'option d'atterrir depuis 500ft après décollage !
Entre 300ft-1000ft, c'est vrai il faut voir les obstacles mais on a probablement pas trop d'énergie d'éviter non-plus et surtout pas assez pour un demi-tour,
En gros si le plafond est 500ft, je préfère être 1000ft agl dans la couche que 400ft agl sous la couche quand la panne SEP arrive, mais bon c'est une préférence personnelle...
En tout cas pour pannes SEP y'en a plein qui finissent dans des obstacles ou mal sur le terrain, même en CAVOK, c'est pas pour autant qu'on voit très bien devant/haut en VMC qu'on arrive a tout éviter, il faut aussi faire une étude de trajectoire, mais sans trop d'énergie = pas de choix a part tou droit, pour faire une généralisation: suite a une panne SEP a 500ft si on garde les ailes a niveau et une vitesse plus que le décrochage mais pas trop et on y va les yeux fermées c'est mieux que d'essayer de faire trop de manœuvres exotiques en visuel !
Les crash fatals après une panne SEP au décollage sont lie a la perte de control (90 deg de virage, décrochage, sur le dos, sur l'empannage, essayer d'aller loin, faire demi-tour), parfois il faut pas trop voir et aller chercher loin que son nez
Une panne a 8000ft ca donne le temps mais si ca sert pas a beaucoup de chose si un aéroport n'est pas en bas, ceux qui font du planneur on peut pas choisir des terrains plus haut que 2500ft et que moins que 1500ft on prend le meilleur champs, dire qu'on peut pas voler en SEP que si on a 2500ft du plafond c'est un peu trop a demander
Au pire je préfère être a 8000ft en haut de la couche avec un iPad & GTN (ca m'a bien servit une fois) que 500ft en contact du sol quand la panne arrive...
Pour question du bon sens, un pilot & avion IFR doivent être 1000ft plus que terrain & obstacles après décollage indépendamment des conditions IMC/VMC et bien sure rester en dehors des EAC tant qu'ils n'on pas de clairance, être oblige de rester sous couche ca veut dire être proche du terrain et d'autres aéronefs, en plus il faut utiliser ces yeux, ces mains et son cerveau pour éviter aéronef/terrain/nuages, monter plus haut que la MSA on est tranquille en auto-pilot et moins de risque de collision: et oui surprise, quand le plafond est 600ft et la base du EAC est 3000ft, l'espace en haut est 30 fois plus vide et il y a de place dans toutes les directions, après il faut faire confiance aux statistiques plus qu'a ces mains/yeux...